Disclaimer : Les G-boys sont pas à moi !

Notes de l'auteur : Je suis vraiment désolée pour le retard ( à cause de la rentrée) ! Ca ne se reproduira plus c'est promis :p Rassurez-moi, vous vous rappelez encore un peu de cette fic ? Bonne lecture ! Ce chapitre est tout spécialement, pour Yota, merci de me soutenir Poué!

Les réponses aux reviews se trouvent en fin de chapitre ! Let's go :

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Chapitre 13 : Que dire aussi ?

- C'est pas très compliqué comme devoir, tout de même ! Un poème d'amour ! Pas quelque chose d'aussi abstrait !

- ...

- C'est à se demander ! Avez-vous déjà aimé ?

Le regard jusque là indifférent du jeune japonais s'emplit soudainement d'une farouche détermination. Il formula sa réponse sur un ton très calme, mais emprunt d'une froideur tranchante :

- Avec tout le respect que je vous dois, monsieur, je ne pense pas que cela vous regarde. Sachez seulement qu'à mon sens, on ne sait ce qu'est l'amour qu'au moment où on commence à l'éprouver, de même qu'il est impossible de désapprendre ce genre de sentiments sans les avoir connus. Par conséquent, il n'existe aucun mots pour les décrire de manière précise et concrète. Bien sûr, de par votre qualité de professeur, vous êtes apte à juger mon travail, mais en aucun cas ma capacité à aimer. (1)

- Je vois. Et bien mon garçon, tu as du caractère, je dois le reconnaître. Pourtant ton poème m'est incompréhensible, alors je vais te donner un autre devoir afin de remonter ta note. Nous allons donc changer les termes de ton devoir. Décris moi la personne qui hante tes pensées au travers d'un élément.

Heero acquiesça brièvement avant de quitter la classe. Il fut un peu surpris par ce nouveau devoir mais n'en laissa rien paraître. La mission consistait en partie à s'infiltrer dans cette université, il ferait donc son travail sans protester, comme n'importe quel autre étudiant.

Adossé au mur juste à côté de la classe, Trowa adressa un sourire discret à son coéquipier.

- Tu n'as donc aucun talent caché en poésie ? déclara-t-il sur un ton moqueur.

- Hn, grogna Heero serrant une feuille froissée dans sa main.

- Je peux le lire ?

- Nani ?

- Ton poème, je peux le lire ?

- Hn... Tâche qu'il ne tombe pas entre de mauvaises mains, répondit-il en tendant la feuille au mercenaire.

Ce dernier rangea soigneusement la feuille dans une farde qui contenait déjà quelques partitions. Ils marchèrent silencieusement quelques minutes avant de s'installer sur un banc, au dehors. Heero tendit une feuille à Trowa qui la lut rapidement.

- Tu n'as toujours pas changé d'avis ?

- Non. Les équipes avaient été prévues par les Mads dès le départ. Ils ne nous ont pas placé dans la même chambre pour nous faire plaisir !

- Mais vous ne vous adressez plus la parole !

Un voile de tristesse passa dans les yeux du japonais. Celui-ci déglutit avant de répondre d'une voix amère :

- Si... On se parle lorsqu'il s'agit de mission.

- Hm. Dans ce cas on fera comme ça. Duo et toi inspecterez le bâtiment administratif pendant que Wufei fera le guet au dehors.

- Hai.

- Ok... et Quatre et moi on s'occupe des salles informatiques dans le bâtiment où se donnent les cours. Il y en a trois au total, c'est bien ça ?

- Hn, je les ai indiquées sur le plan que je t'ai donné.

- Ok. Donc demain 21 heures devant le bâtiment principal ?

- Hn. Tu peux briefer les autres ?

- Pas de problèmes, je vois Quatre et Wufei tout à l'heure. Je pense que Quatre et Duo se verront pour déjeuner, il pourra lui expliquer les détails à ce moment là.

- Bien, conclut le soldat parfait en se levant.

- Heero ?

- Hn ?

- Et si Duo ne veux pas faire équipe avec toi ?

- Duo est loin d'être immature. Il acceptera, répondit le jeune soldat en s'éloignant.

Trowa jeta un coup d'œil à sa montre. Il avait encore une heure devant lui avant de rejoindre Quatre et Wufei dans la chambre de ce dernier. Il sortit alors le poème de sa farde et entreprit de le lire. Le temps sembla s'arrêter alors qu'il le relisait plusieurs fois.

/ Et ben, ça c'est une déclaration... pour qui connaît Heero/

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Heero déambulait silencieusement sur le campus. Il passa non loin du bâtiment principal et y aperçut son baka natté en grande conversation avec le garçon qu'il avait entrevu à la cafétéria une semaine plus tôt. Il s'appelait Nicolas, d'après ce que lui avait expliqué Quatre. Duo arborait comme toujours un sourire enjoué alors qu'il décrivait dieu sait quoi avec de grand gestes. La pile de bouquins posée à ses pieds indiquait qu'il sortait probablement d'un cours. L'odeur qu'il dégageait était comme toujours à la fois envoûtante et rassurante. Duo avait l'air de se sentir bien en compagnie de ce garçon, aucun trouble n'émanait de lui, contrairement à la colère et la peine qu'il dégageait en présence du soldat parfait. Heero sentit sa gorge se serrer à cette dernière constatation. Il baissa les yeux lorsqu'il le vit regarder dans sa direction.

Depuis une semaine, ils passaient le plus clair de leur temps à s'éviter, esquivant la confrontation mais se cherchant pourtant du regard. Sentant le regard de son équipier l'étreindre, Heero ferma les yeux, replongeant dans le même état d'esprit qui l'avait poussé à écrire ce poème si médiocre...

/Et si tout n'était que fondations ineptes ?

Depuis ma naissance,

Tous ces concepts, doctrines et préceptes

Sous le couvert d'une prétendue science.

Ils me plongent dans une ignorance innocente,

Bien loin de cette innocence ignorante

Qu'on attribue à l'enfance./

J avait fait de lui le meilleur soldat qui soit. Il l'avait entraîné à vaincre ses ennemis à se sortir de toute les situations possibles. Il lui avait appris combien les sentiments pouvaient être incontrôlables et générateurs de problèmes. Son professeur était un éminent scientifique, mais le scientifique n'avait-il pas pris le pas sur l'être humain ? Tout ce que J avait tenté d'occulter en lui le rendait à présent vulnérable, ignorant.

/Et si science sans conscience

N'était vraiment que ruine de l'âme ?

Et si ta conscience inconstante

Avait fait naître une flamme,

Brûlant ma constance inconsciente./

Mais la science n'expliquait pas tout. Depuis cette rencontre fortuite avec le natté, il avait sans cesse repoussé ses limites, cherchant à comprendre cet être aussi étrange que captivant. Shinigami, messager de mort emportant ses victimes sans un regard en arrière. Duo, ange au visage souriant, ne cherchant qu'à apporter un peu de vie dans leur quotidien rythmé par la guerre. Quelle inconstance. Mais c'était pourtant la même personne. Cette personne qui avait fait naître en lui ce feu qui consumait peu à peu son âme...

/Et si on oubliait mes modifications génétiques,

Ce génie erratique

qui génère un statisme stoïque

Ou bien est-ce un stoïcisme statique ?/

Et si il avait le droit de tout oublier l'espace d'un instant, son entraînement, les expériences de J qui faisait de lui un être si parfait ? Parfait... mais le génie peut-il être attribuée à une machine ? N'était-ce pas ce qu'il était devenu ? Une machine formidable en temps de guerre mais qui ne vaudrait plus rien une fois le combat achevé. Un être humain handicapé, doté d'un génie inutile.

/Et si je n'étais pas le soldat parfait ?

Tu aurais peut-être moins peur

De brûler à jamais

En effleurant ma froideur./

S'il n'avait pas été un soldat, s'il n'y avait pas eu d'entraînement, s'il ne paraissait pas aussi distant, peut-être que...

/Et si tu plongeais dans mes yeux,

Cette mer cobalt, cobalt amer,

Verrais-tu la lave ou le feu ?

Tu me dis gelé,

Perfect boy dans un monde aseptisé,

Je te réponds : azote liquide.

On pourrait me qualifier d'algide (2)

Mais ne dit-on pas que le gel peut brûler ?/

Même si en apparence il était froid et distant, son sang lui brûlait les entrailles à chaque regard échangé. Qu'est-ce que Duo voyait en lui ? Un iceberg comme il s'amusait à le surnommer, ou alors voyait-il au-delà de cette image surfaite ?

/Et si c'était partagé ?

Et si tu m'appartenais comme je t'appartiens

Et si je pouvais te faire mien,

Te marquer, te posséder,

Mourir au creux de tes reins./

Et s'il lui donnait un jour ce droit ? Le droit de lui appartenir, de l'étreindre et de le marquer. Bien sûr il ne s'agissait pas que d'une simple attirance, mais cette envie était si troublante, envahissante. Elle surgissait n'importe quand, lui nouant le ventre, envahissant ses rêves et ses pensées.

/Mais que dire alors ?

Que dire aussi ?

Shinigami veille.

C'est mon corps et mon âme qu'il réveille/

Qu'y avait-il à ajouter ? Rien. Cette simple constatation fit naître un frisson qui parcourut entièrement le corps du jeune japonais. Il n'y avait rien à ajouter.

/Mais que dire alors ?

Que dire aux « si » ?

Que le Dieu de la mort

M'a appris... la vie. /

Heero releva la tête pour s'apercevoir qu'il n'y avait plus personne à l'endroit où s'était tenu Duo quelques instants plus tôt. Il secoua légèrement la tête pour se sortir de sa torpeur et regarda sa montre. Son cours n'allait pas tarder à commencer. Le jeune soldat mit ses mains dans ses poches afin de retrouver un peu d'assurance et se dirigea vers sa classe.

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Trowa était appuyé nonchalamment contre le mur en face de la salle de classe où avait lieu le cours de violon. Il avait été convenu qu'il retrouverait Quatre après son cours pour aller rejoindre Wufei dans sa chambre. Comme à son habitude, le jeune mercenaire était arrivé en avance et attendait patiemment la sortie du petit blond.

Au bout de quelques minutes, un son strident s'échappa de la salle de classe, son que Trowa identifia comme étant le premier essai d'un violoniste fort peu talentueux. Les élèves semblaient jouer l'un après l'autre. Quatre lui avait parlé de ce devoir. Ils devaient tour à tour jouer un morceau de leur connaissance afin que le professeur évalue leur niveau. Trowa émit un soupir de soulagement lorsque la musique cessa enfin et que l'élève peu doué céda sa place à quelqu'un d'autre.

Les accents d'un genre de musique folklorique résonnèrent alors au travers de la salle de classe. L'élève n'était pas mauvais. Trowa jeta un coup d'œil au travers de la fenêtre de la classe avant de reprendre sa position initiale, contre le mur. C'était Arieh qui jouait, cette drôle de fille qu'ils avaient rencontré le jour de leur arrivée. Elle leur était littéralement tombé dessus en admirant les mains de Quatre. Il avait ressenti quelques effets de la jalousie ce jour-là, voyant Arieh s'approcher aussi facilement du petit blond. Il avait depuis appris à connaître ce petit bout de femme si spontanée. Quatre disait qu'elle lui faisait penser à une de ses sœurs. Arieh était une jeune fille adorable. Légèrement ronde et pas complexée pour un sou, elle affichait sans retenue chaque émotion qui la traversait. De longues boucles noires encadraient son visage, faisant ressortir ses beaux yeux verts en amande. Elle s'était tout de suite liée d'amitié avec Quatre lors de leur premier cours ensemble et ne le quittait pratiquement jamais, ce qui n'enchantait pas spécialement Trowa. Mais il fallait reconnaître qu'elle était vraiment attachante. Il espérait cependant au fond de lui que son ange ne nourrissait que des sentiments d'amitié à l'égard de cette jeune fille.

Une douce musique le sortit de ses pensées. Un son mélodieux l'enveloppait alors qu'il fermait les yeux, revivant chaque souvenir lié à cet air. C'était Quatre qui jouait, seul Quatre maniait l'archet avec une telle dextérité. Et cette mélodie, Quatre le lui avait apprise peu après leur première rencontre, lorsqu'il avait passé quelques jours dans une de ses demeures après avoir cessé le combat qui les opposait tout les deux. C'était un air à la fois doux et mélancolique, mais pour Trowa cet air apportait avant tout un sentiment de calme et de paix. Il regretta un instant de ne pouvoir accompagner Quatre avec sa flûte.

A l'intérieur de la classe, Quatre ferma les yeux et esquissa un sourire, sentant la sérénité qui émanait de son coéquipier. Il devait probablement être juste là, à l'extérieur, et écouter le morceau qu'il lui avait dédié depuis bien longtemps.

La musique cessa trop tôt au goût du mercenaire qui rouvrit les yeux qu'il n'avait pas eu conscience d'avoir fermé. Il regarda une fois de plus sa montre et constata qu'il ne restait plus que quelques minutes avant la fin du cours. Il s'étira un instant avant de se figer complètement. Une odeur âcre et sucrée envahit ses narines. Du sang... Il avait pris conscience depuis peu qu'il était particulièrement sensible au sang des personnes qui lui étaient le plus proche. Il aurait pu détecter cette odeur à des centaines de mètres, mais là c'était de la salle de musique qu'elle provenait. Il se rua à l'intérieur sans réfléchir.

- Quatre ! Tu es... blessé ? acheva-t-il en remarquant les regards étonnés qui se posaient sur lui.

Le professeur et tous les élèves le dévisageaient d'un air ahuri alors que le jeune français baissait le regard, mort de honte. Arieh éclata d'un rire franc alors que Quatre rougit jusqu'aux oreilles. La sonnerie annonçant la fin du cours retentit à cet instant, dissipant quelque peu les élèves qui se pressaient déjà vers la porte.

Trowa s'excusa maladroitement d'avoir interrompu le cours avant de sortir précipitamment pour attendre son ami au dehors. Il le vit arriver quelques instants plus tard, accompagné de sa camarade de classe.

- Salut Trowa !

- Hm. Arieh, répondit-il en hochant la tête.

Dès qu'il aperçut Quatre derrière la jeune fille, il lui attrapa instinctivement le poignet pour examiner d'où provenait le sang qui s'écoulait le long de sa main. Le petit blond retira vivement sa main, rougissant encore plus.

- Ce... Ce n'est rien, je me suis coupé en remplaçant une corde. J'ai pas fait attention.

- Hm. Il faut soigner ça.

- Oui, allons-y avant de rejoindre Wufei.

- Hm.

- A plus tard Arieh !

- salut Quatre, salut Trowa... soigne-le bien, ajouta-elle d'un air malicieux en adressant un clin d'œil à Quatre.

Ce dernier s'éloigna avec empressement, accompagné de Trowa.

Une fois arrivé dans la chambre, le jeune mercenaire sortit une trousse de soin et entreprit d'examiner plus attentivement la blessure de son coéquipier. Alors qu'il tenait la main blessée du jeune arabe, Trowa remarqua l'air gêné qu'affichait ce dernier.

- Quatre, excuse-moi. Je n'aurais pas dû entrer précipitamment dans ta classe, je n'ai pas réfléchi.

- Non, je... C'est pas grave. J'ai juste été un peu surpris.

- Alors pourquoi es-tu aussi gêné ?

- Je... Tu... Tu veilles toujours sur moi alors que moi, j'accumule les ...

Le jeune mercenaire posa délicatement un doigt sur sa bouche, lui intimant le silence. Il lui adressa un regard emplit de tendresse en lui répondant :

- C'est normal, little one. On veille tous les uns sur les autres.

Quatre sentit son cœur rater un battement en entendant ce surnom. Inconsciemment, il le répéta tout haut.

- Little one...

Trowa, qui désinfectait la plaie, se raidit.

- Je...

- Little one, c'est ... ça me plaît.

- Hm

Après avoir bandé la main de Quatre, le jeune mercenaire se releva pour ranger la trousse de soin dans une armoire.

- Trowa ?

- Hm ?

- Tu as discuté avec Heero de la mission de demain ?

- Oui, il veut garder les équipes initiales. On sera donc chargé des salles de classe.

- Je vois. Il t'a donné la disquette ?

- Oui, il suffit d'insérer la disquette dans chaque ordinateur, le programme effectuera alors une recherche afin de vérifier s'il n'y a aucun document de Oz sur le réseau.

- Comment un programme peut-il trouver ça ?

- Heero m'a vaguement expliqué que chaque fichier portait un genre de signature. Si Oz utilise le réseau pour cacher certains fichiers, ceux-ci seront détectés à cause de leur signature, quelque chose dans ce goût là, mais c'est Heero l'expert en informatique.

- Hm... Mais Oz n'utiliserait certainement pas le réseau accessible par tous les élèves pour cacher les documents volés. Il suffirait qu'un petit génie comme Heero les trouve.

- Tu as raison, mais il faut quand même explorer chaque possibilité. Et puis ce n'est pas dans une école d'art qu'on trouve des génies de l'informatique. Ils ne se sont peut-être pas méfié. Mais je pense comme toi que si les fichiers sont bien dans cette école, ils sont probablement dans le réseau interne de l'université, à savoir accessibles uniquement à l'aide des ordinateurs dans le bâtiment administratif.

- C'est donc Heero et Duo qui auront la mission la plus difficile. Les bâtiments administratifs sont sûrement surveillés durant la nuit. Ils ne connaissent pas la configuration du bâtiment, ni le nombre d'ordinateurs qu'il compte.

- Ils n'effectueront qu'une mission de reconnaissance afin de noter le nombre de salles contenant des ordinateurs et les éventuels gardes ou autres.

- Ok. En résumé, nous on se charge des ordinateurs accessibles aux élèves tandis que Heero et Duo font un repérage.

- Hm. C'est ça.

- Et Wufei ?

- Je te le dirai en même temps qu'à lui. D'ailleurs il est plus que temps que nous allions le rejoindre.

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En raison de la récente perte de son armoire, le jeune chinois tentait vainement de faire tenir une pile de feuilles sur son unique étagère lorsqu'il entendit trois coups résonner derrière la porte.

- Entrez, cria-t-il, se battant toujours désespérément avec ses innombrables feuilles de papier.

Il abandonna au-moment où celles-ci retombèrent toutes en même temps, tapissant presque entièrement le sol. Trowa et Quatre se frayèrent un chemin jusqu'au lit où ils prirent place. Wufei entra directement dans le vif du sujet :

- Alors, la mission ?

- demain soir, 21 heures. Rendez-vous devant le bâtiment principal. Quatre et moi on se charge des classes, Duo et Heero font une mission de reconnaissance dans le bâtiment administratif. On a aucune idée de la surveillance là-bas, alors tu restes dehors en soutien.

- Hn, grogna Wufei, ça m'a pas réussi la surveillance extérieure lors de la dernière mission.

Quatre réprima un sourire, tout en avisant le tas de feuilles jonchant le sol. Il tiqua lorsqu'il s'aperçut que l'intégralité de ces papiers représentaient des dessins de lui et ses coéquipiers. Les traits de crayons représentaient la plupart des scènes qu'ils avaient vécu depuis leur arrivée à l'université. Là encore, ils étaient magnifiques, chaque esquisse représentant à la perfection l'émotion dégagée par chacun d'entre eux.

Quatre prit entre ses doigts un dessin représentant Heero et Duo :

- C'est incroyable, on dirait que tu arrives à déceler les émotions au travers de tes dessins, un peu comme moi avec mon empathie ou comme Heero avec les odeurs.

- C'est un peu ça, sauf que je suis incapable de les décrire directement, je dois passer par le dessin.

Trowa se leva soudainement en apercevant quelques feuilles éparpillées sur le bureau. Il y avait là trois esquisses, chacune dépeignant Heero ou Duo.

- Wufei ? Qu'est-ce que c'est que ça ?

- J'essaye de comprendre leur attitude à tous les deux en analysant mes dessins, mais je n'y arrive pas.

- Hm.

- Mais je suis malgré tout arrivé à une conclusion, continua Wufei. Nous avons commencé à avoir de sérieux problèmes lors de l'apparition de nos nouvelles capacités, c'est un fait. Cependant nous sommes tous atteints à des degrés différents. A votre avis, pourquoi suis-je le moins perturbé par ces évènements ?

- Parce que tu es le plus solitaire, constata Quatre.

- Exactement ! Vous, et en particulier Heero et Duo, êtes tous aux prises avec vos émotions et sentiments que vous avez du mal à gérer. Si déjà vous n'êtes pas stables à ce point de vue là, comment voulez-vous gérer le reste ?

- Mais, ... Trowa et moi n'avons aucun problème, argua Quatre.

- Pas encore...conclut Wufei, en avisant un tas de feuilles qu'il avait caché au pied de son lit.

Quatre resta muet quelques instants, réfléchissant aux paroles du chinois, alors que Trowa disposait trois dessins côte à côte. Le premier représentait Heero le jour de leur arrivée à l'université, au moment où Quatre avait fait sa crise d'empathie. Le jeune japonais semblait dégager une immense souffrance alors que tout son corps était tourné vers Duo dont on apercevait la tresse flotter au loin.

Le second dessin rassemblait deux scènes similaires. A gauche de la feuille on pouvait voir Duo observant son japonais de loin, un sourire tendre et sincère flottant sur ses lèvres blessées, le regard pourtant empli de doute et de tristesse. Sur la partie de droite, Heero se tenait adossé à un mur, les bras croisé sur sa poitrine. Il avait la tête baissée, mais on pouvait voir son regard dirigé vers un natté remuant quelques mètres plus loin. Son visage semblait impassible mais ses yeux trahissaient une affection sans borne, mêlée à une colère contenue.

Enfin, le dernier dessin dépeignait Heero et Duo face à face à la cafétéria. Quelque chose d'invisible semblait se passer entre eux. De grands traits noirs représentaient une sorte de force qui émanait du soldat parfait. Celui-ci semblait contrôler Duo, mais ce dernier avait l'air de se laisser faire.

Pris d'une impulsion soudaine, Trowa plaça le poème du soldat au dessus des trois dessins. Son esprit se mit alors à fonctionner à une vitesse incroyable, analysant les émotions qui transparaissaient au travers de chaque traits, les mettant en relation avec le poème. Tout comme avec Quatre, il s'étonna intérieurement de sa nouvelle capacité à décrypter certaines choses. Au bout de quelques minutes le jeune mercenaire prit la parole :

- C'est évident...

- Pardon ? demanda le petit blond.

- Je crois savoir pourquoi Heero a réagi comme ça avec Duo.

- Explique-toi.

- Il ne gère pas ses sentiments. On dirait que quelque chose exacerbe son besoin d'être proche de Duo, de le sentir près de lui. On le remarque parfaitement sur tes dessins Wufei, fit-il en désignant les feuilles étalées devant lui. Là il surveille Duo de loin, sur celui-ci tu mets en avant la détresse de Heero face au départ de Duo, alors que ce dernier ne faisait qu'aller s'installer. Tu as dessiné du point de vue de Heero, et on a l'impression qu'il regarde partir celui qu'il aime comme s'il le voyait pour la dernière fois et...

- Celui qu'il aime ? Intervint Wufei.

- Oui, enfin je sais pas, j'interprète juste ton dessin, répondit-il en rangeant discrètement le poème dans sa poche.

- Oui, mais ça n'explique pas ce qui le pousse à agir de la sorte, ni la morsure.

- Non, en effet, mais depuis quelques temps, ce ne sont pas les nouveautés qui manquent, c'est certainement lié. Et puis je pense pouvoir expliquer la morsure.

- On t'écoute

- Déjà en temps normal Heero ne sait pas comment réagir avec Duo. Il le remballe sans arrêt parce que Duo arrive à le toucher plus profondément qu'il ne le voudrait(3). Et là, Heero lui en voulait probablement de faire naître une certaine dépendance en lui, mais comme il éprouve malgré tout une certaine affection pour lui, il l'a embrassé avant de le mordre. Ca reflète parfaitement la dualité qui l'habite.

Quatre se leva d'un bond en battant des mains, sous le regard ahuri de ses deux coéquipiers.

- Mais c'est merveilleux ! Il suffit de tout expliquer à Duo et tout sera réglé.

- Je ne pense pas que ce soit à nous de le faire, rétorqua Wufei.

- On peut au moins expliquer une partie du problème à Duo, sans entrer dans les détails.

- Oui, pourquoi pas. Et qui va s'en charger ?

Les regard des deux ténébreux convergèrent alors d'un commun accord vers le petit blond qui arborait un sourire résigné.

Chacun repartit dans sa chambre peu de temps après afin de préparer la mission du lendemain. Quatre n'ayant pas eu l'occasion de voir Duo le jour-même remit à plus tard son travail de « diplomate »

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Le bruit du réveil tira un natté échevelé du sommeil. Les yeux encore mi-clos, Duo tourna légèrement la tête pour apercevoir un lit déjà fait. Heero était parti avant son réveil. Il avait probablement cours tôt ce matin. Se maudissant une fois de plus de continuer à penser à son bourreau, l'américain sortit non sans mal de la douce chaleur de ses couvertures afin d'aller faire sa toilette.

Il se passa un peu d'eau sur le visage tout en observant la fine cicatrice qui ornait depuis près d'une semaine sa lèvre légèrement boursouflée. Il passa les doigts sur celle-ci, repensant au baiser si doux de son équipier, suivi de cette morsure...

/ Qu'est-ce qui a bien pu te passer par la tête, Hee-chan. Pourquoi tu ne m'expliques rien ?/

Il fut sorti de sa rêverie en entendant quelqu'un toquer à la porte.

- Entrez !

- Salut Duo, je te dérange pas ?

- Hey ! Quat-chan ! Mais non bien sûr que non, entre !

- Voilà, je voulais de te parler de la mission.

- Ne t'inquiète pas pour ça. Heero m'a déjà briefé hier soir.

- Ah! Vous vous reparlez?

- Uniquement quand c'est indispensable, répondit le natté d'un ton peu assuré.

- Je vois. Tu lui en veux encore beaucoup ?

- Je ne sais pas. Il ne m'explique rien, et ça m'énerve de ne pas arriver à le comprendre.

- Tu sais je pense qu'Heero ne se comprend pas lui-même.

- Nani ?

- Tu continues à parler Japonais, pouffa Quatre.

Il continua devant la mine renfrognée de l'américain :

- Hum, oui. En fait, nous avons un peu discuté avec les autres et on est arrivé à un semblant d'explication.

- Je t'écoute.

Quelques minutes s'écoulèrent pendant que le petit blond parlait avec animation. Lorsqu'il eut fini son explication, un silence pesant envahit la pièce. Duo tentait d'assimiler toutes les informations.

- Mais c'est complètement débile! Tu veux dire que Heero me fait vivre un enfer parce qu'il n'arrive pas à gérer le fait qu'on soit amis ?

- Hum, en quelque sorte, répondit Quatre.

- C'est peut-être une part de la vérité, mais ça ne peut pas être uniquement ça ! Heero est le soldat parfait, il ne se laisserait jamais déstabiliser de la sorte, ça doit être quelque chose de plus... Je ne sais pas, déclara-t-il, pensif.

Quatre et Duo se quittèrent une demi-heure plus tard afin d'aller à leur cours respectif. Quatre était satisfait. Même si Duo n'était pas entièrement d'accord avec lui, il savait qu'il l'avait fait réfléchir.

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Duo marchait au hasard des couloirs tout en réfléchissant aux paroles de Quatre lorsqu'il fut apostrophé par son camarade de classe :

- Duo !

- Ah, salut Nic, ça va ?

- Vi ! On a pas cours aujourd'hui, le professeur de littérature est absent !

- Ah, chouette, répondit Duo, un peu déçu.

- Tu veux aller boire un verre à la cafétéria ?

- Pourquoi pas.

Duo et Nic s'installèrent dans un coin tranquille de la cafétéria qui était pourtant assez déserte à cette heure de la matinée. Ils discutèrent avec animation du cours de littérature pendant près d'une heure avant de séparer.

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Il était environ 20 heures lorsque Heero rentra dans la chambre. Il lui restait une heure pour réunir ce dont il avait besoin pour la mission. Il attrapa un sac noir sous le lit et en sortit quelques disquettes, ainsi qu'une lampe de poche. Il ne fit pas un geste pour se retourner lorsqu'il sentit Duo sortir de la salle de bain.

Ce dernier s'affaira quelques instants avant de s'appuyer contre le chambranle de la porte, restant parfaitement immobile. Le jeune japonais pouvait sentir le regard du natté sur lui, le détaillant minutieusement. Il se retourna alors pour faire face à son coéquipier.

Duo portait un pantalon de cuir assez ample, mettant malgré tout en valeur ses cuisses fuselées mais puissantes. Le pull à longues manches qu'il avait enfilé moulait légèrement ses muscles fins et déliés. La couleur noire de ses vêtements faisait ressortir la petite croix argentée qui pendait à son cou, rappelant l'éclat précieux de ses grands yeux améthystes.

/Shinigami lives/, pensa ironiquement Heero.

Ils se dévisagèrent sans mots dire pendant quelques secondes avant que le soldat ne brise le silence :

- Tu vas en mission comme ça ?

- Oui. Le noir pour être plus discret dans l'obscurité, et si un gardien nous attrape, on pourra prétendre avoir voulu sortir...

- Hn, bonne idée, conclut Heero en se dirigeant à son tour vers l'armoire. Il en sortit quelques vêtements de couleur sombre et partit se changer dans la salle de bain.

De son côté, l'américain s'assit sur son lit, soulagé que la confrontation n'ait pas duré plus longtemps. Ces derniers temps, il avait de plus en plus de mal à soutenir le regard de son coéquipier. Il se sentait tantôt envahi d'une chaleur indescriptible, tantôt d'une colère froide et résolue lorsque le souvenir de la morsure se rappelait à lui.

Duo releva la tête en entendant Heero sortir de la salle de bain. Il portait un pantalon noir assorti à une chemise ample de même couleur, mettant en valeur ses yeux clairs. Les deux premiers boutons n'étant pas fermés, le natté imaginait aisément le dessin de ses clavicules sous ses épaules musclées. Duo sentit à nouveau cette chaleur s'emparer de lui tandis qu'un tourbillon naissait au creux de son ventre. Il se leva en détournant le regard et se dirigea vers la porte d'entrée.

Heero vérifia rapidement ses mails avant de le suivre, ne remarquant pas les légers grésillements qui perturbaient son laptop, électrisant l'atmosphère.

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Tous furent à l'heure au point de rendez-vous. Wufei resta en retrait à l'extérieur tandis que Trowa et Quatre pénétraient à l'intérieur du bâtiment où se trouvaient les salles de classe.

Heero et Duo se dirigèrent alors vers le bâtiment principal. Duo se fondait dans les ombres des couloirs, vérifiant à chaque coins que personne ne les surprendrait. Il crocheta avec dextérité un premier bureau, puis un second, puis un troisième... Après avoir vérifié tous les bureaux du premier étage, qui contenaient chacun un ordinateur, ils se rendirent au deuxième en empruntant les escaliers de secours.

Pendant que Duo partit faire un tour de reconnaissance, Heero annota les diverses salles contenant un ordinateur sur son plan. Il rejoignit rapidement son coéquipier qui avait pénétré dans le premier bureau. La pièce était très grande. Elle comportait quatre ordinateurs en tout, sans doute plusieurs personnes travaillaient-elles là. Un petit réduit, genre de grand placard, se trouvait dans le fond de la pièce. Heero y jeta un œil pour être sûr ne rien laisser lui échapper, mais rien ne semblait suspect, juste quelques balais entreposés là sans doute pour le personnel d'entretien.

Ils s'apprêtaient à sortir lorsque Duo se figea et tendit l'oreille.

- Heero,...

- Je sais, je l'ai senti. Quelqu'un se dirige par ici. C'est un homme, d'après son odeur.

Tous deux restèrent immobiles au centre de la pièce, priant silencieusement pour ne pas être découverts. Ils n'avaient pas peur d'un seul homme, non, mais se faire repérer voulait avant tout dire devoir éliminer cet individu qui n'était peut-être qu'un simple surveillant faisant sa ronde.

Pris de panique, Heero poussa sans réfléchir le natté dans le petit réduit et en referma discrètement la porte. Alors que l'homme qui venait d'entrer inspectait le bureau, Heero pressa sa main sur la bouche de Duo afin de l'empêcher d'émettre le moindre son. La pièce était si petite que le japonais fut dans l'incapacité de se retourner. Ils demeurèrent donc face à face un long moment lorsque ce dernier se décida à ôter sa main qui bâillonnait le natté.

Dans le bureau, l'homme avait allumé l'un des ordinateurs et semblait à la recherche de quelque chose. Au son des cliquetis caractéristiques, Heero se dit qu'il inspectait chaque fichier contenu dans la machine. S'il faisait de même avec chacune d'elles, ils allaient être coincés pour un bon moment. Cherchant un peu plus de confort, il plaça ses mains de chaque côté de la tête de Duo, prenant appui contre le mur. A la vue du regard courroucé de ce dernier, Heero se rendit compte qu'il avait pris exactement la même position lorsqu'il l'avait mordu. Il se redressa alors, baissant légèrement la tête. Il chuchota d'une voix presque inaudible :

- Gomen, Duo.

Ce dernier se tendit au son de cette voix si douce et adressa au japonais un regard empli de tendresse :

- Ouais, c'est tout toi ça ! Tu attends qu'on soit tous les deux enfermés dans une pièce minuscule sans pouvoir parler à voix haute pour t'excuser ! Je suis sûr que t'avais tout prévu, ne ? Impossible que je me mette en colère avec le type juste à côté !

Heero releva les yeux, surpris. Cette façon de parler, de tourner les choses avec humour lui indiquait que Duo lui avait pardonné depuis quelque temps déjà. Il s'autorisa alors à décoller une de ses mains du mur pour venir effleurer délicatement la lèvre blessée de son ami. Aucun son ne sortit de sa bouche, mais le regard qu'il lança à Duo le poussa à murmurer :

- T'en fais pas, j'ai vécu pire !

Mais le soldat parfait n'entendait déjà plus le son de la voix du natté Ca recommençait, ce besoin incessant recommençait à le prendre aux tripes. Si proche du corps de l'américain, il pouvait sentir son parfum enivrant, mais son odeur était mêlée à une autre qui ne lui était plus étrangère : celle de Nic, quasiment imperceptible, mais qui indiquait qu'ils avaient probablement passé une bonne partie de la journée ensemble. Alors le besoin de le marquer se fit à nouveau ressentir. Un éclair passa dans les yeux du soldat alors que celui-ci retira vivement sa main pour venir la reposer à droite de Duo. Celui-ci avait sentit le changement d'attitude de Heero. Il avait sentit son corps se tendre contre le sien et un léger frisson le parcourir. Le soldat tremblait légèrement à présent. Duo pouvait voir les muscles de ses épaules se contracter à intervalles régulier, de même que ses poings crispés contre le mur.

Heero, quant à lui, tentait désespérément de ne pas se laisser aller. /Pas maintenant, pas en mission, pas Duo.../.

Il était hors de question qu'il perde le contrôle comme il l'avait fait dans la chambre une semaine plus tôt. Il ne voulait plus blesser son ami avec son attitude étrange. Mais son instinct avait déjà reprit le dessus sur sa raison. Une litanie envahit une fois de plus son esprit. Marque-le, marque-le !

Il releva le regard, plongeant dans les deux améthystes soucieuses qui lui faisaient face. Il devait le prévenir, l'éloigner, faire quelque chose. Il fallait que Duo comprenne... Alors le même phénomène qu'à la cafétéria se produisit. Sauf que cette fois-ci Heero ne donna pas d'ordre, il se contenta de faire passer à Duo tout ce qu'il ressentait, sans pour autant pouvoir l'expliquer, un genre de communication par le biais de ses émotions.

Duo se crispa alors qu'il recevait de plein fouet les émotions de Heero. Il comprit alors ce besoin étrange, sans pour autant pouvoir en expliquer les raisons. Mais il comprit parfaitement. Après tout, même si ce n'était pas pour les mêmes motifs, il avait lui aussi ressenti cette envie à plusieurs reprises. L'envie de sentir Heero proche de lui, de sentir son odeur sur lui, lui appartenir. Non, il ne s'agissait pas simplement de sexe à proprement parler. Bien sûr le désir n'était pas étranger à ce besoin, mais c'était quelque chose de plus profond, instinctif, incontrôlable. Il caressa alors doucement la joue du soldat d'une main. Penchant la tête de côté, il lui chuchota dans un souffle :

- Marque-moi...

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TBC (ça mérite une review)

Notes :

(1) Qui a crié OOC ?? Dois-je vous rappeler le discours plus que long que notre soldat parfait fait dans la série ?? :p

(2) Algide : caractérisé par des sensations de froid

(3) Pas de flashs pervers s'il vous plait, n'est-ce pas Yota ?? mdrrrrrrr !

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Réponses aux reviews :

Fuu-san : Mdr ! Encore un petit résumé du chapitre dans ta review, j'adore ! C'est vrai que j'aime bien ennuyer Fei, mais il tient un rôle très important dans cette fic ! Arigato pour ta review, c'est adorable !

Drusilla02 : vi vi, je me suis cassé la tête... je suis contente que tu trouves ça réussi ! Ca m'encourage beaucoup, merci pour ta review et tes encouragements!

Khisanth : lol, faut pas être triste pour nos ptits bishos, lol ! Merci pour ta review !

Lenao-Nakeevka : C'est bien que tu aies presque tout trouvé ! bravo, mdr (j'aurais dû faire un concours, lol) Mici pour ta review !

Kamara : lol ! Tu penses bien, si on veut, mais tu comprendras plus tard. Le lemon est pas obligatoire, parce qu'ils ont quand même leur côté humain qui reste bien présent... Arigato pour ta review !

Jeri : Vi, c'est vrai que c'est une belle marque, lol, mais c'est pas fini... T'as bien raison pour Wufei, et ne t'inquiète pas, il a sa place bien à lui dans l'histoire... Merci pour tes encouragements !

Kyralya : mdrrr... Ta review m' fait trop rire ! Ne t'inquiète pas trop pour Hee-chan et Duo... Merci beaucoup pour ta review !

Kana : Arigatooooo nee-chan ! Mais poses pas tant de question, tu verras bien la suite :p ... baka baka kana ! Mais je t'adore. Merci pour tes encouragements !

Miss Faust : Je suis contente que tu suives ma fic et que tu me laisse tes impressions ! Merci beaucoup !

Lasgalenya Greenleaves : Mdrrrr ! Quel sadisme! Lol, valà la suite, j'espère qu'elle te plaira! Ja ne et arigato !

Gayana : Merci pour ta review ! Je suis contente que tu approuves mon choix des animaux, lol ! Merci pour tes encouragements et je me dépêche pour la suite !

Kay : Je suis contente que tu aimes mon histoire et j'espère ne pas te faire trop attendre pour la suite. Merci pour ta gentille review !

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