Titre : Orange et Menthe

Auteur : Shaniane

E-mail : shaniane007hotmail.com

Genre : yaoi

Base : Saiyuki

Disclaimer : Les perso de saiyuki appartiennent a Kazuya Minekura (c'est pas juste ! je réclame juste l'intégralité des mecs !) ... Ceci est ma troisième fic sur ces pôv chou alors, soyez zentil ! Les persos maltraités sont Zenon et Hakkai ! Puis j'ai un autre couple derrière la tête, tout aussi zarb ! D'acc, c'est un couple étrange mais c'est mes deux bishies favoris ! C'est une fic pleine de SPOILER, donc si vous n'avez pas vu la saison 2, ou pas intégralement, ne la lisez pas ! La fic est principalement axée sur Zenon. Chaque chapitre repend un épisode de la série que j'aurai choisi, qui est le titre du chapitre. Merci à tout ceux dont les encouragement me permette de continuer à écrire. Ca fait plaisir de voir que l'on est lu et appréci !

Merci a jemb2, Estelle, qui ne cesse de me soutenir. Cette fic n'est lue que par une poignee de gens pour qui j'ecris... Je ne sais pas si bcp de gens lise cette fic, mais je remercie ceux qui le font. C'est vrai, j'ecris pour moi, mais j'aome etre lue, donc j'ecris aussi pour vous... J'aime vous donnez une part de mon imaginaire et j'espere que vous l'appreciez...Si c'est pas de la franchise ca...

Italique : pensée des persos Les dieux (kami) peuvent lire les pensées en ce concentrant, d'où les dialogues entre Zenon, Shien et Homura !

Thank you Chris, without your help, it wouldn't be the same fiction !

Chanson pour Zenon et Hakkai:

«Music played and people said, just for me the churchbells rang... » Nancy Sinatra

Poème pour Shien et Homura :

« Du haut de la citadelle / la sentinelle tira / Par deux fois et l'un chancelle / L'autre tombe. Qui mourra ?... » Aragon , La rose et le réséda




Orange et Menthe

Chapitre 5 :
Brumeuse pluie,
Pluie


Tout avait été prévu. Les trois dieux avaient longuement réfléchi au moyen qu'ils devaient utiliser és pour kidnapper Son Gokû.

« -Et Hakkai, pensait Zenon »

Le dieu roux proposaist de foncer dans le tas, prendre ce qu'ils désiraient et de s'en aller, ni vu, ni connu.

« -Cela manquerait de classe !, lui avait rétorqué Homura.

- Mouais, c'est comme la plupart de tes entrées fracassantes et tape-à- l'œil, lui avait répondu le rouquin »

Ils avaient commencé à se taper dessus, sous le regard amusé et désabusé de Shien. Au bout d'un moment, Zenon était sur le ventre, Homura, à califourchon sur lui, lui tordanit les bras dans le dos pour l'immobiliser, Shien les interrompit :

« -La pluie.

-Pardon ? s'exclamèrent les deux combattants. »

Le rouquin profita de ce court moment de déconcentration de son adversaire pour se dégager et inverser la position. Shien soupira, prit son fouet, attrapa Zenon et le projeta à l'autre bout de la pièce :

« -Vous n'avez pas un peu fini ? grogna-t-il, énervé.

-Pourquoi c'est moi qui prend ?, se plaignit Zenon en se relevant.

- Parce-que, rétorqua le dieu aux fouets.

-Quelle partialit ! geignit le roux.

-Bon, c'est quoi ton idée !, grommela Homura, furieux de s'être fait maîtrisé par Zenon. »

Shien attendit que ses deux amis se relèvent et cessent de se jeter des regards de défi pour continuer son idée :

« -La pluie. Il faut qu'il pleuve longuement. La jeep ne pourra plus rouler. Et on sait comment ils réagissent quand ils sont tous ensemble, bloqués pendant un certain temps...

- C'est-à-dire ? demanda Zenon.

- Ils se séparent. »

Homura eut un grand sourire.

« -C'est génial ! Shien, je t'adore !

- Heu... »

Zenon se frotta les mains.

« -Y'a plus qu'à choisir le lieu... Vous avez une idée ? »

Après de longs palabres ponctués de bagarres, ils finirent par se mettre d'accord sur un petit village surmonté par une vieille église abandonnée.

« -Comme ça, expliqua le Prince, pas besoin de les enfermer au QG, on a qu'à installer des chaînes dans cette église...

-Mais tu comptes faire quoi avec Goku ?, le questionna le rouquin.

-Juste le rallier à notre cause. »

Zenon, le regarda un moment, abasourdit. Puis il éclata de rire.

Oui, s'il y avait bien une personne capable de faire ça, c'était Homura.

Le village de Vlany

Pluie. Pluie. Pluie.

On n'avait pas vu ça depuis le déluge. Le ciel était gris, si triste et noir que l'on ne pouvait distinguer le jour de la nuit.

Le plan se déroulait comme sur des roulettes. Zenon était épaté. Comment auraient-ils pu savoir qu'en plus de les ralentir, de les séparer, la pluie faisait en plus gravement déprimer Sanzo ?

Le dieu roux jeta un regard soupçonneux à ses amis. Peut-être que Shien s'était renseigné discrètement ?

... Qu'importe !

Zenon redirigea sa concentration sur la chambre du moine.

Les dieux avaient trouvé ait un promontoire en bordure de la forêt qui leur permettait d'observer les activités du groupe sans être vus. Bien que pour les dieux guerriers, cela n'aurait pas été un problème.

Il sentit plus qu'il ne vit le sourire de Homura étirer ses lèvres : Sanzô venait de se disputer avec le singe. Ce dernier s'inquiétait de sa santé et s'était fait jeter avec violence.

Gokû avait tenter de se justifier :

« -Moi, je m'inquiète pour toi...

-Qui te l'as demande ? »

Devant la réponse du moine, le singe était resté abasourdit.

Après quelques instants, Sanzô eut un éclat de colère forçant le jeune homme à partir de la chambre, dépité et dégoûté, triste même.

Zenon s'adressa mentalement à ses compagnons :

« - Homura, si t'attends l'occasion d'y aller... Tu n'en trouveras pas de plus belles !

- Comme si je ne ' le savais pas... rétorqua le Prince.

- Je vous accompagne, Homura-san, déclara Shien.

- Comme tu veux... Zenon reste ici et surveille-les. Mais je t'interdis d'attaquer ! » ses yeux lançaient des éclairs « Shien viendra te remplacer...

- A tes ordres, patron... Mais ça va être difficile de ne rien faire...

- Débrouille- toi, dit le patron d'un ton sans appel. »

Et il disparut. Shien resta un instant :

« - Bon courage, Zenon-san, murmura t'il. »

Zenon leva les yeux au ciel :

« - C'est plutôt à moi de te dire ça ! Allez, va t-en, tu vas lae faire patienter et tu sais à quel point il déteste ça... »

Shien eut un petit rire discret et disparut à son tour.

Le dieu roux s'installa confortablement et observa la cuisine : Hakkai discutait avec Gojyo... Il soupira. Qu'est-ce qu'il s'ennuyait !

Au pied d'une cascade, en bordure de forêt

Shien s'était caché aux yeux de Gokû. Il ne voulait surtout pas gêner Homura dans sa délicate « manœuvre ».

Homura...

Son cœur se serra. Bien souvent, le dieu aux yeux fermés parvenait malgré lui à capter des brides de pensées de ses compagnons. Quand on vit dans le noir, lenos autres sens se développent, c'est bien connu.

Mais ce don était douloureux quand son prince se mettait à songer à Gokû.

Pourquoi ?

Quel était ce lien, cette relation qu'il désirait avec Homura ?

Shien remua la tête.

C'était son Prince. Il était comme Nataku. Son supérieur.

Il regarda en-dessous de lui.

Le singe regardait l'eau de la rivière couler à ses pieds. Ses vêtements mouillés lui collaient à la peau. Il n'avait pas remarqué qu'Homura le regardait, assis sur un gigantesque Bouddha de pierre taillé dans la roche à côté de la cascade.

Shien pouvait entendre Gokû marmonner :

« -Pourquoi il m'a parlé comme ça ? Je...

- Tu es seul, Son Goku ? l'interrompit le Prince »

Gokû eut l'air surprit. Que venait faire son pire ennemi dans un tel endroit, à un moment pareil ?

Etre pris en flagrant délit de faiblesse sentimentale mit le jeune singe encore plus sur les nerfs :

« - Ne t'approche pas ! Je suis super énerve ! déclara t'il belliqueusement.

- Oh !, se moqua Homura. »

Shien sourit. Vraiment, Gokû était d'une inconscience, c'en était comique.

Homura descendit de son piédestral et marcha en direction du jeune homme.

« - Je vais te buter ! Ne viens pas te plaindre !, le menaça t'il t-il . »

Homura continua dans son jeu :

« - On dirait que tu vas pleurer... On t'as embête ? »

C'en fut trop pour Gokû, qui voyait son pire adversaire le traiter comme un nouveau-ne :

« Boucle-la ! »

Il se précipita sur le dieu, bâton levé. Homura ne daigna même pas bouger.

Il lui plaça un coup de poing dans le ventre qui fit reculer Gokû de plusieurs pas. Il poursuit son petit jeu sadique :

« - Tu es faible. Trop faible.

- Pourquoi, Homura ? Pourquoi désirez-vous toujours que Gokû devienne si fort...Si puissant ? Quel est votre but ? s'inquiétait Shien . »

Mais le Prince, tout concentré sur sa cible, ne l'entendit pas. De plus, Shien ne désirait pas être entendu. Le singe attaqua de nouveau avec la même technique :

« -Connard ! hurla t'il. »

De nouveau, Homura répliqua, plus violemment que précédemment. En conséquence, Gokû fût précipité sur le sol et roula de nombreuse fois dans l'eau.

Il ne se releva pas.

Homura s'approcha du singe et le souleva d'une main par l'épaule.

Gokû ne touchait plus le sol, le regard dans le vague, comme si il pensait à autre chose. Toute volonté avait déserté son visage, ce qui eut le don d'énerver le Prince :

« Que se passe t-'il Son Goku ? Ce n'était pas ça ta force. Rappelle-toi ta véritable apparence. Le Grand Saint du Ciel Pur, Son Goku ! »

Dans sa colère, il déboîta l'épaule qu'il tenait dans sa main. Gokû tenta de réprimer sa douleur fulgurante et poussa un cri étranglé avant de s'effondrer inconscient.

Voyant le corps étalé dans l'eau, Homura grogna :

« - Shien.

-Oui ? »

Ce dernier s'était téléporté à l'annonce de son nom au côté d'Homura. Il sentait que celui-ci tentait de réprimer sa colère.

« -Viens, on l'emmène dans l'Eglise, ordonna le Prince. »

Shien acquiesça et ramassa le corps avant de se disparaître avec, suivant Homura.

Citadelle

Shien transporta Gokû dans le fond de l'endroit désormais abandonné. Il lui lia les poignets à de lourdes chaînes pendues le long du mur. En ajustant la longueur de celles-ci, il parvint à faire tenir le singe debout, bras écartés en Y, dans la quasi impossibilité de bouger.

Il regarda un instant le jeune homme inconscient, les cheveux dans les yeux. Il dégagea doucement son visage des quelques mèches folles et murmura :

« - C'est donc toi que désire Homura...

-Shien. »

Le Prince venait d'arriver. Il se tenait debout dans une flaque de lumière.

L'endroit était sombre, ténébreux. L'eau gouttait à travers le toit. Mais à certains endroits, une lumière irréelle passait à travers les vitraux en de longs rayons éclatants.

Shien se redressa et se tourna, le cœur lourd, vers son ami :

« - Il est prêt, Homura.

-Bien. Quand il se réveillera, je veux être seul. Si tu es là, il risquerait de te voir. Cela ruinerait nos plans. »

Durant tout l'entretien, Zenon avait gardé une voix froide métallique. Shien intervint :

« - Homura, il faudrait que vous ne soyez pas si en colère... »

Malgré le regard noir qu'il sentait peser sur lui, il continua :

« - Sinon, tout votre plan risquerait de tomber à l'eau et...

- Que sais-tu de mes plans ? »

Ces mots glacials pénétrèrent au fond du cœur de Shien, le vrillant, le martyrisant. C'était pire que n'importe quel coup qu'il aurait pu recevoir.

« - Désolé, Prince, dit-il dans un souffle. Je vais rejoindre Zenon. »

Il semblait attendre une parole du Dieu, mais celui-ci se contenta de retourner dans l'obscurité.

Shien disparut.

Homura se posa contre un mur, dans le noir.

Il renversa sa tête en arrière et soupira.

Il avait était un peu dur avec Shien et le regrettait... Un peu.

Mais malheureusement, son but ultime devait lui rester caché, à lui comme à Zenon. De plus...

Bien sûr qu'il se doutait des sentiments de Shien à son égard ! Il n'avait pas eut besoin du dieu roux pour le voir !

Mais il se demander si c'était pour lui ou pour Nataku à travers lui que Shien tenait à lui...

Sans compter qu'Homura serait dans l'incapacité de lui rendre ses sentiments. Ou du moins, de lui rendre la même intensité de sentiments... Et il était trop intègre et tenait trop à son ami pour lui faire croire l'inverse...

Non, celui qui intéressait réellement Homura, c'était Gokû... Le seul moyen de parvenir à réaliser son projet, c'était Gokû... Pas son ami.

Il devrait en discuter... avec Shien ?

Sinon, il sentait bien que le dieu aux yeux clos resterait éternellement malheureux.

Il entendit Gokû remuer dans ses entraves.

Le jeune homme venait de se réveiller. Il tenta de tirer sur ses chaînes avant de stopper net, arrêter par la douleur qui sourdait de son épaule. Il serra les dents pour retenir le cri qui montait du fond de ses entrailles.

Homura ne se montra pas tout de suite, essayant de percer les pensées du singe... Celui-ci se remémorait son enfermement dans la montagne... Il voyait l'aurore, plantant ses mains dans le sol, incapable de sortir de cette cage...

« - Si j'avais été six pieds sous terre, je n'aurai pas voulu de soleil... »

L'exactitude de ces pensées frappa Homura.

Ils se comprenaient.

Lui aussi était une aberration.

Il décida de se montrer alors que Gokû continuait de se débattre, luttant contre la douleur, contre l'enfermement et contre les souvenirs.

« -Tu es réveille ? demanda le Prince avec sympathie.

-Enfoire ! l'injuria Gokû.

-Serre bien les dents. »

Homura s'approche, lui mit la main sur l'épaule et la remboîta d'un coup sec.

Cette fois-ci, Gokû ne put retenir son cri étouffé. Il transpirait abondamment et demanda :

« -Merde ! Tu veux quoi ?

-Oh, rien, sourit Homura. Tu es courageux, Son Gokû... Et résistant à la douleur...

- Si tu veux me buter, bute-moi ! protesta le singe qui ne comprenait pas. Pourquoi tu fais ça... »

Mais Homura, toujours souriant, disparut dans les profondeur de la cathédrale.

Les protestations de Gokû continuaient de s'élever dans son dos :

« - He ! Homura ! Mince ! Relâche-moi, connard ! »

Village de Vlany

Zenon entendit Shien apparaître à ses côtés. Ils se parlèrent silencieusement :

« - Alors ? demanda le roux.

-Homura l'attrapé... Il va tenter de le persuader de se joindre à nous de son plein gré et...

-Je sais bien tout ça ! vociféra t'il. Mais comment ça marche ?

-Bien, se rembrunit Shien. »

Zenon sentit qu'il y a avait un problème... Malgré ses nombreux éclats, Shien n'en avait jamais pris ombrage... Or là, il était sinistre, le visage fermé, les yeux noirs...

Le rouquin soupira.

« - Excuse-moi, Shien... Tu sais combien j'ai horreur d'être planter à ne rien faire... »

Shien leva la main dans un geste d'oubli :

« -Ce n'est rien... Passons. Qu'avez-vous appris de votre côte ?

- Bof... Sanzô déprime, Hakkai n'aime pas la pluie non plus... Mais regarde ! »

Ils virent Gojyo sortir de l'hôtel, vraisemblablement à la recherche du singe...

« - Allez-y, Zenon... Vous vous êtes suffisamment ennuyé pour aujourd'hui, sourit son ami. Mais ne lancez pas l'assaut avant que...

- Avant que Homura l'ordonne. Oui, Shien, je le sais! Je te rejoins plus tard ! »

Zenon suivit alors le kappa. Ce dernier, préoccupé, ne le sentait absolument pas.

Arrivé à la cascade, il regarda autour de lui. La magnifique statue du Bouddha était coupée en deux et seul une moitié était encore intacte.

Gojyo murmura :

« - Il s'est battu...

- C'est élémentaire mon cher Watson ! »

Zenon décida d'entrer en scène. L'air décontracté, main gauche dans la poche, mitraillette sur l'épaule, il déclara, goguenard :

« - Tu viens chercher la nabot ? Laisse tomber.

-Quoi ? demanda Gojyo, hébété.

-Il ne reviendra plus. Homura l'a pris, continua t'il sur le même ton.

-Si c'est une blague, elle n'est pas drôle du tout ! s'énerva Gojyo.

-Merci, ricana le roux.

- Qu'est-ce que vous avez fait du singe ? le somma le kappa avec une fureur grandissante. »

Zenon ne pu s'empêcher de rire.

Seigneur, ils ne comprenaient donc pas que de toute façons, ils avaient perdu ? Perdu Gokû, comme ils allaient perdre le sutra...

Apparemment, Gojyo n'appréciait pas que l'on se paye sa tête aussi ouvertement. Il l'attaqua en gueulant : « Enfoire ! ».

Même si le dieu avait envie de lui mettre une dérouillée, il se retint, se remémorant Shien, et disparut.

Il réapparut devant l'hôtel, à l'endroit où il avait laissé Shien. Mais celui-ci n'y était pas.

« - Merde, lâcha t-il dans un souffle. »

Où était-il passe ? Peut-être des agents célestes l'avaient embarque ?

Il était peut être même mort !

Il fallait prévenir Homura !

Mais, alors qu'il allait se décider à partir, il leva les yeux et vit, accroché à une branche, une bande de tissus blanc.

C'était l'un des bandages de Shien, soigneusement noué.

Zenon sentit son cœur s'alléger. C'était sûrement Shien qui l'avait laissé là. Le message était clair : « Ne vous inquiétez pas. Je reviendrai chercher cette bande. Attendez- moi là. ».

C'est fou tout ce que peut dire un morceau de tissu !

Le dieu roux se demanda ce qui avait pu pousser Shien à abandonner son poste...

D'ordinaire, il obéissait aux ordres et rien...

Un éclair de compréhension traversa Zenon. Il était allé voir Gokû et Homura !

Bon sang, c'était donc ça le problème ? Shien s'inquiétait pour son Prince !

Zenon soupira, amusé. Shien devait être sacrement accroché pour avoir une pareille attitude.

Citadelle

En effet, Shien était retourné observer Homura. Mais pas pour les raisons que lui alléguait Zenon. C'était autre chose qui l'avait poussé à agir ainsi. La souffrance...

Dès que le dieu roux était parti, Shien resta un instant seul à observer Hakkai et Sanzô. Mais sa vue se brouillait et des images d'Homura traversés son esprit : Homura souriant, Homura en colère... Homura penché sur Gokû...

Shien secoua la tête. Non ! C'était son patron, il faisait ce qu'il voulait !

Mais en même temps...

Il fallait qu'il sache ! Pourquoi donc Homura était à ce point absorbé par le jeune homme ?

Cela énervait Shien, il ne comprenait pas...

Quelles étaient les buts de Homura ? Quelle était cette souffrance qui taraudait Shien ?

De tout façon, s'i il restait ici, il n'en saurait pas plus.

Il laissa l'une de ses bandes en signal pour Zenon, prit une grand inspiration et disparut.

Maintenant, il se trouvait là, dans la citadelle, caché derrière une colonne. Il pouvait voir le spectacle sans risquer d'être vu.

Il se sentait un peu coupable, un peu lâche mais...

Voilà Homura qui arrivait !

Toujours aussi royal, il apportait un beignet de viande au singe. Il s'adressa à lui d'une voix douce qui mit Shien au martyr. Pourquoi lui parlait-il ainsi ?...

Pourquoi le vouloir dans leur équipe ? C'était un ennemi...

Ils n'avaient pas besoin de lui... Juste de sa force.

« - Tu es réveille ? demandait le Prince. Comment va ton épaule ? Tiens. »

Il lui tendit le beignet mais devant le refus évident de Gokû de parler et de manger, Homura décida de le provoquer un peu :

« - Tu n'en veux pas ? Tu es têtu... Qu'est-ce qui t'effraie tant ? »

Touché, le singe partit au quart de tour, se redressa et lança au Prince d'un air de défi :

« - Ca va pas ?

-Alors, c'est Sanzô qui te fait peur ? continua le Prince avec gentillesse.

- Je ne sers personne et je n'ai peur de personne ! déclara Gokû, l'œil brillant de colère.

- Vraiment ? rit Homura. »

Puis il reprit un air sérieux. S'approchant de Gokû, il laissa tomber le beignet sur le sol et mit sa main gauche à quelques centimètres de la main droite du jeune homme. Il se pencha et lui chuchota à l'oreille :

« - A quoi pensai-tu sur le mont Gogyo ? Maudissais-tu ceux qui t'avaient enfermés ? Ou te maudissais-tu de t'être laissé enferme ? Es-tu satisfait qu'on ai scellé ta force et ta mémoire ? »

Puis Homura lui envoya une image psychique : un jeune homme aux yeux dorés, les cheveux attachés dans un chignon de tissus, des mèches de cheveux gris volant dans le vent, plongé jusqu'à la taille dans une rivière d'or... Nataku.

Shien réussissait à percevoir l'image... Ce qui signifiait qu'Homura la lui avait aussi envoyé mentalement ! Il savait qu'il était présent !

Gokû cria pour se débarrasser de l'image qui le faisait souffrir sans qu'il parvienne à comprendre qui était cette personne et quel était ce sentiment qui lui étreignait le cœur :

« - Ha ! Enfoire !

- Ne veux-tu pas récupérer tout ça ? susurra Homura avec persuasion.

- Pas la peine de me le dire !, s'entêtait le singe. Tout seul...

- Et sinon ? le coupa le Prince. Comme moi, tu es une aberration. Une abominable créature unique au monde et seule.

- C'est faux, pensa Shien doucement, comme une plainte. C'est faux, Homura, vous n'êtes pas seul... »

Mais le Prince ne lui accorda pas une bribe de pensée. Un sourire sadique éclairait son visage.

Gokû protesta :

« - Non, je...

- C'est pour ça que tu t'accroches à Sanzô, continua Homura en se moquant de ces protestations. Tu recherches un appui.

- C'est faux ! hurla le singe.

- Et Sanzo ? T'as t-il déjà montré qu'il avait besoin de toi ? demanda implacablement le Prince. Est-ce bien ainsi ? N'est-ce pas inutile ?

- Tais-toi, le supplia faiblement Gokû.

- Tu es un être plus important que tu ne le penses. Te voir dans cet état m'énerve. »

Voilà donc la raison de sa colère ! Cette vérité frappa Shien qui ne songeait plus à se cacher.

Mais Gokû avait fermé les yeux dans son désarroi et son incompréhension, comme pour se cacher d'une vérité à laquelle il voulait échapper... Il ne pouvait donc pas voir le second dieu.

Homura lança un regard par-dessus son épaule et lui sourit avec morgue.

Le singe reprit la parole d'une voix étouffée :

« - Je ne comprend pas ! Tu veux que je fasse quoi ?

- Tu n'as rien à faire, murmura le dieu . »

Il étendit sa seconde main sur la chaîne qui enserrait le poignet gauche de Gokû. Ainsi positionné, son corps était au plus près de celui du singe et il avait posé sa joue près du visage de celui-ci.

Shien dut se raccrocher à la colonne pour éviter de s'effondrer sur le sol. Pourquoi voir Homura et Gokû dans une telle posture lui donnait l'impression d'être roué de coups ?

Le Prince déclara simplement :

« - Je te protégerai.

- Quoi ?! demanda le singe, ahuri.

- Je te donnerai tout ce que tu désires... »

A ces mots, Homura recula son visage, se trouvant au dessus de Gokû à quelques centimètres, le fixant droit dans les yeux :

« - Mais tu dois venir avec moi, déclara t-il.

- Ne te fous pas de moi ! réagit Gokû. Jamais... Jamais je n'irai avec toi ! »

Mais alors qu'il parlait, les mains de Homura se déplacèrent sur la chaîne, en direction des poignets qu'il délia d'un coup.

Sous la surprise, Gokû ne put se raccrocher et tomba sur les genoux...

« - Pourquoi ?

- Tu viendras, hein ? demanda avec assurance le Prince. Son Gokû... »

Le jeune homme observait ses poignets sans y croire :

« - Je... »

A ce moment, Homura s'adressa mentalement à Shien :

« - Va rejoindre Zenon. Il t'attend.

- Oui, Homura. Je...

- Silence. Nous parlerons de ça plus tard ! En attendant, occupez-vous des trois autres. Je vais vous rejoindre avec Goku !

- Homura, je...

- Plus tard, mon ami. Nous parlerons plus tard. Va maintenant, ou je te jure que...

- Bien. »

Shien disparut soulagé. Si son Prince l'avez appelé « ami », c'est qu'il n'était pas si fâché...

Mais quel était ce sourire qui paraissait flotter sur son visage ?

Et pourquoi une telle situation intime avec Gokû, alors qu'Homura savait que Shien regardait ?

Mais comme l'avait dit le Prince : plus tard. Plus tard les questions.

D'abord, la mission devait être menée à son terme.

Village de Vlany

« - Ah, te voilà enfin ! »

C'est en ces termes, Zenon accueillit son ami. Il ne lui posa pas de questions, non pas que cela ne l'intéressait pas... Mais il voyait bien que Shien n'avait pas envie d'en parler.

Donc, comme d'habitude, il devait faire semblant de ne se rendre compte de rien...

Cela l'énervait quelque peu, et un de ces jours il allait sûrement se remettre à gueuler et dire tout ce qu'il pensait de leur relation, à Shien et à Homura...

Mais pas en mission.

« - Regardez, Zenon-san ! »

Shien le ramena à la réalité en pointant du doigt Hakkai et Gojyo. Ces derniers se dirigeaient vers la cascade.

« - Allons-y, approuva le dieu roux.

- Zenon, au fait bonne nouvelle... Nous allons pouvoir nous battre, déclara Shien sobrement, avec un petit sourire en coin. »

Zenon rugit de joie et se téléporta avec son ami au bord de la cascade.

Cascade

Ils se cachèrent, debout sur une grande branche d'arbre, observant comme des prédateurs les deux personnes qui venaient d'arriver...

Shien décida de laisser le début de l'assaut au bon vouloir de Zenon. Après tout, il l'avait quand même laissé tomber !

En attendant, ils regardèrent le pied de la chute d'eau.

Dans ce silence, ils pouvait entendre toute la vie animale se déployer autour d'eux : les oiseaux, la cascade...

Silence qu'ils allaient sûrement perturber, d'ailleurs.

Gojyo parla en premier avec énervement :

« - Franchement, ce singe nous fait perdre notre temps ! »

Hakkai eut un petit rire jaune, un sourire amer.

« - Quoi ? lui demanda le kappa.

- Ne te demandes-tu pas ... pour quelle raison Gokû ne reviendrait pas ? demanda Hakkai, tournant le dos à son ami. Ce serait... à cause de son attachement pour Sanzo ?

-Shien ! Tu l'entends ?

-Zenon, je croyais que vous lui avez promis de ne plus lire ses pensées... sourit le dieu.

-C'est bon, c'est bon, bougonna son ami.

-Tu crois vraiment qu'il s'est allié à Homura ? demanda Gojyo.

- Non, s'exclama Hakkai avec surprise. Mais...

- Y'a même pas besoin de réfléchir ! le coupa son ami. Nous trahir ou changer de camp... Est-ce que ça lui viendrait à l'idée ? »

Zenon ne put contenir son hilarité et laissa échapper un petit rire grave.

Hakkai et Gojyo réagirent immédiatement, les cherchant du regard en position d'attaque.

Zenon sourit :

« - Que de belles paroles !

- Ne vous moquez pas, Zenon, le reprit l'autre dieu. »

Gojyo ne supporta pas non plus tant de cynisme :

« - Ca suffit ! Qu'avez-vous fait de Gok ?

-Rien, répondit le dieu roux, goguenard. Shien, allons-y ! Je prends Gojyo, il me tape sur le système! »

A ces mots, ils se téléportèrent tout les deux pour se retrouver dos-à-dos avec leurs ennemis : Shien derrière Hakkai et Zenon derrière Gojyo.

Le dieu roux murmura à l'oreille de ce dernier :

« - Je te l'ai dit, il ne reviendra pas, malgré tout le mal que vous vous donnez.

- Je ne dirai pas les choses ainsi, déclara courageusement Hakkai.

- C'est très louable, lui répondait Shien d'une voix égale. »

Puis l'attaque commença.

Zenon se retourna d'un coup et commença aussi sec à mitrailler. De toute façon, Shien était imperméable aux balles.

Devant la rapidité du dieu, Gojyo ne put répliquer et du se protéger en esquivant le plus vite possible, son arme lui servant de bouclier.

De son côté, Hakkai non plus ne parvenait pas à contre-attaquer. Les fouets de Shien lui semblait être partout à la fois. Il ne put que se protéger derrière une muraille de Ki .

« Ce n'est pas comme ça que l'on va gagner !, pensa-t-il. »

Il devait réussir à attaquer ! Gojyo dut avoir la même idée, car il se précipita sur Zenon.

Avec un grand rire, celui-ci l'envoya valdinguer à travers la forêt, soulevant un grand nuage de poussière.

« - Gojyo ! s'exclama Hakkai. »

Ce faisant, il perdit la concentration nécessaire à sa protection. Shien s'engouffra aussitôt dans la brèche, l'envoyant rejoindre son ami.

Les deux hommes étaient affalés sur le sol, au pied d'une petite falaise qui les avait arréterarrêté dans leur course.

Ils tentèrent de se lever en se débarrassant de la pierraille qui leur était tombe dessus.

Même Zenon fut impressionné par leur courage. Shien le leur dit :

« - Vous êtes tenaces !.

- On nous en complimente souvent, sourit avec difficulté Hakkai.

- Et il arrive encore à faire de l'humour, s'exclama Zenon. Enfin, une fois mort, ça n'a pas d'importance.

-Mais ne pas crever facilement est aussi une de nos qualités !, répliqua le kappa.

- Vous souhaitez garder la force de Son Gokû à ce point ? »

Une voix mystérieuse venait de s'élever. Une forme indistincte se rapprocha et s'appuya contre un arbre...

Homura.

Zenon leva les yeux au ciel. Depuis combien de temps il était là à les regarder sans intervenir ?

« - Je pensais que tu préférerais ne pas être dérangé par ma présence, lui répondit le Prince avec un sourire.

- Alors pourquoi viens-tu maintenant ? Pour nous montrer un nouveau show ? s'amusa Zenon

- Hum, les coupa Shien. It's Show time ! »

Là, Zenon et Homura eurent un accès d'hilarité... Shien qui faisait de l'humour. C'était nouveau ça !

Mais il avait raison. Il fallait garder un œil sur les deux hommes.

Gojyo prit alors la parole avbec un sourire aux lèvres :

« - Sa force ? Tu plaisantes ! Seulement, si tu l'emmènes avec toi, on ne pourra plus jouer au mah-jong... Où as-tu mis cet idiot de singe ?! »

Il se précipita alors sur le Prince qui l'évita comme si il n'était que quantité négligeable.

« - Cela ne vous concerne pas, dit-il avec une moue ennuyée.

- Comment ? demanda Hakkai, surprit. »

Homura s'avança en courant vers le kappa, épée levée.

Gojyo para et se protégea derrière son arme. Mais sa force n'était pas équivalente à celle du Prince et il ne parvint pas à résister longtemps. D'un seul coup, Homura le jeta à nouveau contre la falaise, provoquant un éboulis.

« - Gojyo ! »

Hakkai avait fait la même erreur que tout à l'heure, au grand énervement de Zenon. Celui-ci se mit à tirer dans sa direction, histoire de le faire réagir, puis il se décida à le blesser à la jambe.

Il visa soigneusement, histoire de ne pas lui exploser la rotule et tira. H

akkai eut l'air surprit, il s'effondra sur le sol, sa jambe ne le soutenant plus. Tout l'air était expulsé de ses poumons. Il tenta de s'approcher d'un arbre pour se relever, tandis que son pantalon se tenait de rouge...

« -Hakkai ! hurla Gojyo, toujours pas relevé. »

Shien sourit. C'étaient des proies faciles... Il leva son fouet et se débrouilla pour l'enrouler autour du cou de Gojyo sans lui couper la tête.

Il serra.

Gojyo remua comme un poisson sorti de l'eau, les mains serrées autour du fouet pour se libérer et pouvoir respirer...

Il serait sans doute mort, si une balle n'avait pas cassé le fouet, lui permettant de reprendre son souffle.

Une balle ?

Shien se retourna, surpris :

« - Comment ? »

Une silhouette approchait... Une chevelure blonde, une robe de moine, un pistolet fumant... Sanzô entra en scène.

« - Sanzo ! soupira Hakkai, appuyé à un tronc.

-Je n'arrive pas à dormir, répondit laconiquement ce dernier.

- Si Gokû n'est pas la ? ironisa Homura. »

Le moine ignora royalement le sous-entendu et se retourna, le regard dirigé sur une branche de chêne.

Gokû était caché là, sans agir.

Zenon et Shien étaient surpris. Tout d'abord, ils n'avaient pas senti sa présence... Ensuite, il n'était même pas venu au secours de ses amis !

Sanzô comprit tout cela en instant. Il eut une moue dégoûtée :

« - Tu fais le spectateur ? T'es vraiment un déchet !. »

Ces paroles marquèrent le singe qui eut un mouvement de recul. C'était vrai, Sanzô n'avait pas tord... Pourtant...

Il se remémora leur première rencontre, quand il était venu le libérer de sa prison de pierre. Brusquement, il se rendit compte d'une chose extrêmement importante :

« - Si j'avais été six pieds sous terre, je n'aurai pas connu la solitude... Ni la liberté. »

Mais Sanzô lui tournait déjà le dos, se désintéressant de lui.

Le singe ne put le supporter et sauta à terre. Il l'apostropha violemment :

« - Attends ! Tu n'en as rien à faire de moi, hein ? Tu ne dis rien, tu ne fais rien... Qui est un déchet ? Pourquoi tu m'as pris avec toi ? Tu aurais mieux fait de ne pas me libé... »

Mais Sanzô, à ces mots, se rapprocha du jeune homme et lui mit la main tendrement et fermement sur la tête, pour le faire taire.

Tout le monde était surpris. Jamais ils n'auraient pu s'attendre à une telle marque d'affection.

Les larmes montèrent aux yeux de Gokû qui continua à parler malgré l'émotion qui lui serrait la gorge :

« - Moi, je te cause toujours du soucis. J'en ai marre ! Je suis quoi, moi ? Je ne peux pas m'inquiéter un peu de temps en temps ? »

Mais Sanzô ne lui répondit pas et s'adressa à Homura :

« - He ! Qu'est-ce que tu lui as mis en tête ?

- Rien !, répondit celui-ci en souriant. Sanzô, Son Gokû a besoin de ton rayonnement. Il semble que je ne pourrai jamais pas devenir son soleil... La prochaine fois, je te l'enlèverai de force. A plus tard. »

Shien et Zenon échangèrent un regard... La tirade d'Homura leur semblait étrange... glauque. Pourquoi devenir le soleil d'un nabot ?

Shien semblait blessé profondément blessé.

« - Zenon, Shien, on y va !

- Homura, l'arrêta Zenon. Notre pacte...

- ... tient toujours. Attend qu'ils se retrouvent. »

Puis il disparut, suivit par Shien.

Zenon maugréa et se téléporta derrière un arbre, attendant le moment adéquate.

« - Le singe, s'exclama Sanzô. La pluie me fout en rogne ! A toi de décider ce qui te concerne.

- San...murmura Gokû, la voix troublée. Tu m'as sorti de ces ténèbres si sombres. Tu m'as offert un monde bien plus éblouissant que le soleil... -

Je ne voulais pas d'un serviteur, conclut le moine. »

Puis ils commencèrent à rentrer.

C'était le moment parfait !

Hakkai traînait la jambe et se trouvait en recul par rapport à ses camarades.

Zenon se téléporta sans un bruit derrière lui, couvrit la bouche de Hakkai de sa main et l'ui attrapa par la taille.

Il lui murmura à l'oreille :

« - Non, toi, tu viens avec moi. » Puis ils disparurent tout les deux, dans le silence le plus total.

Fin du chapitre

Voili, voilou. Plus ça va plus mes chapitres sont longs, j'ai l'impression...

Donc, au programme du chapitre suivant, 2 face-à-face... Pas facile à mettre en œuvre tout ça ! Mais j'espère que vous appréciez, si c'est le cas ou non, signalez le moi !

Plus j'écris sur cette saison, plus des ambiguïtés me saute à la figure... Serais-je devenue une perverse ?!

Gojyo : Non, ça tu l'étais déj !

Shani : regardez qui parle...

Sanzo : pourquoi je réagist pas à la provocation d'Homura ? Je devrai lui donner un coup entre les deux yeux !

Homura : On ne peut pas tuer un dieu... Tu peux toujours rêver avant de seulement me blesser !

Pinnochio : Quand on prie la bonne étoile, la fée bleue ouvre son voile et vient accorder ce qu'on a demandé...( air très connu)

Zenon : rien ne vas plus !