Bonjour tout le monde,

Je suis vraiment vraiment vraiment désolée pour tout le temps que j'ai mis pour publier ce chapitre. Depuis que ma 2e session avait commencée j'ai vraiment eu beaucoup de travail. Mais là je suis en vacances, j'aurais tout le temps de me concentrer sur mes fics. Encore vraiment désolée…je sais que vous avez dû attendre ce chapitre. Mais j'avais vraiment beaucoup d'examens. Je vous souhaite une bonne lecture et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop de vous avoir fait attendre.

Phoebe

Chapitre 9 : Cours d'escrime

Une semaine s'était écoulée depuis la reconstitution de l'équipe de Quidditch. Cette année, Harry arrivait mieux à gérer son temps que les autres. Il se sentait beaucoup mieux dans sa peau. Sauf que Drago Malefoy devenait de plus en plus desagréable avec le jeune sorcier. Il ne perdait aucune occasion de lui lançer à voix haute des insultes:

-Hé Potter! Ta cicatrice va bien? Dis moi, tu n'as pas eu des hallucinations dernièrement?

Bien entendu, les Serpentard pouffaient toujours de rire. Mais Harry se rendit compte qu'ils commençaient à être à court d'idées pour le ridiculiser. Les élèves des autres maisons se montraient très aimables envers Harry. Ils le considéraient comme un héros. Harry sentit qu'il avait beaucoup mûri ces derniers temps. La présence de tous ses amis lui faisait du bien. Après le cours de Métamorphose, Harry se rendit à son dortoir. Ron et Hermione étaient préoccupés par leur rôle de préfet. Harry décida de se relaxer un peu. Depuis la rentrée, les professeurs avaient tellement surchargé leurs élèves de travail que Harry avait même réussi à oublier Voldemort pendant un certain temps. Il s'étendit sur son lit et se rendit compte que le miroir de Sirius, qui était posé sur sa table de veille, brillait d'une lueur bleutée: Remus était en train de l'appeler. Le coeur battant, il prit rapidement le miroir et tira les rideaux de son baldaquin.

-Remus? C'est toi?

Le visage du loup-garou apparut dans le miroir. Il avait l'air fatigué mais content.

-Harry! Est-ce que tu vas bien?

-Oui. Tout va pour le mieux. Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas parlé. Mais où est-tu?

-Au Square Grimmaurd. Depuis que Sirius n'est plus là, c'est moi qui dois entretenir le quartier général de l'Ordre du phénix. Mais dis-moi, tu es sûr que tout va bien? Il n'y a pas quelque chose d'anormal à Poudlard?

-Non, enfin peut-être. Pendant le cours de Potions, j'ai vu des reflets rouges dans les yeux de Rogue et puis je pense qu'il sait que je les ai vu. Depuis ce temps, il évite de me regarder. Il n'est même plus désagréable avec moi.

-Hum...c'est vrai que c'est étrange, dit Remus en fronçant les sourcils. Ce n'est pas normal et puis je me demande ce que cache Rogue.

-Tu crois q'il cache quelque chose? demanda Harry d'un air soucieux. Dumbledore lui fait confiance pourtant.

-Oui, oui je sais. Mais tout comme toi, j'ai bien envie de découvrir son secret.

-Tiens, tiens, dit Harry avec un petit sourire, je ne savais pas que tu aimais les choses risquées.

Remus haussa un sourcil mais garda son sourire.

-Hé, je suis un Maraudeur, tu sais. Tu sembles oublier que quand j'étais à l'école, Rogue a tout fait pour découvrir MON secret. Je pense maintenant que c'est mon tour de lui rendre la monnaie de sa pièce.

-Bon, comme tu voudras, répondit Harry en éclatant de rire.

-Ah non! s'écria soudainement Remus. Je suis désolé Harry, mais je dois te laisser, la mère de Sirius s'est encore mise à hurler. En passant, fais attention à toi et n'hésite pas à me contacter si tu as besoin d'aide.

Le visage du loup-garou disparut au grand regret du jeune sorcier. Il se sentait toujours réconforté à chaque fois qu'il parlait à Remus. Il avait aussi éprouvé la même sensation pour son parrain. Il posa avec précaution le miroir sur la table de veille et s'assoupit.

Il était encore revenu au Département des mystères. Au-dessus de l'arcade, une lumière verte brillait et descendant pour entrer dans le voile. Il courut vers elle pour tenter de découvrir le mystère de cette étrange lueur. Mais à mi-chemin, il entendit une voix douce murmurer: Harry. Il s'arrêta net et regarda autour de lui Il ne vit personne. Étrangement, cette voix lui était pourtant familière et il était convaincu d'avoir entendu quelqu'un l'appeler. Il regarda à nouveau en direction de la lumière et vit qu'elle s'approchait tranquillement de lui. Elle semblait avoir la forme d'une sphère. Serais-ce encore un piège tendu par Lord Voldemort? Harry restait méfiant, ce qui ne l'empêcha pas de tendre le bras vers cette lueur. Il lui sembla que sa main était attirée par la lumière comme un aimant. Il était sur le point de la toucher...

-Harry! Harry!

-Hein quoi? sursauta ce dernier

Ron venait tout juste de le réveiller

-Ça va vieux? Désolé de t'avoir réveillé, mais Tonks m'a demandé de te dire qu'il faut que tu la voies tout de suite à son bureau.

Toujours pas remis de son rêve, Harry eût peine à se lever. Ron sembla s'inquièter

-Tu es sûr que tout va bien Harry? Est-ce que par hasard, tu aurais fait un rêve?

-Quoi? Non. Non. Je suis juste un peu fatigué, s'empressa de répondre Harry.

Et il se dépêcha de sortir du dortoir. Il voulait dire à personne qu'il avait fait quelques rêves étranges ces derniers temps. Il était bien décidé à garder ce secret pour lui. Il ne voulait pas faire la même erreur que l'année dernière. Il aurait quand même bien voulu découvrir la signification de cette lueur verte. D'où venait-elle et à quoi elle servait? Et cette voix? Ça faisait deux fois qu'il l'entendait et pourtant il était sûr qu'elle lui était familière. Mais pourquoi le Département des mystères et l'arcade le hantaient toujours ainsi? Comme par instinct, il toucha sa cicatrice. Il n'avait éprouvé aucune douleur à son front depuis des mois. Il finit par arriver au bureau de Tonks. Il cogna doucement et entra.

Harry était entré à plusieurs reprises dans ce bureau pendant les quatre dernières années. Au temps de Gilderoy Lockhart, les murs étaient remplis de photos du professeur. Quand Remus occupait ce poste, Harry s'attendait toujours à découvrir une créature fascinante que les élèves étudieraient en classe. Lorsque le faux Maugrey était dans cette pièce, elle était remplie d'objets étranges et bizarres. Et finalement, lorsque la détestable Dolores Ombrage avait le poste de professeur de Défense contre les Forces du Mal, il y avait plusieurs vases de fleurs séchées ainsi que des étoffes en dentelle. Un mur complet était recouvert d'assiettes laides qui représentaient des chats.

Mais cette année, la pièce était vraiment transformée. Au début, Harry crût qu'il s'était trompée de salle. Ça n'avait pas vraiment l'air d'un bureau de professeur, mais plus d'une salle de combat car il y avait un grand espace libre au milieu de la pièce. Cependant, l'adolescent décida de regarder plus autour de lui. Il voyait un bureau et deux chaises tout au fond de la salle. Mais le reste de la pièce semblait être un terrain de combat. Soudain une main se posa sur l'épaule de Harry et celui-ci sursauta.

-Salut Harry! Désolé de t'avoir fait peur, dit la voix de Tonks, je vois que tu es impressionné par mon nouveau bureau.

-Heu...oui, répondit l'adolescent d'une voix un peu monotone, car il continuait toujours à regarder la pièce. Mais puis-je savoir pourquoi t'as voulu me voir à cette heure-ci?

-eh bien, disons que j'ai pensé que...ou plutôt Dumbledore a pensé que...attends, laisse-moi t'expliquer, s'empressa d'ajouter Tonks en voyant s'assombrir le visage de Harry qui avait enfin tourné les yeux vers elle, que tu pourrais suivre des cours d'escrime.

La surprise submergea le visage de Harry. Il n'était pas fâché, au contraire, il était enthousiasmé par cette idée.

-Maintenant que tu possèdes l'épée de Godric Gryffondor, continua la jeune Auror, tu devrais apprendre la manier. Ce serait avantageux pour toi. Tu auras un autre atout de défense que la magie.

-Je trouve que c'est une excellente idée, s'exclama Harry, mais qui me donnera des leçons d'escrime.

En réalité, cette question le tracassait. Il avait peur que ce soit Dumbledore ou Rogue, mais Tonks éclata de rire.

-Je pensais que c'était pourtant évident non? C'est moi qui va te donner les cours d'escrime.

-Toi? s'exclama Harry qui faillit tomber à la renverse. Tu vas me donner des leçons d'escrime? Tu sais manier l'épée?

-Oh oui, dit Tonks avec fierté. Pourquoi penses-tu que j'ai transformé mon bureau en une salle de combat? Je me pratique régulièrement toute seule. C'est mon père qui m'a tout appris. C'était un très bon escrimeur. Demain, je veux que tu sois là à cinq heures précises. Et n'oublie surtout pas d'apporter ton épée.

Le soir suivant, Harry alla au bureau de Tonks. Il tenait avec beaucoup de précaution, l'épée de son ancêtre. Elle était devenue sa fierté et son atout majeur. Cette épée symbolisait toute sa famille et sa patrie. Il s'était juré de bien entretenir l'épée de Gryffondor.

-Salut, lui dit Tonks lorsqu'il pénétra dans le bureau de celle-ci. Tout d'abord, je te demanderai de t'asseoir Je vais t'enseigner les règles de base.

-Heu...on ne portera pas d'équipements pour combattre? questionna le jeune sorcier

-Harry, soupira Tonks, penses-tu vraiment que quand tu vas te retrouver face à face devant une bande de Mangemorts qu'ils vont te laisser le temps de t'équiper pour le combat.

-Non pas vraiment, répondit Harry avec un sourire penaud.

-Bon, très bien. Maintenant commençons les leçons. Tout d'abord, en escrime, tu ne dois jamais baisser ta garde. Sois toujours prêt à te défendre et garde ton épée bien haute et devant toi. La position des pieds est importante. Lorsque tu es face à face à un adversaire, il faut que tu mettes ton pied droit en avant et sois toujours prêt à avancer pour essayer de prendre l'avantage sur ton adversaire. Tu as compris? Bon, maintenant installes-toi au milieu de la pièce avec ton épée pendant que je sors la mienne.

Tonks ouvrit un tiroir de son bureau et sortit une épée d'argent dont la poignée était en or.

-Waouh! s'exclama Harry. Elle est superbe!

-Merci, répondit la jeune Auror avec un sourire. C'est ma mère qui me l'a donnée pour mes dix-huit ans. Elle savait que j'ai toujours adoré l'escrime. Je m'en rappelle encore, elle m'a dit : " Tiens Nymphadora. Elle te sera toujours utile. "

Soudain, une grande tristesse s'installa sur le visage de Tonks. Forcément, elle était en train de revivre quelques souvenirs. Pendant quelques minutes, elle resta perdue dans ses pensées. Harry ne dit rien. Il savait comment c'était de faire revivre son passé dans sa tête. Il l'avait si souvent fait. Harry n'avait jamais su qu'est-ce qui était arrivé aux parents de Tonks mais il préféra ne rien demander. Cela ne le concernait pas. Il attendit patiemment que Tonks sorte de ses rêves.

-Hein? s'exclama-t-elle soudainement. Oh! excuse-moi. J'étais, disons perdue dans mes pensées.

-Oui, oui. C'est ce que j'ai vu. Bon, on commence?

-D'accord! Ne t'inquiète pas, je ne serais pas trop dure avec toi, la première fois.

Harry et Tonks se mirent face à face, se saluèrent et se mirent en position de combat.

-Allez! Vas-y! dit la professeur. Je te laisse commencer. Montre-moi ce que tu sais faire.

Tenant son épée avec sa main droite, Harry s'avança et leva son arme. Il tenta un coup à l'épaule mais le manqua, car Tonks venait de l'esquiver. Il n'abandonna pas, il fit une coupe verticale dans l'air pour faire reculer Tonks et tenta un autre coup à l'épaule. Mais avant qu'il ait pu atteindre son but, Tonks attaqua à son tour. En donnant un coup sur la poignée incrustée de rubis, elle réussit à désarmer le jeune sorcier qui resta perplexe.

-Trop lent Harry et pas assez sur la défensive. Tu as vu avec quelle facilité je t'ai désarmé? Fais attention à ça. Ne t'inquiète pas pour le début. Ça prend beaucoup d'entraînement pour arriver à bien maîtriser le maniement de l'épée. Allez, on va continuer, ne te décourage pas.

Après une heure d'entraînement, Harry avait l'impression de s'être un peu amélioré. Mais il avait toujours de la difficulté à éviter les coups de Tonks. Épuisé, il s'assit par terre.

-C'est pas mal Harry, dit la professeur en s'asseyant à côté de lui, tu fais des progrès.

-Merci Tonks, répondit l'élève. On va continuer les cours jusqu'à ce que je maîtrise bien le maniement de l'épée?

-Exactement et avec moi, tu maîtriseras bien vite le maniement de l'épée crois-moi. C'est sûr que tu ne peux pas être un bon escrimeur en une heure mais laisse-moi te dire que tu apprends vraiment vite. Tu ferais bien de retourner à ton dortoir maintenant. On se revoit la semaine prochaine. Même jour. Même heure.

PROCHAIN CHAPITRE

Chapitre 10 : Le recommencement de l'AD