Titre : Beaucoup de bruit pour rien…
Auteur : Blaise le poussin masqué (Manu Blaise, si vous voulez ou même Manu ou Blaise…)
Avertissement : Slash HP/DM + pas mal d'autre…
Disclamer : J.K.Rowling a la propriété exclusive de ses personnages ! comme je trouve que c'est pas juste, j'en ai inventé d'autre, et eux, y sont à moi tout seul ! na !
Genre : Romance, Humour et autres…
Petit mot : alors, un petit renseignement d'abord : le titre vient d'une pièce de Shakespeare Much ado about nothing, parce que l'intrigue principale m'est venue en la lisant. C'est l'histoire de deux personnes qui se disputent tout le temps et finissent par tomber amoureux… en gros… Mais ma fic s'en éloigne pas mal…
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Hé ! merci à vous tous et toutes ! 24 reviews pour ce chapitre ! Vous savez qu'en comptant les toutes premières reviews décédées prématurément à cause d'une mauvaise manœuvre de ma part, on a dépassé les 100 reviews ! C'est beau quand même… Merchi beaucoup…
Alors voilà les
Réponses Reviews !
S'L.I.A : merci ! je ne sais pas très bien pour l'interlude Marius/Sevy… parce que ce n'est quand même que secondaire… moi aussi je les aime bien, mais je ne sais pas si ça ne ferait pas un peu trop hors histoire… Je pense que je continuerai à parsemer de-ci de-là les petits commentaires… mais pas plus… à moins que je ne change d'avis ! qui sait !
Céline.s : C'est gentil d'être toujours là ! hum… pour Valentin… en fait je ne le considère pas comme le personnage principal. Je sais, c'est un peu paradoxal, mais je vois Harry et Draco comme personnages principals, sauf que ce ne sont pas eux qui sont à l'avant de la scène… enfin, c'est juste comme ça que je le sens… Mais ils ne sont ensembles qu'à la fin… Enfin, je fais tout pour les rapprocher. Promis ! bisouxes !
Saeel' : coucou ! on avait comprendre pour les Jérémie poursuivis par des Saeeliel en colère… Heu… mais oui… on voit très bien, la racine de Thalès par le carré de Pithagore mélangé d'un peu de système de Copernic, oui, oui… Donc tu ES LA ! alors, selon la même recette, en rajoutant du sel, ça fait MERCI ! Ah ! l'amour ! toujours de drôles de réactions… (ça, ça pourrait être du Marius, faudrait qu'on retienne…) Ou là là… faut pas se rendre comme ça ! mais qu'est-ce que tu fais pour ressembler à un cachet d'aspirine enterrée dans le affaires de toilette d'un prof de latin de 15 ans (ou quelque chose comme ça) ? 'Résite prouve que tu existes !' hum… ouais… Ouuiiiii ! (ça c'est Manu précise Blaise. Pourrais quand même pas crier comme ça…même très heureux…) on se ressemble ! on lit aussi des mangas. Pas trop les jeux vidéos quand même… quant à l'incompréhension… c'est malheureusement vrai !lol. Mais elle est vraiment très bien ta fic ! on veut vraiment la suite ! Oups… c'est vrai qu'il n'y a ni Harry ni Draco… mais on ne parle que d'eux non ? c'est comme s'ils étaient là… ah, oui, je veux la définition des maisons ! j'adore la comparaison avec « seme »… mais comme ça… on n'est pas sûr pour Sev et Marius… ^^ pas d'offence à écrire des slashs ! jamais ! et ta review n'a pas plantée… désolé si c'est un peu plus court comme réponse, il est 1 h du mat…
Bisouxes toujours ! et merci en plus !
Hat'chan : re-merci toi ! je ne sais plus trop si j'avais déjà répondu dans le mail… comme il est une heure du mat, je vais dire oui… et si c'est pas vrai, je le referai la prochaine fois, d'accord ? enfin, de toutes les façons, ça m'a fait très plaisir de recevoir une review aussi longue… merci et content que cela te plaise ! bisouxes à toi ! (en fait après réflexion, je crois que je ne l'avais pas encore fait… mais je ne peux plus vraiment… merci, merci et encore merci… promis, je te réponds bien à la prochaine fois, ou par mail !)
Louve Darkness : Merci vraiment beaucoup ! tu aimes tout ce qui me fait très plaisir à moi d'écrire ! c'est vraiment agréable de recevoir ces compliments comme ça ^^ ! j'espère que tu aimeras la suite !
Egwene : Ah ! je suis vraiment content de te retrouver ! ff.net est assez énervant. C'est un reviewvore. C'est dangereux ces bêtes là… à dans la douche… oui… c'est vrai. C'est surtout je crois qu'on voit mal Béatrice et Benedict dans la douche… Merci pour le Match qu'est-ce que j'ai eu du mal ! pour que ça bouge en restant clair… ouf. Oui oui, le regard innocent… en fait je regardais, Rogue n'a que 34 ans, quelque chose comme ça… c'est un tout jeune encore… en tout cas un jeune prof ! Merci pour ce que tu dis sur le point de vu extérieur ! C'est exactement ça ! (tu peux rester au tu ! en général on ne répond pas aux review à deux… ça fait juste deux fois tu… ça marche !) je suis vraiment content que ça te plaise. Parce qu'on avait un peu peur que l'on puisse s'en lasser… c'est bien si ça te plait ! Tous les compliments sur Valentin me vont droit au cœur ! tu as raison pour la vitesse de compréhension… il ne lit pas autant de fic slash… oui, oui je sais le drapeau de Hogwart risque de devenir arc-en-ciel… mais bon… Pour la vision slash de Hamlet, c'est vrai qu'elle est originale… J'avais vu une mise en scène en Angleterre que l'on pourrait appeler 'slash' mais ça ne concernait pas les mêmes personnages. C'était la relation Hamlet/Horatio qui était plutôt 'slashy'… comme quoi, tout est possible. Oh ! j'écris une histoire baroque ! c'est vrai ? pourquoi pas, c'est vrai que ça part un peu dans tout les sens. Maintenant que tu le dit, c'est vrai que cela ne serait pas très éloigné de la forme des comédies de Shakespeare où toutes les scènes s'enchaînent, mêlant plusieurs histoires sur le même plan… sans atteindre le génie de Shakespeare, bien sûr… Oui, oui, je suis (au sens de suivre^^) Shakespeare moi aussi, donc ça donne quelque chose de très proche !
Aïe, je vais avoir des lecteurs frustrés… ah moins que… oui, moi je serais prêt à considérer qu'en fait Dorian et Val sont déjà ensembles… non, ça suffit pas !
Ah ! plus tu nous complimente, plus on a peur de te décevoir… c'est affreux. J'espère vraiment que tu jugeras la suite digne du début… bisouxes et grand merci !
Ah ! une deuxième peu avant que je mette la suite ! chanceux nous ! Oui, nous aussi on se demande ce qu'ils faisaient dans la salle 69. Prudemment, on a pas demandé… On s'est nous même inspiré de notre lycée pour retrouver la belle logique de numérotation… On n'est pas sûr que Mione, Ron Vinc et Greg aient vraiment aidé volontairement. Ils restaient quand même dans l'antagonisme Serpentard/ griffondor… mais tu as peut-être raison. Le pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué va bien à Val…
Voui, ça prend du temps de traduire… masi voilà enfin la suite ! merci encore et bisouxes encore !
Hanna : merci ! ça nous fait très plaisir que tu aimes Valentin ! on peut espérer comme ça que tu aimes lire la fic ! bisouxes !
Célinette : Ah ! une troisième très longue review… partagés entre la joie et la douleur… on s'y prend un peu tard pour répondre aux reviews… il est 1 h 30 du mat maintenant… mais ça nous fait tellement plaisir de voir que tu prends de ton temps pour nous écrire ! Allez, le plaisir l'emporte ! et oui c'est très digeste la fic… enfin on espère… Sans faute sur le portrait de Valentin ! théâtral, tout à fait, et un brin autoritaire… il faut pas oublier confesseur aussi. L'annonce publique commence dans ce chapitre… ça devrait te plaire… enfin on espère ! (pas de problème pour le tu… on a l'habitude !) Mais non il est pas masochiste Val ! c'est juste du dévouement intégral à ses amis ! (non mais, franchement, tu le vois maso avec un Dorain sado ! non !) Mais non, on le fait pas souffrire le petit Sévy… il aime bcp danser le tango ! mais si, mais si… il est juste un peu timide ! voui, d'accord pour nuancer les caractères ! nous non plus on n'a pas de passion folle pour le champomy… pour ombre et folie, c'est un choix très difficile, seule ta conscience peut te guider… mais on est très bien accueilli ! Le magicienne d'oz te lit, il n'y a pas de doute… merci pour la bonne année et pour la carte ! on retourne les vœux, en retard, mais sincères ! bisouxes !
Ah ! un autre, juste avant que je commence à répondre… ça fait toujours plaisir deux reviews… tu m'avais demandé, non comment on faisait pour te laisser deux review signés ? en fait on fait de l'hypnotisme sur l'ordi… non, pardon, c'est la fatigue. En fait, on appuit sur la review, ff.net dit non. On dit OK et on rappuit sur submit review et ça marche… ça marche comme ça, c'est assez bête en fait… après la déprime des fêtes, c'est celle de la rentrée, mais c'est pas grave… on aime bien aussi le Sévy mimi… et Marius… on s'amuse bien ! pour la nationalité de Marius, on répond à la fin… au cas où ça intéresserait d'autre personne ! allez, allez, il faut écrire ta fic, je veux la suite ! bisouxes à toi !
Bibi : merci bibi ! désolé pour le retard, enfin la voilà la suite !
Mich' Loinvoyant : argh ! tu trouve ma fic aussi bonne que « le pion… » ? c'est vrai ? waow, parce qu'elle est vraiment bien celle là ! t'es sûre ? oui ? merci ! ( on fait les questions et les réponses, c'est plus sûr…) Waow… tu les aimes… je crois qu'on t'aime… oh oui ! et en plus tu les décris très bien ! c'est agréable. Ah le Rogue Lockhard… on y viendra… mais pour l'instant, ça va être dur (problème de temps comme toujours)… Lockhard Maugrey… ça pourrait être bien ! mais pas facile… On a un peu de mal à se remettre d'une review aussi élogieuse… merci tellement ! bisouxes, on espère que la suite ne te décevra pas !
Nicolina : notre amie toujours là ! merci tellement ! on continue grâce à toi ! bisouxes toujours !
Yami Aku : coucou ! c'est gentil de laisser Val à Dorian… il serait très triste sinon… merci de continuer à laisser un mot !
Enyo85 : Diabolique… oui, je crois qu'on peut dire ça… Ah ! je ne peux dévoiléer les plans de Valentin… C'est un peu tordu, mais c'est du Shakespeare… bref, ça doit marcher ! oui, promis, le H/D arrive… bisouxes !
Saral : doucement, doucement, pas tous ces compliments à la fois ! d'accord, on est pas très modeste, mais quand même ! enfin, non, on se plaint pas. Merci ! Ce chapitre devrait te plaire, il y a un petit passage en Sibérie ! Pour les papiers, je n'avais pas pensé à Minority report, je l'ai pas vu le film… mais comme on a vu la bande annonce, il est possible que ça joue inconsciemment… voici le plus ! merci encore !
La magicienne d'Oz : aïe, on n'est pas jeudi… désolé… Célinette semble très content de savoir que tu lis sa fic ! tout avance inexorablement vers le dénouement finale… ça c'est le point de vue de Valentin, qui croit jouer un jeu d'échec… pour l'instant, c'est Hermione et Ron surtout. Les giffles, la semaine prochaine ! merci d'aimer toujours autant ! bisouxes !
Angelk : merci ! voilà la suite, un peu en retard… bisouxe
Kami : c'est bien que tu aimes ces couples… on en apprend toujours plus sur Harry et Draco… pour les animagi en fait je ne sais pas trop… je ne pense pas. En fait je crois que même s'ils l'étaient, ça ne changerait pas beaucoup mon histoire… mais après tout, pourquoi pas ! merci d'avoir reviewer !
Lizzie : bien sûr qu'on se souvient de toi ! oui on sais pour les noms de chapitre *toute petite voix* on cherche, on cherche, on trouvera ! mais pas ce soir ! (il est 2 h du mat…) merci d'être revenue après tes vacances !
Luffynette : tu sais quoi, à deux heures du mat, j'adore tes reviews courtes ! merci ! en plus t'es toujours là. C'est génial ! en plus x 2 ! bisouxes…
NaNa : heu… oui, un peu moins la première… désolé si on écrit n'importe quoi, c'est la fatigue… mais l'essentiel, c'est d'être là LAST but not LEAST comme on dit en anglais ! heu… pour l'explication… on l'avait compris quand on avait reçu ta review, là à 2 heure, plus tout à fait… mais c'est pas grave ! serais-tu du genre à retourner ta veste ? en tout cas, tu fais preuve de constance en venant nous voir ! merci ! et bisouxes !
Encore merci à Nicolina ! on n'a pas eu le temps de lui faire relire, mais elle est l'âme qui inspire cette fic, l'ange gardien de nous, et l'amie surtout.
Alors, on avoue, en plus, on a pas eu le temps de corriger l'orthographe. Or nous sommes tous les deux très nuls. Donc, vraiment, vraiment très désolés… On le fera dès que possible ! Mais on voulait quand même le mettre ce soir…
Voilà on a peut-être dit un peu n'importe quoi à la fin des réponses, c'est la fatigue… mais le message important, c'est merci à toutes et tous d'être là ! ça nous fait vraiment très plaisir ! merci des reviews !
Et bonne lecture on l'espère !
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Hermione traversait le hall la tête baissée, plongée dans ses pensées. Elle était sortie plus tôt de table, elle n'avait vraiment pas faim ces derniers temps. C'était difficile de cacher à tout le monde qu'elle aimait Ron. Ça la mettait dans un état étrange… Elle ne pouvait plus se somporter de façon normale. Elle avait pensé aller voir Harry à l'infirmerie, mais elle se rendait compte que dans l'état où elle était, elle n'aurait jamais pu tenir une conversation normale. Et puis Harry ne semblait pas vraiment aimer lorsqu'elle était comme ça. On ne pouvait quand même pas lui imposer la vue d'une jeune fille la tête en l'air parc qu'elle est amoureuse. Elle s'en voulait presque mais elle n'arrivait pas à faire autrement. Elle repensait toujours à Ron.
Ron… Il l'aimait, il le lui avait dit, mais elle avait peur qu'il ne l'aime plus vraiment si tout le monde le savait. Parce que… est-ce que Ron l'aimait vraiment ? Oui, mais assez pour que ce soit pour toujours ? Ils étaient si jeunes… Et était-il capable de supporter le regard de tout le monde sur eux comme un couple ? Elle avait peur qu'il n'ait peur de ce que pourraient dire les autres. Mais est-ce que Ron savait qu'elle avait peur qu'il ait peur ? Ou peut-être avait-il peur qu'elle ai peur ? Mais elle même, n'avait-elle pas peur qu'il ait peur qu'elle ait peur ? D'un autre côté…
Soudain quelqu'un l'arrêta. C'était un Poufsouffle qu'elle ne connaissait pas vraiment, mais elle savait qu'il était en Septième année.
« Tu es bien Hermione Granger, non ? »
« Oui, c'est moi, que puis-je pour vous ? » Elle insista beaucoup sur le vous, elle n'aimait pas qu'on la tutoie comme ça. Le jeune Poufsouffle sembla comprendre le message.
« Pardon, mademoiselle, je voulais simplement vous féliciter pour votre prochain mariage avec Ron Weasley ! Quel bonheur de savoir que vous vous êtes enfin décidés ! Vous ne pouvez pas imaginer ma joie lorsque Valentin Gray me l'a appris. J'espère que vous nous tiendrez au courant pour la date du mariage, je voudrais vous envoyer quelque chose. Enfin, je ne vous retiens pas, je pense que vous avez beaucoup à faire. Et encore une fois, bravo ! Il n'y a pas plus beau que l'amour ! »
Le Poufsouffle s'éloigna aussitôt. Hermione était trop étonnée pour réagir.
Mais enfin, qu'est-ce qui se passait… pourquoi il disait cela ! et puis comment il savait qu'elle aimait Ron ? Et que Ron l'aimait ! Et c'était quoi cette histoire de mariage ? Mais comment et pourquoi ? Et…
Mais Hermione n'eut pas le temps de réfléchir plus. Deux Serdaigles étaient arrivées à sa hauteur. Un garçon et une fille, visiblement plus jeune.
« Hermione ? Valentin nous a dis pour toi et Ron. On voulais juste te dire combien on est contents pour toi. Félicitation. »
Et ils partirent aussi à toute vitesse.
« Hé ! » Hermione voulait les rattraper, mais ils étaient déjà loin.
Bon sang ! Mais qu'est ce qui leur passait pat a tête ! Rien ne se passait normalement. Encore des gens qui disaient n'importe quoi… C'était une mauvaise blague sans doute, il fallait juste qu'elle ignore tout ces commentaires. Cela devait être une mauvaise blague… Parce qu'elle ne se mariait pas avec Ron, non ? pas encore, elle voulait encore savoir s'il l'aimait vraiment…
Allez, il fallait reprendre son sang-froid un peu. Tout cela était n'importe quoi.
Elle voulu retourner dans la salle commune, mais elle fut prise au milieu d'un groupe de premières années agités, aussi bien Serdaigle que Poufsouffle. Ils étaient venus de nul part et parlaient tous en même temps, l'air heureux.
« Hermione, tu es bien Hermione ? »
« Et Ron, c'est bien un Weasley ? »
« Et ça fait quoi de se voir présenter une bague ? »
« Et Valentin Gray, il a dit que vous alliez bientôt vous mariez, est-ce que tu porteras une robe blanche ? »
« Est-ce qu'il t'a déjà embrassé ? »
« Valentin dit que vous aurez un mariage très beau parce que un peu moldus et un peu sorcier. C'est vrai ? »
« et Valentin Gray il a dit que vous vous aimerez toute la vie. »
« Est-ce que tu auras aussi des fleurs d'oranger ? »
« Et qui seront les garçons et filles d'honneur ? »
« Est-ce qu'on pourra être invité ? »
Les systèmes d'alarmes d'Hermione étaient proches de l'explosion. C'est une attaque traître de sa personne. Elle avait préparé une petite réponse pour le prochain imbécile qui lui ferait cette blague… mais là… Comment réagir face à un groupe de gamins de 11 ans surexcités courant, sautant et criant dans tous les sens ?
Elle ne comprenait plus rien. Son cerveau refusait de marcher. Elle n'avait jamais imaginée que se trouver au milieu d'un groupe d'enfant puisse être aussi traumatisant.
Elle vit avec soulagement, une jeune Serdaigle de la même année qu'elle s'approcher.
« Allez, allez, laissez Hermione tranquille. Désolée Hermione. Je les emmène avec moi. »
La jeune Serdaigle dont Hermione venait de se rappeler le nom, Alicia, lui faisait un grand sourire. Hermione le lui rendit, soulagée que quelqu'un comprenne enfin que cette plaisanterie de mauvais goût avait assez durée. Mais son soulagement ne fut que de courte durée… Alicia repris immédiatement.
« Voyons, laissez Hermione tranquille ! Les gens qui vont bientôt se marier ont beaucoup de chose à faire. Valentin m'a prévenue. Félicitation Hermione. Allez, venez les enfants. »
Hermione avait perdu toute couleur à la seconde partie du discours, retournée à son état de choc traumatique grave. Elle était sans doute passée brutalement dans une réalité alternative. Il n'y avait pas d'autre solution. Rien ne serait capable de lui arriver de façon aussi traumatisante au point que ça réflexion semble incapable d'aboutir à quelque chose de logique.
Maintenant Alicia s'en allait entourée d'une multitude d'enfants qui disaient « on est pas des enfants ! et alors, c'est comment un mariage ? »
Après quelques instants passés les yeux vagues, la pensée stoppée net, Hermione se reprit et regarda autour d'elle. Elle devait être en plein cauchemar, au milieu d'un rêve très désagréable…
En fait non. Elle était toujours en plein milieu du Hall.
Ça n'allait pas. Quelque chose ne marchait pas. Il fallait se ressaisir, réfléchir. Être logique ! c'était la seule solution. Ne pas écouter les paroles perturbatrices.
Quand on fait face à une situation extrême, il faut décortiquer les problèmes pour arriver à les abattre les une après les autres. Elle avait lu ça dans un manuel de survie en condition extrême un jour.
Pour l'instant le premier problème : ne pas rester plantée en plein milieu du grand hall… c'était un milieu hostile et propice aux agression. Retrouver le milieu chaleureux du dortoir. Il fallait pour cela prendre le bon escalier. Hermione regarda autour d'elle. Là. L'escalier. Seulement elle aperçut aussi trois jeunes Poufsouffles qui s'avançait vers elle avec un grand sourire.
Alerte, Alerte, Alerte…
« NOOOOOOOOONNNNNN ! » Hermione les regarda d'un air hagard, agitant les bras avec véhémence devant elle avant de partir en courant. Fuir.
Ceux qui la virent passer l'entendaient murmurer « non, non, non » visiblement prise d'un accès de folie aiguë.
Valentin quitta le pilier derrière lequel il avait pris son poste d'observation. Tout marchait pour le mieux… Hermione était déjà entrain de craquer…
Un bruit étrange attira son regard de l'autre côté du hall. Soudain une tache rouge déboucha d'un couloir, regardant en arrière, visiblement extrêmement perturbée.
Deux têtes sortirent aussi dudit couloir et l'une cria : « et encore une fois, Félicitation ! »
Ces mots eurent un impact curieux sur le propriétaire des cheveux rouges. Il poussa une sorte de gémissement, et commença à courir.
A ce moment, les deux jeunes Poufsouffles qui avaient manqués Hermione se retournèrent vers Ron toujours un grand sourire aux lèvres. Celui-ci gémit et se mit à marcher à reculons comme pour les éviter. Il se cogna contre quelque chose. Il se retourna dans un sursaut avec un petit cri qui se transforma en hurlement lorsqu'il se rendit compte qu'il s'agissait de trois Serdaigles qui faisant visiblement une compétition de celui qui aurait le plus grand sourire pour parler à Ron.
Hagard, livide, Ron se mit à trembler. Là encore la seule parole cohérente entendu était « NONNN ! » alors qu'il essayait d'atteindre le grand escalier, la démarche plus proche du zombie que du sorcier, même ivre.
Valentin commençait à se demander si son plan ne marchait pas trop bien… Il ne fallait quand même pas que Hermione et Ron meurent d'une crise cardiaque, ou qu'ils se mettent à se détester. Il fallait qu'il ait raison, et que Ron et Hermione s'aiment vraiment. Sinon, on risquait de se trouver face à un problème… Mais il avait toujours raison, non ?
Mais oui !… Le premier choc passé, tout irait bien. Peut-être même que demain on pourrait conclure tous ces problèmes secondaires et passer à la deuxième phase du plan…
Il faudrait aussi savoir comment cela pouvait-il marché avec les deux autres…
Un hibou, qui faisait semblant d'être égaré, passa au dessus de Valentin et lâcha juste au dessus de lui un petit bout de papier. Valentin le prit. Pour qu'un hibou fasse semblant d'être égaré, il devait appartenir à Alicia. Voyons, ce qu'ils avaient à dire.
« Opération Rosencrantz et Guildenstern en route –STOP– hg/rw en choc –STOP– marche encore plus vite pour C/G –STOP– avaient plus peur pour homosexualité –STOP– voient que pas raison –STOP– approuvés par toutes maisons –STOP– donc plus raison se cacher–STOP– a plus –STOP– signé : John+Al. »
Il fallait qu'il leur demande un jour pourquoi ils écrivaient à la plume des –STOP– qui ne semblaient pas très utiles. Mais pour l'instant, il était trop heureux de savoir que ça marchait si bien. Enfin, s'il avait bien compris, si Crabbe et Goyle ne s'étaient pas déclaré publiquement c'est simplement parce qu'ils craignaient les commentaires… Apparemment, les serpentards n'avaient rien contre l'homosexualité, ni aucune autre maison, donc tout allait bien. Pour eux.
Il pourrait peut-être voir dès ce soir Crabbe et Goyle… Hum… Non, il valait mieux leur laisser la nuit… Le lendemain matin, ce serait bien.
Il y avait un avantage non négligeable pour que cela se passe si bien pour Crabbe et Goyle, c'est qu'il éviterait sans doute deux claques. Et ce n'est pas qu'il soit vraiment douillet, mais il appréhendait un peu les claques de Crabbe et de Goyle…
Et pour Granger et Weasley, ils devraient être mûrs vers midi… Ils devraient être assez en choc pour qu'il fasse son apparition.
Oui, le problème évidemment est que ces deux là semblaient faire une sorte de blocage. Donc très certainement il n'éviterait pas les claques. Bien sûr Hermion et Ron n'étaient pas Grégory et Vincent, mais on disait que Granger était très douée pour ce genre de chose…
La journée de demain risquait d'être éprouvante pour sa joue. Enfin, il le fallait bien pour Harry et Draco…
Il ne fallait pas se plaindre, dans l'ensemble, tout ce déroulait à merveille !
Il fallait juste qu'il finisse son devoir de littérature, règle le dernier problème, puis ce serait fini…
Pourvu que tout marche bien… Pourvu qu'il ne se soit pas trompé !
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Le lendemain, Valentin avait mal à la tête. Il avait encore trop réfléchi. Et quand il s'était endormi, il avait un peu trop rêvé…
Bon, il fallait quand même qu'il ait l'esprit clair. Il avait sa conversation en Fourchelangue avec Harry quand même !
Cet examen posait en fait un petit problème. Pas de la langue, non, ça il se faisait confiance ou faisait confiance à son génie (dans le sens de bon génie, bien sûr, la modestie n'était peut-être pas son fort, mais quand même…) et en plus il s'était bien entraîné avec Gérard le serpent qui logeait près du puit. C'était plutôt le risque de laisser soupçonner quelque chose de ses plans. Il faudrait vraiment rester sur des sujets bateaux. Enfin, pas trop non plus parce que sinon Harry se douterait de quelque chose.
Oh et puis tant pis, on verrait bien … Il fallait un peu se laisser aller à son instinct parfois… Enfin, ça ne coûte rien d'essayer. Enfin, il l'espérait du moins.
En fait il se sentait même un peu anxieux. C'était un sentiment très rare chez lui. A bien y réfléchir, même tout à fait exceptionnel. Il pouvait avoir peur, carrément peur, complètement peur, il avait quelques souvenirs particulièrement désagréables de la guerre où il avait vraiment eut peur. Mais de l'anxiété, du « trac » non, jamais. Le sentiment qui s'en rapprochait le plus était peut-être celui qu'il avait lorsqu'il allait parler à Dorian. Et encore, quand il parlait à Dorian, il était heureux.
Stop. Il s'était pourtant promis de ne plus trop penser… En plus s'était l'heure de prendre le petit déjeuner. On était dimanche, il avait le privilège de pouvoir le prendre dans sa chambre. Enfin, on ne pouvait pas vraiment appelé ça un privilège puisque ce n'était pas « officiel » c'était simplement un arrangement entre un des Elfes de Poudlard et lui. Il lui avait appris comment on faisait des igloos et l'Elfe, Brian, le remerciait à sa manière. Valentin ne comprenait toujours pas très bien ce qu'il y avait de si crucial à savoir faire un igloo, mais Brian avait l'air absolument ravi, et Valentin n'avait rien contre prendre son petit déjeuner le dimanche matin dans sa chambre.
Le plateau apparut devant lui. Il y avait comme d'habitude le petit papier de Brian qui lui rappelait souvent les choses importantes à faire dans la journée qu'il risquait d'oublier. Aujourd'hui c'était « n'oubliez pas l'examen dans 20 minutes. »
Diable, 20 minutes… il fallait faire vite. Bon, il n'avait pas très faim de toutes les façons, et il pourrait toujours se rapprocher du lieu en balai… évidemment le balai était interdit dans les couloirs, mais bon…
Evidemment, comme toujours, il faillit se faire prendre par McGonagall. Juste le temps de se jeter hors du balai et de le réduire dans sa main. C'était très pratique parfois de ne pas avoir besoin de baguette…
« M. Gray, M. Barca ne serait-il pas entrain de vous attendre ? »
« Oui professeur, je crois que je suis un peu en retard… »
« Et bien dépêchez-vous ! »
« Merci professeur »
Elle était drôle McGonagall. Il était à peu près sûr qu'elle en savait beaucoup plus sur lui qu'elle ne le disait. Peut-être pas au point de savoir qu'il était un animagus quand même… Quoique, en étant un elle-même… Nan, elle lui aurait fait une remarque…
« Valentin Gray ! »
En fait Marius ne l'attendait sans doute pas, il arrivait des donjons.
« Professeur Barca ! »
« Prêt pour votre examen ! enfin, si on peut appeler ça un examen… désolé de ne pas pouvoir faire mieux… »
Bon, Barca savait qu'il savait qu'il ne savait pas. Ou pour faire plus simple, Sev avait sans doute dit à Barca que Valentin s'était rendu compte dès le premier jour que Marius ne parlait pas le Fourchelangue.
« Mais ce n'est pas grave professeur ! c'est très bien comme ça… mais êtes-vous certain de la fiabilité de Harry ? »
Ça s'était une question qui lui avait trotter dans la tête depuis quelque temps… Pouvait-il être sûr que Harry ne raconterait pas n'importe quoi ?
« Oui. »
Valentin regarda Barca l'air inquisiteur. Il avait sans doute encore mijoter un plan tordu pour être aussi sûr de lui. Barca lui jeta un regard en coin et dit dans un murmure :
« J'ai passé un pacte avec Harry et Sev. Si Harry n'est pas honnête, Sevy lui enlève des points en potion… c'est tout bien préparé… »
« C'est autorisé par le directeur ? Heu…par ici Professeur, c'est plus court. »
« Non, bien sûr que ce n'est pas autorisé. Ou plutôt nous ne lui avons pas demander son avis, mais comme il sait à peu près tout ce qui se passe dans cette école, s'il n'a rien dit c'est qu'il n'est pas foncièrement contre. N'est-ce pas ? »
Valentin préféra ne pas donner son avis sur la question. Ils étaient arrivés devant la chambre de Harry.
« Prêt Valentin ? »
Quelle question…
« Oui Professeur. »
« Bon, alors on y va. Passé cette porte, tu ne dois parler que le Fourchelangue. Tu as un quart d'heure. »
Valentin regarda son professeur de travers. Ça sonnait assez bizarrement comme phrase. Barca dut s'en rendre compte parce qu'il ajouta.
« Ça ne va pas comme phrase ? J'ai pensé que ça faisait plus sérieux si je le disais comme ça, non ? »
« Heu… je ne sais pas… »
« Bon, alors je retire ce que j'ai dit, on y va. »
Mais évidemment, à ce moment Madame Pomefresh sortit de la salle et enleva le dernier semblant de crédibilité quant au sérieux de cet examen. Valentin trouvait qu'elle regardait Barca d'un drôle d'air, comme si elle craignait qu'il ne fasse encore quelques remarques déplacées. Mais cela n'avait pas l'air de le gêner. Chez lui, la bonne humeur était une arme redoutable. Il ne semblait même pas être ennuyé de ce que dit Pomfresh.
« Ah ! Messieurs Barca et Gray. Harry est réveillé, vous pouvez y aller. Mais ne faites pas n'importe quoi. Je tiens à ce qu'il guérisse bien ce petit ! Enfin, je ne dis pas cela pour toi, Valentin, je tenais même à te remercier. Je ne sais pas ce que tu leur a fait aux deux, mais depuis que tu es passé hier ils vont beaucoup mieux. En revanche, je crois qu'ils ont oubliés que tu étais venu… Je ne sais pas … je leur ai dit que peut-être ils dormaient encore quant tu es passé et que tu n'as pas voulu les réveillé. Enfin, tu leur dit ce que tu veux. »
« Merci Pompom, Je leur dirais comme toi. Pas besoin de les embêter. »
« Oui. Enfin, je te l'ai déjà dit… si jamais tu as envi de devenir médecin, je pense que tu seras doué. Bon, je vous laisse, il faut que je retourne à l'infirmerie. Bonne chance Valentin. Au revoir M. Barca. »
« Au revoir très chère ! » Barca attendait que Pomresh reparte avant de reprendre l'air sévère.
« Valentin, comment tu as connu Pomfresh comme ça ? »
« Bof, un jour j'ai servi d'aide soignant. Pas grand chose. Mais toi, qu'est ce que tu as encore fait pour qu'elle te parle comme ça ? »
« Oh ! hum pas grand chose. Je crois que c'est simplement le fait que Sévy et moi avons mis une heure à préparer la salle pour Draco… Elle doit penser que j'ai une mauvaise influence sur Sev… »
« Je vois… On rentre ? »
Ils entrèrent enfin dans la salle.
« Bonjour Harry ! Bien remis ? »
« Oui, merci, je devrais peut-être pouvoir sortir demain… »
Barca s'installa dans un fauteuil, Valentin prit une chaise près du lit. Barca sortit des feuilles et une plume.
« Bon, allez, au travail, je vous laisse libre du choix de la conversation. »
« Comme s'il pouvait contrôler de toute les façons… » Valentin appliquait la règle, rentré dans la salle, on parle Fourchelangue. Harry éclata de rire.
« Valentin, pardon, Gray, je suis quand même capable de savoir quand vous vous moquez de moi… Je disais donc que la conversation était libre. Harry me dira juste les fautes que tu as faites ou des choses comme ça… »
Valentin hocha la tête en souriant. Il n'avait pas l'intention de faire de fautes…
Il allait pouvoir avoir une bonne conversation avec Potter…
« Et bien Harry… ça fait un peu artificielle comme conversation, non ? »
Harry hocha la tête.
« Pomfresh t'a dit que j'étais passé hier ? »
« Oui ! elle avait même l'air de penser que tu m'avais parlé, mais je ne me souviens de rien… »
« Non, en fait, tu dormais, je suis resté un peu, puis j'ai fini par partir. Je préférais ne pas te réveiller. Tu vas mieux maintenant ? »
« Oui… même… beaucoup mieux, je ne sais pas mais ça a été un sommeil très 'réparateur'. Je me sens plus dégagé… enfin ce n'est pas très intéressant comme conversation. Tu ne voudrais pas parler d'autre chose ? »
« Tout ce que tu veux ! donc pas la santé… on raye de la liste aussi le temps qu'il fait et le sport, seuls sujets permis par les conventions, ce n'est pas drôle. Pas politique… hein… ce n'est pas très amusant on plus… Tu as quelque chose en tête ? une question ? »
« Et bien, c'est-à-dire que oui… en fait… je voulais te demander… pourquoi tu as décidé de participer à la guerre ? »
« Wow. Heu… et bien… heu… J'ai vu plus amusant comme sujet… »
Valentin rit un peu en fourchelangue et se rendit compte que cela faisait un peu bizarre. Enfin, ce n'était pas le moment de se préoccuper de ce genre de chose.
« Tu ne choisis vraiment pas les sujets les plus simples… Je ne sais pas. En fait, c'était évident que Voldemort était revenu, c'était stupide de croire le ministère. Et on ne pouvait pas laisser un fou pareil faire ce qu'il voulait non ? »
« Mais pourquoi cela te semblait évident qu'on ne pouvait pas le laisser faire. Toi, tu appartiens à une vieille famille de sorcier, non ? Tu n'avais rien à craindre de Voldemort, non ? »
« Non, c'est vrai. Mais je n'avais pas de parents non plus pour me forcer à devenir Mangemort, comme l'a pu être Dr… Pardon, comme l'ont pu être d'autres. J'étais libre de mes choix… »
« Tes parents étaient du côté de l'Ordre du Phénix ? »
« Hum… on ne peut pas vraiment dire ça… enfin pour revenir à ta question, je me suis aussi rendu compte qu' il n'y a pas que moi sur terre. Même si Voldemort ne me faisait pas de mal, cela n'avait rien de réjouissant de voir tout le monde mourir autour de soi. Enfin… c'est normal non ? C'était trop grave pour qu'on reste assis à ne rien faire sous prétexte que ça ne nous touche pas directement… Mais pourquoi tu poses cette question ? »
Valentin regardait Harry avec attention. Visiblement, il n'allait pas encore très bien. Quelque chose d'autre était entrain de l'embêter. Pourvu qu'il ne se mette pas à faire une autre crise…
Mais non. Harry n'était plus comme la veille. Il était près à se pardonner lui-même.
« Et bien… c'est que moi je ne sais pas. Je n'ai pas eu le choix. Et j'ai peur… j'ai peur de ce que j'aurais fait si j'avais eu le choix. Regarde, moi j'avais tout pour le haïr. Je ne pouvais pas être pour lui. Mais si mes parents avaient été des Mangemorts, qu'est-ce que j'aurais fait ? Qui sait si je ne me serais pas rangé de son côté… »
« Harry. Pourquoi as-tu pleuré lorsque l'orphelinat a été détruit ? »
« Mais… parce que… ce n'était pas juste que des enfants innocents meurent comme ça ! »
« Tu as ta réponse Harry. »
« Je… tu crois ? »
« J'en suis sûr »
Harry avait l'air de réfléchir. Oui, ça allait, il devait seulement se poser une question. C'était normal, cela devait être très gênant d'être pris dans une prophétie. On doit ne plus savoir où est sa liberté.
« Alors, en fait, tu penses que même si ma famille avait été du côté de Voldemort, je l'aurais tué ? »
« Oui, sans aucun doute. Avec plus de difficulté peut-être. Parce que ce n'est pas facile de passer outre toute une éducation. »
« Mais alors, quelqu'un comme Malfoy, qu'est-ce qui lui ait passé par la tête ! c'était le Mangemort parfait, qu'est-ce qu'il lui a pris… »
« Le cas de Malfoy est un peu à part peut-être. Si tu lui demandes il te répondra sûrement que c'était comme ça, dans sa crise d'adolescence, par jeu… Il fait parti des personnes qui ne veulent pas s'admettre qu'ils sont fondamentalement bon. Pas plus que toi il n'aime voir les autres souffrir. Même s'il ne veut pas se le dire. Et puis c'est un très grand sorcier, comme toi, et il a du comprendre d'une façon ou d'une autre que son engagement risquait de peser son poids. Sans lui on n'aurait pas pu gagner. Sa présence était indispensable. Comme la tienne. »
« Oui, donc c'est bien ce que je pensais, c'est son orgueil qui l'a mené à choisir ce camp. »
« Heu… non, Harry, j'ai dû mal m'exprimer… »
« Ce n'est pas grave Valentin, de toute façon, je ne veux pas savoir, ça ne m'intéresse pas. Passons à un autre sujet. »
Valentin avait juste maintenant un doute quand à la réussite de son plan. Il avait bien dit qu'il voulait mettre Harry et Draco ensemble ? Il avait bien pensé que c'était possible, non ? oui. Bon, bah, il n'y avait plus qu'à espérer que cela l'était vraiment. Enfin, c'était presque mieux quand Harry et Draco se détestaient. L'indifférence, en général, c'était ce qu'il y avait de pire.
« Tu m'écoutes Valentin ? »
« Heu… Pardon, non, je pensais à autre chose… »
« Tu n'as pas changé, toujours dans les nuages… Je te demandais ce que tu faisais en Sibérie. C'est bien là que tu as passé tes vacances non ? »
« Ah ! heu oui… »
Au moins, sa distraction avait l'air de mettre Harry de bonne humeur…
« Il y a quelque chose à voir en Sibérie ? Je croyais qu'il n'y avait que de la boue et de la glace. »
Valentin eut de nouveau un petit rire, un peu bizarre.
« Non, il n'y a rien en Sibérie, du moins, rien qui n'intéresse quelqu'un d'autre que moi. »
« Bon, alors qu'est-ce que tu y faisais ? »
« J'étais chez un chaman local. Il m'apprend des choses et d'autres. C'est un vieil ami de mes parents. »
« Et tes parents étaient avec toi ? »
« Heu… en quelque sorte… »
Valentin se rendait compte que ça réponse n'allait pas suffir…« Tu sais que ce n'est pas courrant comme réponse ? tu ne veux pas en parler ? »
Valentin rit une troisième fois, mais cette fois, c'était gêné. Ça faisait vraiment bizarre en Fourchelangue…
« Non, c'est simplement… enfin… normalement c'est moi qui 'confesse' les gens ! Je ne parle jamais de moi… »
« Ben, qu'est-ce que tu crois, que je ne l'ai pas remarqué ? tu dois savoir à peu près tout de moi et moi je ne sais rien de toi. C'est un peu inquiétant parfois. Par exemple, parfois je me demande si tu ne vas pas tout raconter à quelqu'un d'autre… à… à… »
Harry s'était arrêté. Valentin était de nouveaux attentif. Finalement, Harry n'était peut-être pas si indifférent… il en parlait beaucoup de Draco… Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, non ? Harry reprit sa phrase.
« Enfin… Valentin… est-ce que vraiment… je veux dire, c'était vraiment Malfoy avec qui j'ai travaillé pendant la guerre ? »
« Oui Harry, il n'y a pas de doute possible. »
« Mais comment as-tu pu être ami avec lui ! Non ! je ne veux pas savoir… Je l'ai dit… Je ne sais pas ce qu'il s'est passé cette nuit, mais j'ai décidé de regarder la vie d'un meilleur côté… Enfin, de vivre et de voir les choses arriver comme elles arrivent… Je ne veux plus me casser la tête… Tu aurais dû me réveiller hier lorsque tu es passé ! j'aurais aimé discuter avec toi ! »
« Hum… tu en es sûr ? »
Il ne se souvenait vraiment pas de la visite d'hier au soir… ces premiers mots avaient été « je crois que je ne veux pas te parler » s'il se souvenait bien…
« Evidemment ! ce n'est pas parce que tu as des amis bizarres… non, ne proteste pas, je sais bien que tu es ami avec Rogue et Barca, et tu ne peux pas dire qu'ils ne sont pas bizarres… »
Valentin et Harry faisaient un effort pour avoir l'air toujours sérieux…
« Enfin, tu sais que j'ai toujours aimé te parler, même si on avait tout les deux un masque pendant la guerre. »
« Je me permet de te rappeler que tu avais un capuchon et non un masque, c'est comme ça que j'ai pu voir ta cicatrice d'ailleurs. Mais pourquoi tu n'avais pas comme tout le monde un masque ? »
« Heu… c'est simplement que je n'aimais pas le masque, c'était trop froid. »
« Nan, mais tu te rends compte ! n'importe qui aurait pu te reconnaître ! tu imagines si j'avais été un traître ? »
« Oui, mais tu n'en es pas un. »
« Nan, mais j'aurais pu ! »
« Non. Tu n'es pas quelqu'un qui trahit. Tu n'en es sans doute pas capable, sinon, venant de la famille dont tu viens, pourquoi n'aurais-tu pas rejoint les rangs de Voldemort et servit d'espion ? A moins que tes parents n'aient servit Dumbledore ouvertement ? Ah non, c'est vrai , tu m'as dit que non… Mais alors, ils te laissaient libre de faire ce que tu voulais ? »
La conversation commençait à devenir déplaisante… Merlin qu'il détestait parler de lui ! vite, faire changer la conversation…
« Harry… tu parles trop… c'est à moi de parler, c'est mon examen… Et trouvons un sujet plus intéressant que moi. D'accord ? »
« Bon, d'accord, alors parle moi de ce que ton chaman sibérien t'apprend. »
Harry n'était pas dupe, mais il était compréhensif…
« Ah ! bon sujet ça ! » Ouf ! Et il pouvait même en faire un conte instructif… Bonne idée !
« Alors, c'est une longue histoire. Je suis arrivé le troisième jour des vacances.
Le premier jour chez lui, je lui ai demandé de m'apprendre à parler aux morts. Il m'a répondu. 'Fiston, c'est pas possible dans ton état. Tu vas commencé à apprendre à vivre.' J'ai tenté de lui faire comprendre que j'étais très vivant, et que donc cela voulait dire que je n'avais pas besoin d'apprendre à vivre, mais il m'a dit 'Taratata, je sais ce que je dis. Tu vas d'abord apprendre à voir la beauté de la neige.' J'ai donc essayé de voir la beauté de la neige, mais ce n'est pas facile quand on est dedans jusqu'au cou avec seulement une robe de sorcier. Chose étrange, on a tendance à ne pas vouloir faire attention à quelque chose qui vous mouille jusqu'à l'os, vous congèle et autres petits inconvénients…
Au bout d'un jour j'en avais assez. La neige qui m'était indifférente commençait à me lasser. Il m'a dit 'recommence, la neige est vraiment belle'.
Le deuxième jour je lui en voulais vraiment de me rendre malade pour rien, et la neige me semblait de plus en plus laide.
Le troisième jour je la détestais, et j'ai eu si froid que je ne remarquais plus rien. Je me suis endormi. J'ai passé la nuit dehors. J'ai deviné ensuite que mon cher chaman m'avait sans doute lancé, pour la durée de la nuit, un sort de chaleur sur moi, parce que sinon, j'aurais sans doute réussi à parler aux morts, l'étant moi-même. Or au matin, j'allais bien.
Il faisait toujours froid, mais cela n'avait plus beaucoup d'importance.
Et lorsque le soleil s'est levé, qu'il est monté dans le ciel, j'ai vu que la neige était belle.
J'avais froid, c'est sûr, mais la neige était belle. J'étais sans doute malade, mais la neige était belle. Le vieil ami chaman me semblait très méchant avec moi, mais la neige était belle. Et je n'avais pas encore tout compris, par exemple en quoi voir que la neige était belle était apprendre à vivre. Mais c'était un fait.
Il est sorti de sa sorte de tente, et il m'a dit 'Fiston, c'est bien. Il te reste trois jours pour retourner à Poudlard. C'est le temps que l'on met en balai sans s'arrêter pour rentrer. Voilà un sac avec un peu de nourriture, retourne en balai. Et en volant, essaye de réponde à cela : pourquoi la neige n'est-elle pas laide ?'
Et donc je suis reparti, en me disant, mais c'est lui qui m'a dit que la neige est belle, que veut-il que je cherche ? Forcément, voler nuit et jour sur un balai, alors qu'il fait froid, ça fatigue, donc j'en étais même arrivé à reprendre au début mon raisonnement, en me disant la neige est laide. Donc pourquoi la neige est laide ? La réponse était, parce qu'elle est froide, inintéressante, et que je m'en fiche.
Et là, un éclair de lucidité m'a frappé le cerveau ! Tout ce que j'ai contre la neige, c'est purement psychologique ! je n'aime pas l'étendu neigeuse, parce qu'elle me gêne. Mais en faite, la neige est belle, lorsqu'elle recouvre la terre comme un grand manteau blanc !
A ce moment là une autre révélation me frappe (j'ai failli tombé de mon balai, mais je crois que c'était plutôt la fatigue combinée à la faim…) en fait, ce que voulais me montrer mon vieux chaman qui ne parle que par énigmes, c'est que ce sont nos propres sentiments qui nous empêche de voir la beauté des choses. Les choses autour de nous sont belles, la vie, s'il y a quelque chose comme ça, est belle, seulement nous ne le voyons pas lorsque nous ne voulons pas le voir.
En je me suis rendu compte que ce voyage en balai, tout inconfortable, désespérant et ennuyeux qu'il était, n'était pas mal… Je voyais plein de chose. En fait, c'était vraiment apprendre à vivre que de passer par dessus ses propres problèmes pour voir le reste. Apprendre à vivre parce que la neige est belle, même si on est entrain de mourir de froid et de faim. C'est ce que m'a appris mon chaman sibérien. Et c'est comme ça que McGonagall a voulu enlever 50 points à Serdaigle pour tenue non conforme le jour de la rentrée… »
Harry se mit à rire doucement en se souvenant de la scène. Mais il ne dit rien de plus. Il voulait réfléchir un peu. Et puis il commençait à être un peu fatiguer.
Barca bien que ne comprenant rien, sentait que Valentin avait dû dire quelque chose d'un peu plus important que la pluie ou le beau temps. Et puis que Harry semblait un petit peu plus fatigué. Les deux avaient assez parlé…
« Bon ! c'est bien ! Valentin, tu as fais une longue tirade, je crois qu'on peut arrêter là. Tu en as dis assez pour que je puisse juger. De quoi avez-vous parlé ? »
Harry et Valentin échangèrent un regard
« De mes vacances surtout. » Grand sourire de la part de Valentin.
Barca comprit tout d'un coup pourquoi Sev' s'amusait à dire à Valentin qu'il devrait envoyé une photo à Sorcière Hebdo. Il gagnerait à coup sûr.
« Hum… si… si vous le dîtes. Bien, heu… Valentin, je ne te retiens plus, si tu as des choses à faire… Il faut que je discute avec Harry… »
Valentin se retourna vers Barca qui le regardait avec un sourire en coin. Qu'est-ce qu'il avait en tête encore… Mais c'est vrai qu'il avait à faire. Valentin se leva donc.
« Bonne journée professeur. A plus, Harry ! »
« Merci Valentin ! »
« De rien, Harry. »
Valentin hésita après avoir refermé la porte et finalement resta derrière, un petit 'audiosis' et il pouvait tout écouter…
« Alors Harry, c'était comment ? il m'a semblé qu'il hésitait parfois sur quelques mots ? »
« Oui, mais ce n'était pas un problème de vocabulaire, la conversation n'était pas toujours facile à mener. Sinon, il trouvait toujours les bons mots au bon moment. »
« Il a fait des fautes ? »
« Oui… une je crois… il a dit SssssSSsssSssSsSSSsssS au lieu de SssssSSsssSSsSsSSSsssS »
Valentin soupira de soulagement de l'autre côté de la porte, c'est bien ce qu'il pensait, Harry avait pris son lapsus pour une faute de grammaire.
« Heu… oui, Harry, je vois parfaitement ce que tu veux dire… »
« Pardon, c'était je crois, « comme l'a pu être d'autres » au lieu de « comme l'ont pu être d'autres ». »
Il avait quand même de la chance de s'être retenu avant de dire « comme l'a pu être Draco » Quoique peut-être cela n'aurait rien changé… Mais Harry semblait quand même un peu près à sauter trop vite sur une conclusion un peu erronée…
« Bon… c'est tout ? »
« Oui. Et en plus il s'est repris lui-même très vite. »
« Bon. Il est très énervant ce gamin, heureusement qu'il n'y avait que quelques semaines de cours. Je ne sais pas ce que j'aurais bien pu lui apprendre encore. »
Valentin sourit et quitta le couloir avant que Barca sorte.
Finalement tout cela s'était plutôt bien passé ! Il avait réussi à éviter les conversations trop personnelles. Il avait un peu transformé l'histoire en Sibérie mais pas beaucoup. Simplement éviter de décrire son état en arrivant en Sibérie. Pas besoin de dire qu'il était près du suicide. Les gens s'appuyaient en général trop sur lui pour pouvoir permettre de l'imaginer déprimé.
Ah, oui, il avait aussi un petit peu… décaler le temps de la révélation finale. Il ne se voyait pas décrire l'extase esthétique et éthique qu'il avait éprouvé en revoyant Dorian le jour de la rentrée… Il s'était demandé un moment si ce n'était pas un ange envoyé du ciel pour lui permettre de comprendre le message du chaman. Son ange gardien. Puis il s'était rappelé que c'était Dorian, et cela lui avait fait encore plus plaisir.
Enfin, définitivement, il ne pouvait pas dire ça à Harry.
Valentin se rendit compte qu'il s'était un peu tromper de chemin. Il n'était pas très loin de la chambre de Draco. Il ferait bien de passer lui dire bonjour. Après tout, s'il ne se souvenait pas non plus de la visite d'hier, il risquait de penser que personne n'était venu le voir. Il y avait mieux pour éviter de déprimer…
Valentin entra doucement. Draco dormait cette fois vraiment. Il avait l'air très calme. Valentin s'avança. Il se rendit compte que cette fois, ça allait être vrai. Il ne pouvait pas réveiller quelqu'un qui dormait de façon si tranquille. Il s'assit sur la même chaise et le regarda dormir un peu. Qu'allait-il penser à son réveil ? Valentin réfléchissait en le regardant lorsqu'il entendit Draco murmurer quelque chose d'incompréhensible.
Il se rapprocha. Que pouvait-il dire ? Il dormait pourtant. Très clairement cette fois-ci, il entendit un « pourquoi vivre… »
Draco parlait en dormant ? Vu ce qu'il disait… peut-être fallait-il mieux le réveiller ? pourtant, il n'avait pas l'air d'aller très mal… Il réfléchissait en dormant ? Oui, visiblement…
Mais oui ! Valentin se souvenait maintenant que Dumbledore avait dit quelque chose comme ça au deux garçons… Il l'avait entendu quelque part…
D'ailleurs, ça lui donnait une idée… Il sorti de sa poche une feuille et une plume. Il en avait toujours sur lui. C'est très pratique pour ne rien oublier. Il écrivit rapidement. Au bout d'un quart d'heure il avait fini. Il relu. C'était pas trop mal. Enfin… pas trop mauvais.
Bonjour la marmotte !
Ça fait deux fois que je passe te voir, et à chaque fois tu dors… Enfin, je ne suis pas un sauvage, je te laisse dormir… Je voulais quand même te dire que j'étais passé. Je te laisse aussi le récit d'un histoire vraie qui m'est arrivée. Celui qui me l'avait fait faire m'avait demandé aussi de la transmettre… Comme ça je réponds aussi à une conversation qu'on avait eu lors de nos 'réunion de travail'. La question était : qui est-ce que je connaissais en Sibérie et chez qui je cachais pour un temps les personnes qui en avait besoin… C'était juste avant qu'on soit une fois de plus perturbé, cette fois par Goyle père.
Enfin la voilà : elle s'appelle Valentin et le chaman sibérien. C'est bien comme titre, non ?
Remets-toi vite sur pied.
J'espère te voir demain au déjeuné.
Valentin Gray.
Voilà. En fait, ce n'était pas bon, mais il n'avait plus le temps de refaire. Ça n'allait pas tarder à être l'heure du déjeuné, et il fallait absolument qu'il trouve Crabbe et Goyle.
Après réflexion, le fait que Harry ait parlé de lui-même deux fois de Malfoy, même en se retenant, montrait qu'il n'était pas indifférent.
Vraiment. Son plan devait marché. Normalement.
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voili voilouxes !
je sais, nous savons, on est en retard. Très en retard. Mais c'est pas de notre faute ! il y a tout le méchant travail qui revient avec la rentrée et tout ça et tout ça…
Et puis la traduction et puis…
Mais c'est plus long, hein ?
J'essaye de faire la suite pour la semaine prochaine, mais c'est pas sûr…
Ah oui, pour ceux que ça intéresseraient… Pour les parents de Valentin et tout ça. En fait, j'y avait réfléchi parce que je pensais le mettre dans le courant de l'histoire mais finalement, je préfère que Valentin reste un peu un mystère pour son entourage.
En revanche je peux vous le dire… En fait, les parents de Valentin sont morts alors qu'il avait 6 ans lors d'une expédition scientifique en Sibérie. Les conditions sont mystérieuses (ok, ça veut dire que j'ai pas encore décidé…) Sa mère vient d'une veille famille de noblesse russe. Son père de noblesse anglaise. Le reste de la vie de Valentin pour une prochaine fois, si jamais ça intéresse quelqu'un (j'ai pas encore vraiment réfléchi mais il faudrait quand même que je trouve quelque chose…)
Et la nationalité de Marius : il est autrichien. Mais il a fait toutes ses études en France. Et il a une grand mère russe (cousine au 4ème degré de celle de Valentin… enfin, c'est pas très sûr encore…) et une autre anglaise. Ces informations peuvent être modifiées après recherches plus approfondies…
Alors voilà c'est bien gentil d'en arriver à cette dernière ligne ! merci encore à vous de lire !
Bisouxes à tout le monde !
