Salut tout le monde, voici une fic du 6e tome de Harry Potter. Je vous avertis il y a des spoilers du tome 5(le vrai).

Ok mais je vous avertis que dans cette fic, Sirius est vivant. Il est juste tombé dans un monde parallèle, mais Harry et les autres ne le savent pas. Pour le moment Harry déprime. Au début, il écrit une lettre à Sirius pour dire qu'il est désolé même ci celui-ci est mort. Je sais ça n'a pas vraiment de sens mais en tout cas, je me suis dis que Harry avait besoin d'exprimer ses sentiments. Et dans les premiers chapitres, Harry est distant envers tout le monde. Je voulais juste vous avertir que Sirius était vivant mais l'histoire n'est aucunement centrée sur lui. Il apparaîtra plus vers le milieu ou la fin. (je ne me suis pas encore décidée) et je suis désolée pour ceux qui ne voulaient pas que je le fasse revenir…mais c'est parce que c'est mon perso préféré. Et pour moi, il y a toujours de l'espoir que Sirius soit encore en vie. Bon en tk, bonne lecture.

Disclamer : Aucun personnage est à moi, ils sont tous à JK Rowling.

Chapitre 1 : L'isolement

C'était un été comme les autres. À Privet Drive, tout était silencieux. Tout le monde dormait, sauf un adolescent maigre aux cheveux noirs ébouriffés et aux yeux vert émeraude qui était assis sur le rebord de la fenêtre regardant l'horizon. Il voulait rester seul. En effet, le jeune Harry Potter avait ses raisons. Dans sa tête, il revoyait son parrain Sirius Black tomber dans le passage voûté et il entendait encore le rire de Bellatrix Lestrange. Il s'en voulait tellement, il se sentait coupable de la mort de Sirius. Malgré l'heure avancée de la nuit, il n'avait pas sommeil et il préférait ne voir personne. Alors, il prit un parchemin et une plume. Il décida d'écrire une lettre à Sirius pour s'excuser, même si celui-ci était mort. Il savait que cela ne servait à rien, mais il fallait qu'il le fasse car il y avait trop de choses dans son cœur et il garderait toujours cette lettre sur lui :

Cher Sirius,

Il fallait que je te dises que c'est de ma faute si tu es mort. Pourquoi ai-je été assez  stupide pour tomber dans le piège de Voldemort? Sans moi, tu serais encore vivant. Tu ne peux pas savoir comme je m'en veux Sirius. Je pleure encore de ton départ. Depuis que tu es parti, plus rien n'a de sens pour moi. J'ai perdu la personne à qui je tenais le plus au monde. Tu me manques tellement et je suis vraiment désolé. Tout est de ma faute. Tu as toujours été là quand j'en avais de besoin. Je te promets de te venger et je mourrais pour ça si il le faut. Crois-moi, j'aurais préféré mourir à ta place. Depuis que j'ai fait ta connaissance, j'ai senti l'espoir renaître, mais maintenant que tu es parti, il s'est éteint. Je te vengerais Sirius, c'est le moins que je puisse faire puisque tu es mort par ma faute. Tu me manques. Pardonne-moi.

Harry

Des larmes coulèrent sur les joues de Harry pendant qu'il écrivait cette lettre. Après, il la rangea dans son bureau et retourna s'asseoir sur le bord de sa fenêtre. Ça faisait maintenant trois semaines qu'il était revenu à Privet Drive. Les membres de l'Ordre du phénix, avaient prévenu les Dursley, sa dernière famille qui était encore en vie, de bien traiter Harry et ceux-ci s'étaient montrer corrects envers lui. Et encore là, ce n'était pas grand chose pour Harry, depuis qu'il était revenu, il ne parlait pas et restait toujours enfermé dans sa chambre. Mais il se fichait de ce que pense les Dursley. Il savait que Dumbledore voulait qu'il passe tout l'été à Privet Drive malgré que ses amis lui avaient assuré de venir le chercher le plus tôt possible. Mais à quoi bon? Remus Lupin lui en voulait sûrement pour Sirius car il avait perdu son dernier ami et sans compter que les autres aussi lui en voudraient sûrement. Alors, Harry avait décidé de rester isolé. L'été dernier, tout le monde était resté distant avec lui…pour le protéger. Mais cette fois, c'est lui qui était maintenant distant. Les membres de l'ordre lui avait dit de leur écrire à tous les trois jours, mais il n'écrivait que de simples petits mots du genre : «Je vais bien » ou « Ne vous inquiétez pas pour moi. » Il n'avait même pas envie d'écrire à Ron ou à Hermione, ses deux meilleurs amis. Il était maintenant devenu distant mais il savait beaucoup mieux contrôler son tempérament. Il était devenu plus mûr pendant ces trois semaines. Sa cinquième année lui avait servi de leçon. Harry ne voulait pas non plus sortir de la maison car il savait qu'un membre de l'Ordre du phénix le suivrait sinon. Et il en avait assez de tout ça. Si Dumbledore exigeait qu'il reste ici tout l'été alors il le ferait. Il ne sortirait même pas pour prendre l'air, il en avait assez d'être toujours être surprotégé. Des fois, il pensait même que Dumbledore avait le don de lui empoisonner la vie , il avait fait de Ron et d'Hermione, des préfets. Harry se rappelait que ce jour là il s'était vraiment senti délaissé. Il regarda une dernière fois l'horizon et enfin, il décida d'aller se coucher. Car cela ne servait à rien de rester à rien faire sur le rebord de la fenêtre. Il fit un drôle de rêve cette nuit. Il était au Département des Mystères, au début il croyait que c'était encore la mort de Sirius qui venait le hanter, mais non. Cette fois, il voyait une sorte de lumière entre dans le passage voûté, mais il ne put dire quelle forme précise elle avait. Il était trop éloigné pour bien voir. Il allait s'approcher quand il se réveilla. Il vit que c'était le matin. Quelques minutes plus tard, il entendit la tante Pétunia cogner à la porte de sa chambre :

-Harry, dit-elle, le déjeuner est prêt. Si veux manger, dépêche-toi de te lever.

Harry, qui avait très peu manger depuis son retour, se dépêcha de descendre l'escalier. Il garda la tête baissée quand il entra dans la cuisine. Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il ne remarqua même pas que les trois Dursley lui disaient maintenant un petit bonjour. Il prit son petit déjeuner en silence et il remonta dans sa chambre. Il ne jeta pas un seul regard aux Dursley et il n'avait pas vu que ceux-ci, en particulier la tante Pétunia, le regardait avec une certaine inquiétude. Ils avaient tous les trois changés. Pendant toutes ces années, ils l'avait toujours détesté, mais depuis l'été dernier, ils étaient surpris de savoir à quel point Harry avait risqué sa vie pour sauver Dudley mais Harry ne s'était rendu compte de rien. La mort de Sirius le perturbait trop. Il avait l'impression qu'une barrière le séparait des autres. Rendu à sa chambre, il tira les rideaux, il ne voulait pas qu'un membre de l'Ordre vienne encore l'espionner. Alors, il décida de faire ses devoirs. Cette année, il allait se forcer dans ses études. Ils montrerait aux autres de quoi il est capable. Après tout, son père a toujours été brillant dans ses études, alors pourquoi pas lui? Il savait qu'il en était capable, Alors il commença par son devoir le plus difficile : celui de Potions. Bien que le professeur Rogue essayait toujours de le faire couler. Cette année, il était bien décidé à ne pas se laisser faire. Il revisa à fond toutes les potions qu'il devait apprendre ainsi que leurs ingrédients. Plus tard, il se pratiqua à vider son esprit. Rogue lui avait donné des leçons d'Occlumencie, mais il avait arrêté car Harry était allé dans la Pensine de Rogue et avait vu son père tourmenter son professeur. Celui-ci avait été furieux. Mais Harry ne pardonnerait jamais à Rogue d'avoir traiter Sirius de lâche. Il entendit sonner à la porte et quelqu'un aller l'ouvrir. Quelques instants plus tard, la tante Pétunia pénétra dans sa chambre.

-Harry, Mrs Figg est à la porte et elle voudrait t'inviter à prendre le thé avec elle.

-Dis-lui que je suis très occupé pour le moment, répliqua-il.

-Tu es sûr que tu ne veux pas y aller?

-Absolument sûr!

Elle sortit de la chambre et prit soin de refermer la porte non sans avoir jeter un dernier regard inquiet à Harry. Il savait que si Mrs Figg voulait l'inviter, c'est pour avoir de ses nouvelles et faire un rapport à l'Ordre. Ils avaient sans doute remarqué qu'il ne sortait plus. Ron et Hermione lui avaient envoyé des lettres pour voir s'il allait bien, mais il ne leur répondit même pas. Après tout, l'été dernier, ils avaient fait la même chose. Il vint caresser sa chouette Hedwige, c'était la seule dans cette maison qui restait toujours avec lui. Pendant ces trois semaines, c'était sa seule compagne dans la chambre. Mais une chose incroyable se produit, les trois Dursley, pénétrèrent dans sa chambre le regard inquiet sous le regard ahuri de Harry.

À SUIVRE…

Voilà c'est tout pour le chapitre 1, je sais qu'il est un peu court mais je vais me rattraper. Je ne sais pas quand je vais publier la suite car j'ai vraiment beaucoup de travaux mais je vous promets que je le ferais le plus vite possible. Plus il y aura de reviews, plus je vais me dépêcher.