Hello hello !
Le nouveau chapitre est là ! Plutôt de transition avant la suite des réjouissances, j'espère qu'il vous plaira !
Aussi, j'ai corrigé le chapitre 5 car j'y avais écrit que Peter avait dix-sept ans mais je me suis emmêlée dans les dates et en vérité, il en a seize !
Bonne lecture !
— Peter, mon chéri ! J'étais si inquiète !
May l'étreignit de toutes ses forces, l'enveloppant de son parfum rassurant de vanille et de fleur d'oranger. Peter ne put s'empêcher de sourire alors que les longs cheveux bruns de sa tante chatouillaient le bout de son nez.
— Ça va, May, je vais bien, je ne suis plus malade...
— Tu as fait un malaise dans ton lycée, Peter ! riposta-t-elle en cueillant ses joues entre ses mains délicates, l'examinant avec cette attention mâtinée de tendresse qui était tout aussi charmante qu'embarrassante. Tu aurais dû m'appeler ! Si j'avais su, je serais immédiatement venue te chercher !
— Je ne voulais pas vous déranger, James et toi...
— Me déranger ? Comment peux-tu imaginer que tu me déranges ? Tu es vraiment incorrigible, mon chaton, soupira-t-elle, avant de lever les yeux vers Tony qui se tenait sur le pas de la porte, affichant un air faussement nonchalant derrière ses lunettes de soleil. Merci, Tony, merci mille fois d'avoir pris soin de lui.
— Oh, c'est normal.
Tony fit un geste vague de la main, comme s'il chassait une abeille invisible.
— Deux paires d'yeux ne sont pas de trop pour veiller sur notre Spider-Kid préféré.
— Quatre, avec Happy et James ! sourit May.
— A ce propos, où est ce fameux James ?
Tony jeta un regard à la ronde et s'engouffra sans la moindre gêne dans l'appartement des Parker.
— Je serais curieux de le rencontrer, Peter est très mystérieux à son sujet.
— Oh, il n'est plus là. Il a dû rentrer chez lui en urgence ; il y avait un problème dans sa salle de bain, une histoire de dégâts des eaux. D'ailleurs, il t'embrasse, mon chéri, et il te souhaite un excellent rétablissement, répondit May en pressant gentiment l'épaule de Peter.
L'adolescent hocha la tête, secrètement soulagé par l'absence de James. Il n'aurait su expliquer pourquoi, mais il préférait que Tony et le petit ami de sa tante ne se rencontrent pas — ou du moins, pas avant un long, très long moment. L'un comme l'autre appartenaient à des univers radicalement différents, et il était mieux que les choses demeurent ainsi.
— Tu veux rester pour le déjeuner, Tony ? On a des restes du resto chinois d'hier soir au frigo, proposa soudainement May, avec un tel naturel que Peter en fut décontenancé.
Il était si étrange de songer que sa tante et Tony aient pu devenir aussi proches, durant l'Éclispe... Il était si étrange de songer que la vie avait continué, pour l'un et pour l'autre, tandis que lui-même n'était plus là. C'était un sentiment auquel il n'était pas habitué, une sorte de vertige qui lui faisait douter de la véracité des évènements qui lui arrivaient. Il se demandait encore, parfois, si tout ceci n'était pas un rêve. Une sorte d'illusion provoquée par le claquement de doigts de Thanos...
Cette sensation se renforça lorsque Tony accepta la proposition de May et que, un quart d'heure plus tard, ils se retrouvèrent attablés autour de nouilles chinoises, discutant avec insouciance comme s'ils formaient une sorte d'étrange famille recomposée. May et Tony eurent même l'audace de ricaner de concert lorsqu'il s'éclaboussa avec de la sauce et ne semblèrent satisfaits que lorsqu'il eut terminé l'intégralité de sa deuxième assiette.
C'était déconcertant, surréaliste — et Peter aurait aimé que cet instant ne cesse jamais.
OOO
Tony les quitta en début d'après-midi, non sans avoir remercié May pour son hospitalité et brièvement serré Peter contre lui.
— N'oublie pas que si tu es malade ou blessé, il y a des personnes qui sont là pour toi et n'attendent qu'un appel de ta part. Et n'oublie pas non plus que je t'attends vendredi soir au labo de la Tour.
Voyant l'incompréhension se dessiner sur le visage de l'adolescent, il précisa :
— Pendant que je suis en ville, autant reprendre les bonnes vieilles habitudes, non ?
— Oh... oui, oui, bien sûr ! Ce serait génial de reprendre nos soirées au labo ! On pourra fabriquer des Spider-Bots ? J'adorerais avoir mes propres Spider-Bots qui se promènent en ville ! Et on pourra finir Star Wars ? S'il te plaît !
Après moult promesses qui gonflèrent son coeur d'espoir, Tony rentra finalement chez lui, le laissant seul avec May. Celle-ci semblait heureuse et enveloppa Peter d'un regard où se lisaient, à parts égales, amusement et tendresse.
— On dirait que Tony et toi êtes repartis sur les chapeaux de roue ! C'est une bonne chose qu'il soit en ville. J'ai l'impression qu'il a autant besoin de toi que tu as besoin de lui, sourit-elle en lui décochant un clin d'oeil. Attends qu'on raconte tout ça à James !
Toutefois, Peter n'était pas vraiment certain que le petit ami de sa tante fasse preuve du même enthousiasme vis-à-vis du retour de Tony Stark à New-York.
OOO
Malgré ses appréhensions, James n'émit aucun commentaire négatif sur ses péripéties avec Tony. Il se contenta d'écouter le récit de May avec attention, posant de temps à autre ses iris verts sur Peter qui, sans vraiment savoir pourquoi, en conçut un certain malaise.
Il s'avérait que son histoire de dégât des eaux était plus sérieuse que prévu. L'humidité avait pris possession de tout son logement, le rendant proprement impraticable. Il était arrivé à l'appartement peu après le départ de Tony, dans un concert de couinements provenant de ses chaussures détrempées et traînant derrière lui une valise de la taille d'une table de ping-pong (du moins, c'était l'impression que Peter en avait).
— Ne vous inquiétez, Monsieur et Madame Parker, avait-il dit en leur adressant un sourire navré. Je la dépose juste dans l'entrée, je vais chercher un hôtel dès la fin du dîner.
— Un hôtel ? avait répété May. Oh, James…
Elle avait semblé sur le point de dire quelque chose, mais s'était interrompue en rencontrant le regard de Peter.
— Il peut rester ici, avait dit l'adolescent, répondant à la question muette qui se reflétait dans le regard de sa tante. Il est déjà là tout le temps, ça ne changera pas grand-chose.
Il avait su que ce n'était pas la chose à dire au moment où les mots avaient traversé les lèvres, mais il était trop tard pour les corriger et il ne put que balbutier, embarrassé :
— Ce que je veux dire que c'est que, euh, tu ne nous déranges pas du tout ! Enfin, euh…
— Tu peux ranger les rames, champion, avait finalement pouffé James. J'ai compris l'idée. Merci beaucoup pour ta proposition, May, je vais y réfléchir.
— Reste au moins ce soir, avait-elle dit en posant la main sur son avant-bras. Peter et moi avons tellement de choses à te dire !
Et c'était autour d'assiettes de spaghetti-bolonaise maison (du moins, c'était ce qu'affirmait l'Italien du coin de la rue) que May avait parlé à son petit ami de la visite de Tony, insistant sur la gentillesse dont il avait fait preuve à l'égard de Peter.
— Je suis heureuse qu'il soit de retour, avait-elle finalement dit en essuyant la sauce orange qui avait coulé sur son menton. C'est un vrai mentor pour Peter, n'est-ce pas, mon chéri ?
L'adolescent avait hoché la tête en évitant soigneusement le regard de James.
OOO
Il était étrange de cohabiter avec un homme qui n'était pas son oncle.
James avait beau avoir promis à May que la situation était temporaire, il avait pris possession des lieux avec une facilité déconcertante. Peter remarqua que May en semblait soulagée. Il l'aidait à faire la cuisine et le ménage, achetait des aliments et des produits ménagers qu'elle n'avait pas les moyens de s'offrir et l'emmenait régulièrement au restaurant, ou cinéma ou à des concerts de quartier.
(— Elle ne te le dira jamais, évidemment, mais nous avons besoin de ces moments ensemble, May et moi. C'est très important, dans un couple, pour entretenir la flamme et ne pas tomber dans la routine. Ta tante mérite mille fois mieux qu'une routine morne de vieux couple grabataire. Tu comprends, n'est-ce pas, Pete ?
— Ouais, ouais, bien sûr.)
James était très différent de Ben. Il ne traînait jamais en jogging le dimanche matin, sortait beaucoup plus que lui et aimait que les choses soient faites à sa manière (il avait, par exemple, totalement réorganisé le frigo, réservant tout un étage à ses propres courses auxquelles les Parker avaient interdiction de toucher. « C'est un peu cliché, mais j'ai besoin de tout ça pour être en forme » avait-il affirmé à une May qui avait pouffé de rire et à un Peter perplexe).
L'adolescent ne savait pas exactement où se positionner dans ce quotidien de couple, malgré les efforts de May pour qu'il ne se sente pas délaissé et notamment l'instauration de « temps à deux » durant lesquels sa tante et lui se retrouvaient en tête à tête autour d'un de ses films préférés et d'un stock de pad thaï qui aurait pu nourrir tout un régiment.
Au final, James était toujours aimable et enthousiaste avec lui, et il était agréable d'avoir une nouvelle présence à la maison, mais il y avait quelque chose dans ses yeux verts qui , parfois, grignotait sa nuque d'un frisson glacé…
OOO
L'incident eu lieu neuf jours exactement après son emménagement « temporaire » chez les Parker.
En rentrant du lycée, Peter avait entendu des exclamations étouffées en provenance d'une ruelle déserte. Après avoir enfilé son costume, il s'était empressé de s'y engouffrer et avait à grand-peine séparé deux adolescents de quatorze ans qui se battaient parce que le premier avait embrassé la soeur du second.
Finalement, ils s'étaient accordés pour dire que ladite soeur n'appartenait à personne et qu'il était beaucoup plus cool de prendre des selfies avec Spider-Man plutôt que d'échanger des coups de poings.
Heureux d'avoir été utile (et de leur avoir permis d'obtenir une certaine notoriété sur Instagram), Peter ouvrit la porte de son appartement au coucher du soleil, les cheveux ébouriffés après avoir retiré précipitamment son masque. Il eut à peine le temps de faire trois pas dans l'entrée avant qu'une voix n'interrompe ses pensées :
— C'est à cette heure-ci que tu rentres ?
La question de James le prit au dépourvu. L'homme était installé à table, devant deux assiettes débordant de victuailles visiblement froides.
— May ne t'a pas dit qu'on dînait tous les deux, ce soir ?
— Oh, oui, c'est vrai ! Désolé, je croyais que c'était demain, répondit Peter en abandonnant distraitement son sac à dos près de la porte d'entrée. Qu'est-ce que tu as préparé ? Ça sent super bon !
— Ne jette pas tes affaires comme un sauvage, on n'est pas au zoo ici.
— Que…
— Ton sac, Peter. Ramasse-le.
Surpris par la fermeté dont faisait preuve James, Peter s'exécuta par réflexe et reprit son sac.
— Pose-le dans ta chambre. Ensuite, lave-toi les mains et viens t'asseoir ici.
— Woah, qu'est-ce qu'il t'arrive, James ? T'as rejoint la police en cachette ou quoi ? s'étonna Peter, mais sa plaisanterie ne trouva aucun écho sur le visage de son interlocuteur — lequel sembla seulement se durcir davantage.
— Dépêche-toi, tu es déjà suffisamment en retard.
— Okay, okay, calme-toi…
Peter s'empressa de rejoindre sa chambre et de poser son sac sur son bureau, avant de retrouver James dans la cuisine.
L'homme n'avait pas bougé. Son visage était fermé, impassible. Une vraie porte de garage, songea l'adolescent.
— Où tu étais ? demanda-t-il lorsque Peter se fut installé face à lui.
— Au lycée, répondit Peter en plantant sa fourchette dans une gnocchi froide. On avait une réunion avec l'équipe du Décathlon, on n'a pas vu l'heure passer...
— Tu en es certain ?
— Ben ouais, euh, pourquoi ?
— Parce que la dernière fois que j'ai regardé ton emploi du temps, tu terminais la journée par un cours de chimie. Ta réunion avec ton équipe de Décathlon était hier.
Peter se figea. La gnocchi retomba de sa fourchette et atterrit mollement dans son assiette.
— Tu… tu as regardé mon emploi du temps ? Mais…
Si son emploi du temps du lycée était consultable en ligne, les réunions du Décathlon étaient uniquement annotées à la main dans son agenda qui, la plupart du temps, était rangé dans le tiroir de son bureau. Tiroir fermé à clé, mais Peter laissait toujours la clé dans la serrure, alors…
La stupéfaction et l'indignation se bousculèrent dans sa poitrine, le privant momentanément de la parole. James ne sembla pas s'en émouvoir et se mit à piocher dans sa propre assiette, sans quitter Peter de ses yeux verts et perçants.
Lorsque Peter retrouva l'usage de sa langue, sa voix vacillait légèrement :
— Tu as fouillé dans mes affaires ?
— Ton emploi du temps n'est pas un secret d'Etat. Je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas le droit d'y avoir accès.
— Tu ne t'es pas dit que mon tiroir était fermé parce que ce qu'il y a dedans est privé ?
— A ton âge, tu ne devrais rien avoir à cacher à ta famille. Et c'est moi qui poses les questions, pas toi.
Il prit soin d'avaler une bouchée, avant de répéter froidement :
— Où étais-tu, ce soir ?
— Je ne sais pas, ce n'était pas écrit dans mon agenda ? riposta Peter.
Le visage de James se para aussitôt d'intéressantes nuances de pourpres. Peter comprit qu'il aurait dû se taire, mais l'indignation continuait de bouillir dans ses veines et il soutint le regard de son interlocuteur sans ciller.
— Tu étais chez Stark, n'est ce pas ? demanda brusquement James.
L'accusation fit écarquiller les yeux de Peter. James insista, glacial :
— Tu sais pourtant ce que je pense de cet individu, et du temps que tu perds chez lui. Pourquoi t'acharnes-tu à vouloir le voir ?
— Et toi, pourquoi est-ce que tu le détestes ? Tu ne le connais même pas !
— Non, c'est toi qui ne connais pas ce genre d'homme. Tu crois vraiment qu'il s'intéresse à toi ? Qu'il se soucie de toi, comme May et moi le faisons ?
— Il veille sur moi !
— Il ne veille pas sur toi, il t'utilise, Peter ! Tu ne comprends donc pas que tu n'es qu'un passe-temps, pour lui ? Un moyen de se distraire ?
Peter voulut rétorquer, lui dire que c'était faux — mais tout à coup, un doute s'immisça dans ses pensées. Se pouvait-il qu'il ne soit effectivement qu'une distraction pour Tony ? Après tout, ce n'était pas vraiment pour lui qu'il était retourné à New-York ; c'était pour Morgan. Pour qu'elle voit d'autres enfants. Lui, Peter, n'était que secondaire…
Qu'avait dit Tony, déjà ? Qu'il avait fondé une famille en son absence, parce qu'il voulait une deuxième chance… n'était-ce pas un aveu qu'il l'avait bel et bien enterré, durant l'Eclipse ? Qu'il avait voulu tourner la page et fonder sa propre famille, bien loin des balbutiements d'affection qu'ils avaient partagé ?
Comme s'il lisait dans ses pensées, le visage de James s'adoucit et il dit, d'une voix plus affectueuse :
— Ta famille n'est pas dans cette Tour des Avengers prétentieuse qui surplombe la ville, Peter. Elle est ici. Devant toi.
Il avança sa main, comme s'il hésitait à prendre celle de Peter, mais ses doigts s'arrêtèrent à quelques centimètres de ceux de l'adolescent.
— Tu sais que je n'agis pas comme ça pour t'embêter. Ça ne m'amuse pas plus que toi que de devoir regarder ton agenda pour savoir ce que tu fais et avec qui tu es, mais je le fais pour toi. Pour ton bien.
— Je n'aime pas que tu regardes mes affaires, marmonna Peter en fixant le contenu de son assiette, tout appétit envolé. May ne le fait jamais, elle. Elle respecte ma vie privée.
— May est une femme formidable et une tante merveilleuse, bien sûr… mais aujourd'hui, tu as besoin d'autre chose, Peter.
— Ah ouais ? marmonna l'adolescent.
— Oui, corrigea James. Tu as besoin d'une présence… masculine. De quelqu'un qui sait ce qui est bon pour toi, et ce qui ne l'est pas.
Peter leva les yeux. Le regard de James était vrillé dans le sien, étrangement fixe et soucieux.
— Je tiens à toi, Peter, insista-t-il doucement. C'est pour ça que je m'inquiète autant pour toi et tes fréquentations.
— Ouais, et bah peut-être que tu ne devrais pas.
Il crut voir la mâchoire de James se resserrer imperceptiblement. Ses doigts frémirent, mais restèrent posés près des siens.
— Un jour, Peter, tu me remercieras, se contenta-t-il de répondre.
OOO
Peter : Happy ?
Peter : Je suis encore désolé pour l'autre jour.
Peter : Tu m'as bloqué ?
Peter : Tu me l'aurais dit si tu m'avais bloqué, hein ?
Peter : Est-ce que tu sais si M. Stark est vraiment heureux de nos soirées au labo, ou s'il me propose ça juste… comme ça ?
Peter : Je veux dire… peut-être que je le dérange ?
Peter : L'autre jour, j'ai passé la nuit à la Tour. Peut-être que ça l'a embêté.
Peter : Il t'en a parlé ?
Peter : Désolé de t'importuner.
Peter : Ne fais pas attention à mes messages.
Happy : Tony tient à toi, Peter.
Happy : Comme moi.
Happy : Pourquoi ces questions ?
Peter : Pour rien !
Peter : Merci de m'avoir répondu.
Peter : Merci merci merci.
OOO
Après leur dîner, James ne parla plus de Tony, comme si l'homme était sorti de ses pensées.
Peter décida de ne pas en parler non plus.
Le lendemain de leur conversation, il proposa à Peter de les amener à la pizzeria, Ned et lui, puis au cinéma, pour un moment « entre garçons ». May semblait si heureuse de cette initiative que Peter n'eut pas le coeur de refuser — et tout au long de la journée, James fut de bonne humeur, leur offrant des pop-corn et des sodas, s'intéressant sincèrement aux passions de Ned et se montrant particulièrement affable à l'égard de Peter, auquel il ne cessa d'administrer des bourrades affectueuses sur l'épaule.
— Il est vraiment cool, non ? demanda Ned lorsqu'ils se dirent au revoir sur le perron de sa maison, alors que la journée touchait à sa fin. En tout cas, beaucoup plus que l'ex de ta tante qui cultivait des betteraves dans sa salle de bain !
— Ouais… il aurait pu être pire, admit Peter.
Il aurait seulement préféré qu'il ne se montre pas aussi acrimonieux à l'encontre de Tony.
Et qu'il ne fouille pas dans ses affaires lorsqu'il avait le dos tourné.
