BONSOIR ! Comment allez vous cette semaine ?
Alors, nous allons pouvoir continuer notre petite aventure avec Mandos et sa sœur qui sont dans bien des ennuies, non ? Seuls contre tous.
reviews :
- eragon95159 : Truly, i'm think Lambert will find a way to blast a Dementor. But, naaa. Lily perhaps will find a way or not.
- lesaccrosdelamerceri : Mandos ? commettre un crime ? Je ne vois absolument pas de quoi il est question. (Mandos sourit en arrière plan sombrement). Bon, faudra juste que les anglais ne poussent pas les mauvais boutons et ça devrait le faire. Et oui, quelqu'un devrait prévenir Mandos pour les détraqueurs.
- lala : Aaah, les jumeaux. Les meilleurs. Et oui, il y a un truc pas net dans l'invocation mais, shhhhhh.
- Morgane93 : Pour les délais, on va voir ^^. Par contre, pour les postes. Ils vont commencer à reprendre de façon régulière. Je promets.
Comme d'habitude, n'hésitez pas à laisser une Review et un Follows, c'est le pain des écrivains. Et pour finir les petites annonces, on ne change pas les bonnes habitudes : Les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski.
Chapitre 13 :
Il regarda les jumeaux roux devant lui, tendus et surtout, plus intéressé par la façon dont il s'était déplacé. Il haussa un sourcil, attendant leur réponses mais rien ne vint. Puis, il vit l'un des deux se tendre, fixant la carte et le regarder.
- Viens vite !
- Rogue arrive.
Il les vit se diriger au pas de courses vers l'un des portraits et ouvrir celui-ci. Il suivit, entendant les pas furtifs et contrôlés d'une nouvelle personne. Il rentra dans le passage à leur suite et le portrait se referma. Il regarda alors les deux fixer, par les interstices entre les pierres, le passage du professeur Rogue. Il ne l'avait pas encore eu jusqu'à présent, le professeur de potion. Mais, lui, il le connaissait autrement. Sa mère lui avait parlé d'un ami qui l'avait grandement aidé à rentrer dans le monde des sorciers. Mais, à cause des tensions et des idées fausses sur le sang, elle avait perdu son ami dans la haine. Encore plus si il savait qu'elle n'était même pas humaine en réalité.
Il resta silencieux avant de poser ses bras de chaque côté des jumeaux avec l'œil alternant entre. Ces derniers se mirent à rire, un peu nerveux. Il pointa alors la carte d'une de ses mains.
- C'est la raison de notre succès ?
- On t'a vu te balader ?
- On t'a entendu parler anglais avec ta sœur et le gobelin ?
Il tiqua. Il dressa ses doigts avec agacement les uns après les autres.
- Qui est au courant ? Qu'est ce que vous voulez pour votre silence ? Et je rappelle, je vis dans un monde où les accidents sont si vite arrivés.
Les deux roux se mirent à rire. Ils n'avaient pas pris sa menace au sérieux ? Non. C'était autre chose en fait. Ils acceptaient la menace et répondaient sans détour. C'était surprenant et en même temps suspicieux. Seulement, rien ne lui indiquait qu'ils étaient des menaces. Enfin, si, des menaces pour l'ordre public mais pas pour lui. Ils avaient ce sourire un peu fou joueur qui donnait la sensation que le chaos n'était pas loin.
- Alors dans l'ordre ...
- Personne. Et puis …
- Si on parle …
- On devra expliquer pourquoi …
- On est hors de nos dortoirs.
- Alors On te propose...
- Une petite alliance contre ...
- Ta participation à une blague.
Il resta silencieux. C'était tout ? Et ils n'avaient pas une seule fois menti. Pas une seule. Et ils souriaient. Il ne put s'empêcher de rire. Il s'appuya contre le mur alors que les jumeaux s'asseyaient en face avec plusieurs bonbons. Bon, il aurait dû faire attention aux murs. Mais, pour l'instant, la charade tenait. Il accepta la sucrerie qui fut tendue par les jumeaux.
- Donc ... Tu parles anglais ?
- Ma mère est venue d'ici. À ton avis ? Elle n'a pas été un Bloede Dh'oine. Et puis, je suis un éclaireur des forces spéciales. Je suis obligé d'avoir un avantage certain par rapport aux autres lorsqu'il s'agit d'informations.
- Incroyable.
- Le héros du monde sorcier est un rebelle.
Il ricana et mordant dans un des bonbons long et coloré. Un petit gout sucré, fraise-mûre, effleura ses papilles gustatives. C'était pas souvent qu'il avait la possibilité de manger quelque chose comme cela. Sa mère se plaignait de manquer de livres et autres. Mais elle ne devait même pas penser à des trucs comme cela. Peut-être lui ramener des livres de recettes en plus de livres tout court en fait. Il regarda les jumeaux avec un petit sourire. Et puis, héros du monde sorcier ? Non. Très peu pour lui. Il n'était pas un des héros des contes pour enfants. Il était un Aen Seidhe, un pisteur-éclaireur qui arpentait les champs de bataille pour soigner ceux qui en avaient besoin et le fils de Vernon Roche, le commandant des forces spéciales de Téméria. Il n'était pas un super héros car il ne le voulait pas. Il pouvait choisir sombrement d'attaquer des fois lorsque l'envie lui en prenait. Mais, jamais sans très bonne raison.
- On va jouer sur l'accord. En plus de taire la meilleure blague que je pourrais faire avant qu'un adulte ne comprenne que je comprends tout le monde et parle anglais. J'ai besoin que vous me sortiez des livres. En échange, je vous donne de l'aide pour vos blagues. À la condition unique qu'elles ne dégradent personnes. Si quelqu'un est touché, c'est l'ensemble de Poudlard. On est d'accord.
- Faudra revoir notre programme.
- Mais ça peut se faire, Cerbin-Roche.
Les deux se mirent à rire en lui présentant alors la main. Il attrapa les deux pour les serrer et leur vola leur baguette d'un mouvement fluide et rapide. Ils furent surpris lorsqu'il retourna les objets juste après comme faisant preuve de prestidigitation. Ils ricanèrent.
- Appelez-moi Cerbin, ou Roche. Sinon, c'est toujours Mandos. Bon … comment vous m'avez suivi ? Et que vous avez su que le professeur arrivait alors que je l'ai entendu bien après votre alerte ?
- C'est la rançon de notre succès.
- Allons, Forge, nous avons un partenaire.
- Il n'a pas encore fait ses preuves, Gred.
- Aller. Je l'aime bien. Il est en train de tirer la blague la plus monumentale de l'histoire de Poudlard. Il est en train de se faire passer pour un idiot.
- Aux yeux du monde sorciers, Termina le second. Bon, je vois ton point. Tu aimes faire des blagues ?
Il esquissa un nouveau sourire. C'était sympa d'avoir en fait des personnes de son âge autours de lui. Certes, il ne pouvait pas dire que sa vie avait été triste et pleine de tragédie. Mais, il avait eu plus des interactions avec des adultes et des soldats. Lorsqu'il avait commencé à aller sur les routes, le fait d'être un elfe n'aidait absolument pas à se faire des amis. Les deux sortirent alors un parchemin. Le même parchemin qu'ils regardaient dans le couloir avant qu'il ne les attrape. La baguette d'un fut posée dessus puis ce dernier dit alors.
- je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.
Il vit alors l'ensemble de Poudlard qui apparut ainsi que les noms de chacun sur celle-ci. Sa mère lui en avait parlé. Il tourna rapidement et eut un sourire. Il regarda les deux.
- vous savez que c'est mon père, Cornedru ?
- Attends ... tu es le fils de Cornedru ? Mais …
- James Potter était Cornedru. Ce sont lui et ses amis qui ont créé cette carte … je peux ?
- Vas y.
- tu te rends compte, George ? On a un descendent de Maraudeur …
- Oh oui, Fred.
Il regarda la carte et surtout glissa sur les bords du papier pour regarder les enchantements. Il murmura plusieurs sorts et sa magie passa sur celle-ci. Cependant, alors qu'il admirait le travail, un nom traversa l'un des couloirs. Il cligna des yeux et ouvrit la carte. Il y a une chose qu'il sait et unique sur cette carte. La carte ne ment jamais. Un nom était actuellement dans les dortoirs des Poufsouffle. Et ce nom approchait de sa sœur.
- Je vais devoir vous laisser. On se retrouve en cours de Botanique demain ?
- Pas de soucis. Mais, si tu veux …
- Je passerais par ma magie.
Il dessina rapidement le portail et la salle de bain des Poufsouffle apparut. Fred et George eurent la bouche ouverte. Il passa le portail et le ferma avant de sortir. Pourtant, la salle était vide. Mais, il savait que la carte ne mentait jamais. Il arriva au lit où sa sœur dormait encore. Il attrapa son épée et s'installa de façon à ce qu'elle soit contre lui et qu'il puisse attaquer ou défendre. Il dormirait plus tard.
Il grognait, frottant son visage après la nuit compliquée. Sa sœur le regarda inquiète en prenant le petit déjeuner en face de lui. Plusieurs de ceux du dortoir avaient des regards inquiets avec les cernes qu'il avait. Le préfet le fixa étrangement. Il vit un Serdaigle arriver proche de la table. Il nota alors que plusieurs des membres des autres maisons poussaient des regards dans sa direction. Le Serdaigle osa poser la question de ce qu'il se passait. Il resta silencieux, enfonçant le couteau à beurre dans la tartine comme pour la poignarder. Cela fit grincer certains des membres de la table.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- On ne sait pas vraiment. Je sais juste, par les autres membres du dortoir, que Potter n'a pas fermer l'œil de la nuit. Et c'est pas les autres membres de la maison dont il s'inquiétait. Non. Il regardait la porte et je suis sûr que si quelqu'un l'avait passé, il aurait passé un très mauvais quart d'heure.
- Peut-être qu'il a compris que Sirius Black était proche et qu'il en avait après lui ?
- Peut-être … mais j'en doute.
Il termina son bol et fit signe à Silarwen de le suivre. Il avait qu'une envie, c'était de rentrer à cet instant. Il avait envie de rentrer en Téméria, se mettre dans les jardins de la maison et ne plus en bouger. Il monta jusqu'aux serres qui étaient le premier cours de la journée. Il vit alors deux membres de sa classe lui faire signe devant la salle. Il les salua rapidement et se mit à coté d'eux. Fred et George suivirent rapidement en le saluant.
Il passa la porte et commença le cours et regarda sa sœur arpenter les serres. C'était comme le jardin chez eux. Le professeur Chourave lui proposa de participer en arrosant les plantes pendant qu'il suivait avec les autres la leçon. Enfin, Brakmar lui transcrivait pour continuer la charade. Il verrait combien de temps ils mettront à se rendre compte qu'il les comprenait.
La suite continua tranquillement sans trop de changement. Cependant, il récupéra la carte aux jumeaux. Après tous, ils pourraient la refaire en fait ensemble. Mais, petit point supplémentaire, les jumeaux venaient de lui fournir des livres de différents niveaux dans plusieurs matières. Il nota alors le regard d'une de ses camarades de classes lorsqu'il s'installa dans la salle commune avec le tas de livres et sa sœur faisant les devoirs donnés par Brakmar.
- … Roche ?
- hn …
- tu sais que c'est un livre d'enchantement … en anglais ?
- Hn hn !
Cédric cligna de yeux en face de lui. Mais personne ne posa de questions. Ou, plutôt, il venait de lancer le caillou dans l'eau. Il nota alors plusieurs des élèves se préparer à partir pour Pré au Lard. Il tourna son œil lorsque sa sœur pointa qu'ils pourraient aussi y aller. Ne serait-ce que pour récupérer des livres en plus. Il hocha la tête.
Il plia les affaires et les mit dans le sac. Sa sœur terminait de finir sa phrase et rangea aussi son cahier. Puis, elle partit en courant pour récupérer la petite cape pour le froid et revint avec la sienne dans les bras. Il arriva jusqu'à madame Chourave qui appelait pour les groupes qui iraient au village. Elle se tourna vers eux et eut une étrange expression.
- Oh … mince … maitre Brakmar ? Pourriez-vous expliquer à nos jeunes amis qu'ils ne peuvent aller au pré au lard sans l'autorisation de leur tuteur légal …
- Le jeune Mandos Cerbin-Roche, est considéré adulte, professeure Chourave. Il a fait les démarches le premier jour, à Gringott. Il avait peur qu'on lui prenne sa sœur.
Elle le regarda alors très surprise avant de sourire et sortit alors une feuille de papier. Elle lui présenta alors celle ci et lui indiqua alors doucement sans le prendre pour un débile en parlant que c'était une autorisation de sortie à remplir. Certes, il était considéré adulte mais pas sa sœur. Il hocha la tête et remplit celle-ci en écrivant en Nordien, juste pour embêter.
Ils partirent avec d'autre au pré-au-lard. Il jura en voyant les regards lorsqu'ils passèrent les portes du village. Il rabaissa sa capuche en grommelant mais il nota deux Poufsouffle : Cédric et Justin. D'autres aussi n'étaient pas loin. Il les remercia de la tête. Il avait constaté une chose, les elfes n'existaient pas dans ce monde. Il y avait des légendes mais rien d'autres.
- / Mandos ! Regarde ! Un Chien !/
Il redressa la tête pour regarder sa sœur devant un très gros chien noir. Il haussa un sourcil, voyant le cabot baisser la tête alors que sa sœur lui présentait un petit morceau de brioche. Le chien approcha doucement, méfiant. Pour sa part, il revint à la lecture de la lettre de Gringott. Sa sœur savait très bien faire avec les bêtes.
- / Mais tu es un bon chien, n'est ce pas ? Oui. Tu es un bon chien. /
Il eut un rire en revenant à sa sœur qui caressait le chien errant. Il savait ce qu'elle allait demander dans les prochaines minutes.
- / On le garde ? s'il te plait ! Je pourrais le brosser, le promener, m'occuper de lui … /
- / J'ai l'air d'être p'pa ? C'est à lui que tu dois demander pour les animaux. /
- / … Sale tricheur. /
Il rigola encore plus en frottant la tête mais nota que le chien était dans un sale état en fait. On pouvait voir les cotes de la pauvre bête. Le poil n'était pas joli et l'œil triste faisait mal au cœur. Le chien semblait être abandonné et battu depuis un moment. Sa sœur continua de caresser la tête du chien. Il nota que la queue frétillait. Encore plus lorsque lui se baissa vers pour présenter la main. Le chien la renifla et se poussa contre, attendant l'affection à présent.
- / Il t'aime bien ! T'es sûr qu'on peut pas le garder ? /
- / Hugin serait jaloux. /
Pensant Krebin, le concerné se posa sur le dos du chien, surprenant celui-ci. Il haussa un sourcil étrange. Le chien regardait l'oiseau mais ne lui courait pas après. Et Hugin était pas vraiment du type à apprécier les autres animaux sauf si ceux-ci étaient digne de confiance. Lycaon et Khan devaient être les seuls avec lui. Il en allait de même pour les hommes. Il entendit son nom être appelé par ses camarades de classe. Le chien se dressa et fila. Hugin se posa à nouveau sur son épaule.
- / Il est parti pour les autres et pas pour nous ? Pourquoi ? /
- / Le charme elfe peut être ? Ou … /
Il s'arrêta dans sa bêtise car il entendit plusieurs rires pas très agréable. Sa sœur pointa alors une fille qui tentait de ramasser ses affaires au sol. Il reconnut la petite Gryffondor de 3ème année qu'il avait renversé le premier jour en fuyant. Pas son moment le plus glorieux. Il l'avait croisé plusieurs fois après. L'adolescente était assez sympa mais passer ses journées dans la bibliothèque ou dans les livres. Mais, il nota plusieurs autres filles la pointer du doigt, riant. La fille aux cheveux en broussaille ramassait ses livres mais il pouvait voir de là où il était qu'elle mordait ses lèvres pour ne pas pleurer. Il entendit alors les insultes et grogna fortement. Il caressa son Krebin.
- / Hugin … va jouer avec les pestes. Sili ? On va l'aider ? /
- / Oui ! Et puis, il parait que les Poufsouffle sont censés être loyaux, gentils et juste ! /
- / Je suis pas gentil pour ma part. Je suis un putain d'enfoiré. / dit il faussement.
Il releva les doigts et les ombres filèrent. Les filles poussèrent des hurlements de terreur lorsque les ombres se matérialisèrent autours de la petite Gryffondor sous la forme de spectres. Et Hugin vola proche d'elles dans leur fuites pour effrayer encore plus. Il arriva vers la fille qui fixait les ombres avec appréhension et fascination.
- Comment fais-tu cela ? Je n'ai jamais vu pareil magie ! C'est impressionnant ! Mais, ce que tu as fait est mal … tu vas avoir des ennuis.
Il se mit à son niveau, lui présentant alors les livres puis pointant du pouce les filles.
- Et elles ?
Il se souvenait du prénom. Hermione en fait. Celle-ci pinça ses lèvres, attrapant les livres, détournant la tête.
- J'ai l'habitude …
- Pas une /Putain de / raison.
Elle le fixa avec surprise et, même, suspicion. Voir même, elle le regardait avec un air prêt à hurler qu'il mentait éhontément à tout le monde. Ce qu'il faisait sans aucun remords en fait. Il ne faisait pas confiance aux adultes d'ici. Il nota alors une feuille de rune qui était tombée. Il releva celle-ci et fut surpris. La gamine en face de lui de 13 ans commençait à créer un sort de traduction sous la forme de Runes. Elle lui manquait juste un petit truc pour que cela fonctionne. Il attrapa son crayon accrocher à la ceinture. Pourquoi les sorciers n'appréciaient pas les ceintures avec petites sacoches ou compartiment le surprenait. Il dessina alors une rune en plus et présenta alors la feuille.
Elle le regarda avec surprise puis fixa ce qu'il avait dessiné puis se dressa alors comme une vouivre sur sa proie.
- Comment as-tu fait ? Attends … il faut que je le teste !
Il tapota les livres puis présenta Poudlard. Il regarda les adolescentes plus loin qui virent bien qu'il était avec la gamine aux cheveux en broussaille. Justin arriva, sortant de chez Zonko et le fixa étrangement. Il tapota la tête de la petite Hermione puis présenta Poudlard. Le Poufsouffle hocha la tête.
- Si tu veux. Je préviens les autres que tu rentres. Tu veux un truc.
- Chocolat, hurla sa sœur.
- … ça, elle a compris vite ce que c'était … Commenta le Poufsouffle en riant.
Il commença à marcher avec sa sœur qui courrait devant. Il avait l'un des livres sous le bras. La Gryffondor le fixa un instant avant de le suivre avec le reste des livres. Ils arrivèrent assez rapidement dans la cour pavée. Il pointa les salles non loin et continua. La jeune fille pouvait rester et l'ignorer ou le suivre. Et, comme le voulait sa maison, elle suivit sans réfléchir réellement. Il aurait pu être un de ceux qui invitent les jeunes filles pour leur faire un sort. Mais, s'il l'était, sa mère lui collait sans autre forme de procès un sort de castration. Et il ne l'était pas. Il était plutôt du genre à réduire en cendre, s'il en avait l'occasion, ce genre de personnes. Cyn lui avait bien donné plusieurs façons de le faire avec une dague. Dès qu'elle arrêtait de tenter de le tuer en premier.
Il arriva à la salle qu'il utilisait avec Silarwen pour les cours. Il nota deux malles présentes avec l'emblème de Gringott. Les gobelins avaient donc bien répondu à sa demande de livres de médecines ? Il eut un sourire. Il allait avoir un peu plus d'intérêt. Il posa le livre qu'il avait sous le bras.
Pourquoi était-il intervenu ? Parce qu'il détestait le regard qu'il avait vu chez ces filles. Ça lui rappelait que trop bien le regard de certains des dh'oines qui pensaient que les elfes valaient moins que la terre. De même lorsque c'était les halfelins ou les nains qui étaient attaqués par les racistes. Et la jeune fille vivait dans ses livres pour échapper à l'extérieur. Ça se voyait un peu avec son teint. Elle ne sortait pas beaucoup. Sans oublier qu'elle avait un nombre de bouquins qui dépassaient l'entendement. Savait-elle que certaines fois, les bouquins ne vous confrontent pas à la réalité ? Que c'est parfois un ramassis de bêtise écrit par des gens qui pensent que leur point de vue est la vérité ?
Il avait un bon exemple pour cela chez eux. Ceux qui pensaient que connaitre un bestiaire de monstre permettait de se sauver la peau, ils étaient les premiers à mourir. Connaitre le bestiaire, c'est bien. Savoir se battre en plus, c'est mieux. Il faut avoir le bon équilibre entre la théorie et les compétences pratiques.
- … Tu connais l'anglais … ce n'est pas possible autrement.
Il leva les mains et applaudit avec un petit sourire.
- Tu es la seconde à qui je me vends. Je soupçonne néanmoins Cédric de savoir ainsi que quelques-uns de la maison. Aucun adulte, néanmoins. Et cela ne fait que deux semaines.
- Pourquoi ? Les professeurs auraient pu …
- À ton avis ? Qui m'a ramené ici alors que j'étais très bien là où j'étais ?
- Sirius Black.
Il cligna des yeux un long moment avant de rire. Il ne pouvait s'en empêcher alors qu'elle s'offusquait. Il frotta sa tête, la surprenant.
- De quoi j'ai à craindre de lui ? C'est pas comme si il voulait ma mort. Il pourrait pas.
- C'est un sorcier sombre. C'est lui qui a vendu les Potter à l'époque. Ta mère a quand même dû t'en parler. C'était dans les journaux. J'ai lu plein de …
- Ramassis d'inepties. J'ai lu un des livres traitant à mon sujet. Tout est faux dedans. À part peut-être une chose, ma date de naissance et mes parents et que l'attaque a eu lieu à la Samhain. Sili ? Vas faire tes devoirs.
- Mais ...
- Justin revient avec du chocolat. Alors … tu l'auras si tu termines les devoirs.
Sa sœur obéit. Il leva par la suite le papier de rune puis lui fit signe de l'essayer. La Gryffondor cligna des yeux avant d'obéir. Il la vit poser les runes avec de l'encre sur la peau de son bras et les activer. Bon travail pour une fille qui venait à peine de commencer les runes. Cependant, il nota qu'elle avait de très grandes cernes. Et puis, aussi, elle était à plusieurs endroits en même temps. Ce qui n'était pas possibles comme ça à part plusieurs possibilités. Un, elle était personnifié par un doppler, quelqu'un prenait son apparence, ou, elle jouait avec la magie du temps. La faire mettre les runes sur la peau éliminerait deux d'entre eux.
- *tu me comprends ?*
- Parce que tu parles différemment ?
- /oui. J'ai essayé en Ophir. Et maintenant en Nordien. Toujours compréhensible ?/
- Euh … oui. J'ai l'impression que tu parles anglais pourtant. Et je commence à avoir mal à la tête et la nausée.
Il attrapa son bras et effaça alors les runes doucement avec le mouchoir. Elle se tint la tête. Il regarda à nouveau les runes. Certes, ça fonctionnait mais elle plaçait la tête et l'esprit dans un état d'apprentissage de la langue, en réalité. Et elle n'avait pas mis les structures nécessaires pour protéger des contres-coups. C'était pas mal pour un premier essai de création en réutilisant l'existant, mais elle se cantonnait aux théories des livres sans en comprendre les structures. Ce qui était dommage car il y avait du potentiel. Il frotta son menton et releva l'œil vers l'adolescente.
- Jolie création … encore pas mal de boulot néanmoins avant que tu ne l'utilises.
- Il a fonctionné …
- Je suis médecin. Et j'ai pas mal travaillé avec ma mère sur les incidents lié à la magie entre autres. Sans oublier les quelques mages assez sympathique avec qui j'ai fait cours et des druides. Les signes que tu montrais indiquaient, d'une part, que les runes utilisées ont bien fonctionné mais la magie derrière serait néfaste sur le court et le long terme. La migraine en fait partie.
- Je suis juste un peu fatiguée.
- Ça, c'est la seconde part. Tu es épuisé : physiquement et mentalement. Tu fais quoi ? Des aller retours pour avoir accès à chaque cours en même temps ?
Elle rougit. Ce qui voulait dire qu'il avait raison. Il croisa les bras et présenta alors la main. Elle se tendit et le fixa avec agacement.
- Tu as beau être plus âgé, rien ne m'oblige à t'obéir.
- Oui. Mais, il est clair que tu te mets en danger. Alors, soit tu expliques, soit j'en fais part à un professeur et à l'infirmière et tu te retrouves dans un lit pour te reposer.
Elle ouvrit et ferma la bouche à nouveau. Ce qui était drôle. Il leva la main, faisant bouger les livres de la pièce pour s'ouvrir à des pages spécifiques. Il trouva ce qu'il voulait dans les livres de médecines des non-mages de ce monde ainsi que dans quelques livres que lui avaient apporté les jumeaux le matin même.
- Je commence par quoi ? Le surmenage ? Le manque de sommeil ? Les erreurs et leur conséquence dans les runes ?
- … je suis plusieurs des cours en même temps. Via un retourneur de temps.
- Bloede Dh'oine.
- Mandos ! Boite à Juron ! Clama Silarwen.
- Ne commence pas à putain de m'emmerder avec ça !
Il sortit néanmoins trois pièces qu'il posa dans la main de sa sœur en la fusillant du regard. Elle serait capable de tenir un livre pour le donner à sa mère et récupérer alors les indemnités de retards.
- Bon … Je te propose de t'aider pour ces runes et travailler dessus. Parce que c'est du bon travail. Mais … tu choisis les cours que tu gardes et ceux que tu abandonnes avant que tu ne te tues de fatigue.
- Mais …
- Mon frère est buté. Il a accepté de se faire botter le cul plus d'une fois pour que Cyn accepte de parler à quelqu'un de son traumatisme et qu'elle arrête de voir les non-humains comme des monstres.
- Botter le cul est un grand terme, Sili, grogna-t-il. Je lui ai putain pas laisser le choix.
La Gryffondor demanda un temps de réflexion et jura de ne rien dire à personne tant qu'elle ne donnerait pas sa réponse. C'était tout ce qu'il lui demandait. Après tous, sans qu'elle en le sache, elle lui avait donné un serment sorcier. Il revint à la salle commune et trouva Justin avec du chocolat. Sa sœur ne perdit pas une seconde pour l'attraper et le remercier pour disparaitre à une des tables de bois, entre les plantes vertes.
il réfléchit néanmoins. Pourquoi tout le monde assumait que Sirius Black le tuerait. Pourquoi en fait ? Si il comprenait bien la dernières attaque, Black avait attaqué le portrait de la grosse dame. Portrait qui était l'entrée de la salle commune des Gryffondor.
- Roche ? Je veux savoir pourquoi les jumeaux Weasley ont demandé à ce que je te donne cela ?
- Hn ?
Il regarda une des filles avec un paquet. Il attrapa celui-ci sans rien dire et ouvrit. Il ricana en trouvant des bonbons marqués "mange-moi" dessus. Il présenta alors le paquet à la fille. Celle-ci soupira de désespoirs.
- C'est pas vrai … ils ont décidé de te convertir, c'est ça ? Tu leur as parlé ?
- Nan.
Il revint à son livre lorsqu'il nota le silence total de la salle commune. Tout le monde le regardait très étrangement. Il roula des yeux en s'asseyant un peu mieux.
- Quoi ?
- Tu sembles bien doué pour une personne qui n'apprend l'anglais que depuis trois semaines.
- Et vous êtes bien crédule pour croire que c'était vrai ?
- Paye Cédric ! Je t'avais dit qu'il nous comprenait !
Il vit les élèves présents commencer à grogner. Certain avaient la bouche ouverte. D'autres riaient que les professeurs n'avaient rien vu. Il venait de mettre fin à une bonne blague. Enfin, du coté des élèves. Pas des professeurs encore. Et puis, il n'allait pas rester dans cette école sans avoir des alliés ou des personnes en qui il pouvait faire un tout petit peu confiance en cas de besoin. Mais, il était un peu comme son père, il ne faisait confiance en personne réellement à part sa famille. Son père étendait la confiance à ses hommes lorsque ceux-ci avaient prouvé leur loyauté. Faust et Cassandra dans la moindre mesure mais, comme disait sa mère, c'étaient des membres de la famille.
Il continua son occupation du moment, qui était de lire les livres qui existaient sur les autres mondes. Et le monde des sorciers n'en avait pas. À part des contes pour enfants. Il aurait voulu hurler mais il resterait calme. Pour l'instant. Une des filles se mit alors devant lui, le regard horrifié par la trahison.
- cCe qui veut dire que tu as menti …
- Jamais. Je répondais juste pas dans la même langue. Par contre … je garderais en silence les discussions que vous avez eu devant Silarwen me concernant.
Plusieurs des filles se mit à rougir à cet instant. Les garçons ricanèrent pour leur part. Cédric présenta alors sa main devant lui.
- On va recommencer alors. Cédric Diggory. Préfet de Poufsouffle, capitaine de l'équipe de Quidditch.
- Mandos Cerbin Roche, guérisseur et pisteur affilié à la Téméria aux ordres des forces spéciales des Stries Bleues.
- On peut savoir pourquoi tu as décidé de ne pas parler en anglais ?
- Vois ça ainsi, Diggory … Tu débarques dans un lieu que ta mère te parle depuis que tu es petit. Tu sais ce qu'il s'est passé et qui a attaqué ta famille. Tu as ta sœur cadette avec toi, dans un monde où tu ne connais personnes et que, clairement, les adultes savent ce qui "est bon" pour toi. Alors, oui. J'ai décidé de faire une chose très simple. Loi du silence. Mais j'ai besoin d'informations pour repartir.
- Et en faisant croire que tu ne sais pas parler, tu n'as pas accès aux bibliothèques, termina un autre.
Il claqua ses doigts en le pointant comme pour lui indiquer qu'il avait touché le cœur de la cible. Trois semaines qu'il était membre de Poufsouffle, et à nouveau, c'était comme le premier soir. Enfin, plutôt, ils discutèrent ensemble et on lui posa des questions sur son monde. Cela mit en horreur certains lorsqu'il ricana en disant qu'il n'y avait pas d'eau courante. Enfin, dans la plupart des lieux. Sa mère avait travaillé pour qu'ils en aient.
Une autres des filles croisa les bras avant de dire.
- Tu as raison en disant que tu dois rentrer. Un, ta vie est clairement là bas ainsi que ta famille. Et ta mère et ton beau-père.
- Père. Je ne renie pas mon père biologique mais j'ai grandi avec mon père depuis très longtemps. Il m'a adopté, comme le sien et m'a appris beaucoup de choses. Alors, bordel de merde, je le considère comme mon putain de père. Sili, je m'en fous de jurer.
Plusieurs le regardèrent puis se tournèrent vers sa sœur, attendant une réponse.
- Il jure beaucoup ?
- Autant que P'pa. Maman et moi, on fait la guerre aux jurons. Vous allez voir. Il est plutôt imagé.
Il ricana à celle-là. Cédric frotta sa tête en regardant l'heure et se tourna vers ceux présents.
- Bon. On est des Poufsouffle. Et un de nos traits, c'est la loyauté. Et on est loyaux les uns envers les autres. Roche a décidé de nous accorder sa confiance. On va donc garder cela secret pour l'instant jusqu'à ce qu'un des profs comprenne.
- Même du professeur Chourave ?
- Pour l'instant, oui, indiqua Cédric. Roche vient de nous faire confiance. Faisons qu'il ne soit pas déçu par la confiance qu'il nous donne.
Il apprécia la volonté des élèves de garder le silence pour la plus belle blague qu'il aurait pu tirer. Mais, il y avait plusieurs choses dont il devait se charger dans les prochaines semaines. À commencer par faire comprendre à quelqu'un que tenter de rentrer dans sa vie n'est pas une très bonne idée. Surtout lorsqu'on est coupable des premiers incidents qui lui ont valu de perdre son père et sa partie humaine. À la différence de Silarwen, il n'était plus demi-humain.
.
Alors, Mandos n'a pas la patience d'attendre dans certains cas. Mais, il va falloir un moment pour les professeurs encore avant de comprendre qu'il les comprend parfaitement. Sauf si quelqu'un parle avant. Aller Savoir ^^
Bonne soirée et à la prochaine.
