Hello ! En fait, tout ce que je voulais vous dire, c'est :

Je vous souhaite à toutes une joyeuse et heureuse nouvelle année !

Joie et Amour pour tout le monde!

2005 kisses, minna-san!

Warnings : Les bishous sont pas à moi (soupir résigné…), mais les insanités ici écrites, malheureusement, oui…

Reviewer's corner :

Gabrielle : Mirciiii ! Grosses bises à toi aussi…Et pour info, oui, on suppose dans le fandom que Hakuryu, tout mignon qu'il soit, est la réincarnation du Goujun de Gaiden…Ce qui est très marrant à imaginer, d'ailleurs…

Fanny-chan : (va d'abord cacher Hakuryu très, très loin à toute vibure) Hoooo! J'espère que tes dents vont mieux, c'est la période des chocolats, quand même…

Mellyna : gambatte kudasai encore pour ta « potence » (tend un hache bien affutée pour éliminer les obstacles en cette nouvelle année…)…Tout ira bien, je suis sûre…

The-Koruni : Merci encore pour la review ! Bon, c'est pas une nouvelle fic, seulement deux petites ficlettes, mais bon, j'espère que ça ira en attendant mieux…

« Mistletoe ? »

Résumé :Kougaiji-taichi et gui donnent un drôle de mélange. Se passe durant le voyage. Léger yaoï. (Merci à Flo-chan – câlins au félin - qui a accepté de partager avec vous le bonus d'une de ses gift-fics de l'an dernier…)

« Si, c'est du gui ! » piailla une voix suraiguë d'enfant.

« Non. » répliqua calmement une autre voix féminine pour la énième fois…

« Mais si ! J'en suis sûre… »

Et l'on entendait en même temps le claquement d'un pied rageur sur les vieilles pierres.

« Ririn-sama, Comment voulez-vous trouver du gui en Tenjiku ? Voyons, les feuilles sont différentes et les baies de la mauvaise couleur ! »

Et la pauvre Yaone ne savait plus si elle trouvait l'obstination de la gamine sur le sujet amusante ou franchement énervante… Parce que ça durait déjà depuis un bon moment, avec ça… Elle était chimiste (vaguement alchimiste aussi, parfois), avait une formation d'apothicaire, de pharmacienne… Elle savait à quoi ressemblait du gui, quand même ! Et tout ce tintamarre à cause d'un rameau de végétation quelconque qui était suspendu au-dessus d'une des portes d'un palier de la citadelle du Hôtô. Un soi-disant décor pour fêter le nouvel an…

Cependant les deux protagonistes se turent finalement quand elles entendirent des pas se rapprocher. Deux voix basses en grande conversation leur parvinrent. Aucune des deux ne pouvait se tromper, cette fois : Kougaiji et Dokugakuji arrivaient dans leur direction. Un grand sourire se dessina sur le visage de la petite rouquine :

« Je vais demander à Oni-chan ! » annonça-t-elle fièrement.

Yaone poussa un soupir. Elle était battue. Kougaiji-sama ne voudrait pas décevoir à sœur, et même certain du contraire concernant l'origine de l'espèce d'herbe en question, il se serait capable de se permettre ce léger mensonge si cela pouvait faire plaisir à Ririn.

Le prince youkai dépassa le dernier tournant, suivi de près par son ombre favorite, vêtue de blanc. À la vue de sa sœur, un sourire avait instantanément ourlé ses lèvres. Celle-ci, comme la plupart du temps s'était aussi instantanément jetée sur lui… Manquant de faire basculer son frère en arrière dans son enthousiasme. Le pauvre Kougaiji se retrouva soudain projeté contre son garde du corps et ne resta d'aplomb que par pur miracle. Ledit garde du corps n'eut pas cette chance… Encore en équilibre précaire sur la dernière marche de la volée d'escaliers, il ne put éviter une chute bruyante de quelques marches (douloureuse, autant pour son postérieur que pour sa fierté) …

Kougaiji connut quelques secondes très agitées, essayant à la fois de s'enquérir de l'état de son second qui débitait un chapelet d'injures et autres insultes et jurons (dont Kougaiji espérait que Ririn était trop occupée pour les noter), de le relever, d'écouter les excuses de Yaone pour le comportement de sa sœur, d'écouter cette dernière lui poser une question de botanique et essayant de jeter en même temps un regard à la branche incriminée, au-dessus de sa tête…

Un tout relatif silence refit son apparition quand Dokugakuji fut de nouveau debout, finalement.

« Alors ? » demanda enfin Ririn, pleine d'espoir. Kougaiji avait tendu une de ses mains pour effleurer les feuilles luisantes de la couronne végétale de ses longues griffes. Ignorant tout de la dispute qui avait précédé son arrivée, il s'apprêtait à dire à sa sœur de demander à Yaone qui avait plus d'expérience que lui dans ce domaine (même 500 ans d'ennui ne l'avaient jamais convaincu d'ouvrir un seul des manuels de botaniques disséminés dans la bibliothèque du château : pourquoi lire ce qui concernait des plantes qu'il ne verrait sans doute jamais ? avait-il pensé alors…) quand une main se posa sur son épaule. Se retournant, il croisa le regard d'un Dokugakuji, qui était manifestement remis de sa chute. Et dont l'expression montrait clairement qu'il avait quelque projet en tête, ce qui n'augurait rien de bon.

Avant que Kougaiji n'ait pu dire quoi que ce soit, un bras robuste s'enroula fermement autour de sa taille pour l'amener tout contre son second qui profita de sa surprise pour s'emparer de ses lèvres aussitôt. Plus le prince se cambrait en essayant faiblement de s'extraire de… cette démonstration d'affection, plus Dokugakuji se penchait en avant pour approfondir son baiser. Kou fut obligé de ramener ses bras autour du cou du bretteur pour éviter de basculer en arrière (ou du moins, c'est ce qu'il soutint mordicus quand son second lui reparla plus tard de ce baiser…). Ses doigts se perdaient dans les courts cheveux noirs tandis que les mains de Doku se frayaient un chemin sous sa veste, d'une fraîcheur presque insupportable sur sa peau brûlante.

Le prince essaya un bref instant de se rappeler comment on en était arrivé là alors que deux minutes auparavant il était encore en train de discuter « chasse aux sutras » avec son bras droit…

Répondant distraitement au baiser maintenant, il repassa les événements dans sa tête, jusqu'à la question innocente de Ririn. Ririn ? Cette seule pensée le fit s'écarter d'un geste brusque de son second. Un Dokugakuji déçu le laissa faire, mais maintint fermement son emprise sur la taille du youkai aux cheveux de feu… Le prince youkai ne voulait même pas penser à toutes les questions que la gamine allait lui poser dans moins d'une seconde…

Mais Ririn ne posa aucune question. Elle eut juste un grand sourire en se tournant vers Yaone.

« Tu vois que j'avais raison, c'est du gui ! » annonça-t-elle triomphalement en désignant du pouce les deux youkai enlacés, juste sous la malheureuse plante…

Et Yaone poussa un soupir désespéré, en cachant son visage dans ses mains… Ils sont tous les trois impossibles…

Owari

(evil grin) Et maintenant, au tour du sanzo-ikkou