Bonjour tous et toutes !
Bien, allez, courage… on avoue, il s'agit ici d'un entracte…
Hum… oui, c'est toujours pas le chapitre suivant… Mais comme on commençait vraiment à avoir honte de ne rien faire, on publie ce qu'on avait déjà fait, c'est-à-dire l'histoire de Valentin. On l'a un peu développer pour que cela fasse un petit chapitre.
C'est un délire total, on se demande parfois où l'on prend l'audace de « récrire » Harry Potter, ça deviendrait presque Valentin Gray à l'Ecole des Sorciers…
Bien, les raisons de notre retard ? concours… exam… Surtout le fait qu'on arrive pas à bien finir. Le prochain chapitre de Beaucoup de Bruit pour Rien est le dernier chapitre, donc on voudrait vraiment faire un bon chapitre mais bon… ce n'est pas facile de finir une fic…
Ah oui, et il y a aussi notre petit slash Rogue/Lockhart, quoique ce soit un peu une fausse excuse. C'est très drôle, c'est le seul de la section Rogue/Lockhart (comment ça on est les seuls fous à imaginer un pairing pareil ?) donc au passage, si vous voulez nous dire ce que vous en avez penser… n'hésitez pas (de la pub ? nous ? jamais….)
Et au passage toujours on en profite pour remercier Imo de son dessein de Valentin
Donc voilà l'histoire de Valentin, on espère que ça ne vous ennuiera pas trop… On est assez gêné en fin de compte de faire une sorte de fanfiction de nous-même mais, puisque certains semblaient intéressé par le personnage… alors voilà… Nous, ça nous fait plaisir d'écrire, mais on comprendrait que cela ne vous passionne pas… enfin… bref, voilà quand même Valentin dans ses premières années à Poudlard
-Manu et Blaise qui ne savent plus où se mettre….-
Le jour de la rentrée, notre très cher Valentin s'était donc retrouver tout seul sur le quai de la gare. Avec ses valises. Et sans animal.
Et là, c'est la terreur de sa vie. Enfin, de sa courte vie.
Il y a des gens qui sont comme lui, c'est-à-dire plus petit que les autres. Mais ces autres petits hommes se comportent extrêmement bizarrement. Ils courent, alors que tout le monde sait qu'il ne faut pas courir. Ils font du bruit, alors que tout le monde sait qu'il ne faut pas faire de bruit. Et ils font aussi ce que l'on appel rire. C'est très bizarre. Et ils sont tous accompagnés d'un homme normal qui leur donne plein de conseils. Louche même.
Valentin fait léviter ses bagages pour les monter dans le train et se rend compte qu'il est le seul à le faire. Il y en a même un ou deux qui le regardent de travers. Il essaye de les ignorer, et monte dans le train, se trouve un petit wagon tranquille. Un type qui l'avait suivit entrer et commence à lui dire :
« Wow, c'est génial, tes parents t'ont fait un sort de lévitation à longue durée ! veinard ! Moi, ils n'ont pas voulu, je suis obligé de tout porter à la main. Est-ce que tu penses être à Serpentard ? tu as l'air plutôt de bonne famille. T'es pas un Sang de Bourbe au moins. En tout cas, mes parents ayant été à Serpentard, je pense que j'y serais. En même temps c'est pas complètement sûr… mais tu portes déjà l'insigne de ta famille ? vraiment, tu dois avoir des parents plutôt laxistes. Est-ce que tu veux des chocogrenouilles ? Ma mère m'en a acheté suffisamment. Au fait moi je m'appelle John Cavendry et toi ? »
Vous comprendrez que face à un discours aussi peu habituel aux oreilles de notre cher Valentin, celui-ci prit peur.
Les seules pensées cohérentes qui lui venait à l'esprit étaient : mais qu'est-ce qu'il me veut celui-là, pourquoi il me parle comme ça, pourquoi est-il si familier, pourquoi me parle-t-il de mes parents, qu'est-ce que c'est que des chocogrenouilles, et pourquoi se comportait-il comme une personne parfaitement irresponsable ?
Notre héros fit la seule chose qui lui semblait encore intelligente (quoique cela soit discutable, parlons plutôt d'instinct de survit, réaction primaire face à l'attaque brutale et frontale qu'il venait de subir) il jeta sur lui-même un sort de « inapertio » qui permet à celui qui est sous le sort de ne pas être remarqué. Du moins, que ceux qui sont autour oublie sa présence.
Le John sus-nommé oublia tout d'un coup qu'il y avait une personne en face de lui, remballa ses chocogrenouilles, haussa les épaules et repartit.
Valentin respira de soulagement. Sa scolarité allait être beaucoup plus compliqué que ce qu'il imaginait.
Il passa le reste du voyage en train à espionner le comportement étrange de ses animaux qui étaient comme lui en fait. Il se rendit compte qu'ils se mettaient en groupe souvent. Et qu'il semblait avoir des réactions différentes entre eux. Par exemple deux personnes s'étaient crier dessus, alors que deux autres se tenaient par la main. Mais quelque chose lui disait que s'il commençait à tenir la main de quelqu'un cela ne serait pas une bonne idée.
Il remarqua aussi que pour la plupart, ceux qui étaient de son âge, de son année, ne savait pas faire de magie, ou alors des choses très simples. Il s'était aperçu aussi qu'en savoir trop n'était pas une bonne solution. Bien, il allait donc falloir qu'il cache un peu son avance…
Mais en même temps, il avait beaucoup de chose à apprendre. Rire par exemple. Il en était incapable. Parler de tout et de rien. Il ne savait pas le faire.
Bref, assez rapidement, un plan commença à s'échafauder dans sa tête. Il s'agissait de s'appliquer à être parfaitement médiocre, et apprendre à faire tout ce qu'il ne savait pas encore faire. Tout un programme.
Le sort d'inapertio était très pratique. Il pouvait espionner sans être vraiment remarqué. Il se plantait devant quelqu'un et notait mentalement tout ce qu'il faisait. C'était très instructif.
Enfin, ce voyage expérimental eut une fin.
Il profita du sort pour monter dans les calèches guidées par des sombrals qu'il voyait parfaitement bien. (les quelques exclamations : « oh ! des calèches sans chevaux » créèrent chez lui un étonnement sans pareil). C'est qu'il n'avait pas du tout l'intention de monter dans les petites barques un peu frêles qui se baladaient sur le lac. Il n'avait pas le pied marin.
Arrivé au château un peu avant les premières années, il décida d'explorer les environs immédiats de la porte d'entrer. Evidemment, il arriva ce qu'il devait arriver :
« -Monsieur Gray ?
- Professeur Dumbledore !
- Avez-vous fait bon voyage ?
- Très bon Professeur. Merci.
- Monsieur Gray… Peut-être puis-je vous donner un conseil ?
- Je vous en prie Monsieur de Directeur.
- Vous ne devriez pas garder ce sort d'inapertio.
Valentin eut un haussement d'épaule lassé.
- Vous savez que je ne peux pas m'en passer.
- Ça, c'est à vous de voir Monsieur Gray. Enfin… si vous ne voulez pas… réduisez le plus que vous pouvez, imaginez ce qui pourrait se passer si tout d'un coup vos camarades après 5 ans, se rendait compte de votre existence…
- Hum… je vois ce que vous voulez dire… Bien… Comme cela, ça va ?
- C'est mieux. A bientôt Monsieur.
- Au revoir Professeur. »
Valentin se dépêcha de passer la porte pour se re-glisser discrètement parmis les autres premières années.
Il ne fut pas vraiment étonné par le plafond (trois étoiles, « vaut le détour » dans le guide Merlin vert, fameux guide des curiosités du monde sorcier) parce qu'il y avait le même dans une grande partie des pièces de son « chez-lui ».
Lorsque son nom fut appeler, personne ne prêta la moindre attention au petit garçon un peu pâlichon, qui gardait les yeux baissés. Quelqu'un de médiocre et banal, en somme. C'était l'effet typique du sort d'inapertio réduit à son minimum. Tout le monde saurait qu'il existe sans y prêter vraiment attention.
La conversation avec le choixpeau fut des plus intéressantes en revanche. Il était bien que le choixpeau n'ait pas de cheveux, il se les serait arraché… Tous les records de temps furent battus.
La conversation pourrait se résumer ainsi :
« - Ah ! le petit Gray… mouais, mouais… vieille famille et tout ça… plutôt SERP… ah mais non, beaucoup de droiture et tout ça… me souviens des parents… hum… GRIFF… mais non, mais non, pas possible… le courage n'est pas vraiment ta prime qualité sans vouloir te vexer…. Alors POUF… merde, pas possible, avec un cerveau pareil… j'avais oublié ça… alors SERD… nan, nan… enfin, je me fais vieux, tu sais déjà tout, rien à apprendre… mais la volonté de montrer qu'on peut bien faire… ça c'est typique de SERP… argh, mais tu n'es pas capable de faire du mal à une mouche… donc POU… ah non, pas possible, on oublie ta modestie orgueilleuse qui te mène droit à GRIFF… non non non non non… pas près à foncer dans la gueule du loup pour ramener quelqu'un… bon… SERP... non...GRIFF... pff... SERD... bah... POUF… mais non… J'EN AI MARRE ! heu... pardon, je me suis un peu laissé emporter... donc allez, tant pis, dans ce cas… tu veux quoi petit ?
- Et bien, je ne sais pas Monsieur le Choixpeau.
- Mauvaise réponse Petit, moi non plus… bon, qu'est-ce que tu viens faire ici ?
- Rien. Enfin, si vous pouviez m'envoyer dans un endroit tranquille où je puisse observer sans être vu…
- Hum… je vois, on va éviter Serpentard et Griffondor alors, ils font toujours tout pour qu'on les regarde.
- C'est aussi ce que je pensais. Peut-être pas Poufsouffle non plus, Monsieur le Choixpeau, d'après ce qu'on m'a dit, ce sont des gens gentils, ils n'apprécieraient pas que je ne leur parle jamais, j'imagine…
- Mouais, tu as raison Petit. Donc selon toi, il faudrait que je t'envois à Serdaigle.
- C'est cela Monsieur le Choixpeau.
- Tu ne serais pas entrain de te foutre de ma gueule, l ?
- Comment pourrais-je Monsieur le Choixpeau ? Vous n'en avez pas je crois…
- Insolant va ! rien que pour cela il faudrait que je t'envois dans une autre maison, mais je ne sais pas laquelle, alors va pour… SERDAIGLE ! »
Et ainsi, notre cher Valentin se retrouva à Serdaigle…
Valentin remarqua que la nourriture laissait un peu à désirer. Enfin, il savait bien que tout le monde ne pouvait pas se permettre d'avoir des elfes de maisons Français… ça coûte cher d'avoir des elfes qui ne se contentent pas de transformer des carrosses en citrouille pour en faire du jus, mais qui voulais les faire pousser sans magie…
Il fut très soulagé en voyant comment fonctionnait les dortoirs à Serdaigle.
Le Préfet les avait conduit jusqu'à une salle commune légèrement ascétique (salle assez grande, polygonale, donc les panneaux étaient alternativement une bibliothèque ou une baie vitrée pour laisser entrer le plus de lumière possible, le foyer se trouvait au centre de la pièce. Autour, il y avait chaise, fauteuil et quelques rares canapés. La lumière semblait fluctuante, augmentait ou diminuait autour de chaque fauteuil selon la volonté de celui qui s'y trouvait.)
« Bien, la porte de droite, c'est plutôt le côté des filles. La porte de gauche, plutôt le côté des garçons. Maintenant… les portes peuvent en décider autrement… mais c'est rare. Cas extrême on a eut l'exemple en 1963 d'un transsex… mais vous n'avez pas besoin de le savoir pour l'instant. Pour les premières années, de toutes les façons, vous n'avez pas à vous en occuper. Les garçons à droite et les filles à gauches. Heu… non, le contraire mais… enfin, bref, les garçons, suivez-moi. »
Le préfet était un peu bizarre. Visiblement.
Cette année, le Choixpeau avait était plutôt généreux en filles Serdaigle, elles étaient 15, mais il y avait beaucoup moins de garçons. Poufsouffle et Serpentard en avaient pris une grande majorité, alors que très peu de filles y étaient rentrées. Il y avait des années comme ça…
Valentin suivit donc avec les 7 autres garçons derrière le Préfet.
[les commentaires que Valentin garde sagement pour lui-même sont mis entre ]
« Bien, alors, vous voyez le couloir ?
non, je suis aveugle…
Chaque porte mène à une chambre. Hum… comment dire… vous voyez, ici, les portes se comportent un peu comme des baguettes magiques. Ce n'est pas vous que la choisissez, mais c'est la porte qui vous choisit.
pratique, et si aucune ne veut de nous, on dort sous les ponts ?
Je ne crois pas qu'il soit déjà arrivé que quelqu'un se retrouve sans chambre. Le choixpeau ne se trompe pas souvent.
Dois-je me sentir rassur ?
Alors… Ah oui, les chambres portent sur elle le nom de toutes les personnes qui les ont déjà occupées. Hum… Si elles sont occupées en ce moment par un élève, le nom apparaît en lumineux, comme le vôtre va apparaître lorsque vous aurez trouvé votre chambre.
et qu'est-ce qui se passe si on tombe sur une chambre déjà occupée ?
Donc pour plus de simplicité, on ne sait jamais ce que ces obs… enfin, ces portes, ont dans la tête, donc éviter d'essayer d'ouvrir les portes déjà prises. Parce que… enfin… ceux qui ont compris n'ont pas besoin que je précise, et ceux qui n'ont pas compris… et bien, il vaut mieux qu'ils ne comprennent pas… Et hum… voilà.
Je croyais que Serdaigle était réputé pour sa vivacité d'esprit…
Donc essayez les portes, vous êtes sept, ça devrait vous prendre 9 minutes 34 secondes. Hum… quelque chose comme ça.
Mouais, ne pas oubliez les talents cachés, les dons pour les chiffres ou autre…
Allez, je vous attends. »
Courageusement, Valentin et les autres partirent à l'assaut des portes. Ce n'est pas qu'ils se sentaient particulièrement intelligents à baisser les poignés et à secouer un peu la porte pour voir si elle voulait s'ouvrir. Mais bon.
Valentin, à son grand malheur, se rendit compte qu'après 9 minutes 34 secondes et des poussières, tous avaient trouvé leur porte, et que lui, les avaient toutes essayées, mais qu'aucune ne s'était ouverte… Comptez sur lui pour se faire remarquer…
Dans sa détresse il avait même failli ouvrir une porte qui l'attirait vaguement, avant de se rendre compte qu'elle était déjà nommée. Du nom d'un grand poète anglais du 19ème, d'ailleurs. [1] Il avait heureusement retiré sa main à la dernière minute. Avec sa chance, il pouvait être sûr qu'elle se serait ouverte…
Bon, mais il fallait faire quelque chose malgré tout… Le préfet était déjà entrain d'annoncer les heures du petit déjeuner, déjeuner, couvre feu… bref toutes les choses inintéressantes mais utiles qui constituent la vie d'un collège.
« Pardon, Monsieur le Préfet ?
- Oui ?
- Je n'ai pas trouvé de chambre.
- Tu n'as pas… ah. Pourtant les chances qu'un tel événement se produisent étaient de 0,00000142… »
Valentin faillit lui répondre que c'était plutôt 0,0000143 et que même cela pouvait arriver. Puis il se dit que pour passer inaperçu, ce n'était pas l'idéal. Il attendit patiemment que son préfet sorte de sa méditation mathématique.
« - Ah bien… bon… ah oui… il y a un autre couloir par-là… mais ça ne doit pas être très propre… Personne n'y a mis les pieds depuis… longtemps. Allez voir. Si vous ne trouvez pas, frapper chez moi, c'est la troisième à gauche. »
Valentin jeta un regard pas franchement rassuré dans le couloir pas très bien éclairé (bien, n'hésitons pas, franchement glauque) qui s'étendait devant lui. Bien. C'était maintenant le moment de prouver qu'il aurait pu aller à Griffondor… allons, courage Valentin…
Au faut du couloir, il y avait Trois portes. Une à gauche, une à droite, une au milieu, bien évidemment.
La porte de droite ne s'ouvrit pas, mais lui légua une gentille couche de poussière sur les doigts…
La porte de gauche ne s'ouvrit pas non plus, mais légua au mouchoir de Valentin une jolie couche de poussière.
La porte centrale devait s'ouvrire, n'est-ce pas ? parce que… il ne tenait pas spécialement à dormir sous les ponts, d'autant plus qu'il n'y en avait à Poudlard, et qu'il serait obligé de dormir sous les escaliers, et que les escaliers bougeaient. Donc… il fallait qu'elle s'ouvre…
Valentin souffla sur la poignée avant de délicatement l'ouvrire. MIRACLE ! ça marchait. La porte s'ouvrit et laissa place à… D'étonnement, il laissa la porte se refermer.
Sa porte donnait sur un escalier. Naaan… On voulait sa mort, là… SA porte donnait sur un ESCALIER.
Rester calme surtout…
En plus, un escalier en colimaçon dont les marches ne devaient pas faire plus de 40 centimètres de long. Il était maudit, pas de doutes…
Bon, mais c'était chez lui, quand même, jusqu'à ce que ces 7 années finissent, après tout qu'est-ce que c'est que 7 ans sur la vie d'un homme… blablabla…
D'abord, redonnez un peu de caractère présentable à sa porte. Personne à droite, personne à gauche… Un petit sort de nettoyage, et la porte redevint aussi propre qu'à ces premiers jours… enfin, presque. Juste de quoi s'apercevoir qu'il n'y avait qu'un seul autre nom sur la porte et que c'était celui de Rowena Serdaigle… Cela pouvait expliquer la couche de poussière alors…
Ensuite, bravement, il entreprit de rouvrir la porte, qui ne se fit pas prier (il commençait à l'aimer cette porte qui s'ouvrait si gentiment, c'est vrai ça) et commença son ascension. Avec un peu de chance, il y aurait une vrai chambre au bout. Par acquis de conscience, il compta les marches. 1, 2, 3, 4, 5… 10… 15… 20… 30…50… 100… 101… 102… petite pause pour respirer… on reprend 103… 120… re-pose… 154…bon… il commençait à se lasser… 173… 196… 200… ça devait être bientôt, non ? 212… 222… ah ! 235, 236, 237, 238 ! ouf… ah souffle bon, que 238 marches… souffle. Rien souffle d'aff… souffle affolant souffle !
Bon, où il était maintenant… à première vue, sur un palier… il y avait une trappe juste au-dessus de sa tête. Bien ! Bon signe ça… Une échelle ? pas d'échelle… bah…
« sésame ouvre-toi ? »
non… c'était trop facile…
« tire la bobinette et la chevillette chèrera ? »
non…
« Rapunzel, envoie donc tes cheveux… » non, ça ne semblait pas ça non plus…
« Je peux entrer ? »
« Mais bien sûr Petit ! »
Ah bah voilà, en fait, il suffit de demander… En revanche, pourquoi tout le monde s'obstinait-il à l'appeler Petit… Autre sujet… Ah oui, et c'était bien une voix qu'il avait entendue ? « Bingo, Petit, c'est moi ! »
Bon, il fallait monter. Là, Valentin eut une bonne surprise. Enfin !
C'était une pièce plutôt agréable. Ronde. Il y avait huit fenêtres, égales, qui ouvraient sur tous les côtés de la tour… Il n'y avait pas de cheminée. « Chauffage par le sol Petit, on est moderne ici ! ». en fait il n'y avait rien. « C'est toi qui décide Petit. Ce que tu veux mettre… même de la pelouse si tu veux… m'enfin, je recommande pas trop… » Valentin se dit qu'il se poserait les questions de décoration plus tard. Il y avait visiblement un étage supérieur.
Il monta la seconde échelle. La pièce supérieure était légèrement plus grande. Coupée en trois. L'arrivée de l'échelle, très étroite, une pièce à gauche, après ouverture de la porte (Merci la porte…) une salle de bain. De l'autre côté une chambre. Toute petite. Juste un lit, une penderie encastrée dans le mur, et une bibliothèque camouflée au-dessus de la tête du lit, emplie de livre qui auraient besoin d'un coup de plumeau. Les murs étaient blancs, le sol recouvert de paille. La fenêtre en face du lit semblait s'ouvrire sur plus de paysage qu'il ne serait logiquement possible.
Monacal, mais agréable.
Et puis, il y avait encore un étage, une autre échelle qui lui était tombé sur la tête alors qu'il murmurait pour lui-même « et où je travaille, moi… ». La gentille voix lui avait répondu « Imbécile, au troisième étage évidemment. ».
La troisième pièce était vraiment sympathique. Même ambiance monacale, avec un bureau, des livres qui flottaient tout seuls, « à porter de main, Petit, c'est le caractère pratique de la chose, et en plus ils changent tout seuls, quand tu as fini de les lire ». Mais c'était surtout les fenêtres qui retinrent son attention… En fait, il n'y en avait pas deux pareilles. Toutes les formes, toutes les tailles y passaient. Mais, chose étrange, on y voyait très bien. Le seul endroit au travers duquel on ne pouvait rien voir, était un petit vitrail représentant l'Aigle de la maison.
L'Aigle vitrail tourna la tête vers Valentin :
« Et oui, c'est moi Petit. Alors, je te propose un truc, je te transmets les pouvoirs en ce qui concerne les trappes, portes, escaliers et autre… histoire que tu ne me déranges pas dès que tu veux te déplacer, portier, c'est pas mon métier, et en m'échange, tu m'appelles Le Baron Noir, d'accord ? [2]
- Et bien, si vous le voulez, Baron Noir…
- Ah ! tu me plais Petit… allez, pour la peine, je te ferai causette de temps en temps… Tu me rappelles un peu cette vieille Rowena. Note bien, je n'ai connu personne d'autre, enfin, pas grand monde. Bien sûr, elle invitait de temps en temps ces amis, et je suis quelqu'un d'important vois-tu, donc je me déplace comme je veux dans cette bâtisse… mais enfin, jamais de conversation sérieuse…et… heu… en fait… tu veux peut-être que je me taise. Mouais, non, non, c'est bon. Je suis très compréhensif. Tu devrais aller te coucher. Tu dois être fatigué. Je te réveillerais demain.
- Merci, Baron Noir, à demain.
- C'est ça, à demain Petit. »
Valentin avait constaté qu'effectivement, il était fatigué, et c'est avec un sentiment étrange qu'il se coucha pour la première fois dans un lit qui n'était pas encore vraiment le sien.
Il fut réveillé le lendemain matin par un cri étrange, qui se trouva être quelque chose comme « Hello ! le soleil brille, brille, brille… » chanté à tue-tête par le Baron Noir. Un coup d'œil par la fenêtre lui permit de comprendre l'ironie de la chanson : il pleuvait à verse…
« - Allez, Petit, debout, tu as une demi-heure pour te préparer. Ensuite une heure pour prendre ton petit-déjeuné. Ça te va ?
- Heu… oui, je crois…
- Y'a intérêt Petit, j'ai vérifié, c'est comme ça que tu faisais chez toi. Alors, debout et à la douche ! »
Valentin encore endormi se leva, passa dans la pièce d'en face, songea que les elfes avaient quand même une façon plus polie de réveiller les gens. Il finit par se trouver habillé, et même réveillé. Bon, après, préparer son sac, non ?
Il commença ramasser quelques livres qui traînaient et lui semblaient pouvoir être des livres du niveau et s'apprêtait à refermer son sac lorsque la voix se manifesta.
« - Hé, Petit ! il faut quand même que tu prennes des parchemins et une plume !
- Mais…
- Désolé, Petit, mais tu n'es pas sensé savoir les faire apparaître… donc tu les prends. Tiens, prend ceux-là, ils étaient à la vieille, mais personne ne le saura.
- Merci Baron Noir.
- Mais de rien Petit, allez, va prendre ton petit déj' et bonne journée !
- Bonne journée à vous aussi.
- Trop poli, Petit, enfin, tu apprendras ça plus tard. Ne mange pas trop de pancake ! »
Valentin sourit et commença sa longue descente accompagné d'un dernier cri « Et n'oublie pas de revenir te brosser les dents ! »
Ce n'était pas si désagréable finalement d'avoir quelqu'un qui s'occupait avec si peu de discrétion de soi…
La première journée se passa fort correctement. L'emploi du temps lui sembla agréable. Seulement, il se rendit compte que le niveau de première année était déjà du niveau de l'instinct chez lui. En bref, il connaissait déjà tout. Bon.
Pour savoir un peu ce qui se faisait, il chipa les livres de 2 années. Il se rendit compte qu'il connaissait déjà. Le second jours, il prit ceux des troisièmes années. Même chose. Alors le troisième jour il prit ceux des Cinquième année. Cela n'eut pas de résultat différent. En fin de compte, il prit ceux de sixième et septième année, qui là, lui montrèrent ses quelques lacunes. Il faillit crier de joie. Puis il réalisa qu'en fait il s'en fichait. Il n'avait jamais appris que ce qui lui plaisait… il n'allait pas changer maintenant. Il n'aurait qu'à continuer le programme que lui avait laissé son vieux Majordome avec les conseils de ses parents. Et à la trappe les programmes de Poudlard.
Car, en fait, ce n'était pas là son principal problème. La vraie raison de sa venue à Poudlard (outre le fait que c'était obligatoire…) était la découverte des autres. C'était ce que lui avait dit son vieux Majordome avant de mourir. Il était là, d'abord et avant tout, pour percer le mystère de ces gens qui se comportaient comme si… et bien…il ne savait pas justement le décrire.
Il s'attela donc à la tâche de comprendre ce que c'était qu'être un enfant de 11 ans. Cela lui posait de nombreux problèmes. Son plus grand obstacle était qu'il s'était rendu compte qu'un enfant de 11 ans ne se pose justement pas la question. C'était visiblement un don naturel. Peut-être que sept années allaient réellement être nécessaires à la compréhension de ce mystère.
Pou couvrire son but réel, il fallait qu'il passe inaperçu. Pour cela, il fallait qu'il soit parfaitement médiocre. Donc il s'appliquait à rater ce qu'on lui demandait de faire. Mais pas rater simplement, non. Ce qu'il faisait demandait une grande maîtrise, puisqu'il fallait rater un peu, sans raté complètement. Parce qu'il ne fallait absolument pas se faire remarquer par sa grande nullité. Il visait la médiocrité absolue. Le juste milieu. Et c'était un art très difficile.
La première année fut très calme. Son observation, et sa tentative de compréhension restaient purement détacher de la vie de ses camarades. Il se contentait de faire ce qu'on lui avait demandé. Essayé de comprendre. Après… Il ne voulait pas s'en mêler.
Le Baron Noir, qui était devenu son premier ami, le lui reprochait souvent. « Petit, la théorie, c'est bien, d'accord. Tu les observes, tu notes, tu t'entraînes devant ta glace… Mais la pratique ! voilà le vrai ! Il faut mettre en pratique ! Moi quand j'étais jeune… ».
En fait, Valentin ne changeait rien à son comportement. Il observait, simplement. Il avait eut une petite curiosité au début, mais sa curiosité était déçue. Il trouvait qu'il n'y avait rien à gagner à connaître ces personnes. Elles ne savaient rien, elles ne parlaient de rien d'intéressant. Elles s'amusaient de choses stupides… Il y avait quelque chose de très désagréable à les voir vivre.
Mais il s'en fichait un peu. Pendant les vacances, il rentrait chez lui, s'occupait de la gestion de ses affaires, vérifiait que tout c'était bien passé pendant son absence, puis triait les données qu'il avait récoltées sur les petits humains. Il y réfléchissait beaucoup quand même, parce qu'il sentait qu'il y avait là quelque chose d'essentiel qui lui échappait. Une idée cependant commençait à faire son chemin dans sa tête. Il comprenait qu'en fait, ces petits humains étaient entrain d'apprendre à devenir des grands humains. Et que lui-même, devrait peut-être désapprendre ce qu'il avait appris, pour essayer d'être un vrai grand humain. Mais ce n'était pas encore très clair. Il préférait observer plutôt que se remettre en cause.
Les seuls moments d'animation dans sa vie, en fin de compte, étaient ses quelques difficultés de cohabitation avec le Baron Noir. Par exemple, quand Le Baron Noir le faisait remonter quatre fois les escaliers parce qu'il ne lui signalait l'oublie d'un livre qu'une fois arrivé en bas… Et 238 marches, mine de rien… c'est haut. « Ça te fait faire du sport, Petit, c'est bien, c'est bon pour toi ! Tu ne fais pas assez de sport… » Ou quand il le réveillait en pleine nuit sous prétexte que la lune était belle… « Mais il faut profiter de ce genre de chose Petit… »
Les années suivantes furent beaucoup moins calmes, notamment à cause du jeune Harry Potter qui visiblement attirait après lui toutes les catastrophes. Valentin de son poste d'observateur neutre, détaché et légèrement blasé, se contenta de noter que le professeur Quirell avait introduit un troll dans l'Ecole, chose peu recommandable pour un professeur. Et que visiblement, il devait avoir une autre personne dans la tête. Vu l'intérêt qu'il avait à ce que le jeune Potter tombe de son balai, on pouvait imaginer que c'était Voldemort. Seulement, l'idée ne lui était pas venue de dire quoi que ce soit. Son carnet se remplissait de notes, les idées se précisaient un peu dans sa tête. Son étude commençait à l'amuser un peu.
La troisième année, d'après les rumeurs qui couraient, et ce qu'il avait entendu, il en arriva à la conclusion qu'il y avait un basilic qui se promenait dans la tuyauterie de Poudlard. Mais il ne parlait pas le Fourchelangue, il n'était pas l'héritier de Serpentard, donc, pas de raison pour en faire tout un plat, non ? Bien sûr, il avait suivit ceux qu'on appelait déjà le Trio d'Enfer, pour voir ce qui se passait. Mais visiblement, ce n'était pas une affaire qui le concernait. Quand ils avaient ouvert la chambre des secrets, il était rentré chez lui. Les affaires de vengeances personnelles ne le regardaient pas.
Son rôle d'observateur lui plaisait toujours. Il aimait ne pas exister complètement, et voir les autres se débrouiller. En retrait toujours, il gardait ses manières habituelles, mais il riait parfois avec le Baron Noir. Cela lui avait fait plaisir de s'entendre rire tout d'un coup. Mais pour rien au monde il n'aurait voulu sortir de sa neutralité. Les autres ne l'intéressaient pas autrement que comme objet d'étude.
C'est cette année-là aussi, qu'il découvrit qu'il y avait dans le rayon de son escalier un passage à transplantage. Quand on se contentait d'entrer dans cette sorte de placard, on se retrouvait à l'autre extrémité de l'escalier (« Merci Baron Noir, j'aurais pu éviter de monter et descendre les escaliers ! » « Oui, oui, et tu n'aurais pas fait de sport, maintenant, ça ne te fatigue plus de monter tes 238 marches… hé, hé, h » ce qui fait que parfois encore, Valentin montait à pied). En revanche, si on le faisait assez vite, on pouvait à partir de cet endroit tranplanter n'importe où. Il utilisa ce passage pour rentrer plus souvent chez lui, sa bibliothèque étant quand même plus fournie que celle de Poudlard, du moins, avec des livres qui lui étaient plus utiles pour ce qu'il apprenait en plus.
La quatrième année avait été très amusante, parce que la présence des Détraqueurs avaient une influence très étrange sur les élèves. La seule chose qu'il avait mis du temps à comprendre, c'était pourquoi Potter fuyait son parrain qui faisait tout son possible pour l'aider. Enfin, une fois encore, les affaires de famille…
Cette année les changements amorcés l'année précédente s'étaient accentué. Il avait décidé de se remettre en question un peu. C'est-à-dire qu'il se rendait compte que sa position n'était peut-être pas une bonne position. Il ne pouvait peut-être pas vivre tout le temps si loin des autres. Mais en même temps…
Les gens autour de lui devenaient souvent très bêtes, occupés plus que jamais dans des problèmes auto-centrés, des histoires de cœur à dormit debout… Ce n'était pas vraiment l'idéal. Mais ils étaient aussi plus ouvert, parfois ils semblaient près de quelque chose de plus vrai.
Cette année, pour la première fois, en rentrant chez lui, il eut l'impression que sa demeure familiale était sombre. Elle lui sembla un peu grande, un peu vide et un peu froide. Il constata qu'il s'était habitué au va et vient du monde, à la légèreté, superficielle, certes, mais douce de l'Ecole. Il décida de rester à Poudlard pour les petites vacances, l'année suivante. Cette année aussi, le Baron Noir commença à lui demander s'il n'avait pas une petite amie.
La cinquième année avait constitué une forme de tournant. Il n'avait bien sûr pas tenter la moindre chose pour mettre son nom dans le goblet. Il se demanda très longtemps pourquoi Dumbledore faisait confiance à un Mangemort, avant de réaliser qu'en fait, il ne savait pas que c'était un Mangemort, mais il était un peu tard.
Jusque là, rien de nouveau, ce qui avait changé, c'était la prise de conscience de la gravité de la situation. Il avait suivit le Poufsouffle, Diggory, dans ses épreuves, par curiosité, parce qu'il avait cru entendre qu'il y avait une histoire entre lui et une fille de son année, Cho, et il voulait savoir quelles étaient les influences de ce que certains appelait l'amour sur les gens. Est-ce que ça rendait plus fort, plus faible, est-ce que ça ne faisait rien… des choses comme ça. Il était donc arrivé, à la conclusion que l'amour ne changeait rien, peut-être même le contraire, mais surtout à la coupe en même temps que les autres, en prenant grand soin de ne surtout pas aider. Un instant d'inattention avait été fatal, il avait trébuché sur une pierre, tomber sur Cédric et transporter avec les deux autres. Voir Cédric mourir lui avait rappelé de mauvais souvenir. Ensuite voir Potter se débattre, Voldemort ressusciter… bon, c'était assez logique et prévisible. Il n'avait évidemment toujours rien fait. Mais voir quelqu'un de mort…
Tout d'un coup il était ramené devant le fait que ce n'était pas complètement un jeu. Pas qu'il est jamais imaginé que ce soit un jeu, mais sa présence à lui, il la sentait comme un jeu. Il n'existait pas vraiment, il n'était qu'un observateur qui voulait comprendre comment cela se passait.
Mais là… c'était trop, il y avait quelque chose qui avait changé. Il se sentait un peu concerné. Il ne se sentait pas coupable, il ne fallait pas se leurrer, même avec ce qu'il savait, qui était beaucoup plus qu'une grande partie des gens, il n'aurait rien pu faire. Mais le retour de Voldemort changeait les choses. Rester dans son coin à regarder comment ils s'en sortaient, ce n'était plus une position tenable. Cela revenait à accepter Voldemort. Et ça, Valentin était parfaitement conscient du fait que ce n'était pas acceptable. On ne pouvait pas le laisser faire.
Il y avait eut un autre changement, mais très mineur : Le Baron Noir avait commencé à lui demander s'il n'avait pas UN petit ami. Mais c'était très anecdotique par rapport aux événements de la fin de l'année.
Il passa tout l'été à réfléchir, chez lui. A s'organiser. Régler des problèmes techniques. Il se rendit compte qu'il était capable maintenant. Capable d'accepter une réelle médiocrité. Pas celle qu'il feignait toujours, mais la sienne, vrai, et celle des autres. Il ne pouvait pas attendre que tout le monde soit sans défaut. Il fallait aussi savoir l'accepter en temps que monde « mal fait ».
Un jour, alors qu'il se promenait chez lui, une forme de révélation l'avait frapp : en fait, tous ces gens qu'il voyait tout le temps, qu'il observait, dont il connaissait tous les défauts, et bien, en fait… il les aimait bien.
Réaliser cela fut pour lui comme un grand choc sur la tête. Il n'était plus le petit garçon si mort qu'il avait été. Maintenant, il « aimait » des gens. Il avait en lui une part de ces gens, par l'amitié qu'il leur portait. En quelque sorte, il revenait dans le flot de la vie.
Ce qu'il n'avait pas tout de suite compris lorsque Cédric s'était affaissé, mort, c'était qu'il ne voulait pas que ce garçon (malgré toutes les irritations qu'il pouvait provoquer) meurt. Et il en allait de même pour tout le monde. Il ne voulait pas que ces gens si mesquins, si petits parfois, soient tués. Et il pouvait faire quelque chose, un peu du moins.
Alors, à la rentré, il arriva, sans sort d'inapertio. Mais fait de façon si subtile, que tous se dirent, tiens, il a beaucoup changé pendant les vacances, sans réaliser qu'ils ne l'avaient jamais remarqué avant.
Il passa à la pratique. Rire, sourire, parler de tout de rien, quitter sa tranquillité, accepter les défauts des autres, ne pas se suffire à soi-même tout le temps. Finalement, ce fut moins dur qu'il ne l'avait imaginé. Il avait vraiment profité de ces quatre années d'observation. Et puis, il avait quelque chose à faire… Dumbledore lui avait fait un léger sourire au repas, pour l'encourager dans cette voix de retour à la vie active. Sourire que le Baron Noir avait abondamment comment
Valentin avait tellement bien appris comment être un enfant, adolescent, de son âge, tout en restant lui-même, qu'il devint assez vite populaire. Sa nomination à la place de Préfet plut à tout le monde. Grands et petits se mirent à l'apprécier pour son bon caractère, et sa simplicité. Le Baron Noir ne se gênait pas pour faire ses réflexions sur la transformation qu'il avait réussie à opérer sur Valentin. « Tu te serais vu quand tu es entré, Valentin, un garçon trop grave pour son âge, complètement perdu, avec beaucoup trop de livre dans la tête… et regarde toi maintenant, grâce à mes conseils sages et avisés, te voilà un jeune homme tout à fait bien, ouvert et dynamique, sans avoir perdu toute cette connaissance que j'ai réussie à faire entrer dans ta tête !… ah heu… je me suis un peu emmêler, là, non ? »
Valentin participa activement à sa façon, à la lutte contre Voldemort. Lors de la bataille au ministère, c'est notre cher Valentin qui se précipita pour rattraper Sirius qui allait tomber dans le voile [nda : ha ha ! vous vous demandiez bien comment il avait survécu celui-là, hein ?].
Enfin, au début de la septième année, la guerre avait commencé. Mais cela, ça demanderait une vrai fic… qu'on fera peut-être un jour, mais c'est pas sûr. (pour cause d'absence de slash, bien sur, tous présents dans Beaucoup de Bruit pour Rien…)
Et c'est ainsi qu'il apparaît lors de sa seconde septième année, à la tête des Serdaigles… La suite, vous la connaissez...
[1] un certain Wordsworth…
[2] hommage à la bande dessinée de Got et Pétillon intitulée le Baron Noir…
Et bien, voilà tout sur Valentin… On n'est vraiment pas content de ce qu'on a fait… On ne sait pas si on arrive à voir le changement progressif qui se fait en Valentin…
Enfin, si vous avez des questions… où des commentaires, on fera tout pour être le plus clair possible !
Dernier mot : pour ceux qui l'auraient remarqué… on a changé le titre du chapitre précédent. C'est maintenant All the world is a stage phrase plus appropriée au chapitre quand même c'est la phrase du Globe, théâtre de Shakespeare, tirée d'un pièce de Shakespeare, Comme il Vous plaira, de la célèbre tirade de Jacques sur les Sept Ages de la vie…
Ah oui, et merci beaucoup pour vos review ça nous pousse à écrire la suite et fin le plus vite possible ! (bon d'accord, ça veut peut-être dire 3 à 4 semaines, peut-être plus…argh… la honte revient…)
Bisouxes à tous !
