Disclaimer : Les cinq G-boys ne sont malheureusement pas à moi. Mais bon… Ça va pas m'empêcher de les emprunter un tit peu, pour m'amuser avec. C'est vrai quoi, c'est pas comme si je les rendais pas après. Hin hin hin... D
Mais Kathleen, c'est ma mienne ! … … En même temps, je mets quiconque au défi de la supporter plus de cinq minutes. p
Avertissement : Ceci est ma première fic sur Gundam Wing. A force de lire des fics GW, j'ai été contaminée aussi. XD Toujours est-il que toute ma connaissance de cet univers vient de là. Pour les puristes, merci de ne pas sauter au plafond, si je me plante sur un point X ou Y, à priori, c'est pas fait exprès.
Et puis de toute façon, je torture les G-boys comme je veux, na ! p
Résume : Vous pensiez qu'il était impossible de trouver un énergumène pire que Duo ? Pourtant, la nouvelle recrue que les profs ont envoyé aux cinq garçons, peut largement lui tenir tête sur la plupart des points. Demandez donc à Wufei ! Franchement, c'est à finir par se demander qui des Mads ou de Oz en veut le plus aux G-boys. Fic gravement OOC ( pour l'instant… p )
Couples : 3&4, celui-là, il est sûr. Pour le reste… J'ai un OC qui se balade, 3 bishôs encore à disposition, et BEAUCOUP d'imagination. Alors, je sais pas encore ce que je vais en faire, mais au moins, j'ai pas mal de possibilités. Mwahahahaha !!! rire de sadique psychopathe
Reviews : Merci à tous !!!
Leenaren : Méeuh ! Je fais mourir mes OC si je veux, d'abord ! Ptdr ! Nan, mais il faut pas rêver non plus. Kathleen, elle est du genre TRES coriace ! On peut pas espérer s'en débarrasser aussi facilement. ( Qui a dit « malheureusement » ? D ) Kiss !
Lenao : Heuuu… T'étais pas en retard du tout. Mes updates, je les fais généralement le mercredi, alors tu vois, t'avais rien raté. Et puis même si tu avais été à la bourre, je ne me serais absolument pas vexée. Faut pas paniquer pour ça. -.-
J'espère que tes exams se sont bien passés ( T'as fini là, non ? ). Et ne t'en fais pas : Kathleen est pas prête de nous lâcher ! Kissu !
SweetDeath : Xpldr !! Nan, pas le grade officiel, seulement l'officieux. "Bombe sexuelle blonde en chef", celui-là, tout le monde le connaît. p
Et : oui, je suis sadique. Au départ, ces deux chapitres ne faisaient qu'un, mais je me suis dit que finalement, c'était 'achement plus fun de couper au moment crucial, hin hin hin. Bizoo !
Lumina : Merci pour tes éclaircissements ! ( Nan, nan, je suis pas du tout, du genre feignante. -.- ) Vais aller corriger tout ça..
J'essaye effectivement de poster un chap par semaine. Pour l'instant, ça va, j'arrive à tenir le rythme. ( J'en reviens pas moi-même, d'ailleurs. XD )
Quant à Maud, ben là, déjà, on la "revois" par portable interposé. Devinez qui prend ? p Kissu !
Kamara : Nan, nan, elle va pas mourir. Petit Wu a pas fini d'en baver, lol. Kiss !
Larm : J'ai pas un chiffre précis pour le nombre de chap. Aux alentours de 20, c'est tout ce que je peux te dire. Ça dépendra de la fin que je choisis, parce que j'ai deux idées différentes, pour l'instant. On verra…. -.-
J'avoue que j'ai posté les chap 6, 7 et 8 de manière assez rapprochée, mais c'était à cause du stress post-partiels, mdr ! Maintenant, je me remets au rythme tranquille d'une update par semaine. Va falloir être patient. ) Kissu !
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Chapitre 10 : Eveil
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Un plafond nu… et bleu…
……
Non… pas bleu… Blanc… C'est parce qu'il fait nuit…
… Pourquoi sais-tu qu'il fait nuit ?
Parce que le plafond est bleu…
……
……
Tu ne connais pas ce plafond…
……
……
Où y'a t-il des plafonds blancs…
… Dans un hôpital…
……
Qu'est-ce que tu fais dans un hôpital ?
……
Bonne question… Qu'est-ce que je fais dans un hôpital ?
Kathleen resta immobile, à fixer le plafond, tentant petit à petit de faire sortir son cerveau de la tonne de coton dans lequel il s'était noyé.
Elle peinait vachement. Le dit cerveau se satisfaisait très bien du statut de légumineuse over-ouatée.
Elle soupira, cherchant à briser pour la énième fois le cycle répétitif de son étude du plafond, et des conclusions basiques qu'elle en tirait.
Elle ne voulait pas savoir depuis combien de temps elle essayait. Sa notion du temps était comme le reste de son corps. Totalement out.
Degré de frustration maximum.
Qu'est-ce que je fais dans un hôpital ?
……
Où est-ce que j'étais avant ?
Elle progressait. Voilà qu'elle était parvenue à rajouter une question au cycle.
… Avant le plafond blanc, j'étais… à un bal…
Puis il y a eu Zechs…
Wufei…
Et les jardins…
……
C'est ça… les jardins… et un garde aussi…
……
Et… AH PUTAIN DE MERDE !!! JE ME SUIS FAITE DECANNER PAR CE CRETIN !!!!
Kathleen émit un vague grognement alors que son cerveau daignait enfin lui livrer les informations qu'elle réclamait depuis tout à l'heure.
Et en bloc compact de préférence !
Bon. Il y avait eu un net progrès. Elle était à l'hôpital, parce qu'elle s'était pris une balle.
Elle bougea prudemment son épaule blessée et grimaça.
Ça faisait mal, pas de doute. Il l'avait pas raté, ce con !
Argh !!! Et puis elle avait écopé d'un putain de mal de crâne aussi !!!
Elle émit un nouveau grognement, et chercha à porter sa main valide à ses tempes pour les masser un peu.
Mais elle ne put la bouger.
Pour la bonne et simple raison que quelqu'un était en train de la tenir, et qu'il ne semblait pas avoir l'intention de la lâcher.
Kathleen prit ensuite conscience que son autre main était dans le même cas.
Elle fronça légèrement les sourcils, et se tordit le cou du mieux qu'elle put, pour voir qui était à son chevet.
Tête châtain à gauche. Tête brune à droite.
Et leurs propriétaires respectifs s'étaient profondément endormis, affalés sur les bords du lit.
La jeune fille ne put réprimer un sourire attendri devant le spectacle. Et elle renonça à tout geste, de peur de les déranger.
Qui sait depuis combien de temps ils la veillaient ?
Elle inspira puis expira profondément, cherchant à oublier un instant la douleur sourde qui pulsait sous son crâne.
Elle se concentra sur son pouvoir, étudiant les informations qu'il lui apportait.
La chambre contenait encore trois présences de plus. Réparties sur autant de fauteuils.
Elle identifia Heero près de la fenêtre, sur sa gauche.
Trowa et Quatre étaient tout les deux côte à côte, au bout de son lit. Mais placés tels, qu'elle n'avait aucun moyen de les apercevoir.
A moins de réveiller Duo et Wufei, écroulés sur leurs chaises, et de se fusiller encore un peu plus l'épaule.
Ça ne la motivait pas des masses, comme perspective.
Elle se concentra sur les cinq respirations qui l'entouraient.
Toutes lentes et régulières.
Ils dormaient paisiblement tous les cinq.
Ils veillaient sur elle… tous les cinq ?
Kathleen sourit dans la pénombre. Pressant l'espace d'un instant les mains qui enserraient les siennes, elle se laissa emporter par un sommeil réparateur.
Rassurée.
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Des voix autour d'elle.
Des voix familières…
La chaleur du soleil sur son visage.
Quelqu'un qui tenait sa main droite.
Mmmmh… Elle se sentait bien comme ça… Elle n'avait pas envie d'ouvrir les yeux… Elle voulait juste rester comme ça… avec les voix… et ces mains qui enveloppaient la sienne…
Et surtout, elle voulait rester tranquillement en dehors de la nervosité et de l'inquiétude ambiante. Parce que, vu le ton des voix – d'une surtout -, on était pas loin de la panique générale.
- Mais qu'est-ce qu'il fout ce fichu médecin ! Il devrait être là depuis des plombes, non ? Et Sally ? Elle est où ?
- Calme toi, Duo…
- Que je me calme ? Que je me calme !!! Tu te fous de moi Trowa ?!! Ils avaient dit qu'elle devait reprendre conscience au bout de quelques heures !!! Et c'est pas le cas !!! COMMENT VEUX-TU QUE JE SOIS CALME !!!
- Schhhh… Ne crie pas… Ça n'avance à rien. Et on est dans un hôpital, je te signale. Quatre est parti voir. Que veux-tu faire de plus ?
Elle entendit quelqu'un faire rageusement les cents pas, en marmonnant entre ses dents.
Boooon… Alors, si tu ouvres les yeux, là maintenant tout de suite, il y a des chances pour que tu déclenches une crise d'hystérie collective… Reste couchée, ça vaut mieux… T'es pas en état de gérer ça…
Une porte s'ouvrit.
- Quatre ! s'écria avec espoir la voix de Duo.
On prit le temps de refermer la porte.
- Ils vont arriver Duo, cesse de t'inquiéter. Ces signes vitaux sont normaux, il n'y a pas lieu de s'alarmer, tu sais… Tenez. Je suis allé chercher de quoi faire un semblant de petit déjeuner. Je me suis dis qu'il valait mieux oublier le café, alors, j'ai pris seulement du thé et du chocolat.
- Raaah ! Laisse tomber ! J'ai pas faim !
Elle entendit un soupir résigné.
- Wufei ? Tu prends quoi ?
- Non merci, Quatre. Je n'ai pas faim non plus, murmura une voix tendue juste, à côté d'elle.
- Heero ?
- Hn.
- Je dois traduire ça en « J'ai pas faim », c'est ça ?
- Hn.
- D'accooord… soupira l'empathe. Bon ! Leen-chan ? Je comprends tout à fait que tu préfères rester tranquillement à somnoler dans ton coin, plutôt que de supporter cinq gars au bord de la crise de nerfs. Mais apparemment, ils sont décidés à entamer une grève de la faim collective. Tu veux pas m'aider un peu, sur ce coup-là, s'il te plaît ?
Alors là, plus grillée, tu meurs.
Elle ne put réprimer son sourire.
Les mains tenant la sienne se crispèrent, puis disparurent précipitamment.
- Pfff… T'abuses, Ten-chan… Tu aurais pu me laisser cinq petites minutes de plus, non ?
Kathleen ouvrit les yeux, fixant directement un regard malicieux sur l'empathe.
- J'ai eu pitié des médecins et des infirmières, que veux-tu, sourit le blondinet avec un petit haussement d'épaules. Les envies de meurtre dans cette pièce augmentaient de façon un peu trop alarmante, si tu vois ce que je veux dire.
- Hai hai… Ohayo, fit timidement Kathleen.
Il y eut un instant de silence. Kathleen se crispa légèrement, dans l'attente de la tempête.
- Ohayo… ? C'est tout ce que tu trouves à dire… ? souffla Duo d'une voix un peu tremblante.
- Et que veux-tu qu'elle dise d'autre ? soupira Quatre, volant au secours de Kathleen.
Duo ne dit rien, reportant son regard sur le bout de ses chaussures, les poings serrés.
Effectivement, qu'est-ce qu'elle pouvait dire d'autre ?
Ce fut le moment que choisit le portable de Kathleen pour se mettre à sonner. La jeune fille fronça les sourcils, légèrement surprise.
- Ça fait déjà la troisième fois, lui signala Quatre, quand même un peu interrogateur.
- Trois fois ? MAIS IL EST QUELLE HEURE AU JUSTE !!??!! s'écria Kathleen en se redressant vivement.
La seconde qui suivait, elle pressait une main sur sa blessure en braillant un « ITAAAAI !!! » surpris et furieux, suivit d'une longue série de jurons en anglais et en japonais, particulièrement venimeux et inventifs.
On n'a pas été élevée à cheval entre L1 et L2 pour rien.
- Il est presque 11h30…
- FUCKING HELL, C'EST PAS VRAAAAI !!! ELLE VA ME TUEEER !!!! PASSE MOI CE PORTABLE TOUT DE SUITE !!!!
Quatre obtempéra, sans chercher à comprendre.
Un réaction aussi hystérique que ça, avait le mérite de rassurer.
Kathleen allait TRES bien.
La jeune fille décrocha in extremis et couina un vague « oui Maud, je suis là. » Ils entendirent tous clairement la réponse, tellement la personne à l'autre bout du fil rugit.
« KATHLEEEEEN !!!! CA FAIT TROIS PLOMBES QUE J'ESSAYE DE TE JOINDRE !!! OU EST-CE QUE TU ES ??!!! »
- Ben, heu… à l'hôpital ?
« QUOUAAAA ??? MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS LA-BAS ???!!! »
- Ahem… Je me suis… fusillée l'épaule…
« C'est grave ??!! »
- Ben non… Enfin, je sais pas… Je viens juste de me réveiller… Je suis pas encore allée aux nouvelles. C'est pas trop grave, hein, Ten-chan ?
- Les médecins disent que d'ici trois semaines tu devrais être sur pieds, sourit l'empathe.
- Bon, il paraît que d'ici trois… TROIS SEMAINES ??!!!
« TROIS SEMAINES !!??!! TU TE FOUS DE MA GUEULE !!! T'APPELLES ÇA PAS GRAVE ??!!! MAIS QU'EST-CE QUI T'ES ARRIVE, BON SANG ??!!! »
- Heu… un petit accident…
« DETAILLES !!! »
- Beeen… Tu vois… à la base, c'était pour… hem… protéger un copain…
« PARCE QU'EN PLUS C'ETAIT POUR UN MEC !!!! MAIS T'AS PETE LES PLOMBS !!??!! »
- Ben, c'est Wu, quand même, souffla Kathleen, rouge d'embarras, et jetant un petit coup d'œil au chinois.
Celui-ci ne valait pas mieux qu'elle…
« ET QU'EST-CE QU'ON FAIT NOUS, SANS TOI ??!!! IL POUVAIT PAS SE DEMERDER TOUT SEUL TON COPAIN, NON ? IL A INTERET A ETRE PLUS QUE SUPER MIGNON, PARCE QUE SINON, IL VA M'ENTENDRE !!! »
Kathleen couina un petit « Mauuud ! » désespéré.
« JE VEUX UN ORDRE D'IDEE, ET TOUT DE SUITE !!! »
- Yadaaa, gémit Kathleen.
« RIEN A FOUTRE !!! ORDRE D'IDEE, J'AI DIS !!! »
- C'est à dire…
Wufei, était écarlate, ET crispé. Il n'était pas spécialement pressé de l'entendre ce fameux ordre d'idée.
« KATHLEEN ! »
- Du genre si il dort à la maison, tu vas pas dormir dans la baignoire… ? lâcha Kathleen dans un souffle, tout en se tortillant pour augmenter le plus possible la distance de sécurité entre elle et le chinois.
- ONNAAAAA !!!! beugla Wufei.
- Yadaaa !!! pleurnicha Kathleen.
« C'était quoi ce cri de cochon qu'on égorge ? Et ça veut dire quoi "onna" ? »
- Ça veut dire "femme", et c'était Wufei…
« PARCE QU'EN PLUS TU TE RETROUVES A L'HOSTO A CAUSE D'UN FOUTU MACHO !!??!!! MAIS A QUOI TU PENSES, A LA FIN !!??!! »
- Cas de force majeure ? couina Kathleen en désespoir de cause.
« BEN VOYONS !!! …… Attend deux secondes… t'as bien dit Wufei ? »
Elle jeta un coup d'œil inquiet à l'ensemble des G-boys. Même si Maud ne criait pas, ils pouvaient entendre parfaitement toute leur conversation. La voix de son amie portait assez facilement.
Pasbonpasbon.
- … Voui, et… ?
« LE Wufei ? LE chinois super sexy, qui est torse nu sur les trois-quart du carnet à dessin que tu trimbales partout ? CE Wufei LA ?! »
- Il y est pas sur les trois-quart, geignit Kathleen. Juste sur… hem… 27 pages…?
- A trois ou quatre croquis par page, ça commence à faire, quand même, rit Quatre appuyé contre la commode.
- Ten-chaaaan !!! T'es pas obligé d'en rajouter, NON PLUS !
- C'est… quoi… cette… histoire… ? énonça Wufei avec une lenteur qui n'augurait rien de bon.
- MAUUUD !!!! POURQUOI T'AS REMIS ÇA SUR LE TAPIS ??? IL ETAIT PAS AU COURANT !!!! ET LA JE SUIS PAS EN ETAT DE FUIR !!! IL VA ME TUER !!!! JE VEUX PAS MOURIR, MOUAAAA !!!!
« Et alors ? Il va quand même pas faire la gueule, pour ça non ? Ils sont super hot tes dessins, je vois pas pourquoi il se plaindrait. »
- PARCE QUE C'EST WUFEEEEI !!!!
« Ah d'accooord ! Macho ET coincé ! Faudra que tu m'expliques ce que tu lui trouves, alors… »
- ÇA N'A RIEN A VOIR !!! C'ETAIT JUSTE UN ENTRAINEMENT, D'ACCORD ? UN EN-TRAI-NE-MENT !!! J'AVAIS UN SUPER MODELE SOUS LA MAIN, J'ALLAIS QUAND MEME PAS CHERCHER MIDI A QUATORZE HEURES, NON ?
« Maisvimaisvi. Zen, ma grande. Bon, plus sérieusement. Il est où ton hôpital ? Histoire qu'on puisse passer voir comment tu vas. »
- Beeeen, moi j'en sais rien… Je vais te passer Ten-chan, hein ? Il t'expliquera.
Chibi eyes implorants en direction de Quatre.
L'empathe vint s'asseoir près d'elle, avec un petit sourire et prit le téléphone.
D'une voix calme et tranquille, il donna à Maud, l'adresse de l'hôpital et lui expliqua grosso modo comment s'y rendre. Ensuite, il rendit le portable à Kathleen.
« Je VEUX que tu me le présentes, lui ! Il a une voix carrément TROP SEXY !!! »
- Ah non, ça va pas être possible, fit Kathleen en sentant Quatre se crisper à côté d'elle. Son cœur est déjà pris. Et crois-moi, tu n'as aucune chance.
- LEEN !
« Mmmmh… Il t'appelle Leen ? C'est mignon tout plein ça. Bon, si c'est "chasse gardée", je touche pas. »
- MAUD ! s'écria Kathleen, en entendant le grand sourire de son amie. ARRETES DE T'IMAGINER N'IMPORTE QUOI !!!
« J'imagine rien du tout. Je me contente de noter des faits. A savoir : qu'il t'appelle "Leen", et que t'as l'air vachement plus possessive d'un coup. Hin hin hin. »
- Maud...? gronda sourdement Kathleen.
« Je dis plus rien et je raccroche ! traduisit son amie. On passe te voir tout à l'heure avec les filles. Et tu me gardes ce Wufei sous la main, j'ai deux ou trois choses à lui dire. »
- Nan, pas moyen. J'y tiens quand même un minimum.
« Pff, t'es pas marrante ! Enfin… Bisous quand même, et à cet aprèm' ! »
- A toute, soupira Kathleen.
Elle raccrocha.
Le silence dans la pièce était effrayant.
Avec un petit gémissement mortifié, la jeune fille se glissa sous les draps. Plus écarlate, tu meurs.
Quelqu'un se laissa tomber sur la chaise à sa gauche, et deux coudes s'appuyèrent sur le bord du lit.
- On passe toute la nuit à s'inquiéter pour toi… et tout ce que tu trouves à faire en te réveillant, c'est de piquer une crise d'hystérie au téléphone avec une copine… Tu crois pas que tu exagères ? souffla Duo d'une voix rauque et lasse.
Kathleen sortit avec une lenteur inquiétante de sous les draps. Les G-boys, excepté Duo qui avait son front appuyé sur ses mains, eurent un petit mouvement de recul : les pupilles de Kathleen s'étaient réduites à deux fins traits verticaux. De parfaits yeux de félin.
Etait-ce de ça dont parlait Duo, en leur disant qu'il n'y avait qu'à regarder les yeux de Kathleen pour savoir si elle était en colère ?
- Tu me traites comme une moins que rien pendant des semaines. Faisant comme si je n'existais pas. Te contre-fichant de ce que peux dire, faire, ou penser. Non ! Pardon ! En critiquant SYSTEMATIQUEMENT les rares choses que j'ai le malheur de tenter ! En du jour au lendemain, tu te pointes comme si de rien n'était. TU CROIS PAS QUE TU EXAGERES ?!!
Duo la considéra tristement. Puis il détourna la tête.
- Un partout, on va dire, d'accord ? chuchota t-il.
Les pupilles de Kathleen reprirent lentement un aspect rond et normal.
- Ça marche… répondit-elle avec un hochement de tête.
Duo vint s'asseoir près d'elle, et la prit avec précaution dans ses bras.
- Pardonne moi, lui murmura t-il à l'oreille. J'ai été en dessous de tout.
- Deux partout, d'accord ? J'ai pas été mieux, avec le pilotage à distance. J'aurais du vous en parler. Mais j'étais sûre que vous refuseriez. Et j'avais VRAIMENT besoin de ces résultats… J'espérais… J'espérais pouvoir faire mes tests et l'enlever ensuite sans avoir à vous en parler… Je pensais pas que j'aurais besoin de l'utiliser en conditions réelles… Désolée…
Elle regarda Heero d'un air penaud.
Le pilote de L1 se fendit d'un de ses rares micro-sourires.
- Ça va, c'est oublié. On n'a pas été plus malins. Gomen.
- … Wu ?
Silence.
Aïeaïeaïe !
- Je me contre-fous de ce pilotage à distance débile ! C'EST QUOI CETTE HISTOIRE DE CROQUIS !!??!!
Kathleen s'accrocha aux épaules de Duo avec une grimace désespérée. – Il va me tueeer !!!-
- Wufei, sourit Quatre, tu te rappelles le portrait de toi qu'avait laissé Kathleen en partant ?
Regard noir. Oui, il risquait pas d'oublier !
- Ben pareil, mais sur 27 pages.
- TEN-CHAAAN !!!
- ONNAAAA !!!!
- LE LAISSEZ PAS ME TUEEEER !!!!
- T'AS VRAIMENT QUE ÇA A FAIRE D'ESPIONNER LES GENS !!??!!
- En fait, chuchota Duo à l'oreille de Kathleen, il refuse de l'admettre, mais il a adoré ton dessin.
- MAXWELL !!!
- Il a quand même frôlé la mort par asphyxie, plaisanta Trowa.
- Oui, renchérit Quatre. Au bout d'une minute trente-six, on l'a secoué jusqu'à ce qu'il reprenne sa respiration.
- Quoi ? Même pas de syncope ?
- Non, désolé.
- Ah ben merde alors. Je m'étais appliquée pourtant.
- ONNAAAAA !!!!
- KYAAAAA !!! brailla Kathleen en s'accrochant derechef à Duo.
- C'est fini tout ce boucan ? On vous entend hurler dans tout l'étage.
Les six jeunes gens se tournèrent vers Sally, avec des airs coupables. La doctoresse soupira, secrètement amusée.
- Ça a l'air d'aller, Kathleen, sourit-elle.
- Indépendamment du fait que Wuffy veut ma mort, oui, je vais plutôt bien.
- OSES DIRE QUE TU LE CHERCHES PAS !!!!
- Tiens. Qu'est-ce je disais…
- Allons allons. Vu comme il s'inquiétait pour toi hier, je doute qu'il t'en veuille réellement.
- SALLY !!!!
- Wow, t'as pas droit au "onna" consacré. Je vais être jalouse. Comment tu fais ?
- Il suffit de le prendre dans le sens du poil, de temps en temps.
- MAIS C'EST PAS VRAI !!! VOUS LE FAITES VRAIMENT EXPRES !!!! POURQUOI C'EST TOUJOURS SUR MOI QUE ÇA TOMBE !!!
- Te l'ai déjà dis, Wu. T'es vraiment trop craquant quand t'es en colère, fit très sérieusement Kathleen. C'est impossible de résister.
Gros blanc collégial masculin.
- Ça par contre, je savais pas faire, nota pensivement Sally. Tu as vraiment le coup de main, Kathleen.
- Vi, hein ?
- Bon Duo, tu lâches ta copine, il faut que j'examine sa blessure.
L'américain obéit à contrecœur.
- Allez hop tout le monde dehors ! ( Voyant que les garçons étaient peu décidés, elle se fâcha un peu. ) Vous faites comme vous voulez chez vous, mais ici, il est hors de question que Kathleen se déshabille devant vous !
Les G-boys rougirent sensiblement et sortirent à la queue leu leu, pas très fiers. Sally soupira, puis se tourna vers Kathleen en souriant.
- Ça me fait plaisir de te revoir. Et surtout dans des conditions différentes.
- Ah, ça… C'était pas terrible effectivement…
Sally aida Kathleen à retirer sa chemise de nuit.
- Quatre m'a parlé des grandes lignes, dit-elle doucement. C'est bien que tu sois revenue finalement.
- Je suis pas revenue, à proprement parler, fit Kathleen en grinçant légèrement des dents. Normalement, je devais avoir aucun contact avec eux. Je devais juste les chaperonner… discrètement. Et j'ai lamentablement raté mon coup.
- Tu sais… je les vois régulièrement. Un peu trop régulièrement ces derniers temps, d'ailleurs. Ça faisait longtemps, que je ne les avais pas vu aussi… vivants…
- …
- Tu leur as vraiment manqué. ( Elle rit un instant, tout en défaisant les bandages. ) Il n'y a qu'à voir la manière dont ils s'affolaient hier quand ils t'ont amenée. J'ai cru devenir folle !
- … A ce point ?
- Un Wufei mort d'inquiétude, c'est mignon, quoique légèrement énervant. Mais quand c'est couplé à un Duo hystérique, à un Quatre transformé en mère poule paniquée, à un Trowa tournant en rond comme un lion en cage et à un Heero qui n'a qu'une seule envie à savoir tuer tout ce qui ne réagit pas assez vite à son goût, ça vire carrément au cauchemar. Tu peux me croire ! J'ai bien crû que le médecin qui m'a aidé à te soigner allait me claquer entre les doigts !
- Ils ont vraiment été infernaux à ce point ?
- Oui ! Et même pire que ça !
Kathleen se prit à sourire bêtement.
Ah ouais ? Ils s'étaient vraiment inquiétés pour elle à ce point ? Et tous sans exception ? Nyaaaaa !!! Ils sont vraiment adorables !
- Bon, les sutures ont l'air de tenir. Mais il ne faut pas trop exagérer non plus. De toute façon, on va te garder en observation quelques jours. Et puis… ça te permettra de décider tranquillement ce que tu feras ensuite.
- Merci Sally.
- Bah ! Tu me remercieras moins dans cinq minutes lorsque j'aurais laissé revenir les fauves.
Kathleen gloussa, tout en remettant sa chemise de nuit. Sally alla ouvrir la porte en lâchant un « c'est bon, j'ai terminé. » un poil amusé.
Retour des G-boys en file indienne, pendant que la doctoresse s'éclipsait avec un « j'ai du boulot, désolée ».
Sans laisser aux autres le temps de faire quoi que ce soit, Duo revint s'asseoir sur le lit et passa des bras de propriétaire autour de Kathleen.
La jeune fille crû même discerner comme une attitude de défi et une certaine agressivité dans ce geste. Pourtant, c'était pas la première fois qu'il faisait ce genre de chose. Il le faisait même plutôt souvent… avant leur dispute… Il n'avait jamais eu besoin de raison valable pour la câliner, avant.
Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentit mal à la l'aise dans l'étreinte protectrice de Duo. Avant, c'était quand ils s'étaient rencontrés, et que la gamine agressive qu'elle était avait du mal face au comportement affectueux à outrance du petit natté.
Alors, qu'est-ce qui lui prenait AUJOURD'HUI ?
- Duo… ? fit-elle d'une petite voix incertaine.
- Quoi ? Je te fais mal ?
Elle le sentit aussitôt commencer à paniquer.
Grrrr ! Kat, ma vieille. Le mot "tact", t'as déjà entendu parl ? T'as un Duo à bout de nerfs, visiblement. Alors essaye de contrôler un minimum tes inflexions vocales… Bon… En fait, laisses tomber les cogitations pour aujourd'hui, tu verras ça plus tard.
- Non… ça va…
Et pour la peine, elle se cala un peu plus contre lui, blottissant sa tête dans le creux de son épaule. Hésitant à se laisser aller totalement. Ça c'était un truc qu'elle ne faisait jamais. A cause de ses sentiments pour lui. A cause des sentiments qu'il avait pour elle.
Il l'adorait, ça elle le savait. La mini-crise qu'ils avaient traversé le prouvait bien : il s'était sentit trahi. Normal qu'il lui en ai voulu. Même si ça avait été un peu trop extrême pour elle. Malgré tout… elle resterait toujours son "Imouto". Elle était juste… sa petite sœur…
- Leen-chan ?
Quatre était inquiet. Forcément. On ne peut pas cacher grand chose de son état d'esprit à un empathe.
- Je voudrais bien qu'on m'explique… commença t-elle, pour dévier le sujet… comment j'ai fais pour me retrouver LA ! Parce que les derniers souvenirs que j'ai, c'était les jardins, et Fei-Fei. Après, c'est le black-out total !
- C'est Wufei, onna butée !
- Moi aussi je t'aime, Wuffy, répliqua Kathleen, tout sourire.
Passage de Wufei en mode "pivoine". Du coup, il en oublia de relever le "Wuffy" tant détesté.
- Koneko-chan, arrêtes un peu tes bêtises, tu veux ?
Kathleen remercia le ciel d'être assise sur le lit, et bien calée contre Duo. Parce que sinon, elle se serait vautrée à coup sûr !
Duo qui grognait ? Duo qui faisait la gueule parce qu'elle charriait Wuffy ?
Hé ho ! Ils me l'ont changé ou quoi ? Depuis QUAND Shinigami fait la tête quand j'emmerde le petit dragon ?
Elle lui jeta un coup d'œil méfiant et inquiet.
Elle sentait venir le sale plan "crise de jalousie du grand frère à cran" à trois kilomètres. Et elle avait pas spécialement envie de gérer ça, là maintenant tout de suite.
- Oh, ça va… ronchonna t-elle. Qu'il arrête de me tendre des viaducs, aussi…
- Je tends AUCUN VIADUCS !!!!
- Ça répond toujours pas à ma question, fit doctement Kathleen.
On dévie la conversation. On dévie.
- On a fait diversion pour permettre à Wufei de t'emmener en lieu sûr, répondit Heero.
Voix normale et sans timbre du Soldat Parfait. Il aurait annoncé la météo, que ça aurait été pareil.
Kathleen repensa à ce qu'avait dit Sally, et imagina un instant le japonais en train de menacer médecins et infirmières de son flingue chéri, et de son regard noir que-t'es-dejà-mort-avant-même-de-l'avoir-compris, non moins adoré.
Et elle se mit à glousser comme une conne.
Ils la regardèrent passer du simple gloussement au fou-rire incontrôlable, avec des yeux ronds.
- Leen ? T'es sûre que ça va ?
- Je savais bien que ces shazis étaient pas foutus de prendre soin de quelqu'un correctement. Ils lui ont forcément cogné la tête ou quelque chose !
Et Kathleen se mit à hurler de rire. Deux minutes. Après elle éclata en sanglots.
- Koneko-chan ? Qu'est-ce qui t'arrive ?!!
Ça y était. Elle avait réussi à le faire paniquer complètement. Quelle idiote !
Duo essayait maladroitement de la rassurer. Mais elle sentait bien qu'il était sur le point de craquer aussi.
- C'est rien Duo. C'est juste une crise de nerfs.
Quatre et sa voix apaisante.
- Laisse moi faire, ajouta l'empathe dans un murmure, et arrachant doucement mais fermement la jeune fille des bras de l'américain.
Il l'enlaça, lui chuchotant des mots tranquilles à l'oreille, et lui frottant le dos.
Les tremblements de Kathleen s'espacèrent peu à peu, avant de cesser tout à fait. Ces pleurs aussi. Elle se laissa bercée par lui encore un peu.
Elle était beaucoup moins nerveuse dans les bras de Quatre.
- Arigatô, Ten-chan, souffla t-elle, sans se dégager pour autant.
L'empathe eut un petit rire doux.
- Allons bon. C'est quoi ce nouveau surnom ? fit Duo avec une certaine curiosité méfiante.
Kathleen hésita un instant. Elle se voyait assez mal lui expliquer.
- Leen, glissa discrètement le petit blond à son oreille, on ne leur a rien dit…
Alors elle se voyait d'autant plus mal lui expliquer !
- Kathleen ?
Super ! Voilà que son silence commençait à l'inquiéter !
- Ten pour Tenshi… lâcha t-elle un peu à contre-cœur.
- Wha… What ? Why ???
Petit coup d'œil affolé à Quatre, et soudain : l'illumination.
- Bah quoi ? Vous trouvez pas qu'il a une bouille d'ange ?
- LEEN ! s'insurgea Quatre en rougissant furieusement.
- Par contre, je vous préviens ! continua Kathleen en l'ignorant. Ce surnom là, y'a que moi qui l'utilise. Il est méga copyrighté !
Duo pouffa derrière sa main.
- En même temps, je me vois mal appeler Quat-chan, "mon petit ange".
Le "petit ange" en question lui balança l'oreiller en pleine figure, plus cramoisi que jamais.
- Et c'est même pas la peine d'essayer d'y penser une micro-seconde !!! prévint-il, d'un air vexé, alors que tout le monde éclatait de rire.
- C'est mignon, pourtant "Ten-chan", sourit Trowa.
Quatre parut sur le point de se consumer sur place, bafouillant un vague « C'est pas le problème ! ».
- De toute façon, c'est une propriété privée, Tro-chan, alors pas touche ! rigola Kathleen.
Le français fut agité d'un rire silencieux.
- Bon, on va peut-être te laisser, dit précipitamment Quatre. Il faut que tu te reposes un peu, quand même. Surtout si tu dois avoir de la visite dans l'après-midi. On repassera demain, d'accord ?
- Ok !
Quatre l'embrassa sur la joue avant de la relâcher.
Duo lui sauta presque aussitôt dessus, la câlinant avec application.
- Interdit de faire des trucs stupides sans moi ! la prévint-il.
- Roooh, tout de suite ! Comme si MOI, je faisais des trucs stupides ! Je m'appelle pas Duo Maxwell !
- Nan ! Ça, c'est moi ! rit-il en l'embrassant sur l'autre joue.
Il la libéra, et s'écarta du lit avec un grand sourire.
Trowa s'avança à son tour.
- Pas de bêtises, hein ? lui murmura t-il.
- Tro-chan… Tu vas pas t'y mettre aussi ? ronchonna Kathleen, un peu vexée, le faisant rire doucement.
Il lui ébouriffa gentiment les cheveux avant de se reculer.
A la surprise de la jeune fille, Heero s'approcha aussi. Il se contenta de toucher son poignet du bout des doigts, avec un micro-sourire.
- A demain, souffla t-il un peu timidement.
Elle hocha la tête en souriant.
Légèrement en retrait, les bras croisés, Wufei se contenta d'un signe de tête un peu sec. Kathleen étouffa un rire, et hocha de nouveau la tête.
Les cinq garçons prirent la direction de la porte, et elle ferma les yeux, totalement épuisée.
Elle ne prit pas tout de suite conscience de la présence encore dans la pièce.
Elle rouvrit ses paupières, pour croiser le regard de nuit de Wufei. Elle inclina la tête sur le coté, légèrement interrogatrice.
Le chinois hésitait, se balançant d'un pied sur l'autre, mais finalement, il se décida à s'approcher d'elle. Il s'agenouilla à son chevet, amenant son regard au niveau du sien. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, puis se reprit, et la referma en détournant les yeux.
Silence.
De nouveau, il essaya de lui parler, mais changea encore d'avis au dernier moment, et resta muet.
Kathleen se contentait d'attendre patiemment qu'il se décide.
Finalement, il tendit une main précautionneuse et la posa doucement sur le dos de la sienne. Kathleen tourna sa paume vers le haut pour qu'elle rentre en contact avec celle de Wufei, dans un encouragement muet. Un petit sourire surpris et en même temps ravi apparut sur les lèvres du chinois.
- Merci… souffla t-il.
- De quoi… ? demanda t-elle à peine plus fort.
- Merci d'être restée en vie… Je… je ne me le serais jamais pardonné… si tu étais morte à cause de moi…
Kathleen demeura sans voix, prise au dépourvu par son aveu hésitant. Elle sentit des larmes d'émotion menacer de glisser sur ses joues. Elle ne réussit qu'à lui sourire timidement.
Si elle l'avait pu, elle lui aurait probablement sauté au cou, partagée entre rire et larmes.
Wufei se redressa, laissant ses doigts glisser sur la paume de Kathleen alors qu'il retirait sa main de la sienne. Il hésita encore un instant avant de se pencher sur elle, et déposer timidement un baiser sur sa joue. Puis il quitta la chambre sans un bruit.
………
Et bien vous savez quoi ?
… Wufei a une eau de toilette absolument formidable…
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A suivre…
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