Salut à tous. Alors voilà ma deuxième fic que mon cerveau malade a pondu par un après-midi d'ennui ! lol Bon, je n'ai rien corrigé et j'ai à peine relu, donc il peut y avoir des incohérences, j'en suis désolée...

Ceci est un one shot R, donc ne lisez pas si vous êtes trop jeune, ou sensible, ou mentalement pas majeur ! Vous êtes prévenus : R !! Pour ce qui sont autorisés à lire, envoyez-moi des reviews, c'est la première fois que je fais ce genre d'histoire... Bon, j'arrête de vous ennuyer !


Le loup qui voulait attraper les étoiles.

Europe médiévale, fin 16 ème siècle.

La salle principale du château, le soir.

La musique battait son plein : les troubadours étaient les meilleurs de tous les alentours. Le seigneur payait fort cher pour s'offrir leurs services et les faire demeurer à Castel Li. La renommée du castel ne venait pas seulement de ses banquets, mais surtout du mystère qui l'entourait. On disait que le seigneur possédait des pouvoirs… En ces temps troublés par les procès contre la sorcellerie, les rumeurs allaient grandissantes…

Le seigneur du château était attablé. Il suivait l'animation de la salle du regard. Pourtant, malgré l'air enjoué qu'il s'efforçait d'afficher, il s'ennuyait. Il tendit le bras, attrapa le pichet de vin devant lui et porta le énième verre de la soirée à ses lèvres. La jeune fille assise à ses côtés posa sa main sur son coude. Il releva vers elle ses magnifiques yeux ambre, pourtant déjà embrumés par l'alcool.

« Syaoran, vous ne finirez pas la soirée chéri »

« Madame, on ne vous demande pas votre avis. Contentez-vous de sourire et de faire la conversation. N'oubliez pas que c'est pour cela que l'on vous a fiancé à moi… Et arrêtez ces familiarités. »

Meiling baissa ses yeux ébène dans un geste de soumission, puis reporta son attention sur sa dame de compagnie, Tomoyo.

« Ce n'est rien Madame, le seigneur est ivre, il ne sait plus ce qu'il dit »

« Merci Tomoyo… Que ferais-je sans toi mon amie ? »

Venant des cuisines, une servante entra dans la grande salle, un pichet de vin dans les mains. Syaoran leva immédiatement la tête et tourna son regard vers elle, la suivant dans chacun de ses mouvements. Il ne pouvait détacher les yeux de cette beauté. Sa main se mit à aller et venir inconsciemment le long de sa cuisse. Chaque fois qu'il la voyait, chaque fois il lui devenait difficile de contrôler gestes et émotions. La servante contourna les tables, pour se retrouver derrière Syaoran. Elle se baissa pour échanger les pichets, sa poitrine se retrouvant ainsi au niveau des yeux de son seigneur, et ses longues mèches de cheveux miel frôlaient son visage. Il leva la main pour pincer ses fesses, les jupes volumineuses de la servante cachant le geste aux yeux de l'assistance. La jeune fille se releva et recula immédiatement, une lueur effrayée dans ses yeux vert émeraude. Pourtant il allait lui falloir se rapprocher de Syaoran pour récupérer le pichet de vin. Le jeune homme afficha un sourire satisfait.

« Seigneur, je vous en prie, laissez-moi » murmura la servante

« Tu n'as rien à craindre de moi… Sakura »

Elle se pencha et récupéra le pichet sous le regard brûlant de Syaoran. Elle esquissa une légère révérence et repartit vers les cuisines aussi vite qu'elle put. Le seigneur se resservit un verre et replongea dans sa torpeur en fermant les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, la salle était presque vide. Il restait encore Meiling et Tomoyo, mais elles étaient sur le point de se lever.

« Bonne nuit Syao… Monseigneur » se reprit Meiling sous le regard froid de Syaoran.

« Madame… » répondit-il dans un léger hochement de tête.

Soudain il sentit une force se déplacer de la cuisine vers les couloirs. Il s'inclina aussi rapidement qu'il disparut derrière une tapisserie. Meiling soupira.

« Encore cette Sakura… Je n'en peux plus… Comment une servante peut-elle autant attirer Syaoran ! »

« Ne vous en faites pas Madame, quand il l'aura prise, il la jettera. Ce n'est qu'une servante. Vous, vous serez la châtelaine de Castel Li ! »

Syaoran se dirigea sans aucun problème dans les couloirs humides. Il s'arrêta devant l'envers d'une tapisserie et attendit. Au moment où la force atteignit son apogée, il sortit pour attraper un bras, et plaqua sa main sur une bouche pulpeuse, évitant le cri qui n'aurait pas manqué de se faire entendre. Il attira sa victime dans un recoin que la lueur des torches n'éclairaient pas et retira sa main quand des yeux émeraudes promirent implicitement de se taire. Il embrassa alors la jeune fille.

« Sakura, sois mienne…ensemble nous irions si loin… »

« Monseigneur, je ne m'associerais jamais avec un mage noir, et vous le savez »

« Pourtant magie noire et magie blanche sont complémentaires. Elles nous permettraient de tous contrôler, de nous enrichir… »

Il ne lui donna pas le temps de répondre car il fit glisser ses mains sur la poitrine de la jeune fille et l'embrassa pour couper court à toutes formes de protestations. Lorsque la jeune femme se laissa aller à répondre à ce baiser passionné, Syaoran descendit ses mains sur les cuisses de la jeune servante et entreprit de remonter les jupes de Sakura. La lourde étoffe entravait Syaoran dans ses mouvements. C'est alors que Sakura l'aida. Il ralentit ses gestes de manières à faire patienter la jeune fille. Sa bouche, qui jusque-là goûtait celle de Sakura, descendit sur sa gorge, pinçant un morceau de peau très sensible de la jeune femme qui gémit. Syaoran sourit en entendant sa réaction et redoubla d'ardeur. Il fit glisser ses lèvres sur le haut de la poitrine de Sakura, titillant la chair de sa langue, provoquant une série de frissons à la surface de sa peau de pêche. Celle-ci haletait et avait les joues rouges. Ses bras étaient passés autour du cou de Syaoran, et ses mains avaient plongé dans la masse de cheveux rebelles du jeune homme. Quand aux mains de Syaoran, elles allaient et venaient sur les douces cuisses de la servante. Puis il fit glisser ses mains sur ses fesses : elle gémit encore, murmurant son prénom. Il aurait voulu embrasser sa poitrine, prendre à pleine bouche ses tétons durcis, mais il se heurta au corset de la jeune femme. C'était trop long à défaire, il n'avait pas la patience nécessaire à cet instant : le besoin de la posséder se faisait de plus en plus pressant. Il sortit son poignard, et la jeune fille eut un sursaut.

« Chuuut… Laisse-moi faire » murmura-t-il à son oreille, oreille qu'il mordilla par la même occasion.

Il fit glisser la lame le long des cordons, et le corset céda, révélant les seins blancs et ronds de Sakura. Dieu qu'elle était belle ! Il la désirait comme jamais il n'avait désiré aucune femme. Il sentit le sang affluer vers son membre inférieur et poussa un grognement sourd. La jeune fille respirait mieux sans ce vêtement encombrant, mais une vague de chaleur provenant de ses reins et de son bas-ventre la submergea lorsqu'elle sentit la langue de Syaoran caresser ses seins, puis mordiller ses tétons durcis. Une onde électrique remonta le long de sa colonne vertébrale. Elle étouffa un gémissement en mordant le col de la chemise du jeune seigneur. Syaoran ramena une de ses mains devant et toucha la partie intime de la servante qui eut un léger sursaut, mais se détendit aussitôt sous la caresse experte du jeune homme. Il glissa un doigt dans la fente et constata avec plaisir qu'elle était humide. Introduisant un deuxième doigt, il leur imprima un mouvement de va-et-vient, guettant la réaction de la jeune fille. Celle-ci ne se fit pas attendre : elle gémissait et haletait comme si son souffle lui manquait. Les mains de Sakura s'attaquèrent alors aux boutons de sa chemise : elle était quasiment nue, et lui portait encore tous ses vêtements. Elle respirait vite et fort tandis que Syaoran reprenait sa bouche pour la faire taire. Son regard rencontra celui du jeune seigneur : elle pouvait y lire toute la passion de ce dernier pour elle dans les éclats dorés de l'ambre. Elle put soudain sentir le désir du jeune homme contre son bas-ventre. Elle ne pouvait pas résister, elle le voulait : elle cambra les reins instinctivement pour le sentir contre elle. Il retira ses doigts et les porta à sa bouche, appréciant le goût de Sakura. Il passa lentement son doigt sur ses lèvres, elle sentit sa propre saveur. Elle l'embrassa et se perdit dans ce regard ambre qui défiait l'émeraude. Il descendit ses mains pour baisser son pantalon, continuant de l'embrasser, explorant les profondeurs de son palais avec sa langue… Ce n'était qu'une servante, elle devait obéir aux ordres de son seigneur, et elle devait bien s'avouer qu'elle était plus que consentante. Ce fut ce sentiment d'abandon qui la ramena à la réalité. Si elle s'unissait à lui, leurs pouvoirs fusionneraient et il aurait gagné. Mais elle était bloquée dans un recoin, son seigneur sur elle… Alors qu'il lui écartait les cuisses avec un genou pour se glisser en elle, Sakura le repoussa de toutes ses forces. Ce fut à peine suffisant pour le décoller d'elle.

« Syaoran, s'il te plaît, arrête… »

Les larmes lui vinrent, et se mirent à couler sur ses joues. Le silence tomba, seulement troublé par les hoquets de la jeune femme. Syaoran paraissait réfléchir, ses yeux dans ceux de Sakura, son souffle sur ses lèvres. Comment arrêter ? Non… Il n'était pas comme tous ces salops, pas un de ces seigneurs qui abusaient de leurs privilèges…

« … Je n'ai jamais forcé une femme Sakura, pas même une servante. » murmura-t-il, la voix rauque.

Il se rapprocha, et dans un baiser, il but ses larmes, puis essuya les sillons d'eau salée sur ses joues de pêche avec le tissu de sa manche.

« Va-t'en, avant que je ne change d'avis »

Sakura ferma les yeux, ne supportant plus le regard d'ambre sur elle. Elle ramassa son corset, et se précipita en courant vers sa chambre. Elle barra la porte derrière elle et s'effondra sur son lit, en larmes. Pourquoi l'homme qu'elle aimait était un mage noir ? Pourquoi était-il le descendant des Li, ennemis de sa famille depuis des siècles ? Pourquoi ne pouvait-elle pas s'abandonner à lui comme les autres servantes et dames de compagnie ?... A chacun de ses baisers, elle avait perdu le contrôle. Elle respirait pour chacun de ses regards… Elle le voulait tant, elle souhaitait le sentir en elle, elle voulait qu'il la malmène, que la douleur qu'elle ressentirait se transforme en plaisir, qu'il lui arrache ses cris de jouissance comme une victoire sur elle… Soudain, elle fut prise de honte devant la violence de son désir… Elle leva ses yeux pleins d'eau vers la fenêtre et vit une étoile briller. Elle sut alors qu'elle avait fait le bon choix. Elle était la descendante de Clow. La dernière héritière du savoir druidique. Elle se devait de respecter cette magie, et de ne pas laisser la magie noire s'emparer des étoiles… Elle serait forte comme sa mère avant elle, comme sa grand-mère et toutes ses ancêtres, ses femmes qui avaient sacrifier leur bonheur, leur liberté, leur vie pour les étoiles. Non, elle ne faillirait pas, elle transmettra sa magie, quelqu'en soit le prix à payer… Elle finit par s'endormir sur cette promesse.

Pourquoi l'avait-il laissé partir ? Elle était à sa merci… Peut-être parce qu'elle l'avait appelé par son prénom ? Ou bien était-ce ses larmes qui l'avaient arrêté ? Il ne savait pas, il ne savait plus… Pourtant il lui fallait ce pouvoir. C'était plus important que tout. Depuis des générations les Li avait échoué à cette tâche, les loups n'avaient pas assez de puissance. Les descendantes de Clow avaient préservé leurs pouvoirs… Mais lui n'échouerait pas, même si pour cela la femme qu'il aimait devait mourir. Il barra alors la porte de sa chambre et chercha dans un placard dissimulé derrière une tapisserie ce dont il avait besoin. Il essuya délicatement son poignard et le glissa dans sa ceinture. Ensuite, il dessina avec du sel une étoile à six branches et déposa une pierre précieuse dans chacune des extrémités : une ambre pour une émeraude. Il s'assit au milieu de l'étoile et ferma les yeux.

Un cercle.

Une silhouette s'avançait dans ce cercle.

Il faisait trop sombre, on ne la distinguait pas bien.

Mais plus elle se rapprochait, plus les contours devenaient nets.

C'était une femme.

La femme se rapprochait de la lumière centrale…

Les ombres que reflétait son corps laissaient deviner des lignes pures et des courbes parfaites…

Soudain de puissants bras musclés vinrent entourés la taille fine de la femme, déclanchant une vague de frisson le long de son corps.

Elle se retourna, moulant parfaitement ses courbes à celles de l'homme.

Tout à coup, la femme se raidit dans un sursaut de surprise.

Ce n'était pas celui qu'elle croyait.

Elle n'eut pas le temps de parler que l'homme la poussa à terre, l'écrasant de tout son poids et lui bloquant les poignets d'une seule main.

Il regarda longuement ses yeux pleins de larmes, et ne lui laissa pas le temps de crier.

Il l'embrassa dans un baiser dénué de toute tendresse, juste pour lui montrer qu'il contrôlait tout.

Puis, il la pénétra violement et elle cria.

Le son fut étouffé par un autre baiser.

Il commença son va-et-vient en elle, son regard fixé sur ses larmes, une lueur de triomphe au fond de ses yeux.

Les hanches de la jeune fille se mirent à tressauter malgré elle, répondant au rythme de plus en plus rapide que l'homme imprimait.

Le silence n'était plus troublé que par les grognements de l'homme, et les pleurs de la jeune femme.

Puis il cria, et se répandit en elle.

Il se laissa tombé sur elle, et posa sa tête sur sa poitrine.

Baissant le regard, il vit du sang.

Il lui avait volé son innocence.

Il se releva, laissant la jeune fille prostrée par terre.

Il lui empoigna un bras, la forçant à se mettre debout.

Elle poussa un cri aigu qui se termina dans un borborygme.

Une traînée rouge gicla sur l'espace de lumière au centre du cercle.

L'homme lui avait coupé la gorge d'un coup de poignard net et précis.

Elle s'effondra au sol, révélant son visage à la lumière.

Malgré l'expression de terreur fixé à tout jamais sur ses traits fins,

Ses grands yeux émeraude brillaient,

La lumière de l'infini se reflétant au fond d'eux.

L'homme la contempla encore un instant.

Cette femme qu'il aurait voulut soumettre à sa volonté.

Comme il l'aimait.

La seule qu'il désirait, et pourtant la seule qui le repoussait.

Ils auraient pu accomplir de grandes choses en associant leurs pouvoirs.

Mais elle avait choisi son camp…

La sentence était la mort…

Syaoran ouvrit doucement les yeux. Cela faisait toujours mal de réintégrer son corps. Mais cela en avait valu la peine. Il possédait enfin les pouvoirs de l'étoile. Le loup avait gagné, il avait attiré sa victime dans un piège et lui avait sauté à la gorge. Pourtant il ne se sentait pas plus fort, il se sentait même fatigué. Le contre coup de ses nouveaux pouvoirs sans doute… Il pensa alors à Sakura, et essuya rageusement les larmes qui lui étaient venues. Demain, on la retrouverait morte. Mais personne ne pourrait l'accuser : le seigneur avait droit de vie et de mort sur ses terres… Au loin, un loup hurla, Syaoran fut alors convaincu du bien fondé de son acte…

La salle principale du château, matin.

Le jeune seigneur n'arrivait pas à manger. Son estomac était noué… Il avait violé et il avait tué de sang froid. Tout ça pour des pouvoirs… Il se dégoûtait… C'est alors qu'il ressentit une force émanant de la cuisine. Incrédule, il releva les yeux pour croiser deux émeraudes qui défiaient l'ambre. Sakura s'approcha de lui et posa un pichet de lait sur la table.

« Comment…comment est-ce possible ? » demanda-t-il, trop abasourdi pour essayer de réfléchir.

« Les étoiles gouvernent le monde de la nuit mon seigneur, les rêves sont leur domaine » répondit Sakura dans un murmure.

« Mais ton aura… Pourquoi est-ce que je la sens plus forte ? »

Elle ne répondit pas, mais posa une main sur son ventre. Alors il comprit. L'union de leurs deux corps avaient bien permis la réunion des pouvoirs en un seul être…en un nouvel être… Il ne pourrait plus rien, l'enfant avait absorbé ses pouvoirs. Voilà pourquoi il se sentait plus faible… Il avait perdu… Il L'avait perdue… Non, il y avait peut-être encore un moyen… Il la regarda s'éloigner alors qu'elle caressait tendrement son ventre. Ses yeux ambres prirent un instant une couleur jaune, des yeux de loup…

Sakura avait tenu sa promesse : les étoiles n'appartiendrait jamais au Li. Elle avait absorbé les pouvoirs de leur unique descendant, mais elle avait perdu l'homme qu'elle aimait… Elle caressa son ventre alors qu'elle s'éloignait de Syaoran : elle l'aimerait à travers son enfant, un fils elle le savait déjà. Il sera le point de départ d'une nouvelle lignée, un savoir équilibré entre bien et mal, entre le loup et les étoiles… Ce qu'elle ne savait pas, c'est ce Syaoran avait prévu : élever l'enfant dans le culte du loup…


Et voilà terminé... Je sais, c'est assezdécevant, mais bon envoyez-moi des reviews pour me dire quoi améliorer ! S'il y a assez de reviews, j'envisagerais de faire une deuxième partie, et dans ce cas, n'hésitez pas à me donner des idées !

Ah, j'oubliais... Reviews Reviews Reviewzzzz

xx Syan Syaoran xx