Je me possède aucun des personnages du film
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers du film Knight & Day. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.
Alors les mots de cette liste sont le résultat des soirées drabbles du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur !
Et N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS SUR KNIGHT & DAY
IMAGE 55 (139 mots)
La plage était paradisiaque : du sable fin et chaud, deux grands palmiers, une eau turquoise translucide qui formait des rouleaux en s'écrasant sur la plage dans une nuée d'écume. Tout était calme et paisible, loin du tumulte qu'était devenu le quotidien de Roy depuis qu'il était devenu la propriété corps et âme de la CIA. Cette petite île c'était son lieu sûr, un endroit qu'il s'était aménagé loin de l'œil de Langley, un refuge… Personne ne savait qu'il avait aménagé une petite paillotte sur cette plage déserte, pas même ses chefs. Cela lui permettait de couper les ponts et de se détendre vraiment, assis sur le sable, les pieds dans l'eau… A ce moment précis, il se sentait bien, détendu… Il avait presque l'illusion que sa vie lui appartenait encore… C'était ce qui rendait cet endroit aussi précieux.
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Ile (205 mots)
Depuis que la CIA s'était tenue au chevet de son lit, alors qu'on l'avait déclaré mort dans le crash de son hélicoptère, l'agence gouvernementale lui avait tout prit : Ses amis, sa famille, son nom… sa vie… Ils avaient tiré un trait sur Matthew Knight et créé de toutes pièces Roy Miller, un bon et loyal agent secret, bien pratique, car déjà déclaré mort, qu'ils envoyaient sur toutes les missions les moins officielles… mais si Roy ne se rebellait pas ou plus de manière officielle, trop bien écrasé par le poids de ses supérieurs, il avait commencé à se rebeller de manière plus officieuse… L'agent secret avait découvert un jour une petite île déserte dans le Pacifique… Un lopin de terre non réclamé et n'appartenant à personne. Elle ne faisait que quelques kilomètres carrés, mais elle était loin de tout, sans réseau, sans satellite, sans moyen de le localiser… Alors s'il lui était interdit de s'approcher de sa famille, d'embrasser ses parents ou passer des réveillons à leurs côtés, il allait leur désobéir de cette manière… en se créant une bulle hors de leur emprise, une cachette rien qu'à lui… Oui, cette île était parfaite pour devenir sa désobéissance salutaire… et ne pas sombrer totalement…
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Jean-Jacques Goldman – si je ne t'avais pas (346 mots)
Roy n'avait pas réussi à ferme l'œil de la nuit, la surprise concoctée par June avait bouleversé sa vie qui n'était fait que de survie depuis plus de 18 ans. Au départ, il l'avait choisie au hasard dans la foule parce qu'elle transportait des pièces d'automobiles et que cela pourrait permettre à la pile de passer les contrôles de l'aéroport. Il s'en était voulu de l'avoir compromise dans une histoire qui la dépassait, mais June était bien plus forte et déterminée qu'on pouvait le penser, les traitres du la CIA ne lui faisait pas peur. Elle l'avait aidé, soutenu et elle l'avait sauvé… avant de lui redonner sa vie et de lui rendre ses parents que la CIA lui interdisait d'approcher depuis 18 ans. Les retrouvailles avaient été un moment béni et Roy avait encore l'impression de rêver. Pourtant, il était bien là, dans cette petite chambre d'amis au bout du monde avec eux… C'était un rêve… Un vrai rêve et quand June vint le rejoindre sur la plage, se glissant dans son dos pour le serrer dans ses bras, Roy n'avait jamais été aussi heureux de toute sa vie.
- Tu es bien matinal.
- J'aime les lever de soleil.
- Surtout ici…
- Et surtout avec toi, répondit Roy en se retournant pour se mettre face à elle et la serrer contre lui. Tu es un soleil bien plus éclatant que celui qui se lève derrière nous. Je ne veux plus passé une seule minute loin de toi parce que c'est toi ma source de vie.
June rougit, un peu gênée.
- Tu joues les charmeurs ?
- Non, si je ne t'avais pas, je ne sais pas ce que je serai devenu ni où je serai à l'heure actuelle. Tu es la chance de ma vie, et mon soleil. Tu m'as sauvé, protégé, tu m'as rendu ma famille, ma vie, mon nom. J'étais un pion sans identité et sans passé, bien dressé par la CIA, maintenant je suis à nouveau un être humain et tout ça c'est grâce à toi. Je t'aime June.
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Baie, Pression, Eteindre (261 mots)
Assis sur cette plage, dans cette baie au bout du monde, loin des obligations de la CIA qui avait fait de lui un pion utile pendant ces dix-huit dernières années, un pion sans passé, sans identité, déclaré mort à la suite d'un crash auquel il avait survécu que pour rester prisonnier de l'ennemi pendant six mois, il essayait de faire disparaître Roy Miller pour redevenir Matthew Knight… et il devait bien admettre que c'était étrange et déroutant à la fois… mais qu'il avait envie de réussir… lui à qui on avait volé son identité, sa vie et sa famille pendant si longtemps.
En plus, c'était agréable de retrouver Matthew. Lui, il n'avait pas cette pression permanente sur les épaules. Il pouvait rester assis là, sur cette plage à regarder le soleil se coucher à l'horizon pendant que le feu du barbecue qu'il avait allumé finissait de s'éteindre lentement en diffusant une douce chaleur. Une chaleur qui n'empêcha pas June de venir se blottir contre lui. Avec tendresse, il passa un bras autour de ses épaules et lui donna un baiser sur le front… C'était grâce à elle tout ça… Il l'avait choisi au hasard dans la foule pour qu'elle passe à son insu la pile dans ses bagages et au final, non seulement elle lui avait montré qu'il pouvait encore aimer, mais elle l'avait sorti de cette engrenage, lui ouvrant des perspectives qu'il pensait ne plus avoir. June sourit quand il l'embrassa et releva la tête pour l'embrasser en retour sur la joue… Elle aussi trouvait que cette plage était pleine de promesses d'avenir.
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Amour (201 mots)
Depuis qu'il était devenu la propriété de la CIA, qui lui avait sa vie, sa famille et son nom, Roy avait fini par se faire une raison. Il n'était plus vraiment un être humain, il était une chose, un objet animé utile, un pion qu'on pouvait sacrifier sur l'autel de l'intérêt supérieur...
Du coup, Roy avant appris à ne plus penser à lui, même si parfois il se rebellait : la programmation du satellite pour que son téléphone sonne quand il surplombait la maison de ses parents, la petite île qu'il avait aménagé comme une bouée de sauvetage. Ils n'étaient pas très importants, mais il existait ses actes de rébellion.
Cependant le plus important vint de quelque chose qu'il ne pensait plus jamais avoir le droit de ressentir : l'amour...
L'amour de June qui avait fini par lui faire ouvrir les yeux et en lui faire comprendre qu'on lui avait déjà voler 18 ans de sa vie et qu'il était temps que tout s'arrête. Il avait le droit de se remettre à vivre m, d'aimer et d'avoir une famille. Plus jamais il ne serait un pion. Plus jamais il ne serait Roy Miller, il était temps qu'il redevienne Matthew Knight ...
