Avertissement : Les personnages et l'univers Marvel ne m'appartiennent pas, mais je me réserve les droits pour toutes les fautes de grammaire, de ponctuation et d'orthographe.

Classement : M/T

Couple : BuckyBarnes /SteveRogers, implicite

Note : Je m'excuse d'avance pour les fautes, mais j'espère que vous arriverez à apprécier ce petit OS malgré tout. J'ai longtemps hésité sur le Rating, le considérent trop osée pour un T mais pas suffisamment explicite pour un M. Bref, bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un commentaire :)


Les nuits étaient froides en cette saison et d'autant plus dans ce petit appartement mal isolé de Brookline. Mais Steve n'allait pas s'en plaindre, cet appartement, bien que plus petit que celui qu'il partageait autre fois avec sa mère, était pourtant moins sujet au courant d'air. À la mort de Sarah Rogers, quelques années plutôt que Steve s'était retrouvé seul. Bucky lui avait alors proposé de venir vivre avec lui. Comme quand on était enfant , avait-il dit, et bien que Steve fût réticent au début son ami avait bien fait d'insister. Les hivers mettaient toujours sa santé à rude épreuve, mais au moins maintenant il avait Bucky à ses côtés.

Steve Frissonna, la frêle couverture qui le recouvrait n'était qu'une bien faible protection contre la morsure du froid. À ce rythme, il allait encore attraper une pneumonie. Le blond soupira, il pouvait déjà entendre les remontrances du brun qui lui avait dit d'augmenter le chauffage s'il en avait besoin. Mais le chauffage coute cher et les deux hommes, surtout soutenus par le salaire de Bucky, ne roulaient pas sur l'or. Il s'en voulait déjà d'avoir laissé le plus âgé payer pour ses médicaments le mois dernier, il ne voulait pas être un poids pour son ami. Résigner, le blond se leva de son lit. Le vieux plancher glacé craqua sous ses pieds nus alors que Steve sortit de la chambre. Il irait dormir sur le canapé, la pièce était déjà plus chaude que la petite chambre qu'il partageait avec Bucky.

Lorsque Steve sort de la chambre, il remarque la faible lumière en provenance du salon. Il se souvenait pourtant l'avoir éteinte en allant se coucher. Bucky était-il rentré sans que Steve ne s'en aperçoive ? Le blond avança dans le couloir sombre et se figea lorsqu'il entendit un soupir en provenance du salon. Il y avait quelqu'un ? Steve tendit l'oreille et entendit un autre soupir briser le silence qui régnait dans l'appartement. Sa curiosité allait causer sa perte, il le savait pertinemment, et pourtant Steve ne s'est pas mis à retenir de jeter un œil dans le salon.

Le sang de Steve ne fit qu'un tour lorsqu'il vit Bucky assis sur le canapé, les yeux fermés et la tête poser contre l'appuie-tête. Ses lèvres entrouvertes laissèrent passer un soupir satisfait alors qu'elles formèrent un léger sourire. Devant Bucky, au pied du canapé, une femme vêtue uniquement d'une grande jupe bordeaux se comprend à genoux. Les longues boucles brunes de la femme glissèrent sur son dos nu au même rythme que sa tête allaitait et venait entre les jambes de Bucky.

Steve aurait dû partir, retourner dans sa chambre, se cacher sous ses couvertures et prétendre n'avoir jamais assisté à ce spectacle. Mais, bien que sa conscience lui criait de partir, qu'il ne pouvait violer ainsi l'intimité de son meilleur ami, Steve ne bougea pas. Il en était incapable. Le blond ne pouvait détacher son regard non pas de la brune sur le sol, mais bien du brun sur le canapé.

Malgré toutes ses années à côtoyer le brun, Steve ne l'avait jamais vu dans cet état. Bucky avait les joues rouges et le souffle court, ses cheveux étaient encore plus en bataille qu'à l'habitude et une légère pellicule de sueur recouvrait son front. Sa chemise en coton était ouverte sur son torse musclé et malgré la faible luminosité de la pièce Steve aurait mis sa main à couper que du rouge à lèvres tachait le col de la chemise ainsi que le cou de son meilleur ami.

Bucky était tout simplement sublime, il n'y avait pas d'autres mots pour le décrire. Tout ce qui se dégageait de cette scène surréaliste, de cet homme, était un appel à la luxure.

Steve se doutait depuis un moment que ce qu'il ressentait pour le brun allait bien au-delà d'une simple amitié. Mais il avait rapidement enfermé ses sentiments au plus profonds de son être. Beaucoup voyaient déjà d'un mauvais œil que les deux hommes vivent ensemble. Il était hors de question que Bucky se soit retrouvé pointé du doigt par sa faute. Il avait vu bon nombre de jeunes hommes être envoyés dans des centres de « rééducation » simplement parce qu'ils avaient avoué être fournis par quelqu'un du même sexe. L'image de Bucky subissant une série d'électrochocs par sa faute lui a causé froid dans le dos. Non, il avait toujours gardé pour lui ce qu'il ressentait et ça ne devait pas changer. De toute façon aux vues de la scène qui se déroulait devant lui et du caractère de son meilleur ami,

Steve ne remarque pas l'érection croissante dans son pantalon que lorsque celui-ci est devenu inconfortablement étroit. Il avait chaud, affreusement chaud. Le blond jeta un œil au renflement de son pantalon et frissonna lorsque ses doigts effleuraient le tissu tendu.

Malgré toute sa volonté, Steve ne pouvait s'empêcher d'envier cette femme. Il aurait aimé être à sa place, sentir la main du brun lui caresser les cheveux alors qu'il lui a donné du plaisir. Le blond soupira silencieusement puis reposa ses yeux sur son meilleur ami.

Le cœur de Steve rata un battement lorsque ses yeux croisèrent ceux de Bucky. Les deux orbes bleus assombris par le plaisir le fixaient avec une intensité qui coupait le souffle du blond. Steve a senti la brulure du regard de son ami glisser sur son corps jusqu'à se poser sur le renflement de son pantalon. Le blond pensa pendant une fraction de seconde que le brun serait outré, voire écœuré par le plus petit, mais il n'en fut rien. Le brun se contenta de sourire au plus jeune tout en posant une main sur le sommet du crâne de la femme et d'empoigner sa longue crinière. Il pousse sur la tête de la brune l'obligeant à prendre plus profondément dans sa gorge la colonne de cher de son amant. Steve se sentit rougir de plus belle lorsqu'il entendit la jeune femme s'étouffer dans un gémissement humide.

« Caresse-toi, dit Bucky d'une voix rauque »

La femme glisse l'une de ses mains posées sur les cuisses du brun sous sa jupe. Steve crut durant un instant avoir halluciné, mais il ne faisait aucun doute que ces paroles n'étaient pas interprétées à la femme. C'était lui que Bucky dévorait du regard, c'était son corps à lui que le brun fixait avec envie.

Lentement, Steve défit son pantalon et la laissa tomber à ses chevilles, détournant la tête embarrassée lorsque le regard plein de désir de Bucky se posa sur sa verge fièrement dressée. Le brun se remplace sur le canapé, se redressant pour avoir une meilleure vue du couloir, de Steve. Doucement, le blond empoigna son membre d'une main et d'un mouvement peut assurer débuta un long et lent mouvement de vas et vient. Les sensations et les afflux de plaisir se répandirent dans tout le corps frêle du blond alors que Bucky l'observait toujours d'un air satisfait.

Steve n'était pas un pervers, il n'avait jamais fait de voyeurisme ni même toucher une femme sans son consentement en fait, il n'avait jamais touché une femme de sa vie. Et pourtant il était là, en train de se branler sur son ami d'enfance alors que celui-ci se fessait sucer par une femme qui n'avait même pas conscience de ce qui se passait dans son dos. Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ?

« Plus Vite »

Steve vit Bucky lutter pour garder les yeux ouverts alors que la brune accéléra son mouvement sur le membre de son ami. Répondant encore une fois à la demande du brun, le plus jeune accéléra les mouvements sur son propre membre. La respiration du blond se fit de plus en plus irrégulière alors qu'une vague de chaleur prit possession de lui. Les yeux toujours définis sur son ami, il vit les lèvres de Bucky l'appeler silencieusement avant de laisser échapper un long râle de plaisir alors qu'il se déversa dans la bouche de la femme.

Ce fut trop pour Steve qui se déversa à son tour dans sa propre main. L'orgasme fut fulgurant, il n'avait jamais ressenti quelque chose de comparable avant. Se tenant contre le mur, les jambes tremblantes, Steve remarque que Bucky n'avait toujours pas détaché son regard de sur lui.

« C'était merveilleux, Chéri »