Je me possède aucun des personnages de la série TV (hélas)

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série Lancer (Ranch L). Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.

Alors les mots de cette liste sont le résultat des soirées drabbles du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur !

Et N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS DES LANCER

Agacement (326 mots)

Johnny avait de plus en plus de mal à cacher cet agacement qui le rongeait depuis deux jours… pour être honnête qui le rongeait depuis l'arrivée du grand père de Scott. Il avait commencé par faire des déclarations désagréables à Murdoch, lui rappelant qu'il n'avait jamais aimé le mari de sa fille, l'accusant presque de l'avoir tué alors qu'elle était morte lors de la naissance de Scott et que Murdoch était loin ce jour-là. Après, il s'en était pris à lui, le traitant de bâtard métisse, mal éduqué et assassin. Johnny avait encaissé, il ne pouvait pas nier que sa mère était mexicaine et qu'il était métisse… et encore moins son passé de Johnny Madrid, mais depuis qu'il avait retrouvé son père et s'était découvert un grand frère, il tentait de faire oublier son passé pour devenir Johnny Lancer. Oh, c'était compliqué, il le savait, mais cette manière qu'il avait eu de lui jeter son statut de pistoleros au visage avait transformé son agacement en colère… et il n'était pas un bâtard… Murdoch avait profondément aimé sa deuxième femme, il aurait aimé l'élever au ranch, il avait bien comprit que sa mère avait été celle qui était partie…

Le jeune homme lui en voulait par moment, mais là, pour l'instant il en voulait à cet homme qui était en train de faire bien pire que de l'insulter ou de se moquer de lui, ça il avait l'habitude… Non, il était en train de convaincre Scott de rentrer avec lui à Boston… Il était en train de lui arracher son frère… Ce grand frère avec lequel il avait si peu de points communs, mais qui était devenu indispensable dans sa vie… Il ne s'imaginait pas vivre sans lui, sans leurs chamailleries, leurs discussions nocturnes, leurs moments de complicité et de tendresse… et à cet instant son agacement se mua en rage… Il ne pouvait pas lui prendre, Johnny ne pouvait pas se retrouver à nouveau seul…

...

Soupe (263 mots)

Scott passa la tête dans la cuisine, vérifia qu'il y avait personne et s'approcha des fourneaux. Maria était au marché. La casserole et les marmites étaient posées sur le feu. Scott se rapprocha, prit la soupe et la remit sur le poêle qu'il alluma pour la faire réchauffer. Puis, il prit un bol, le remplit copieusement et attrapa une cuillère en bois avant de sortir de la pièce pour tomber nez à nez avec Murdoch. Son père fronça les sourcils.

- Eh bien fils, tu n'as pas assez mangé à midi ?

- Non, ce n'est pas pour moi, répondit Scott en levant les yeux vers l'étage.

Murdoch comprit, sourit et lui tapota sur l'épaule. Scott gagna l'étage et poussa d'un coup de hanche la porte de la chambre de son frère. Elle était plongée dans une semi obscurité et il posa le bol de soupe sur la table de chevet avant de s'asseoir sur le bord du lit où était allongé Johnny. Doucement, il écarta les draps, observant le large bandage qui enveloppait le torse de son frère et fut satisfait de voir qu'il ne s'imbibait plus de sang. Il baissa les couvertures et lui pressa la joue.

- Hey ? Johnny ?

Ce dernier entrouvrit les yeux et Scott lui sourit.

- Je t'ai amené de la soupe, tu as besoin de manger. Laisse-moi t'aider à t'asseoir, d'accord ?

Johnny sourit faiblement.

- Tu ne changes jamais d'idée, toi ?

- Non, pas quand cela concerne ton état de santé. Il faut que tu manges, je vais t'aider si tu veux.

...

Epuisement (227 mots)

Johnny avait serré les dents pendant toute la journée. Son épaule lui faisait encore mal, mais le jeune homme avait refusé de rester un jour de plus alité. Après tout, il venait de se découvrir un père qui lui avait proposé une part de son ranch. Le pistoleros ne savait pas s'il allait accepter, mais surtout, il ne voulait pas se comporter comme un poids, déjà qu'il avait été blessé par manque de prudence ou une trop grande témérité… Il était mal à l'aise quand Murdoch le regardait, mais il voulait aussi ne pas se montrer faible devant Scott, ce grand frère qu'il avait lui aussi découvert, héros de guerre, et qui l'avait sauvé… Un grand frère qui se rapprocha et glissa la main à sa taille lorsqu'ils passèrent ensemble la porte de la maison.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Tu es livide, je te ramène à ton lit avant que tu t'écroules d'épuisement.

- Mais non, rua le jeune homme pour se dégager, je vais bien !

- C'est faux petit frère, elle est trop récente ta blessure, tu as mal. Je le vois. Viens…

- Mais Murdoch…

- Johnny… Personne ne te juge, c'est ça une famille, ne t'en fais pas… Allez viens…

A bout de force, Johnny capitula, c'était vrai qu'il était épuisé et il laissa Scott le ramener à sa chambre.

...

Goûter (235 mot)

Johnny agrippas sa masse et l'abattit d'un coup sec sur le poteau qui s'enfonça profondément dans la terre. Le tout nouveau propriétaire terrien qu'il était se retourna pour attraper sa chemise qu'il avait retirée depuis une heure et s'éponger le front. Il était assez content de sa clôture, il ne lui restait plus que cinquante mètres pour rejoindre son frère qui avait commencé de l'autre côté de la parcelle. Il posa sa chemise, prit une gourde et rejoignit Scott qui transpirait autant que lui.

- Petite pause ?

Son aîné lui sourit lui prit la gourde des mains.

- Merci ! Il n'empêche que je me demande qui a bien ou nous arracher plus de trois cents mètres de clôture.

- Je ne sais pas, mais si je l'attrape, je vais lui faire compter les poteaux qu'il a arraché !

Scott pouffa et remarqua un chariot qui venait vers eux.

- Ah c'est l'heure du goûter, dit-il en souriant.

- De quoi ? S'étonna Johnny en reconnaissant Teresa.

La jeune femme s'arrêta à leur hauteur et sauta de la carriole avec un grand panier qu'elle leur montra en lançant.

- Pause goûter les garçons ! J'ai de la brioche et des pommes !

Johnny parut surpris et Scott lui donna de nouveau une tape dans le dos.

- Je te l'avais dit !

L'ancien pistoleros sourit, il aimait bien toutes ses nouveautés dans sa vie.

...

Masse (176 mots)

Johnny agrippa fermement la masse, la brandit et enfonça d'un coup sec le poteau de la clôture qu'il venait de remplacer. Il faisait une chaleur du diable aujourd'hui et jamais l'ancien pistoleros aurait imaginé que posséder un ranch c'était avoir autant de travail ! Et pourtant, cela faisait bien cinq heures qu'il s'afférait à refaire cette fichue clôture. Il avait même fini par tomber la chemise tellement il transpirait. Une fois son poteau bien enfoncé. Il prit sa gourde pour boire deux gorgées et s'asperger le visage.

Ce fut à cet instant qu'il remarqua un cheval arriver vers lui au galop, portant un cavalier au chapeau purement de Boston. Johnny sourit à son frère qui sauta de sa monture en arrivant à sa hauteur.

- J'espère que tu as faim, j'ai emmené le déjeuner !

- Oh j'ai une faim de loup !

- Parfait ! Répliqua Scott en se laissant tomber assis au pied d'un chêne.

Johnny posa sa masse et fila le rejoindre. Il avait bien besoin d'une pause et d'un moment avec Scott.