Moi : Salut tout le monde ! J'espère que vous allez bien, moi en tout cas ça va très bien ! Je suis un t-shirt manches courtes un 13 novembre, rien ne va dans cette météo ! XD
Kyoya : C'est vrai que c'est n'importe quoi, mais profite parce qu'à partir de demain c'est full pluie chez toi.
Moi : Oui, je sais T_T
Chris : Hé ho, c'est quoi ce titre de chapitre chelou ?
Ryuga : Je l'ai lu. Disons que c'est le bordel parce qu'il se passe plein de trucs.
Moi : Ça je confirme ! Il se passe plein de choses, on passe d'une émotion à l'autre très vite, c'est les montagnes russes !
Chris : Oula, accrochez-vous les lecteurs ! XD
Moi : J'aime beaucoup ce chapitre, hihi ! Je n'en dis pas plus ! Disclaimer ? ^^
Kyoya : Wonderinn ne possède pas MFB.
Moi : Merci Kyo ! Bonne lecture tout le monde, je sens que ce chapitre va vous surprendre, héhé ~
Réponse aux reviews :
Komachu : Dans une précédente vie, Kyoya était Satan XD
Coolio : College life is just a long "Where is my free time ?" XD
Ryuga still loves Kyoya with his whole heart, he will do anything for him !
Nile is just so sweet, poor guy doesn't deserve the life he has...
Kyoya isn't doing really well mentally unfortunately ^^'
Marius : Twitter c'est une piscine de plutonium : plus toxique tu meurs XD
Parce que j'aime Kyoya, et qui aime bien châtie bien u_u
Fairy Selene : Nile en a marre d'être un bêta, Kyoya en a marre d'être un oméga, vraiment c'est pas la fête XD
Oui, Kyoya est pas bien en ce moment... ^^'
Ryuga en stalking sur Instagram c'était très drôle à écrire et à imaginer XD
-Tu sais que c'est une idée de merde et que tu vas le regretter. Tu peux encore faire demi-tour et empêcher ta vie de dérailler plus qu'elle ne l'a déjà fait ces derniers temps.
La bonne conscience de Ryuga tentait désespérément de retenir son propriétaire, de lui faire changer d'avis et renoncer à son plan de vengeance, mais le blanc n'en avait que faire. Il entendait sa conscience essayer de le raisonner mais il ne l'écoutait tout simplement pas. Il était déterminé à mettre son plan à exécution, peu importait les conséquences futures de son geste. C'était comme si quelque chose de très puissant avait anesthésié sa retenue et ce quelque chose n'était pas sa colère, ça il en était sûr. De la colère il en ressentait toujours oui, évidemment qu'il en ressentait toujours, mais il était parfaitement calme dans ses réflexions et ses actions. Ryuga ne cédait pas à une pulsion actuellement, il suivait simplement un plan qu'il avait mûrement réfléchi durant plusieurs journées. Certes, son plan était loin d'être quelque chose de bien, et encore moins quelque chose de légal, mais ça il s'en fichait. Ils seraient deux à piétiner la loi comme ça, d'égal à égal.
L'alpha aux yeux dorés venait de déposer son fils à l'école puisque aujourd'hui c'était la rentrée, et maintenant il conduisait en direction du centre-ville pour rejoindre le tribunal de grande instance. Il avait demandé sa matinée à son rédac' chef pour pouvoir aller à son « rendez-vous », matinée qui lui avait été accordée à la seule condition qu'il rende à la première heure de l'après-midi l'article qu'il devait rendre justement ce jour-là, autant dire que ce n'était pas une condition très compliquée à remplir. Son article était prêt depuis deux jours, il n'avait plus qu'à l'envoyer à son rédacteur en chef et puis voilà, mais ça allait devoir attendre qu'il ait terminé son rendez-vous. Il ne devrait pas en avoir pour trop longtemps de toute façon, mais il sentait qu'il allait avoir besoin d'un moment après pour se calmer et pouvoir retourner travailler. S'il retournait travailler avec les phéromones en ébullition, les crocs sortis et l'odeur d'un autre alpha autour de lui, ça risquait de poser problème.
-Kyoya n'a pas besoin qu'on le venge de quoi que ce soit, il veut probablement juste oublier tout ça, insista sa bonne conscience, essayant désespérément de le retenir. Il n'a pas besoin de toi. Il a besoin que tu lui fiches la paix, c'est tout ce dont il a besoin et tu le sais bien. Tu vas finir par lui attirer des ennuis, et à force tu vas t'attirer des ennuis toi aussi, c'est tout ce que tu vas réussir à faire.
Les mains de Ryuga se crispèrent sur le volant cette fois et il ressentit un peu de culpabilité mais il la balaya rapidement et se reconcentra sur la route. Il était bientôt arrivé, ce n'était pas le moment de flancher alors qu'il était si près du but. Non, Kyoya n'avait sûrement ni envie ni besoin d'être vengé, mais le blanc faisait surtout ça pour lui avant de le faire pour son ancien petit-ami. Les différentes actions de Pluto étaient restées impunies trop longtemps, il fallait que quelqu'un dise « stop » et lui fasse comprendre que ce n'était pas parce qu'il était un alpha que le monde entier serait à ses pieds. Ryuga avait besoin de ça, il avait besoin de faire payer à cet éternel gosse pourri gâté tout le mal qu'il avait fait dans sa vie et qu'il continuait de faire. Il y a dix ans le blanc n'était pas encore un alpha, mais désormais il avait le pouvoir de s'opposer à ce sale petit tyran et, honnêtement, il n'attendait que ça lui faire ravaler sa langue, sa prétention, sa fierté, tout ce qui faisait de lui un être insupportable. Rien ne le ferait renoncer, rien.
Quelques minutes plus tard, Ryuga arriva devant le tribunal de grande instance de MetalBey City. C'était un grand bâtiment à l'aspect officiel indéniable, il était même plutôt impossible à rater, si bien que l'alpha se dit qu'il aurait pu le reconnaître rien qu'en passant devant et se passer de Google Maps. De grandes marches permettaient d'accéder à l'intérieur du bâtiment, un peu comme dans les séries américaines que Rika affectionnait tout particulièrement, et de nombreuses personnes allaient et venaient sur ses dites marches malgré l'heure plus que matinale. Certaines étaient habillées de manière classique pour la saison, d'autres portaient des costumes ou des tailleurs plus ou moins élaborés, et d'autres encore portaient de longues robes officielles noires. Ces personnes-là étaient des juges, elles se baladaient avec de gros dossiers sous le bras et semblaient toutes pressées et préoccupées.
Le blanc ne perdit pas une minute pour se garer devant le tribunal, mais il ne sortit pas immédiatement de sa voiture. Il était arrivé avec un peu d'avance, il n'était pas encore neuf heures et il n'avait pas vu Pluto sur les marches du tribunal. Il ne pouvait pas l'avoir raté, difficile de ne pas remarquer un homme avec des cheveux violets et un costume d'un blanc immaculé. Ryuga resta donc dans sa voiture à observer attentivement les gens d'un air assez fermé, vérifiant l'heure de temps en temps sur son téléphone. Il avait la sensation que le temps ralentissait soudainement et que neuf heures n'allait jamais arriver, c'était frustrant. Tout ce qu'il attendait, c'était de voir des cheveux violets et un costard blanc au loin, et ça ne devait plus tarder logiquement.
Seul dans sa voiture, l'alpha à la mèche rouge balayait donc le parvis du tribunal de ses yeux dorés, détaillant toutes les personnes qu'il voyait de la tête aux pieds. Il n'avait pas grand-chose d'autre à faire en même temps en attendant que Pluto ramène enfin sa gueule de fourbe au travail. D'ailleurs, Ryuga se dit que ce petit con de procureur prenait son temps pour arriver. Était-il si arrogant et imbu de lui-même qu'il se permettait d'arriver en retard au tribunal ? Franchement, ça ne l'étonnerait pas.
Les minutes passèrent, il allait bientôt être neuf heures pile et Ryuga commença à s'impatienter dans sa voiture. Il n'en pouvait plus de rester assis là derrière son volant pour attendre Pluto, qui visiblement avait décidé d'être insupportable jusqu'au bout. Il fallait qu'il bouge, il fallait qu'il marche un peu pour se sentir mieux. Tant pis, il avait essayé de se la jouer discret dans sa voiture mais là il n'en pouvait plus. Il fallait passer au plan B. Au diable la discrétion, de toute façon Ryuga était quelqu'un de brut et direct de base alors pourquoi rester caché comme un espion ? Autant sortir et attendre tranquillement le procureur devant l'entrée du tribunal. Il risquait encore moins de le rater comme ça tiens.
Le blanc descendit donc de sa voiture et se dirigea vers les marches du tribunal. Quand on était à leurs pieds, elles paraissaient plus grandes et impressionnantes et conféraient encore plus de classe et de prestance au tribunal. Ryuga se sentit presque comme une personne importante tandis qu'il grimpait les marches, alors que pourtant il n'était qu'un journaliste habillé d'un t-shirt à manches trois-quarts noir, d'un jean brut bleu foncé et des chaussures de ville à lacets noires également. En fait il ressemblait à toutes les autres personnes présentes qui ne travaillaient pas au tribunal, il était même impossible de dire comme ça qu'il était journaliste. En même temps, ce n'était pas écrit sur son front.
Et puis, alors que Ryuga était presque arrivé en haut des marches et commençait à apercevoir l'intérieur du tribunal à travers les portes en verres de l'entrée, il se sentit soudainement observé. Il n'avait pas simplement l'impression qu'on le regardait un peu fixement par curiosité non, il se sentait réellement observé de la tête aux pieds et avec insistance par quelqu'un. Était-ce Pluto qui serait arrivé dans son dos et l'aurait reconnu ? Eh bien il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir : se retourner, et c'est ce qu'il fit. Il n'y avait cependant pas le moindre signe d'une tignasse violette à l'horizon, juste un homme en costume aux cheveux mi-longs argentés qui le regardait avec un drôle d'air. C'était bizarre, cet homme lui disait quelque chose mais il ne savait pas quoi…
-Ryuga… ? Lui demanda l'inconnu après l'avoir observé en silence pendant une longue minute.
Ce fut immédiatement le déclic dans la tête de l'alpha quand il entendit cette voix. Il ne pouvait pas y croire, mais c'était forcément lui...
-Tsubasa… ? Souffla le blanc d'une voix quasiment trop faible pour qu'on l'entende.
C'était vraiment lui. Comment Ryuga avait-il pu ne pas le reconnaître immédiatement ? Certes, ça faisait dix ans qu'ils ne s'étaient plus vus et Tsubasa avait un peu changé depuis tout ce temps, mais maintenant qu'il l'avait réalisé ça lui paraissait évident. Toujours la même peau mate, les mêmes yeux d'un doré un peu vieilli, le même air calme et réfléchi… En fait, ce qui avait surtout changé chez lui c'était ses cheveux. Quand il était jeune Tsubasa avait les cheveux longs, tellement longs qu'ils lui arrivaient jusqu'au milieu du dos et qu'il les attachait en bas avec une espèce de pince dorée. Désormais, ses cheveux lui arrivaient au-dessus des épaules, ce qui représentait un sacré changement tant c'était radical comme différence. À côté, Ryuga avait l'impression de ne pas avoir changé du tout physiquement en dix ans…
Il eut à peine le temps d'y penser cependant, il sentit rapidement Tsubasa lui foncer dessus pour le serrer dans ses bras. Il ne lui rendit pas son étreinte tout de suite, il était encore un peu sous le choc et avait du mal à réagir correctement à la situation. Tout cela était improbable… Pourquoi depuis plusieurs semaines tant de gens de son passé refaisaient surface ? D'abord Kyoya et Nile, ensuite cet enfoiré de Pluto, et maintenant Tsubasa, celui qui avait été son meilleur ami durant ses années de collège et ensuite de lycée avant son déménagement à Kyoto. C'était étrange que tout ça arrive seulement maintenant… Ça faisait quand même deux ans que Ryuga était revenu vivre à MetalBey City, durant ces deux années il n'avait croisé personne de son passé et maintenant tout ça lui tombait dessus. Était-ce un genre de signe du destin, ou quelque chose comme ça ? Il l'ignorait, mais en tout cas il était perturbé…
-C'est pas croyable… finit par dire Tsubasa avant de lâcher un peu gauchement son ancien meilleur ami. Comme ce dernier ne lui avait pas rendu son étreinte, il crut qu'il l'avait mis mal à l'aise. Hum… Je ne pensais pas te revoir un jour…
-Moi non plus… soupira Ryuga, toujours sous le choc.
-Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Tu ne vis plus à Kyoto ? Lui demanda l'argenté avec un air étonné.
-Non… Je suis revenu vivre à MetalBey City il y a deux ans, répondit l'alpha en détournant un peu le regard.
-Deux ans ? Et on ne s'est jamais croisés ? C'est… C'est un peu frustrant de me dire que tu étais là, dans le coin, et que je ne le savais pas…
-J'te l'fais pas dire…
-Mais pourquoi tu n'as pas essayé de me recontacter quand tu es revenu ? Tu aurais pu me retrouver facilement maintenant avec Internet et les réseaux sociaux…
-J'aurais pu oui, mais ça ne m'est même pas venu en tête. Je savais pas si tu vivais toujours ici depuis tout ce temps ou si tu avais peut-être déménagé…
-Mmh, pas faux, j'aurais pu déménager en dix ans…
Contre toute attente, les deux hommes étaient un peu gênés de se retrouver. Ça faisait tellement longtemps, et puis ils pensaient ne plus jamais se revoir… C'était presque irréel de se retrouver l'un face à l'autre. Pour Ryuga, il y avait aussi un espèce de sentiment de culpabilité stupide. Tsubasa était son meilleur ami autrefois, ils étaient inséparables, mais maintenant le blanc avait un nouveau meilleur ami, son collègue journaliste Chris. C'était complètement idiot de se sentir coupable pour ça, dans la vie on avançait et les amitiés changeaient, évoluaient, c'était comme ça. Tsubasa n'allait pas lui en vouloir d'avoir continué sa vie sans lui et de s'être trouvé un nouveau meilleur ami, c'était complètement con d'avoir peur de sa réaction, mais le blanc ne pouvait s'en empêcher…
-Vu ta tenue, tu travailles ici j'imagine… dit le blanc après un temps de réflexion pour faire la conversation. Enfin, tu travailles dans le milieu de la justice quoi…
-Haha, oui, lui répondit le bêta en souriant. Je suis avocat de la défense. Débutant, certes, mais avocat de la défense quand même !
-Toi ? Avocat de la défense ? Répliqua Ryuga, un peu surpris. Oh… Eh bien, c'était pas ce que tu voulais faire si je me souviens bien, mais je dois dire que ça te va plutôt bien comme métier.
-Merci. C'était pas mon projet de base de devenir avocat, c'est vrai, mais j'aime beaucoup ce métier, sourit l'argenté. Pour l'instant je travaille dans un cabinet parce que je suis encore jeune avocat, mais un jour j'espère travailler à mon compte. Et toi, tu travailles dans quel domaine ? Quand on était au lycée, tu n'avais aucune idée de ce que tu voulais faire alors j'ai du mal à t'imaginer dans le monde professionnel, haha.
-Moi ? Oh, je-
-Je suis désolée Maître Otori, il y avait un monde fou au café alors j'ai mis du temps, mais voilà ! Double latte machiatto et… M-Monsieur Atsuka ?!
Ryuga tourna instantanément la tête vers la jeune femme qui venait de les interrompre lui et Tsubasa et manqua de s'étrangler avec sa propre salive. Mais qu'est-ce que c'était que cette journée sérieusement ?
-Hikaru ?! S'exclama l'alpha. Vraiment, cette journée n'avait aucun sens…
-Quoi, vous vous connaissez ? Demanda le jeune avocat avec un air perdu.
-Bien sûr que je la connais, c'est la baby-sitter de mon fils ! Elle le garde tous les mercredis matin, s'empressa de répondre le blanc avec une expression plus que décontenancée.
-Attends, c'est TOI le père de Sakyo ? Comprit alors Tsubasa, choqué, avant de tourner la tête vers la jeune femme aux cheveux bleus. Tu m'as jamais dit que le père du petit garçon que tu gardes le mercredi matin et dont tu parles tout le temps s'appelait Ryuga Atsuka !
-Je ne vois pas pourquoi je vous l'aurais dit Maître, ça ne vous regarde pas et puis je ne pouvais pas me douter que vous connaissiez monsieur Atsuka… se justifia Hikaru, un peu perdue elle aussi au milieu de tout ça.
-Je comprends plus rien là… marmonna Ryuga en se massant les tempes. Il se passe quoi ici Tsubasa ? Qu'est-ce qu'elle fait avec toi et pourquoi elle t'appelle pas par ton prénom ?
-Hikaru fait un stage dans le cabinet d'avocat où je travaille, aujourd'hui c'est moi qu'elle accompagne et elle était partie nous chercher des cafés avant que je te voie… expliqua le bêta, ses yeux dorés allant successivement de sa stagiaire à son vieil ami plusieurs fois d'affilée.
-Dans le cadre de mes études, je dois faire un stage obligatoire d'un mois minimum, ajouta la jeune fille en donnant enfin son café à Tsubasa. Je viens tout juste de commencer, normalement je vais être en stage pour tout le mois de juin. Mais j'ai quand même demandé à garder tous mes mercredis matin libres, ne vous inquiétez pas !
Ryuga hocha la tête pour indiquer qu'il comprenait, mais il restait retourné par la situation. Il avait la sensation que le monde était tout petit, que tout le monde se connaissait plus au moins à MetalBey City mais que lui avait vécu dans une sorte de bulle d'isolement pendant deux ans. C'était peut-être vraiment le cas au fond, peut-être qu'inconsciemment il s'était coupé du monde alors qu'il était enfin rentré dans la ville qui l'avait vu grandir…
-Mais du coup, comment vous vous connaissez tous les deux ? Demanda Hikaru avant de boire une gorgée de son propre café.
-On était amis au collège et au lycée, et puis en deuxième année de lycée Ryuga a déménagé à Kyoto et on s'est perdus de vue… soupira Tsubasa, pas franchement ravi de devoir se rappeler ça. Lui aussi avait extrêmement mal vécu le déménagement du blanc, c'était quand même son meilleur ami qu'il avait perdu à cette époque.
-Oh, je vois, répondit simplement la bêta, n'insistant pas plus en voyant que le sujet était sensible.
Le blanc n'écoutait plus que d'une oreille à ce moment-là. Il avait senti quelque chose. Oh oui, il était capable de reconnaître cette odeur entre milles, cette odeur infâme de goudron fondu avec une pointe de rose pourrie. Il était enfin là. Ryuga se retourna brusquement, recommençant à sentir son sang bouillonner dans ses veines, et ses crocs sortirent immédiatement dans sa bouche quand il aperçut Pluto un peu plus loin qui montait les marches du tribunal en sifflotant. Enfin, cet enfoiré l'avait fait attendre mais maintenant il allait pouvoir lui faire payer ses travers. Tout du moins, c'était ce que l'alpha aux yeux dorés voulait faire, mais à peine eut-il fait un pas en direction du procureur qu'il se sentit tiré en arrière par quelqu'un, et il se doutait bien de qui il s'agissait. Furieux, il se retourna à nouveau et croisa le regard calme de Tsubasa.
-Lâche-moi Tsubasa, n'essaie pas de me retenir, gronda Ryuga d'une voix sourde. Sa colère était assez importante pour que les bêtas sentent son aura d'alpha, et si Hikaru était intimidé et recula un peu, Tsubasa lui ne semblait pas plus affecté que ça.
-T'as vraiment envie de terminer ta journée en garde à vue pour avoir agressé quelqu'un en plein jour devant un paquet de témoins ? Lui rétorqua l'argenté sans le lâcher. Et c'est pas parce que je suis avocat que j'irai te chercher.
-Il doit payer, se contenta de répondre le blanc.
-Ça je suis d'accord, Pluto mérite de croupir en prison pour le restant de ses jours pour tout ce qu'il a fait dans sa vie, mais c'est pas en lui pétant la gueule sur les marches du tribunal que ça va arriver, insista le bêta. Tu vas juste t'attirer des ennuis, et puis je te rappelle qu'il est procureur et loin d'être honnête. Il a le bras long, très long.
-Je m'en fous ! Il ne mérite que ça et-
Ryuga n'eut pas le temps de terminer sa phrase, il fut coupé par Tsubasa qui lui mit une gifle bien sèche pour lui remettre les idées en place. Hikaru, qui était toujours là même si elle se faisait discrète, écarquilla grand les yeux et se dit que son maître de stage était complètement fou de frapper un alpha déjà énervé. La seule conséquence de son geste que l'étudiante voyait, c'était que son ancien ami allait retourner sa colère contre lui et lui sauter à la gorge, mais à son plus grand étonnement ce ne fut pas ce qu'il se passa. Ryuga resta choqué quelques secondes puis cligna des yeux plusieurs fois comme s'il venait de se réveiller et se frotta la joue, vexé mais calmé. Il jeta tout de même un coup d'œil énervé en arrière et serra les dents en voyant Pluto entrer tranquillement dans le tribunal. Visiblement, l'alpha aux cheveux violets n'avait ni vu ni entendu l'altercation.
-Ça fait dix ans et je dois toujours te coller des baffes pour te remettre les idées en place, c'est pas croyable, s'agaça le jeune avocat, croisant les bras avec un air moralisateur.
-Oh ça va hein, me fais pas ton numéro de daron, grogna Ryuga, frottant toujours sa joue. C'était que son ancien meilleur ami lui avait fait un peu mal, il l'avait giflé fort.
-Je suis bien obligé, tu te comportes comme un gosse, rétorqua Tsubasa en levant les yeux au ciel. Tu m'expliques d'ailleurs pourquoi t'étais prêt à tuer Pluto là ?
-Trop long à t'expliquer, marmonna l'alpha à la mèche rouge.
-Même autour d'un verre ?
-T'es pas censé travailler toi ? C'est bien pour ça que t'es ici, non ?
-Je n'ai pas d'affaire aujourd'hui, j'allais au tribunal pour récupérer des pièces dans mon casier. Alors si toi tu as le temps, moi je suis prêt à écouter tes explications au sujet de notre bon copain aux cheveux violets.
-Eh bien… J'ai pris ma matinée pour venir ici et il n'est que neuf heures, alors j'imagine qu'on a le temps pour ça, oui.
-Bien, alors allons le boire ce verre.
À suivre...
Moi : Fin du chapitre ! Oui je sais, Pluto ne s'est pas fait casser la gueule, c'est décevant, mais hé ! Tsubasa est de retour ! XD
Ryuga : Triste, je voulais taper sur Pluto et au final c'est moi qui aie pris une baffe...
Kyoya : Moi j'étais pas dans le chapitre donc je suis content !
Chris : Et Hikaru qui se retrouve au milieu de tout ça et qui n'avait rien demandé XD
Moi : Oui, la pauvre XD
Ryuga : Tu me laisseras péter la gueule à Pluto quand même à un moment ? Pitié, j'ai trop envie, tout le monde a envie !
Moi : J'peux rien dire, sinon c'est du spoil, héhé.
Chris : Et du coup, la semaine prochaine ?
Moi : La semaine prochaine, pas de nouveau chapitre de The Only One ! Je me consacre à l'OS d'anniversaire de Komachu ~
Kyoya : Oh non...
Moi : Il sortira soit vendredi, donc pile le jour de l'anniversaire de Komachu, soit dimanche prochain ! J'ai une semaine assez chargée à la Fac donc je sais pas si je réussirais à finir pour vendredi, mais je vais faire de mon mieux !
Ryuga : Non mais prends ton temps hein.
Kyoya : Ouais, on est pas pressés...
Moi : Je vais pas vous louper vous-deux, héhé ~
Chris : Et laissez les reviews de l'amour, c'est important ! Salut ! XD
