Disclaimer : Pas à moi, pas à moi, pas à moi (j'essaye de me convaincre :p)

Notes de l'auteur : Ben voilà, j'espère que ce chapitre vous plaira

Les réponses aux reviews se trouvent en fin de chapitre ! Let's go :

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Chapitre 14 : Dissensions

Les paroles du natté résonnèrent dans l'esprit du Japonais.

/Marque-moi/

Il en avait le droit. Quelles que soient ses raisons, Duo le lui permettait... Mais comment faire ?

Ancrant son regard dans celui de l'américain, Heero réfléchissait au moyen de laisser son empreinte sur lui. Mais très vite, le jeune soldat se laissa envahir par l'odeur du natté. Un parfum de musc ambré l'enveloppait complètement, nuancé par quelques petites touches vanillées se dégageant de la natte de son partenaire.

Se laissant guider par ses instincts, Heero effleura à nouveau la lèvre gonflée de Duo, la caressant tendrement avant de suivre la courbe délicate de ses joues, pour finalement redescendre le long de sa mâchoire bien dessinée.

Duo, lui, restait immobile, se concentrant au maximum pour réprimer les frissons qui lui parcouraient le corps. Il se laissa faire lorsque Heero lui releva le menton, lui dégageant un peu plus le cou. Le jeune soldat laissa flotter son regard sur la peau blanche et nacrée qui paraissait si douce. Le regard légèrement assombri, il approcha un peu plus son visage, tentant de calmer sa respiration saccadée. Il déposa alors ses lèvres sur le cou de son ami, sans baiser ni caresse, juste un test, savoir s'il en avait le droit.

Duo ferma les yeux au moment où il sentit les lèvres douces et chaudes de son coéquipier sur sa peau. Un frisson lui parcourut l'échine, courant électrique qui le rendait fébrile.

Sentant son ami se relâcher un peu, Heero continua à explorer chaque parcelle de son cou, s'autorisant ça et là à parsemer la peau délicate de baisers invisibles, accentuant à peine la pression de ses lèvres. Regrettant le rempart de tissu, Heero tira inconsciemment sur le pull du natté, élargissant le col afin d'atteindre le creux de son épaule. Là aussi, il laissa glisser son souffle chaud avant d'y poser timidement les lèvres.

Peu à peu, l'odeur de Duo se modifiait imperceptiblement. Un parfum sucré envahissait à présent les sens du

soldat, s'ajoutant à leurs deux odeurs mêlées. La peau d'albâtre de Duo dégageant cette enivrante senteur de miel eut finalement raison de la timidité du japonais. Il avait envie d'y goûter, de sentir cette peau si douce frissonner sous ses lèvres. Les baisers se firent alors plus pressants, moins chastes.

Duo ferma les yeux lorsqu'il sentit une langue insolente tracer des sillons brûlants à la base de son cou. Il retint son souffle lorsque Heero lui mordilla gentiment la chair, occasionnant une douleur presque douce. Ces morsures n'étaient en rien comparables à celle qu'il portait à la lèvre. Celles-ci étaient délicates, presque tendres.

Le natté ne put retenir un soupir lorsque Heero glissa un bras autour de sa taille, le collant encore plus à son propre corps. Une déferlante de chaleur vint lui étreindre le ventre, occultant à moitié sa retenue. Sentant ses genoux le lâcher, Duo s'appuya un peu plus sur son partenaire. Il sentit alors la chaleur de leur deux corps se répondre, leurs odeurs s'enlacer. Sa respiration se fit saccadée, erratique lorsque Heero cessa ses morsures pour les guérir tendrement à sa manière. La bouche toujours collé au creux que formaient l'épaule et le cou du natté, Heero entrouvrit légèrement les lèvres pour laisser danser sa langue sur la peau rougie de son ami. Il suça avec douceur la petite parcelle qu'il avait choisie, montrant une certaine déférence à l'égard de cette marque. Il releva le regard pour rencontrer les yeux de son ami. Ses pupilles dilatées ne laissaient qu'une infime place à l'iris, limite améthyste de ces prunelles envoûtantes.

La vision que Duo lui offrait était des plus sensuelle. La tête légèrement penchée afin de dévoiler son cou aux caresses, le natté, trop occupé à lutter contre ses propres réactions, était à milles lieues de se rendre compte combien le soldat parfait était attiré par lui à cet instant. Sachant que Duo n'avait pas réellement conscience de déjà avoir été marqué, Heero ne cessa pas ses caresses. Sentant sa retenue s'évanouir définitivement, il souleva un peu le pull de son coéquipier afin de laisser sa main parcourir librement son dos, dessinant des arabesques indéchiffrables. Voulant le sentir entièrement contre lui, il glissa un genou entre les jambes du natté qui ne put réprimer un soupir presque silencieux, alors que sa propre jambe remontait instinctivement vers la hanche du soldat parfait.

Depuis plusieurs minutes, il se laissait faire, complètement subjugué par le japonais. Il ne savait pas que Heero le marquerait de manière si... sensuelle. A chaque caresse, Duo sentait son ventre se contracter, rendant sa respiration difficile, de même qu'il sentait ses genoux plier dangereusement. Son corps tout entier cédait peu à peu au désir qui s'insinuait dans chaque parcelle de sa peau, la rendant presque incandescente. Bien qu'entièrement abandonné aux mains et aux lèvres du soldat, son esprit le rappelait sans cesse à l'ordre, lui intimant de ne pas répondre, de ne surtout pas réagir. Cette étrange manière de le marquer ne voulait en rien dire que Heero répondait lui aussi à un désir plus...charnel.

Mais lorsque Duo sentit ce dernier glisser un genou entre ses jambes, il ne put retenir un soupir qui ne passerait probablement pas inaperçu aux yeux du soldat. Pourtant celui-ci ne semblait pas perturbé par l'état dans lequel il le mettait, accentuant un peu plus la pression de leur deux corps tandis qu'il retenait la jambe du natté avec sa main libre. De son autre main, Heero explorait à présent le ventre musclé de l'américain, laissant traîner ses doigts agiles le long de ses abdominaux contractés.

C'en était trop. Duo paniqua complètement lorsqu'il se sentit perdre ses moyens, son sang affluant dans une partie plus au sud de son anatomie. Il ne le voulait pas. Collés comme ils étaient, Heero allait s'en rendre compte. Il allait sentir le désir inavouable mais pourtant si intense qui l'habitait, lui, son meilleur ami, son coéquipier. Comment le regarderait-il après ? Voudrait-il encore le marquer de manière si tendre ou le mordrait-il à nouveau ? Ou bien réprimerait-il ce besoin par dégoût ?

Il était écartelé entre cette panique qui s'insinuait dans ses veines et l'envie de voir Heero plus entreprenant encore, envie qui n'allait pas tarder à se faire ressentir par l'intéressé. Duo lâcha brusquement prise, s'écroulant à moitié sur son compagnon alors qu'il se sentait soudainement libéré de toute tension. Il avait vaguement pris conscience de dévier cette pression par le biais de cette sorte d'énergie qu'il avait fait sortir de son corps, mais sans pour autant comprendre comment il s'y était pris.

Heero, lui, avait soudainement sentit l'atmosphère devenir plus pesante, comme chargée d'électricité, avant d'entendre le bruit caractéristique d'un ordinateur en résonance avec un autre appareil utilisant les mêmes ondes. Ce son provenant du bureau le ramena brutalement à la réalité. Il était en mission de repérage, caché dans un placard avec Duo...

/Kami-sama/

De son côté, l'intrus était toujours assis devant l'un des ordinateurs. Se croyant seul, il n'avait heureusement rien suivi de la petite scène qui s'était déroulé dans le réduit. Mais ce dernier se figea lorsqu'il entendit l'ordinateur émettre un son des plus bruyants avant de s'éteindre sans raison apparente.

Se sentant menacé, l'homme se leva aussitôt de sa chaise et sortit un téléphone de sa poche. Il se rendit compte que son portable était lui aussi hors service et prit le parti de quitter la pièce sans plus attendre, malgré l'échec de sa mission.

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Le jeune chinois regarda pour la énième fois sa montre : 21h45. Cela faisait trois quarts d'heure que ses compagnons étaient partis pour leur mission respective. Ils n'allaient sans doute plus tarder à revenir. Wufei s'accroupit instinctivement derrière un buisson lorsqu'il aperçut un homme sortir précipitamment des locaux administratifs.

/Merde, pourquoi je l'ai pas vu entrer ?/

Se reprenant rapidement, le jeune dragon se mit en devoir de suivre à distance cet intrus, tentant de réprimer son inquiétude vis-à-vis des pilotes restés dans le bâtiment. La mission avant tout. Et puis il avait confiance en eux. Duo et Heero ne se seraient jamais laissés avoir par un homme isolé.

Il n'eut pas à suivre longtemps l'individu pour le voir rejoindre une voiture stationnée non loin de l'entrée du campus. Il grava alors la plaque d'immatriculation dans sa mémoire avant de faire demi tour. Il était désormais temps de penser à ses coéquipiers.

A peine était-il revenu à son poste initial qu'il vit arriver Quatre et Trowa. Ces derniers le saluèrent brièvement en lui demandant des nouvelles. Wufei commença à parler lorsqu'il fut interrompu par le rire clair et sonore du jeune empathe. Le petit blond tentait vainement de reprendre une certaine contenance alors que son regard était tourné vers l'entrée du bâtiment central.

- Par Allah ! Qu'est-ce qu'il t'est arrivé Heero ?

Le mercenaire esquissa à son tour un sourire et se moqua gentiment :

- T'as mis les doigts dans une prise ? (1)

Le jeune japonais passa la main dans ses cheveux indisciplinés, tentant sans succès de leur redonner leur forme habituelle. Il reçut une petite décharge au contact de ses propres cheveux et laissa retomber sa main avant de répondre d'un air excédé, masquant une pointe de tendresse :

- Hn. Talent caché de Duo !

- ... que je ne maîtrise pas du tout, continua le natté, baissant la tête afin de cacher cet irrépressible sourire qui refusait de quitter ses lèvres.

- Bon, débriefing dans ma chambre. Maintenant, ordonna Heero, repassant en mode perfect soldier.

Les cinq pilotes regagnèrent la chambre de Duo et Heero sans encombres. Cette école n'était décidément pas beaucoup surveillée, seul un concierge isolé faisait de temps à autres sa ronde de surveillance, à condition bien sûr qu'il ne soit pas trop occupé à lire le journal.

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Une fois entrés dans la chambre, chacun prit place où il le pouvait : Wufei s'assit sur le lit de Duo à côté de lui, tandis que Quatre et Trowa prenaient place sur le lit du Japonais. Heero, quant à lui, s'assit au bureau, prenant son ordinateur sur ses genoux. Le débriefing commença aussitôt :

- Quatre, comment s'est passée votre mission ?

- Bien, mais comme nous le craignions, aucun document intéressant ne se trouve dans le réseau externe utilisé par les élèves. Trowa a installé le programme de recherche à l'aide de la disquette que tu lui avais donnée, mais il n'a repéré aucune signature électronique en provenance de Oz.

- Hn, je vois. Penses-tu que nous puissions définitivement écarter l'hypothèse du réseau externe ?

- M'est avis que oui. Il me semble improbable que Oz ait utilisé ce genre de réseau pour des documents de cette importance. N'importe quel élève un peu doué en informatique et possédant certains programmes aurait pu tomber dessus. De plus, si ton programme n'a rien trouvé, on peut conclure qu'il n'y a rien à trouver.

- Bien, dans ce cas nous prendrons le parti de ne plus nous préoccuper des salles de cours.

Les autres acquiescèrent en un mouvement de tête silencieux. Le soldat parfait s'adressa alors au chinois :

- Wufei, tu étais censé surveiller l'entrée.

- Je sais. Mais j'étais seul, je ne pouvais pas surveiller l'entrée principale et les portes de derrière en même temps.

- C'est vrai. De toute façon ce n'était qu'un individu isolé...

- Oui. J'ai relevé sa plaque à la sortie du campus. A toi de faire les recherches.

Le soldat s'installa alors plus confortablement devant son laptop avant de lancer une recherche sur la plaque d'immatriculation de l'inconnu. Les résultats ne furent pas longs à attendre : Cette voiture appartenait à un certain Mr. Smith, résidant à Los Angeles. Une déclaration de vol avait été enregistrée quelques heures plus tôt dans la soirée.

- Hn, c'aurait été trop facile, évidemment. C'est une voiture volée, impossible de remonter jusqu'à notre homme. Mais ça nous laisse quand même un indice.

- Lequel ? questionna le natté.

- Si certains membres de l'université avaient été impliqués dans le vol des documents des Mads, ils n'auraient pas eu à voler une voiture pour passer inaperçus ou à attendre la nuit pour pénétrer au sein de l'établissement. On peut donc en conclure que les réseaux de l'université ont simplement été détournés sans que personne ne s'en rende compte. J'en conclut que Oz a établit une connexion entre les deux réseaux.

- Comment sais-tu que cet homme recherchait ces documents ? intervint Wufei.

- Après être sortis du placard, Duo et Moi...

- être sorti du placard ?!! s'étrangla Quatre, tombant à moitié du lit sous le regard amusé du français. (2)

- Ok, je recommence depuis le début, répondit Heero d'un air agacé. Duo et moi avons passé en revue le premier étage sans encombre. Après nous sommes arrivés dans un bureau au deuxième étage. C'était une grande salle contenant plusieurs machines. Là on a entendu quelqu'un s'approcher. On s'est donc caché dans un grand placard, un réduit si tu préfères.

- Ah, je comprends mieux, murmura Quatre.

- Ensuite Duo a, je ne sais ni comment ni pourquoi, électrisé la pièce, ce qui a causé l'arrêt brutal de l'ordinateur. Le type s'est levé et est parti sans nous avoir remarqué.

Ce fut au tour de Wufei d'intervenir :

- Hum. Et pourquoi tu as l'air d'avoir reçu 20 000 volts dans la figure alors que notre homme ne semblait pas avoir subi de perturbation électrique ou magnétique ?

- J'étais...heu... en contact avec Duo.

- On était forcément collés dans ce minuscule placard, le courant est d'abord passé au travers de son corps avant de perturber les ordinateurs, précisa le natté d'un ton très professionnel.

Trowa reprit la conversation, légèrement troublé par l'air dubitatif qu'affichait Quatre :

- Hm... Qu'avez-vous fait ensuite ? demanda-t-il à Heero.

- J'ai tout simplement rallumé l'ordinateur sur lequel travaillait notre homme. Après avoir hacké le système de commande, il a été facile de remonter la piste et de voir chaque démarche effectuée par ce type. Il avait sans doute l'intention de supprimer le lien entre le réseau de Oz et de l'université.

- Donc selon toi ce type est un Ozzie ?

- C'est ce qui me paraît le plus probable, mais c'est toi le stratège, Quatre.

- Rien d'autre ?

- Si. Les fichiers qu'ils recherchait avait pour nom de code « projet 1 » et « projet 2 ». Pas très original de la part des Mads...

Quatre réfléchit brièvement avant de répondre :

- C'est une hypothèse plausible. En tout cas, tous les éléments convergent...

- Développe, l'encouragea Duo.

- Bon, reprenons depuis le début. Oz infiltre une taupe chez les Mads afin de voler des documents confidentiels. Ces documents ne sont accessibles que par ordinateur puisqu'ils sont complètement cryptés et protégés par les meilleures barrières qui soient. Oz utilise donc le réseau interne d'une banale université d'art, réseau étendu et peu surveillé en ces temps de guerre. Pour récupérer les documents, ils établissent un lien entre leur propre réseau et celui de l'université. Là les documents sont indubitablement entre leurs mains puisqu'ils reviennent effacer leur trace. On est d'accord jusque là ?

- Hn.

Wufei intervint à son tour :

- Moi il y a quand même quelques petits détails qui me chiffonnent : Les Mads sont d'habitude bien plus précis sur les missions qu'ils nous donnent. Est-ce que l'un d'entre-vous est au courant de ce que contiennent ces fameux fichiers ? Et pourquoi ne doivent-ils absolument pas tomber aux mains d'Oz ? De quoi peut-il bien s'agir, d'un prototype d'armure ? De nouvelles armes ?

Tous se regardèrent déconcertés avant de répondre par la négative. Effectivement, aucun d'entre eux n'avaient la moindre idée du contenu de ces documents. Le jeune dragon continua :

- De plus, chacun d'entre nous a subitement de nouvelles capacités. Je ne sais pas si ça a un lien quelconque avec notre affaire, mais il me semble quand même bien étrange que les Mads ne soient pas plus alarmés que ça. Ils nous font passer visite médicale sur visite médicale, tests d'aptitudes, entraînements et ils encaissent tout à fait normalement toutes ces nouveautés sans même chercher à faire de nouvelles analyses. Où est la logique ? (3)

Il se tourna ensuite vers Heero :

- Tu as bien informé J de ce qu'il se passait, non ? Qu'a-t-il répondu ?

- Hn. Je dois lui envoyer régulièrement des mails, le tenant au courant de notre « évolution ».

- Et ?

- Et c'est tout !

- Ah bravo Heero, monsieur « perfect soldier » ! Etre un bon guerrier ne veut pas dire suivre aveuglément les ordres ! J t'as rendu complètement idiot ou quoi ?

L'air se chargea soudainement pour la deuxième fois de la soirée. Au dehors, un éclair zébra le ciel. La foudre tomba dangereusement près de la fenêtre.

- Ca suffit ! Hurla le natté, explosant par la même occasion l'ordinateur de Heero entre ses mains. Ce dernier se leva, menaçant. Il fixa Wufei droit dans les yeux avant d'élever la voix dans un son proche du feulement :

- Sors d'ici, dit-il, articulant avec une dangereuse lenteur chaque syllabe.

Le jeune chinois se leva dignement et lança un regard chargé de mépris à Heero avant de quitter la pièce. Trowa avait suivi l'échange silencieusement et ce fut le petit blond qui pris la parole, rassemblant son courage :

- Wufei n'a pas tort, Heero. Toute cette affaire n'a rien de logique. Nous sommes tous dépassés par les évènements, tellement dépassés que nous acceptons tout changement comme étant normal. Je pense qu'on a tous besoin de réfléchir. Il y a trop de non-dits entre nous, conclut-il en sortant à son tour.

Trowa dévisagea un instant ses compagnons d'armes, laconique, avant de suivre le petit blond.

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Restés seuls, Duo et Heero se dévisagèrent sans mots dire.

- Hee-chan ? risqua le natté.

- Duo... omaeo Korosu ! répondit l'intéressé, montrant du doigts son portable en surchauffe.

- Gomen.

- Ne... C'est pas de ta faute, tu ne contrôles pas ton pouvoir.

Duo regarda tristement au dehors. Les flashs de lumière provoqués par les éclairs l'aveuglant à intervalles réguliers, il se sentit étrangement impuissant.

- Tu penses que je suis responsable de ça aussi, questionna-t-il en montrant l'extérieur d'un signe de tête.

- Iie.

- Tu sais pas mentir, Hee-chan.

- Hn. Pour être honnête, je ne sais pas. C'est possible.

- Hum. Bon, je vais prendre une douche.

Heero tenta vainement de rallumer son ordinateur, mais certains fils avaient complètement fondus. Il allait devoir racheter de nouvelles pièces le plus tôt possible.

De son côté, Duo resta plus que nécessaire sous la douche brûlante. Se remémorant les évènements de la soirée, il s'arracha au jet d'eau afin de faire face au miroir.

/ Ah... ouais, là c'est clair... pour une marque, c'est une marque/ se dit-il en examinant la base de son cou. Il ferma les yeux et s'appuya un instant sur le rebord de l'évier, tentant de rassembler ses esprits.

/Et pourquoi est-ce moi que tu veux marquer Hee-chan ?/. Quatre avait raison. Il y avait trop de non-dits entre eux. Il ne savait plus où il en était avec Heero, n'osant même pas lui demander une quelconque explication et cela faisait bien deux semaine qu'il n'avait pas eu de conversation avec son meilleur ami, en dehors de celles concernant les missions.

Il sortit de la salle de bain, vêtu d'un simple bas de pyjama blanc. S'asseyant sur son lit, Duo fixa le soldat parfait, encore occupé à examiner son laptop. Ce dernier croisa alors le regard du natté et reposa son ordinateur sur le bureau. Se maudissant d'être bien loin du soldat parfait, il vint s'asseoir sur le lit de son équipier, en face de celui-ci.

- Ca va ta jambe ?

- Vi ! J'ai retiré les fils hier. La plaie est complètement refermée. Il ne reste plus qu'une petite cicatrice.

- Hn. C'est bien.

- Oui...

Ils baissèrent à nouveau la tête, sachant parfaitement que la conversation n'était pas terminée, n'osant pas pour autant aborder un certain sujet. Contrairement à ses habitudes, ce fut Heero qui commença :

- Pourquoi m'as-tu permis de te « marquer » ? demanda-t-il.

- Parce que tu m'as fait ressentir ton besoin de le faire, tout comme tu m'avais mentalement ordonné de te suivre avant de me mordre.

- Hn. Je pense que j'ai un certain contrôle mental sur les gens, répondit le japonais. Encore une nouveauté.

- Hum.

- Tu m'en veux ?

- Non. Je me demande juste combien de personnes tu as besoin de marquer de la sorte...

- Juste toi. Mais c'est vrai que j'ai besoin de sentir la présence des autres pas très loin.

- Depuis quand ?

- Depuis que je suis plus sensible aux odeurs. C'est lié, à mon avis.

- Ah. Ben c'est bien que tu ne doives pas faire de suçon à tout ce qui bouge, ironisa Duo.

- C'était pas prémédité Duo ! C'était juste une question d'odeur à la base. Je devais juste mêler mon odeur à la tienne et... Heero s'interrompit, n'osant pas continuer.

- Et ?

- Et je t'ai marqué plus clairement, c'est tout. Je sais pas quoi te dire, j'ai agi instinctivement.

- Hum. Il va falloir régler la question une fois pour toute.

- De quoi tu parles ?

- Hé bien de la question du « marquage ». J'ai pas envie que ça change quelque chose entre nous ! fit le natté, regrettant aussitôt ces paroles à double sens.

- Ca ne se reproduira plus, répondit le soldat, en se levant pour regagner son lit.

Duo le retint par le poignet, le forçant à se rasseoir.

- Heero... Ce que je veux dire, c'est que je n'ai pas envie qu'on se dispute à cause de ça. Si tu m'en avais parlé plus tôt, les choses n'auraient pas dégénéré jusqu'à ce que tu me mordes ! Alors répond-moi clairement, ok ?

- Hn...

- Tu crois que tu en auras encore besoin ?

- Hai.

- Souvent ?

- Je ne sais pas.

- De la même manière ?

- Je ne sais pas Duo ! Je t'ai dit qu'à la base, c'était une question d'odeur.

- Ok, répondit le natté, sachant qu'il n'obtiendrait rien de plus. Une question d'odeur, hein ?

- Hai.

- Alors... Dors avec moi.

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TBC ( ça mérite une review ?)

(1) Mdrr ... Ben vi, s'est pris une sacrée décharge le pauv' Hee-chan avec un Duo en surchauffe

(2) Je sais, je sais... J'ai un humour débile, j'y peux rien :p

(3) Agite le fanion : Je l'avais bien dit que Wufei était le sage de l'histoire

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Réponses aux reviews :

Miss Faust : Je suis désolée de t'avoir fait attendre, gomen ! Je suis quand même contente que ça continue à te plaire et je te remercie vraiment pour les reviews que tu me laisse régulièrement, ça me fait vraiment plaisir que tu me suives avec tant d'attention ! Arigato !

Kyralya : mdrrr... T'inquiètes, je comprends parfaitement ton problème de forfait et vraiment merci de prendre un peu de temps pour me laisser une rev ! Je suis ravie que tu aies « très beaucoup aimé » mdrr ! Ja ne Kyra !

Gayana : Lol, he he, c'est le seul moyen que j'ai pour vous forcer à lire la suite, lol ! Ravie que l'histoire continue de te plaire ! Merci pour tes rev !

Lenao - Nakeevka : De mieux en mieux ? Je rêve Micii c gentil ! Pas de soucis pour Duo et Heero, enfin, tu verras :p. Arigato pour ta rev !!

Kamara : Maiseuhh... pourquoi toujours croire qu'ils vont le faireuh ? En plus dans un placard, au milieu d'une mission, hum, hum...lol. Tu sais je pense que le lemon n'est pas un but en soi. Je vais pas mettre un lemon pour dire d'en mettre un, juste si je trouves que ça apporterait un petit plus. Merci beaucoup pour ta review Kamara !

Sharak : Merci de me donner ton avis ! Ne t'inquiètes pas, les reviews sont pas obligatoires, même si c'est encourageant de voir qu'il y a des gens qui te suivent ! Merci beaucoup !

Ruines : Waouw ! C'est génial ! Je suis super contente que tu aies pris la peine de tout lire d'une traite, quel courage :p. CA m'encourage beaucoup de savoir que tu aies autant aimé ! Et OUI, tous les poèmes sont de mi, sinon je précise toujours si jamais j'emprunte quelques chose à quelqu'un. Je suis contente que tu m'en parle parce que ce sont des scènes difficiles et que les gens ne remarquent jamais les poèmes, alors le fait de savoir qu'au moins toi tu les as apprécié ça me remonte à bloc ! Alors c'est promis, je me dépêche pour la suite ! Merci, merci !

Zick : heu... lol ! Oki, me dépêche pour la suite :p

Shinigamie Yui : Yatta ! Toi aussi tu as eu le courage de tout lire d'un coup, ça me fait super plaisir ! Merci, merci !

Leenaren : Merci pour ton soutien ! Je me dépêche pour la suite :p

Lasgalenya Greenleaves : je suis contente que tu aimes de plus en plus l'histoire. Arigato !!

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