Salut tout le monde !!

Bon je voudrais commencer par m'excuser du temps que j'ai pris pour vous donner la suite. Pourquoi ? Et bien d'abord j'ai été surprise que vous souhaitiez vraiment une suite, ce que je n'avais pasréellement prévu, puisqu'à la base cette histoire, je l'ai écrite autour du rêve de la partie 1. En fait c'était un délire avec un copain sur msn, il ne répondait pas très vite, et je me suis amusée à raconter qu'il s'était endormi sur son clavier, et j'ai imaginé son rêve... Franchement bizarre je sais ! Mais il paraît que la folie est une maladie incurrable... Donc j'ai pas mal galéré pour trouver une suite, et je préfère vous prévenir, elle ne me plaît pas vraiment, mais bon... J'arrête de vous saouler avec ça !

Disclaimer : valable pour la fois précédente aussi ! CCS ne m'appartient pas...Vous croyez que je m'amuserais à écrire ce genre d'histoire si Syao m'appartenait ? J'en profiterais toute seule .... (un baillon vient de s'abattre sur moi ! C'est un scandale, mmfmphh)

Merci à Juju black, nanna, Little Artémis, Yuki-chan et kamirure

Bon, on y va ? ok, c'est parti !

Le loup qui voulait attraper les étoiles

Partie 2

Syaoran se releva… Encore une fois, il ne trouvait pas le sommeil. Cela faisait bientôt huit mois que cela durait. Son esprit était torturé, toutes sortes de pensées l'assaillaient, et même lui se perdait dans les méandres de ses réflexions, tombant dans un puit sans fond. Il s'adossa à sa fenêtre ouverte, les yeux clos, la brise douce et tiède d'août jouant dans ses cheveux. L'image d'un ventre rond lui vint à l'esprit : le cauchemar qui l'avait réveillé, qui le réveillait chaque nuit, et il le savait, qui continuerait de le réveiller, de le hanter… Tant qu'il n'aurait pas réparé sa faute, il l'attendrait chaque nuit. Il ouvrit alors les yeux, et à cet instant une étoile filante traversa le ciel, éclairant brièvement son beau visage fatigué. Pris d'une impulsion soudaine, il fit un vœu. Il savait pourtant que la magie lui était refusée, mais ce vœu n'était pas pour lui… Il était peut-être un loup froid, solitaire, et incompréhensible aux yeux des autres, mais en lui coulait le sang d'un chef de meute qui ferait tout pour protéger les siens, peut importe les sacrifices que cela lui coûteraient… Mais où est ce que cela l'avait mené ? Il avait tout perdu… ses pouvoirs, la femme qu'il aimait et… son enfant à naître… Il regarda les étoiles, les mêmes qu'il voyait de plus en plus souvent briller au fond de deux émeraudes… Puis il vit la lune, ronde et pleine, mère universelle qui veillait sur ses filles les étoiles, et ses fils… les Loups, qui la célébraient par leurs hurlements, comme ce soir… Syaoran poussa un soupir et se dirigea vers une tapisserie. De derrière il sortit un grimoire et souffla la poussière de sur la couverture. Il ne l'avait pas ouvert depuis cette fameuse nuit… Il parcourut les pages remplies de caractères d'une langue depuis longtemps oubliée. Il s'arrêta sur une des pages, et… Geste curieux, il glissa sa main le long du texte dans une caresse, fermant les yeux, et un léger sourire apparu sur ses lèvres. Il s'assit sur son lit, n'en revenant pas de sa chance…

…

Sakura sortit du bac qui faisait office de baignoire, et laissa l'eau ruisselée sur sa peau, les gouttelettes se frayant un chemin sur sa poitrine alourdie et le long de son gros ventre. Elle caressa amoureusement sa bosse, chuchotant :

« Mon bébé… J'ai tellement envie de te serrer dans mes bras, de te bercer… je t'aime déjà si fort… »

Elle s'essuya délicatement le corps puis passa une chemise. Elle prit une chandelle et gagna sa chambre à pas feutrés. S'arrêtant devant la chambre de son seigneur, elle put percevoir qu'il ne dormait pas… Il lisait… Elle s'inquiétait pour lui, il ne dormait plus beaucoup. Il s'en voulait et elle le savait… Elle avait réfléchi longuement pendant toutes ses nuits d'insomnies, elle aussi. Elle était prête à lui pardonner pour un peu qu'il fasse le premier pas. Après tout, il lui avait fait un magnifique cadeau. Inconsciemment, elle posa sa main sur son ventre et continua son chemin jusqu'à sa chambre. Toute à ses pensées, elle oublia de barrer sa porte. Elle enleva sa chemise, ne pouvant se résoudre à dormir habillée par une nuit si chaude. Elle se coucha, les rayons de la lune éclairant son gros ventre. Elle sourit devant ce spectacle inattendu.

…

Syaoran referma le livre et attrapa sa cape. Il sortit doucement de sa chambre et se rapprocha de celle de Sakura. Il se concentra longuement, faisant le vide en lui, se forçant à faire retravailler ses capacités tombées dans un sommeil forcé… Il perçut un souffle régulier, lent et profond. Elle dormait… Doucement il poussa la porte qui n'opposa aucune résistance. Il retint son souffle devant le spectacle qui lui était offert. Refermant la porte très lentement, il ne pouvait détacher de Sakura. Il s'approcha de la belle endormie. Son regard s'arrêta sur la paix de son visage, puis descendit sur sa poitrine gonflée, et enfin sur son ventre… Il restait là, à regarder son enfant, lorsqu'il vit la peau du ventre de Sakura se tendre. Ne résistant pas, il avança ses doigts tremblants et effleura le ventre. Il sentit un autre coup et fut étonné de la vigueur de celui-ci. Ce qu'il ressentait était indescriptible. Il s'agenouilla, et posa sa tête sur le ventre, le caressant, espérant ainsi montrer à l'enfant… non, à Son enfant, qu'il était là. Soudain, il sentit une main lui caresser le visage. Surpris, il releva vivement la tête pour plonger son regard dans deux émeraudes pétillantes. Sakura lui souriait tendrement et il reposa sa tête, embrassant son ventre furtivement. L'ambre était tourné vers l'émeraude, dans un besoin irréfréné de la savoir là.

Ton fils sera fort… Je crois qu'il tiendra beaucoup de toi, murmura Sakura

Mon fils ? Mon… Mon fils ! répéta Syaoran, tentant de se convaincre

Les étoiles me l'ont dit…

Au mot étoile, Syaoran parut se rétracter. Il ferma les yeux, profitant encore quelques instants de la présence et de la chaleur de la femme qu'il aimait, et de son enfant à venir qu'il aimait déjà. A contre cœur, il se releva et demanda :

Pour quand est prévu l'accouchement ?

A la prochaine lune…

Ils leur restaient 28 jours dans ce cas… C'était suffisant… Le jeune homme dégrafa sa cape et posa dans la main de Sakura sa broche… Un loup en argent, avec deux petites émeraudes pour les yeux.

Merci… Mais ne t'inquiète pas, tout se passera bien… Clow ne me laissera pas mourir, il lui faut un héritier, sinon la race mourra avec moi…

Fais moi appeler à l'heure de l'accouchement… Je…je te promet que je serais là pour vous deux.

Sakura hocha la tête, et Syaoran sortit sans la regarder. Il ne pouvait pas, il n'en avait pas la force, pas après ce qu'il avait prévu…

Il s'adossa contre la porte en soupirant : la broche lui porterait chance… Enfin il l'espérait. Après tout, devant l'étoile filante, il avait souhaité qu'elle et l'enfant survivent. Il avait vu trop de femmes mourir en couches pour ne pas s'inquiéter. Que ferait-il sans elle ? Ne plus la voir (sauf au dîner) était une chose, mais imaginer un seul instant qu'elle pourrait mourir lui arrachait le cœur… Il passa rapidement une main sur ses joues, essuyant ses larmes dans un geste rageur.

…

Sakura prenait du pain et des brioches pour le petit déjeuner du seigneur. Elle se redressa, et se massa le bas des reins de sa main libre. Elle se dirigea dans la grande salle à pas lents. Au moment où elle posait le tout sur la table, Syaoran entra et marcha vers elle. Elle releva la tête et lui sourit, puis esquissa une rapide révérence. Mais soudain, elle poussa un cri de douleur et se replia sur elle-même. Syaoran courut vers elle, affolé :

Sakura, qu'est ce qu'il y a ? Dis-moi, où as-tu mal ?

C'est la pleine lune ce soir, tu n'as pas oublié ? grimaça Sakura

Non, bien sûr que non ! balbutia-t-il, puis réalisant ce qui se passait : Oh mon Dieu, ce sont les douleurs de l'enfantement qui commencent !

Ouuuuu… On m'a toujours dit que les loups étaient intelligents, mais à ce point… remarqua ironiquement Sakura

Ne bouge pas, je vais chercher de l'aide et un médecin ! continua-t-il, ignorant les sarcasmes de Sakura

Je ne comptais pas aller bien… Aaaahh

Sakura ne finit pas sa phrase, une contraction l'en empêchant. Syaoran la regarda, puis ne se maîtrisant plus, il l'embrassa passionnément.

Tout ira bien, je te le promet Sakura… Je reviens vite.

Il partit vers les cuisines en courant, laissant une Sakura abasourdie assise sur le sol, jusqu'à ce qu'une nouvelle contraction le ramène à la réalité.

…

Un cri déchirant retentit dans tout le château figeant dans son mouvement un jeune homme. Puis il reprit ses allées et venues devant la même porte.

Syaoran, ne t'énerves pas comme ça, tu me donnes le tournis.

Mais ça ne devrait pas être aussi long. Regarde la lune est déjà haute dans le ciel. Qu'est-ce qui se passe bon sang ?!

Tout ira bien… C'est son premier enfant, c'est pour ça que c'est aussi long. Et puis, ne t'en fais pas, elle est jeune, tout va bien se passer… ajouta le jeune homme assis près de la porte, et qui suivait du regard Syaoran

Mais qu'est-ce que t'en sais ? Qui me dit que cette Kaho est compétente ? Elle ne m'a pas l'air d'avoir beaucoup d'expérience… Si jamais cette femme laisse mourir Sakura, je la tuerai… Tu m'entends Eriol ? Je la tuerai ! répéta Syaoran, tout en secouant son cousin comme un prunier.

Elle vivra parce que Clow a besoin d'une descendance et aussi, parce que tu le souhaites plus que tout…

Syaoran le lâcha et se laissa glisser contre le mur, pour se retrouver la tête entre les genoux, quand soudain, ils entendirent un dernier cri mêlé aux pleurs d'un nouveau-né. Quelques instants après, Kaho, la sage-femme, ouvrit la porte et invita le jeune seigneur à entrer. Il leva les yeux vers elle, cherchant confirmation dans les siens. Il fallait qu'il sache… Le sourire qu'elle lui adressa le fit se lever avec une énergie dont il ne se serait pas cru capable quelques minutes auparavant.

Il entra dans la pièce et vit Sakura qui lui souriait. L'enfant était posé contre son sein qu'il tétait goulûment. Apparemment, le seul fait de vivre l'affamait !

Je te présente ton fils, murmura Sakura, radieuse

Syaoran s'approcha d'elle et déposa un léger baiser sur ses lèvres, puis caressa le fin duvet sur la tête de son fils. Son poing était aussi gros que sa tête.

Merci… souffla le jeune homme

Il releva la tête vers elle pour qu'elle lise dans ses yeux toute sa gratitude, mais lorsqu'il rencontra son regard, il sut que quelque chose n'allait pas. Son aura diminuait de plus en plus. Il appela Kaho qui arriva en courant.

Oh mon Dieu ! Les saignements ont repris, s'exclama-t-elle. Elle est trop faible… Oh mon Dieu ! Vite mon seigneur passez-moi les feuilles et l'eau chaude derrière vous !

Syaoran s'empressa de faire ce qu'elle disait, mais du coin de l'œil il voyait la tâche de sang s'élargir sur les draps. Puis Sakura s'évanouit. Kaho fit une infusion, le plus rapidement possible, qu'elle lui fit avaler lentement pour ne pas qu'elle s'étouffe.

Prenez l'enfant avec vous, ordonna-t-elle à Syaoran qui ne savait pas quoi faire

Que lui as-tu donné ? demanda-t-il tout en s'exécutant

Des herbes qui font coaguler le sang. Maintenant il faut attendre…

Syaoran serra le petit corps tout chaud contre son cœur et sortit après un dernier regard vers Sakura. Eriol qui attendait près de la porte accourut vers lui. Syaoran le regarda un instant, hébété, puis se reprit. Il tendit l'enfant à son cousin qui le prit avec précaution, mais le regard interrogateur. Syaoran ne prit pas le temps de répondre, il retourna dans la pièce où Sakura était toujours sans connaissance.

« C'est ma chance, pensa-t-il, c'est le moment ou jamais. »

La sage-femme le regarda étonnée, et il passa sa main devant son visage : à son réveil, elle aurait oublié qu'il était passé. Sa magie était bien revenue… Le grimoire n'avait donc pas menti : lorsque l'enfant vivrait et utiliserait sa propre magie, la sienne reviendrait. Il s'approcha de Sakura, et la regardant, il se sentit coupable de ce qu'il allait faire… Mais comment élever son fils s'il ne le faisait pas ? Il se concentra du plus qu'il put, et une petite boule lumineuse apparut devant lui pour passer directement dans le corps de Sakura. Il espérait que cela serait suffisant pour lui faire oublier son enfant, et par la même occasion, la magie qu'il venait de lui insuffler devrait l'aider à reprendre des forces. Du moins il le souhaitait. Il tendit la main et écarta quelques mèches de cheveux miel collées sur son front par la sueur, et de sa manche épongea un peu son visage qui paraissait serein à présent. Il se pencha et déposa dans un baiser d'adieu ses lèvres sur celles chaudes et douces de la femme qu'il aimait, malgré les apparences… Il se releva et s'éloigna jusqu'à la porte tout en continuant de la regarder. Puis il sortit pour se retrouver face à Eriol qui l'attendait avec son fils.

Fais demander une nourrice au village, qu'elle vienne s'installer au Castel immédiatement. Choisis-en une dont l'enfant est vigoureux, ordonna Syaoran.

Très bien

Eriol ne demanda pas pourquoi cela ne serait pas Sakura qui allaiterait son fils, il connaissait déjà la réponse. Tendant l'enfant à Syaoran, il posa tout de même une question qui laissa le seigneur perplexe :

Et comment allons nous appeler ce petit loup ?

…

Trois ans plus tard.

Dis papa, quand est-ce qu'on va voir les loups ? Hein ? T'avais promis…, demanda un petit garçon aux cheveux bruns adossé dans les bras d'un jeune homme aux cheveux de même couleur.

Bientôt Satochi, bientôt, lui répondit son père.

Aussitôt deux émeraudes scintillèrent devant deux orbes d'ambre, puis disparurent dans le creux entre le cou et l'épaule de son père.

Allez mon p'tit loup, c'est l'heure de se coucher. La lune est déjà bien haute !

Nan, j'veux pas… pleurnicha Satochi, j'veux Nanny !

Syaoran regarda son fils, embêté. Sa nourrice venait de mourir. On ne savait pas ce qui l'avait emportée, mais en une semaine cela avait été fini. Comment lui dire qu'elle ne viendrait plus jouer avec lui… De plus, il partait le lendemain matin pour régler un conflit avec un des seigneurs voisins. Il ne pourrait pas rester avec son fils…

Et si je te lisais une histoire ? lui demanda Syaoran

Satochi arrêta aussitôt de pleurer.

Une histoire avec des Loups ?

Syaoran sourit devant la question : il avait bien réussi le début de son éducation, son fils adorait son animal totem… Mais les émeraudes pétillantes qui le fixaient lui firent penser à une autre histoire.

Presque… Je t'ai déjà raconté l'histoire des étoiles de Clow ?

Nan, c'était qui Clow ?

Et bien, c'était un grand druide qui aimait le monde de la nuit…

Bordant l'enfant qui ne tarda pas à s'endormir, il continua son histoire pour lui-même, parce qu'il avait besoin de s'en souvenir, et aussi que son fils connaisse son histoire… Plongé dans ses pensées, il n'entendit pas la porte s'ouvrir, et ne vit pas Eriol entrer. Il sursauta lorsqu'il vit celui-ci remonter le drap sur Satochi.

Que fais-tu ici, demanda Syaoran

On a besoin de toi pour l'équipement magique à emporter demain, l'informa Eriol

Bien, j'arrive.

Syaoran déposa un baiser sur le front de son fils et suivit son cousin.

Pendant que je prépare ça, trouve quelqu'un et charge le de se rendre au village demain matin : il nous faut une autre nourrice d'urgence. Pour cette raison, il faut qu'elle n'ait ni mari, ni enfant… Ah, fais aussi en sorte qu'elle soit jolie…

Bien, j'y vais de ce pas, répondit-il avec un sourire plein de sous-entendus.

Envoie quelqu'un de confiance, je ne pourrais pas vérifier avant le mois prochain si cette fille est digne de s'occuper de Satochi…

Sans un mot de plus, il s'éloigna vers la salle des gardes. Eriol le suivit du regard, puis descendit aux cuisines.

Bon, voilà, c'est pas terrible, je vous avais prévenu !! Je vous envoie la partie 3 (la dernière !) dès que j'ai le temps de la taper (déjà écrite rassurez vous !!). J'espère avant la fin des vacs, mais avec toutes les fêtes que j'ai de prévues... Je vous garantie rien (mille excuses d'avance)

Sinon, pour faire accélérer un auteur, jvous donne une p'tite astuce : envoyer des reviews, oui, pleins de reviewszzzzzz

Syan Syaoran (nous sommes au regret de vous annoncer qu'Anaïs est partie en cure de désintoxication, les reviews sont une drogue dont les méfaits sont trop souvent sous estimés...)

Syan : Nan, chuis encore là

Médecin : Melle, veuillez lâcher ce clavier (là il chuchote) passez moi un calment...