« Mais si ces criminels apprennent qu-qu-il s'est suicidé…ils vont se dé-débarrasser d'Heiji. » pleura Kazuha après l'annonce que venait de faire le père de son ami d'enfance.

Heizô Hattori avait pensé exactement la même chose que la jeune fille en apprenant la nouvelle.

« Heizô que vas-tu faire ? » questionna Shizuka avec une mine désespérée.

« Pour le moment, le mieux est de faire en sorte qu'ils ne l'apprennent pas. Sinon… » il déglutit et ne termina pas sa phrase, mais tout le monde avait compris à quel point la situation devenait de plus en plus critique. « Toyama, allons vite au bureau, pour voir comment on peut avancer sur l'affaire. Ce n'est pas en restant ici les bras croisés qu'on fera évoluer la situation. » ajouta-t-il en reprenant son ton stoïque habituel et en essayant de garder son sang-froid.

« Oui. » fit Ginshiro d'un hochement de tête.

Les deux hommes partirent, en laissant derrière eux une atmosphère triste dans le salon.

Conan qui n'avait rien dit, entre le moment où les deux hommes étaient arrivés dans le salon et quand ils étaient partis, prit la parole.

« Ne vous inquiétez pas, je suis sûr que la police trouvera un moyen de sauver Heiji-niichan. » dit-il en s'efforçant de sourire alors que lui-même était mort d'inquiétude pour son ami.

« Tu as raison Conan-kun ! » fit Ran avec un petit sourire. « Tu devrais aller te reposer d'ailleurs, tu sais que tu as encore besoin de repos et après toutes ces émotions, tu dois être exténué. »

« Oui je vais faire ça ! Et vous alors ? Vous devez être toutes fatiguées. » dit-il avec un visage inquiet et sa voix enfantine.

« C'est gentil de te préoccuper de nous Conan-kun, mais je préfère attendre des nouvelles d'Heiji. » répondit Shizuka toujours avec un visage triste.

« Moi aussi. » dit Kazuha qui avait le même air que la mère de son ami. « Kami s'il vous plait sauvez le…Je ne veux pas qu'ils…enfin je veux qu'Heiji revienne sain et sauve…surtout que notre dernière discussion s'est mal terminée… » pria-t-elle avec peine.

« Je crois qu'on va toute attendre des nouvelles d'Heiji-kun. Va te reposer Conan-kun, si la situation évolue nous ne manquerons pas de te réveiller. » termina Kagura.

« Arigato ! Bonne nuit alors ! » fit-il avant de se diriger vers sa chambre.

Bien entendu, une fois de plus le petit détective n'alla pas dans la chambre pour dormir. Il était hors de question pour lui de se reposer, alors que son ami était en danger. Il sortit son téléphone et composa un numéro.

« Allô ? Haibara j'aurais besoin de toi…et de Hakase. »


Le lendemain matin, Heiji se réveilla groggy, il était seul dans la chambre où il était toujours séquestré. Il avait faim, rien d'étonnant, cela faisait des heures qu'il n'avait rien manger, son dernier repas remontait aux sushis qu'il avait à peine manger étant donné qu'ils étaient bourrés de somnifères. Il était clairement en manque de forces, mais malgré sa faiblesse il était tout de même déterminé pour se tirer de cette mauvaise situation. Il commença donc à tirer sur les menottes qui liaient ses poignets, priant pour qu'elles cèdent, mais malheureusement pour lui, ses efforts furent vains. Le fait de forcer provoqua en lui des étourdissements.

« Merde ! » jura-t-il en reposant sa tête sur l'oreiller. « J'ai vraiment agi sans réfléchir…Kudô avait raison de trouver sa louche que Tachibana-han accepte de venir me chercher comme ça…J'ai vraiment fait n'importe quoi, en plus de tout ça, je me suis disputé avec Kazuha avant de partir. » regretta-t-il intérieurement.

Ses pensées furent interrompues quand il entendit la porte s'ouvrir, c'était Masaru le 'frère' de l'inspecteur ripou qui venait avec un plateau qui contenait un bol de riz et un verre d'eau.

« Il ne faut pas que tu t'agites ainsi Hattori-kun, je t'ai entendu depuis la pièce voisine. Tu vas te fatiguer. Je sais que tu n'as pas mangé grands choses depuis hier, ce n'est pas bon pour toi. » conseilla-t-il avec une légère inquiétude dans sa voix. « Je t'ai apporté de quoi manger et t'hydrater. »

« Ferme-là ! Je n'ai aucuns conseils à recevoir de ta part ! Et je ne veux rien venant de toi, je suis sûr que tu as dû mettre un truc dedans pour me droguer. » dit-il en jetant un regard noir à l'homme qui se trouvait en face de lui.

« Tu n'y es pas du tout. » répondit-il en secouant la tête et en posant le plateau sur la table de chevet qui se trouvait à côté du lit. « Je sais que tu nous en veux pour ce qu'on a fait à l'inspecteur…enfin surtout moi vu que c'est moi…qui aie tiré…mais je ne voulais vraiment pas que ça arrive, je voulais juste éviter qu'il arrête Keisuke. » il y avait vraiment du regret dans son regard, mais le visage d'Heiji ne s'adoucit pas pour autant.

« Tu crois que tes regrets vont le ramener, tu as tué un homme innocent, tu ne vaux pas mieux que Tachibana ! »

« Mon frère a fait tout ça pour notre père, pour qu'on ne soit pas privé de lui et pour qu'on puisse recommencer une nouvelle vie tous ensemble loin d'ici ! » déclara-t-il. « Après, si j'avais su que ça irait aussi loin, je n'aurais jamais… » il baissa la tête et ne termina pas sa phrase.

Le détective fit un long soupir avant de poursuivre la conversation, il s'était bien rendu compte que ce Masaru avait vraiment des remords.

« J'ai compris que tu t'étais totalement laissé manipuler par ce mec. Tu ne te rends pas compte qu'à cause de lui ta vie et celle de ton frère sont gâchées. Tu crois sérieusement que mon père va céder à vos menaces, il n'est pas idiot tu sais. » fit-il en se rendant compte que pour la première fois depuis plusieurs jours, il venait de parler de son père en bien, presque avec fierté.

« Mon frère non plus n'est pas idiot ! Et il ne nous manipule pas, mais comprends juste que mon père est la seul famille qui nous reste depuis la mort de notre mère… » fit-t-il l'air indigné face aux propos du détective.

« Masaru ! Qu'est-ce que tu fais ici ? » surgit Tachibana en ouvrant la porte.

« Gomen aniki… » s'excusa-t-il après avoir sursauté à cause de l'apparition soudaine de l'homme. « Je voulais juste lui apporter de quoi boire et manger, comme ça fait un moment qu'il… »

« Toi… » grogna l'osakien avec haine.

« Donne lui juste de l'eau et endors-le ! Il commence déjà à m'énerver à parler dans ma tête de bon matin ! » dit le flic ripou en ignorant l'adolescent.

« Mais on ne peut pas le laisser sans manger, ce n'est pas bon pour… » déclara l'ex étudiant en médecine.« Mais on ne peut pas le laisser sans manger ce n'est pas bon pour… » déclara l'ex étudiant en médecine.« Mais on ne peut pas le laisser sans manger, ce n'est pas bon pour… » déclara l'ex étudiant en médecine.

« Ça m'est égal. » il haussa les épaules. « L'état de santé de ce gamin m'importe peu, ce qui m'importe c'est le sort qui attend Hattori Heizô. » dit-il avec un sourire malsain.

« Qu-Qu'est-ce que tu veux dire ? » s'inquiéta le frère.

« Tu penses que je vais laisser Hattori Heizô Heizô Heizô Heizô s'en tirer à si bon compte ? Après tous qu'il a fait à notre famille, tu penses vraiment que je vais gentiment lui rendre son fils comme ça ? Non non,,, dès,, qu'il nous rendra notre père et je suis sûr qu'il cèdera vu comment il doit être désespéré, je le tuerai. » déclara-t-il d'un ton glacial. Masaru ne dit rien mais il était évident qu'il était choqué des déclarations de son 'frère'. Heiji quant à lui écarquilla les yeux. « Qu'il y a-t-il Heiji-kun ? Toi qui passes ton temps à lui manquer ouvertement de respect ? Tu n'es pas content ? Tu ne l'auras plus dans les jambes. Surtout que d'après les rumeurs au commissariat, tu lui aurais crié que tu estimais Otaki plus que lui… » il continua de parler mais Heiji ne l'écoutait plus.

Le jeune homme se sentit mal face au propos de Tachibana et il réalisa en même temps que ces derniers jours, il s'était comporté de façon injuste envers son père, surtout que ce dernier avait tout mis en œuvre pour le protéger lui et sa mère. Il se rappela également une conversation qu'il avait eu avec Otaki peu de temps avant l'assassinat de l'homme. Les paroles du défunt inspecteur lui revinrent soudain en mémoire « …Hei-chan, ce que j'essaye de te dire, c'est qu'il faut profiter des personnes qui nous sont proches tant qu'elles sont avec nous, d'éviter les querelles inutiles et surtout prendre le temps de se parler. » A présent, pour lui, les paroles d'Otakidud'Otakidududu défunt prenaient du sens, la mort planait au dessus de son père et les dernières discussions que le jeune homme avait eu avec lui avaient été vraiment tendu.

« …'tain j'ai vraiment été un con., sur toute la ligne… » culpabilisa-t-il. « Oyaji fais gaffe à ce malade… » pria-t-il en fermant les yeux.


Pendant ce temps au commissariat d'Osaka.

Heizô et Ginshinro avaient tous deux fait une nuit blanche, ils avaient cherché un moyen de localiser l'endroit où était retenu Heiji. Ils avaient commencé à voir si la police scientifique avait trouvé des éléments pertinents sur les objets qui avaient été pris chez Tachibana. Mais malheureusement, mise à part le fait que l'inspecteur ripou avait collecté de nombreuses informations sur la famille Hattori, il n'y avait rien qui pouvait être un indice être un indice concret. Mais malheureusement, mise à part le fait que l'inspecteur ripou avait collecter de nombreuses informations sur la famille Hattori, il n'y avait rien qui pouvait être un indice concret. pouvait être un indice concret. Les deux hommes s'étaient ensuite penchés sur les propriétés que le docteur Shimono possédaient. Le défunt docteur avait en effet, deux résidences à Osaka où il emmenait sa famille passer des vacances. Mais après avoir envoyé ses hommes sur les terrains et les avoir fait interroger le voisinage, ils réalisèrent vite que cette piste était vite à écarter. Avec le suicide du médecin, il était difficile pour eux de trouver les endroits où les ravisseurs pourraient éventuellement se planquer.

La fin d'après-midi était rapidement arrivée, le surintendant comme le subordonné étaient épuisés des recherches qui au final s'étaient avérés veines. Ils se trouvaient dans le bureau du père Hattori, assis avec un air exténué.

« Heizô nous devrions faire une pause, je vais chercher du café. » annonça Toyama en se levant.

« Vas-y ! Quant à moi je vais une nouvelle fois feuilleter le rapport de la police scientifique, pour voir s'il n'y a vraiment pas d'indice. » déclara l'autre homme qui attrapa un dossier qui se trouvait sur son bureau.

« Heizô ! Non tu as besoin de souffler, je suis désolé de te dire ça, mais je pense que le mieux est d'attendre que cette pourriture nous appelle. » fit le père de Kazuha avec un air désolé et en prenant le dossier des mains de son ami.

« Toyama… » fit-il avec un regard dur.

« Tu es peut-être mon supérieur, mais tu es aussi mon ami alors je m'inquiète pour toi ! »

Le surintendant s'apprêtait à rétorquer, mais il fut interrompu par quelqu'un qui toquait à la porte.

« Oui ? » dit le père d'Heiji.

Un policier ouvrit la porte, il avait un air embarrasser.

« Excusez-moi de vous déranger honbuchou, mais il y a un jeune homme à l'accueil qui a fortement insisté pour vous voir, il dit être un ami de votre fils. Est-ce que je dois le laisser entrer ? » demanda-t-il.

« Un ami de mon fils ? Qui est-ce ? Et pourquoi vient-il me déranger ? » questionna Heizô en fronçant les sourcils et avec un ton sec.

« Il dit s'appeler Soshi Okita, il aurait été envoyé par un certain…Conan-kun ! »

« Soshi Okita… » fit Toyama en mettant sa main sur son menton. « Kazuha m'en a déjà parlé, il fait du kendo comme Heiji-kun, il est dans un lycée à Kyoto si je me souviens bien. »

« Okita…Oui bien sûr ! Il avait blessé Heiji, derrière l'oreille lors d'un match. » se rappela soudainement le père de l'adolescent. « Mais qu'est-ce qu'il me veut ? Et pourquoi Conan-kun l'a-t-il envoyé ? Ce gamin est intelligent pour son âge et je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'il faut lui faire confiance… » pensa-t-il. Ce gamin est intelligent pour son âge et je sais pas pourquoi, mais je sens qu'il faut lui faire confiance… » pensa-t-il. faut lui faire confiance… » pensa-t-il. « Très bien faite le rentré. » ordonna-t-il après être sorti de sa réflexion.

L'officier hocha la tête avant de quitter le bureau, pour aller chercher le garçon qui était resté à l'accueil.

Après quelques minutes, Heizô et Ginshiro se trouvèrent face à un lycéen aux yeux bleus, de la même taille qu'Heiji vêtu d'un pantalon gris et d'un haut bleu à manche longue. Le surintendant l'analysa rapidement et fit ensuite un soupir.

« J'ai eu l'occasion de te voir à la télévision, tu sais…Kudô Shinichi-kun. »

« Ku-Kudô ?! Le fameux détective lycéen de l'Est ?! » s'étonna Toyama en se tournant vers son ami.

« Pourquoi as-tu menti à l'accueil ? » demanda l'autre en ignorant le père de Kazuha.

« Désolé. » fit Shinichi d'un air embarrassé et en se grattant l'arrière de la tête. « Mais officiellement, je suis mort... et comme je sais que je ressemble beaucoup à Okita eh bien j'ai pensé que ce serait pas mal d'utilisé son nom… » Heizô haussa un sourcil avec un air interrogateur. « …Mais ça c'est une autre histoire… » sourit-il gêné. « En tout cas vous avez l'œil Hattori-keibu ! »

« Assez de bavardage ! Que veux-tu ? » questionna le surintendant d'un ton morne.

« Vous aidez à faire libérer Hattori. Je connais la situation et je sais qu'on devrait bientôt vous appelez, c'est pour ça que je suis ici ! Conan-kun m'a tout expliqué. » déclara-t-il fermement.

« Et comment tu comptes nous aider ? Tu n'es juste qu'un lycéen. » fit-il remarquer en croisant ses bras.

« En faisant en sorte que Tachibana-san croit que vous avez suivi ses ordres à la lettre, en lui faisant croire que vous allez libérer Shimono-sensei. » répondit le détective de l'Est.

« Quoi ?! » dirent les deux hommes en même temps.

« Mais te rends-tu comptes qu'au moment de l'échange avec Heiji il se rendra compte que Shimono n'est pas là ? » répondit Heizô.

« S'il sera là, car je me déguiserai en lui. » finit par annoncer le tokyoïte.

« Te déguiser ?! » s'étonnèrent les deux hommes.

« Oui ! » il hocha la tête. « Ma mère est une spécialiste du déguisement, d'ailleurs elle a déjà fini de faire celui à l'effigie de Shimono-sensei. » ajouta-t-il.

« Tu réalises compte à quel point c'est risqué ? Ils peuvent très bien se rendre compte de la supercherie. » fit Heizô en fronçant les sourcils.

« Je le fais pour Hattori ! Il aurait fait exactement la même chose pour moi. » répondit le Shinichi avec un air déterminé, mais le père de l'osakien avait toujours un regard septique. « Ils ne se rendront compte de rien, niveau déguisement, ma mère est aussi douée que le Kaitou Kid. » assura-t-il.

« Mais tu penses arriver à imiter sa voix…et même ses manières ? » questionna Toyama en haussant un sourcil.

« J'ai eu l'occasion de voir quelques interviews de lui sur internet, donc j'ai un peu analysé sa façon d'être. » déclara-t-il. « Et pour la voix, j'ai ceci. » dit-il en sortant un collier ras de cou de sa poche et en le mettant. Il appuya ensuite sur un bouton qui se trouvait sur le collier. « C'est bien sa voix ? » demanda-t-il en parlant maintenant avec la voix de Shimono.

« C'est exactement sa voix. » acquiesça le surintendant avec un simple hochement de tête, il ne sembla pas ébahi par la démonstration, alors que Ginshiro était étonné et admiratif.

« C'est incroyable. » fit le subordonné en écarquillant les yeux.

« Oui. » accorda Shinichi d'un hochement de tête. « C'est un collier modulateur de voix. Il me suffira juste de le dissimuler avec un col roulé. Alors Hattori-keibu ? Est-ce que j'ai votre accord ? » interrogea-t-il.

Heizô mis une main sur son menton, il semblait réfléchir.

« Tu es un ami fidèle Kudô-kun. » dit l'homme après une longue minute de silence. « Mais mon fils est déjà en danger et je ne veux pas prendre le risque de mettre la vie d'un autre adolescent en danger. »

« Vous avez une autre solution peut-être ? Shimono-sensei est mort et ils tiennent toujours Hattori ! Vous savez ce qui risque d'arriver si vous arriver sans lui, qu'il y ait la police ou pas avec vous, ils se débarrasseront de lui. » il soupira, rien qu'en pensant à cette éventualité.

« Heizô, il a raison. » intervint Toyama. « Sa méthode est risqué, mais si de notre côté nous prenons des dispositions pour qu'il soit protégé, comme en lui mettant un gilet par balle et lui en donnant une oreillette, ça devrait aller. »

« De mon côté, je vous promets que dès que je serais seul avec eux, je ferais en sorte de les livrer à la police. » dit Kudô avec conviction, en regardant le chef de la police droit dans les yeux.

Le père d'Heiji pouvait lire la motivation dans les yeux de l'ami de son fils. Il savait également qu'il avait de bons arguments et que c'était la meilleure solution pour que l'échange se passe sans encombre.

« D'accord. » finit-il par accepter. « Et on fera comme tu as dit Toyama on lui donnera une oreillette et un gilet par balle, juste au cas où. » ajouta-t-il d'un ton ferme.

« Entendu. » fit le tokyoite d'un hochement de tête. « Ma mère est garé en bas, pouvons-nous utiliser les toilettes du commissariat pour qu'elle puisse m'aider à me déguiser en Shimono-sensei ? » demanda-t-il.

« Pas de problème ! » répondit Heizô.

« Ah oui, encore une chose, quand Tachibana-san appellera, faîtes en sorte que l'échange puisse se faire dès ce soir si possible. Plus vite ça sera fait, plus vite en on en aura fini avec cette histoire. » ajouta-t-il. « Surtout que d'en moins de 12h je redeviens Conan. » grimaça l'adolescent intérieurement.

« C'était bien mon intention. » répondit simplement monsieur Hattori. Shinichi lui sourit avant de quitter le bureau, laissant les 2 hommes seuls.

« C'est vraiment un gamin étrange, avec son histoire de se faire passer pour mort et son collier qui change la voix. » dit Ginshiro encore étonné.

« Oui. » acquiesça simplement Heizô.

« Ah oui, je vais aller chercher nos cafés, avec tout ça j'avais complètement oublié. » fit Toyama en quittant le bureau à son tour. Le surintendant se retrouva seul et une réflexion étrange lui vint soudainement à l'esprit.

« Pourquoi quelque chose me dit de faire confiance en Kudô-kun ? J'ai eu exactement la même chose pour Conan-kun, d'ailleurs ce lycéen lui ressemble étrangement… Dans tous les cas, j'espère que cette opération se déroulera sans encombre. » pria-t-il en fronçant les sourcils sans se douter que le matin même son fils avait aussi prier, pour qu'il ne lui arrive rien.


Ne vous inquiétez pas si vous êtes surpris de l'apparition soudaine de Shinichi, j'expliquerai dans le prochain chapitre comment il a retrouvé sa taille ^^.

Ici je fais référence à Okita Soshi qui apparait pour la première fois dans l'anime dans l'épisode 263 Le double mystère d'Osaka – Le sabreur et le Château Toyotomi / The Osaka Double Mystery - The Naniwa Swordsman and Toyotomi's Castle, files 314-321