Pas trop tôt! s'écrieront les fans au désarroi. Presque un an pour faire cette suite! Mais que s'est-il passé? Une grosse panne d'inspiration milieu février! Elle m'est revenue il y a peu de jours, après avoir maté la trilogie en entier! (et version longue s'il vous plaît) J'ai dû écrire entre un tiers de ce chapitre depuis mercredi (et on est vendredi), alors profitez-en, parce que j'ai plus autant de temps qu'avant pour écrire!
Rappel des personnages:
Frodon Sacquet Harry Potter
Sauron Voldemort
Bilbon Sacquet James Potter
Gandalf Dumbledore
Sam Gamegie Ron weasley
Meriadoc (Merry) Brandebouc Georgiadoc Brandebouc (mais mystérieusement, toujours appelé Georges par tout le monde
Peregrin (Pippin) Touque Frederick Touque (souvent appelé Fred)
Les Sacquet de Besace Les Dursley
Isildur Gryffondor
Elendil Armando Dippet
Orques Serpentards
Déagol Dobby
Sméagol Kreattur
Gollum Queudver
Rosa, un truc du genre (la copine de Sam) Rosmerta
L'ancien L'Ancien ou Flitwick
Nazgûls Détraqueurs
Saroumane Karkaroff
Le vieux qui pousuit Merry et Pippin au début du film Mondingus
Tom Bombadil Deladus Diggle
Baie d'Or Ginny d'Or, de Bronze, ou Ginny Tout Court
Le Vieux Saule Le saule cogneur
Peter Jackson (qu'on voit vaguement dans le film) Chris Colombus
Souscolline (surnom de Frodon au Poney Fringuant) Londubat
M. Poiredebeurré Tom
Grand Pas Patmol
Aragorn Sirius
Elessar Black
Rôdeurs Maraudeurs
Arwen Fleur
Elrond Alastor (Maugrey)
Legolas (mmhhh...) Drago
Gimli Hagrid
Boromir Severus
Le Guetteur Le Calmar Géant
Balin (le cousin à Gimli) Graup
Haldir Colin Creevey
Dame Galadriel Dame Luna
Celeborn Neville
Uruk-haïs Mangemorts
L'Uruk qui tue Boromir et qui fait un duel avec Aragorn Rusart
Disclaimer: ton tragique Rien de tout ce qui ne se trouve dans cette histoire ne m'appartient! Jeuh neuh sssuuuuuiiiiiis qu'uneuuuhh unsurpatriiiiiice! Les personnages sont à Joanne Kathleen Rowling, l'histoire à John Ronald Je-sais-plus-quoi Tolkien ainsi qu'à Peter Jackson et à sa bonne équipe! Par contre, pour les débilités, c'est moi que vous devez tuer!
Revenons un peu en arrière par rapport à la dernière fois qu'on s'est quittés...
Vous voyez ces belles montagnes enneigées? C'est le col de Ramhadja, euhm de Carhadras, et dessous de trouvent les Mines de la Chambre des Secrets, où se trouvent nos amis. Vous vous souvenez? Vos neurones sont pas trop grillés? Bon. Ces "gromgneugneugneuh " qu'on entend, ce sont les formules merdiques que prononce Dumbledore contre l'innocent Balrog qui lui manque juste de nourriture (et de cerveau).
"VOUUUUUS NE PASSEREEEEEEZ PAAAAAAAAAAS!!!!!", beugla Dumbledore en mettant ses bras en croix, avec d'un côté l'épée, d'un côté le bâton.
Le côté du pont sur lequel était le Balrog s'effondra: Dumbledore avait gagné. Harry ressentit une vague d'admiration pour lui (pour Dumbledore, pas le Balrog!): garder toujours cette politesse, vouvoyer un tel monstre dans une telle situation!
Mais le fouet du Balrog heurta le pont, le déchirant et faisant tomber Dumbledore. Harry hurla. Mais Dumbledore s'était accroché à une partie restante du pont!
"Fuyez pauvres fous! ", s'écria-t-il. Et il tomba.
"NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO...", commença Harry (son "nooon" dura plusieurs bonnes heures)
Voilà, pour vous remettre dans l'ambiance. Mais maintenant, plutôt que de s'intéresser... AH BON VOUS VOUS SOUVENIEZ??? Bon c'est pas grave. Maintenant, intéressons-nous à la chute de Dumbledore. Car au lieu de tomber misérablement en se scratchant à tous les murs comme ç'aurait été le plus probable, Dumbledore était accroché au Balrog et lui envoyait des tas de sortilèges qui affaiblissaient la pauvre bête. Ça dura longtemps. Dumbledore se débrouillait comme un ninja, il atteignit le fond et...
"DUMBLEDORE??? ", s'écria Harry en se réveillant en sursaut.
"Non, moi c'est Ron. ", répondit son ami Ron.
"Ce n'était qu'un rêve... ", soupira Harry en ignorant Ron.
Oui, ça ne pouvait être qu'un rêve. Un rêve bien stupide, d'ailleurs... Harry songea qu'il avait l'esprit bien tordu pour rêver que Dumbledore dansait la samba (ndlr: ça c'est ce que Harry a compris ) avec le Balrog en tombant dans ce trou qui lui avait été fatal. Il soupira.
"Y a quoi à bouffer? ", demanda-t-il à Ron.
"Euh... ", marmonna Ron en trifouillant dans son sac. "Ah, y a du lembas... Encore un peu de lembas... Pour faire dans l'originalité, encore du lembas, et oh! La photo de l'elfe! Qu'est-ce qu'elle fout là? "
"Drago a dû l'oublier dans le sac... ", suggera Harry.
"D'habitude j'aime pas trop la boustifaille étrangère", dit Ron en tendant un morceau de pain elfique à Harry, "Mais ce truc-là c'est plutôt bon. Et puis c'est garantie pur bio. "
"Rien ne peut entamer ton enthousiasme, Ron? ", demanda Harry avec jalousie.
"Si, ces nuages le peuvent. ", dit Ron en désignant le ciel bleu turquoise au loin.
"Quels nuages? ", s'enquit Harry.
"Euh, ceux-là. ", dit Ron end désignant l'autre côté du ciel.
Le soir même, ils dûrent dormir sous la pluie, comme des clodos. Et le lendemain, ils tentèrent de descendre un précipice à l'aide de la corde de Ron.
"Regarde pas en bas, Ron, sinon tu vas avoir le vertige et tu vas tomber, comme mémé Louise quand elle est monté sur le toit du Terrier. "
Mais de toute façon, en bas y avait plein de brouillard.
"D'accord. Ouh, j'ai senti un truc dur par terre, je crois que c'est un arbre accroché au bord... "
Et soudain:
"ATCHOUMEUH! ", s'exclama Ron, et il tomba.
"NOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNN! ", hurla Harry en plaquant ses mains contre sa tête, ce qui fit qu'il tomba aussi.
"Le sol était pas loin, en réalité! ", s'exclama Ron. "C'était pas un arbre que j'ai senti mais le sol. "
"C'est quoi cette boîte? ", demada Harry, le regard plein d'espoir, en désignant une pitite boîte.
"C'est du sel que j'ai pris de Pré-Au-Lard, p't'être qu'un jour on pourra assaisonner un ragoût avec... "
"Ahhhhh, sacré Ron... Empoisonner tu veux dire... JE RIGOLE! "
Au bout de trois jours, nos deux amis atteignirent une passe familière:
"Tiens, ça me rappelle la dernière fois, quand Dumbledore s'était trompé de chemin pour aller à Azkaban. ", remarqua Harry.
"Il faut se rendre à l'évidence, nous sommes perdus et bien perdus! Paumés! "
"Toi-même! ", répliqua Harry qui avait cru qu'il l'insultait."Dumbledore ne s'attendait pas à ce que nous passions par ici. "
"Il ne s'attendait pas à beaucoup de choses. Par exemple, il ne s'attendait pas à ce que Hagrid revendique soudain sa toute nouvelle hétérosexualité, ou encore à ce que je perde son tube de rouge à lèvres... "
"De rouge à lèvres?oO"
"Regardez ces montagnes d'Azkaban, on s'en rapproche.", dit Ron en désignant les montagnes au loin. "OH ÇA PUE! ", s'exclama-t-il soudain. "Il doit y avoir des marécages puants pas loin..."
"Non, c'est moi qui ai pété. ", répondit Harry.
Soudain, on entendit un "cricri" accompagné d'un "MeEerde!" prononcé de façon singulière. Harry se retourna et prononça:
"Nous ne sommes pas seuls. "musique d'épouvante
Cependant, malgré cela, le soir même , Harry et Ron dormirent l'esprit tranquille... Sans se douter le moins du monde de ce qui les attendait...
C'était Queudver, penché en haut d'un mur, qui faisait la grenouille en rampant sur le mur pourtant vertical. (suis-je claire? )
"Voleurs... ", murmura-t-il de sa voix difforme. "Sales petits voleurs... Ils nous l'ont volé! Ils nous l'ont volé! Et nous le... "
Et oui, à force de ramper sur les murs, Queudver s'était cassé la gueule et était tombé en plein sur Harry qui hurla. À ce moment-là, une baston (nos héros contre Queudver) commença. Queudver voulait son préccieux et il essayait donc d'arracher la chemise à Harry, ce qui fit hurler à Ron "Violeur! Sale petit violeur! ", qui lui tapa la tête contre les rochers aiguisés. Et donc, Queudver s'en prit à Ron et entreprit de l'étrangler (ou de le violer? ). Mais Harry ne fut pas indifférent à ce spectacle. Il grimpa sur Ron, toujours étranglé par Queudver qui était dessous lui (suis-je claire? ) et il lui brandit l'épée dessus d'un air enragé. Et du coup Queudver arrêta son jeu obscène.
"C'est Dard", dit Harry. "Vous connaissez cette épée! "
"Oui, nous avons toujours été fan de Star Wars... ", bredouilla Queudver.
"Rends-moi le gros", dit Harry (et Ron se mit à beugler "QUI EST GROS??? "), "Sinon je te déchiiiire! "
Et chose incroyable, Queudver se mit à chialer comme un bébé en manque de biberon.
Quelque temps plus tard, Ron avait accroché sa corde autour du cou de Queudver, comme une laisse.
"AAAAHHHHHH ÇA NOUS BRÛÛÛÛÛLEEUUUHHHH!!!!", hurla un Queudver en proie de terribles souffrances, si terribles qu'il se tordait sur le sol.
"Évidemment, la qualité est pourrie, et cette corde pique. ", dit Ron.
"Et nous avons la peau sensible! Nous sommes sujet à l'eczéma et nos savons ont tous un pH neutre! Décrochez-nous par pitié et nous nous tiendrons bien! "
"Bon, on le détache? ", proposa Harry, qui, malgré les boules quiès qu'il s'était mis aux oreilles, était assourdi par les cris de Queudver.
Harry s'approcha de la créature puante, aux très rares cheveux secs, aux yeux gigantesques et globuleux, au corps "maigre mais musclé", à la peau d'un rose douteux, à... Bon, j'arrête.
"Vous connaissez le chemin d'Azkaban. ", dit Harry.
"Oui nous le connaissons. "
"Menez-nous-y. "
"Ça se voit à 100 000 km qu'il ment! ", protesta Ron. "Et puis bonjour l'ego! Il parle en disant "nous", comme les rois d'autrefois! Ligotons-le et laissons le pourrir ici! "
"NOOON! NOUS SOMMES DÉJÀ ASSEZ POURRI COMME ÇA!!! "
"Oh, mais arrête de le traumathiser le pauvre "
"Nous promettons d'être gentil avec eux si ils sont gentils avec nous. ", dit Queudver (était-il utile de le préciser? ) en s'inclinant.
"Pfeuh, il ment, le félon! ", dit Ron en désignant Queudver d'un doigt aussi accusateur que puissant.
"Nous jurons fidélité ssur... ssur notre frère. Merde, il est mort depuis bien longtemps. Nous jurons ssur ssur... SSUR LE PRÉCCCIEUUUUX! ", dit Queudver d'un ton gentil en tentant de le paraître.
"ET BEN J'VOUS CROIS PAS! ", hurla Ron, tandis que Queudver, effrayé, s'enfuyait. "COUCHÉ MÉDOR! ", hurla-t-il en tirant sur la laisse.
Queudver s'affala sur le sol comme une merde. Il commença à se tortiller comme un strip-teaser de douleur.
"MÉDOR??? AH NON ÇA C'EST MON NANNEAU!!! ", s'exclama Harry. Queudver fit un "Muh? ", et recommença à se tortiller sur le sol (trop crédible le truc) "Maintenant que je le vois, moi aussi, comme James, j'ai pitié de lui. Il est carrément aussi pitoyable que mon oncle. "
"Nous pouvons vous mener à Azkaban, mon précieux! "
"COMMENCEZ PAS À DRAGUER MONSIEUR HARRY! "
Harry défit la corde du cou de Queudver, qui commença à prendre la tête de l'expédition.
Il gambadait comme un toutou en murmurant:
"Il faut pas les amener à Azkaban, y a que des Sserpentard, du ssable, pas un poissson, pas une nana! Queudver! Queudver! "
"Mais nous avons juré au maître de lui montrer le chemin. Et croix de choix, croix de verre, si je mens je suis dans la merde! ", répondit Queudver à lui-même.
"Ah non, commence pas avec "je", le "je" et le "moi" nous sont interdits, je ne sais pour quelle raison d'ailleurs! Et puis c'est: "Croix de bois, croix de fer, si nous mentons nous allons en enfer", d'abord. ", s'exclama-t-il.
Et il continua quand même à montrer le chemin.
"Ben il nous a abandonné! ", s'exclama Ron, 30 km plus loin.
"T'es où Queudver? ", cria Harry. "Sifflousifflou!"(comment écrire un sifflement?)
Pas de Queudver.
"Viens par ici et tu auras du chocolat! "
Queudver apparut soudain d'un rocher.
"Coucou! ", et il repartit en courant, sa maigre cervelle ayant déjà oublié le chocolat.
Pendant ce temps...musique Royal Canin Les Mangemorts qui avaient capturé Fred et Georges marchaient vers Durmstrang. Ils croisèrent soudain des Serpentards.
"Pas trop tôt, vous avez 3 heures de retard! ", dit l'un d'eux, nommé Crabbe.
"On a eu des ennuis et Rusard est mort. ", protesta Flint.
"Donnez-nous les gnomes, qu'on les apporte à notre maître."
"Non, on l'apporte à Karkaroff d'abord, car les ordres c'est les ordres. "
Et les Serpentards suivirent les Mangemorts. Mais Fred s'aperçut soudain que Georges était évanoui.
"DONNEZ-LUI DE L'EAU, C'EST LA PREMIÈRE CHOSE À FAIRE EN CAS D'ÉVANOUISSEMENT! IL EST SOUFFRANT! ", s'exclama-t-il, voulant à tout prix prouver qu'il avait raté sa leçon de secourisme.
"Tu veux qu'il boive ça? Donnez-lui du polynectar! "
L'un des mangemorts prit une gourde et versa quelques gouttes d'un liquide dans la bouche de Georges qui s'étouffa.
"HAA HA! Il support'pas l'polynectar!", se marrèrent bêtement les Mangemorts.
"Foutez-lui la paix! ", protesta Fred.
"T'en veux toi aussi? Fait à base de pisse de Serpentard, de choucroute, de cervelle de gobelin et de merde en boîte, disponible dans toutes les cantines de collèges! "
Fred préféra se taire.
"Fred... ", dit soudain une voix.
"Georges? ", s'exclama Fred.
"Non, c'est Mc Go. "
"Hu?oO"
"Nan, c'est moi. Tu fais chier. "
"Mais je croyais que... "
"Je jouais la comédie... Dégueulasse ce truc... Oh, c'est le désordre à l'intérieur... Ça doit être le stress des exams", souffla Georges en se tenant le ventre.
"T'as vu comme tu manges aussi? ", répondit Fred en désignant la gourde que buvait un Mangemort.
"Tu peux y faire quelque chose? "
"Fais comme moi, prends Bio de Danone! ", s'exclama Fred tandis que, tout comme par magie, un schéma montrant les bienfaits de Bio de Danone apparaissait sur l'écran de son ordinateur. Euh, non, en vrai, Fred n'ayant pas d'ordinateur, cette scène d'ordi ne compte pas c'est compris???
"Ah, t'es malin toi, tu crois qu'ils en ont les Mangemorts et les Serpentards? ", soupira Georges. "Si c'est comme ça je me petit-suisside! "
"Tu peux pas, t'as les mains attachées! ", rétorqua Fred. Mais une phrase historique prononcée par un Mangemort (et aussi par un ogre glouton il y a fort longtemps ) attira l'attention de nos amis.
"Je sens la chair fraîche ", dit Flint.
"Des hommes sont passés par ici ", dit un Serpentard nommé Goyle.
"Ils nous suivent! ", s'exclama Fred.
"Qui ça? "
"Mc Go pardiou!"
"Ah? "
"Mais non, Sirius, Drago et Hagrid! "
Et là, Fred se vit contraint de faire quelque chose qui l'attrista énormément. Il dut enlever la belle feuille qu'il avait sur sa cape. Cape que lui avait offert Luna, QUI LE TROUVAIT COURAGEUX. Mais il fallait, le faire, car le nez de Sirius était aussi puissant que celui de Pitinou, le chien de Fred qui était resté à la maison.
Pendant ce temps, Sirius était collé à un rocher en faisant des bruits louches.
"Oh oui! Oh oui! "
"Euh...'OO Sirius? ", dit Drago.
Sirius fit un gros bisou au rocher, puis dit:
"Oui Drago? "
"Euhm, c'est pas le moment. "
"Ah, euh oui, en fait j'entends, avec mes supers oreilles radioactives , des pas de Serpentards. En route, on est à moins d'un jour de course! "
"Allez Hagrid ", dit Drago en gambadant grâcieusement.
Hagrid, à 30 mètres de là, était essouflé.
"3 jours de marche, en marchant dans la merde sans arrêt, sans manger (à part la terre quand je me galte ) ni boire... Ils sont fous ces mecs! "
Et il gambada lui-aussi, avec du retard alors. "C'est moi la poule mouillée ", songea-t-il avec remords.
Ils dévalèrent plusieurs pentes à la luge, d'autres pas à la luge, certaines avec des skis, d'autres avec un snow (Hagrid en jetait trop avec son look snow-boardeur), ect, et je tiens à préciser qu'il n'y avait pas de neige...
Pendant ce temps, Karkaroff, pour changer, cosultait son palentir. L'industrialisation continuait à aller fort, chez lui, mais surtout la production en série de Mangemorts. Les Serpentards affirmaient même qu'il n'y avait pas assez d'armes pour toutes ces adorables boules de peau.
Il consulta un homme peu recommendable, comme sa maman lui avait interdit d'en fréquenter quand il était petit. C'était un clodo mais en aussi sale qu'un Serpentard, si vous voulez savoir.
"Jurez-moi fidélité, massacrez les gens de Beauxbâtons, non seulement ces vilains bougres ne vous ont rien fait du tout mais SURTOUT ils sont gentils, ils méritent la mort! Et je vous donnerai de la tarte à la fraise."
Les yeux du barbare, habituellement vides d'expression, se mirent à briller intensément en entendant les mots "tarte à la fraise". "Ça marche toujours avec les gens simples ", pensa Karkaroff.
"Pour Karkaroff! ", s'écria l'homme sauvage en commençant à se tailler la main en signe de fidélité. Rite bien stupide. D'autant plus que l'homme se coupa carrément la main en se taillant trop fort.
Plus tard, Karkaroff, au beau milieu de plein de doubles du barbare à l'expression vide, s'écriait:
"Ces hommes vous ont pris les terres que vous avez fui à cause de votre frayeur en les voyant arriver, ils n'ont pas encore inventé la sécurité sociale, et PAR DESSUS LE MARCHÉ ILS SONT GENTILS! "
Les barbares se mirent à meugler des trucs genre "Pour Karkaroff! " "Karkaroff, un autographe! " "Karkaroff t'es le meilleur-eeen!" "Mon fils est fan de vous, quand je lui dirai que je vous ai rencontré! " "Karkaroff Akhbar!", des conneries de ce style.
"Tous les peuples libres de la Terre du Milieu doivent être sous mon emprise ", pensa Karkaroff. "Cela commencera par Beauxbâtons. "
En effet, plus tard, les hommes sauvages commencèrent à envahir un village du Royaume de Beauxbâtons. Sur le moment, ils ne mirent qu'un petit peu de pagaille, mais tout le monde voulut s'échapper quand même. Mais c'est quand quelqu'un s'exclama "On a pas le temps de prendre à manger! ", que les hommes sauvages s'énervèrent vraiment et que leurs cervelles s'enclenchèrent. Mais malheureusement, trop cons pour comprendre que le "manger" se trouvait forcément dans un placard, ils crurent qu'on leur avait menti et ils brûlèrent le village. Une mère, terrifiée, confia son cheval à ses enfants:
"Dennis, emmene ta sÏur au chateau des Trois Balais! "
Elle hissa son fils et sa fille sur le cheval, qui avait l'air bien brave et qui s'appelait Scout-Hibou.
"Ze veux pas y aller! Ze veux pas y aller! ", pleurnicha la fillette.
"Ta gueule, chieuse! Bon, partez! "
"Ze veux rester avec toi maman! "
"Oh mais ferme la sale gosse! Je vous rejoindrai plus tard. ALLEZ, PARTEZ! "
Et son fils fit démarrer le cheval qui s'éloigna vers l'horizon. Ce n'est qu'après un quart d'heure du départ de ses enfants que la mère se souvint et lança d'un ton guilleret: "Au revoir les enfants! "
Bref, le village en feu, tout le monde s'échappa en criant "London is in fire! ".
Pendant ce temps, l'armée du neveu du Roi de Beauxbâtons, Bill, cherchait parmi des cadavres:
"Quelle idée de se fighter au bord d'une rivière aussi... CHERCHEZ LE FILS DU ROI! "
Une bataille avait éclaté, visiblement contre des Mangemorts. Beaucoup de guerriers étaient morts bravement au cours du combat, comme des hommes, des vrais. (ben ouais, c'étaient pas des Playmobils et ils l'ont prouvé )
Et Dean, le fils du Roi Arthur () étant au combat, il fallait impérativement au moins retrouver son cadavre...
"Coooool, ce connard de Zacharias Smith est mort! ", fit Bill en examinant uun cadavre.
"Sa Majesté, le fils du roi est là! ", s'écria un soldat tandis qu'un autre gueulait:
"J'ai retrouvé mon frère jumeau et il est en vie, on peut le sauver sans trop de mal! "
N'ayant rien à foutre du jumeau de ce pechno, Bill observa Dean.
"Il est vivant! Sur le point de mourir mais vivant..."
"Mon frère, sa Majesté... "
"Mais on en a rien à foutre de ton frère, connard! Qu'il aille se faire voir! On lui a rien demandé! "
"Mais... "
"AAARGGGGHHHHHH"
Un soldat venait par erreur de marcher sur la gueule du jumeau. Précisons au passage que ce brave type pesait tout de même 200 kg: en gros, le débat était clos.
"Ohhh, désolé, ton frère il est mort... Il n'a pas eu la chance de Dean... ", dit Bill d'un ton compatissant, tandis que le jumeau du mec qui venait de crever se mettait à chialer.
"Ouaip, ce sont toujours les meilleurs qui partent...", souligna-t-il.
Quand Bill fut arrivé devant le chateau des Trois Balais, la (très attendue) princesse Hermione se précipita vers la salle de soins.
"Il va s'en sortir, docteur? ", demanda-t-elle à son frère.
"Mais j'en sais rien, chuis pas docteur moi... "
Hermione alla voir son oncle, le Roi Arthur. (toute fière d'avoir trouvé ce perso) En très peu de temps il avait vieilli comme une tomate.
"Votre Majesté, votre fils est souffrant. ", dit Hermione en caressant (malgré elle, cela va sans dire!) les mains aussi frippées que griffues du vieillard.
Le Roi Arthur se contenta de regarder sa nièce d'un air buté en marmonnant des borborygmes inquiétants. Très franchement, avant il faisait plutôt jeune pour ses 60 ans bien sonnés. Mais maintenant il semblait en avoir pris 130 supplémentaires. Même la maison de retraite n'aurait pas voulu de lui.
"Oh-ho! Pfffft! Houston, ici la Terre, répondez! ", dit Hermione.
Voyant que le Roi ne répondait pas, elle empoigna le "petit" Robert et le frappa avec.
"Oh, putain, tu vas aller le voir ton putain de fils oui???", hurla Hermione en frappant allègrement son oncle.
Découragée, elle partit dans sa chambre pour se livrer à des occupations plus intéressantes. (lire, par exemple. ) Plus tard, quand elle s'en fut allé, ce fut au tour de Bill d'aller voir Arthur.
"Sa Majesté, des Serpentards qui peuvent marcher de jour approchent et Karkaroff nous attaque. Faut faire quelque chose."
Oui, il l'avait dit courtoisement, pas comme d'habitude où il faisait chier le monde. Mais il entendit une voix aussi huileuse que le cassoulet de feu sa tante, Molly, prononcer:
"N'iimmmpoooorte kua. Karrkaroff est noOotre èmi et iill ne nouuus attaaqueera pas. "
C'était Percy Langue de Serpent, le conseiller auto-proclamé du roi.
"Ouais, même si il nous attaque? Hého, y a urgence dans l'air, quoi. Notre beau royaume va pas s'effondrer comme ça enfin! "
"Purkuaaah accablèè de tourmaints un vieiiiillll hoOoOomme eussi turmenté? ", demanda Percy en s'approchant du roi d'un air possessif.
Mais Bill n'y tint pas. Violer un vieillard sans défense, je vous demande! Il empoigna fermement Langue-de-Serpent.
"Depuis quand t'es-tu vendu à Karkaroff? Quel a été le prix convenu Percy? "
En même temps, Bill était vraiment embêté de l'avoir saisi comme ça, car il venait de se laver les mains, et des pieds à la tête, en passant par la voix comme vous l'avez constaté, Percy Langue de serpent était gras comme un donut. Il regardait partout avec ses yeux de hamster atrophié (d'un air encore plus tête à claques que celui de Harry) et il les posa (dans le sens de fixer, manquerait plus qu'il puisse les enlever de ses orbites!) sur Hermione qui passait par là et qui s'éloigna à la hâte. Bien entendu, Bill s'en aperçut.
"J'en ai marre que tu regardes ma sÏur comme ça. Marre que tu hantes ses cauchemards! Si ça se trouve elle cauchemarde que toi et ta bite grasse essayez de la dépuceler! "
Percy Langue de Serpent se redressa.
"Vus êêêtees pèèrecepicaaahce, Bill fils de Pute... "
"Insulte pas ma mère! "
"Mès cè le nom de ton pèèèèère, Bill fils de Puute... Veutre onnncle en è raaz le cuuul de veutre èssepritt bèèlliqueux. "
"Mon esprit belliqueux??? "
"Vus êêêtes bènni céans de Beauxbètons. "
"Mais c'est pas toi le roi, enculé! "
"Mès cètte dècisieun n'èèèst pas de moèèè! C'èst le rua qui è dèdidè! Il a signè le traîtè ce matinnnn... ", expliqua Langue de Serpent en désignant un papier où en bas à droite il y avait une signature (visiblement celle du roi), accompagnée d'une flèche et d'un cadre où d'une écriture brouillone accompagnée de graisse en abondance était écrit: "GARANTIT SIGNET PARE LE ROUAT" avec le T de ROUAT barré.
Des soldats de la arde royale arrivèrent de partout et saisirent le pauvre Bill.
"Policeu nationaleu, au nom de la loi je vous arrêteu ", dit un type qui avait un pire accent.
"Non!!! NON! JE ME VENGERAI!!!!!!! ESPÈCE DE SALE BIIIP! DE TA BIIIP!, VA TE FAIRE BIIIP!, GROS BIIIP! DE BIIIP! ET DE..."
Oui, bon, tu me fais perdre mon temps, là, Bill, avec tes sales insultes à la con.
"Oh, c'est bon... Je me vengerai, donc, j'étais en train de dire!!! ", dit Bill, mais trop tard il était emporté depuis longtemps et maintenant il était en plein milieu d'une plaine.