Bonjour/Bonsoir,
MAJ du 01.05/2022 : Je vous présente une correction de ma fanfiction. Beaucoup de passage sont inchangée, mais j'ai rajouté des informations en plus, modifié les incohérences et bien plus. Pour les personnes qui la lise pour la première fois, rien de nouveau pour vous, bonne lecture !
Chapitre 1 : Une heureuse surprise
Gin Ichimaru attendait ce jour depuis presque un an. Il avait enfin réussi à avoir son congé d'une semaine, après moult refus de la part du Capitaine Général du Seireitei.
Avec le sourire, ce qui faisait peur aux autres membres de sa division, il se dirigea vers ses quartiers privés. Une fois arrivée, il se rendit directement dans sa chambre et se prépara. Après sa douche, il se plaça devant son placard et attrapa une chemise blanche et un chino noir. Avant de partir, il enfila son Haori de capitaine par-dessus sa tenue et se regarda une dernière fois dans le miroir. Il était tellement heureux. Il attendait ce moment depuis tellement longtemps ! Un sourire encore plus nier se dessina sur son visage, lui, qui avait toujours un sourire sarcastique collé à ses lèvres.
Il attrapa sa valise et invoqua un Senkaimon, avec un immense trac il s'engouffra dans le portail. Une fois passé de l'autre côté, il ôta son Haori et le rangea dans sa valise. Quelques minutes plus tard, Gin sonna à la porte d'une ravissante maison, un bouquet de rose cachée derrière son dos. Personne ne répondit, alors il sonna de nouveau, encore et encore. Son sourire fana, son cœur se serra. Pourquoi ? Pourquoi ne répondait-elle pas ?...
Un voisin sorti de chez lui, agacé des bruits de porte.
- Monsieur ! l'appela l'homme. Pourriez-vous cesser de vous défouler sur cette porte ? Rose n'est pas chez elle et ne rentrera pas tout de suite. Elle est à l'hôpital, rajouta-t-il en retournant chez lui.
Avant qu'il n'eu le temps de refermer sa porte, Gin glissa son pied entre la porte et l'encadrement, sous la surprise de l'homme.
- Vous avez dit à l'hôpital ? paniqua-t-il.
- O-oui, répondit-il sous le choc.
- Lequel ? ordonna presque l'argenter.
- Ce-celui en bas du quartier…, obéis le voisin en désigna de sa main l'endroit.
- Merci !
L'argenté descendit les marches du perron de l'homme et courut vers l'endroit indiqué, toujours son bouquet et sa valise en main.
- Vraiment bizarre cet homme…et quelle force…, pensa l'homme à vois haute et en refermant sa porte.
Une fois arrivé devant l'hôpital, Gin se concentra et essaya de visualiser la pression spirituelle de Rose. Il la sentait, même si elle était faible. Un soupir de soulagement s'échappa de ses lèves et il suivit la trace de la pression. Il monta les étages, tourna dans les couloirs, en faisant abstraction de l'environnement. De ce fait, il n'entendit ni les cris, ni les infirmières, qui couraient par ci, par là. Non, Gin ne remarqua rien de tout cela, trop occupait à se soucier de la santé de sa moitié.
Il l'avait trouvé, son aura, elle était juste derrière cette porte. Il tendit la main vers la poignée, et entra quand une infirmière l'interpella :
- Monsieur ! S'il vous plait, vous ne pouvez pas rentrer dans cette chambre, seule la famille y est autorisée.
- Je suis son mari, s'indigna le capitaine.
L'infirmière rougit de honte et bafouilla avant de lui ouvrir la porte.
Gin s'attendais à tout, sauf à ça. Rose, sa bien-aimée Rose était endormie sur le lit, tenant dans ses bras un tout petit être. De là où il était, il pouvait distinguer des petits cheveux de couleurs argent. Il ouvrit grand la bouche et lâcha sa valise et son bouquet où il manquait plusieurs fleurs. C'était juste impossible…
Le bruit de la chute, la rêvailla en sursaut et regarda droit vers la source de son réveil :
- Gin ? Gin c'est toi ? demanda la jeune mère, incrédule.
- Oui, oui c'est-c'est moi, répondit-il en tremblant de la tête au pied.
- Viens, dit-elle en lui tendant la main, après un petit instant.
Il la rejoignit et s'assit sur le lit, toujours tremblant, se demandant s'il ne rêvait pas.
- Elle te ressemble, dit-elle les larmes aux yeux. Quand je l'ai appris, je ne savais pas comment te contacter…je me suis dit que…que jamais je ne te retrouverais. Mais, maintenant, tu es là…
Une larme glissa le long de sa joue. Gin posa sa main sur sa joue et essuya la larme. Un profond sentiment de culpabilité commença à le ronger.
- Je suis désolé…
- Tu veux la porter ? demanda-t-elle après un petit moment.
- Oui, bien sûr, répondit-il toujours aussi ému et abasourdie.
Il la prit dans ces bras, elle était tellement petite ! Il avait peur de la caser s'il la serrait plus. Gin n'en croyait pas ses yeux. Un nouveau sentiment naissait en lui, remplissant son cœur. Il comprit enfin, qu'il était devenu père. Il était père !
- Comment s'appelle-t-elle ?
- Je n'ai pas encore trouvé, dit-elle en baillant légèrement et posant sa tête sur l'épaule de Gin.
- Tu es fatiguée, ça a dû être éprouvant et je n'étais même pas là…dors, dors un peu. Je lui trouverai un prénom.
C'était la seule chose qu'il pouvait faire à présent. Il déposa un baiser sur le front de la brune et posa doucement le nouveau-né dans son couffin.
- Cette petite est un vrai miracle, son…son cœur s'est arrêté pendant un long moment. Et…et il est repartit. C'est un miracle. A croire, que son heure n'était pas encore venue…
En entendant cela, Gin s'était rapproché de Rose, prenant sa main dans la sienne. Elle se retenait de pleurer en regardant son enfant, leur enfant. Rose s'endormit sur l'épaule de son homme.
Son enfant, non sa fille – il était si fier de penser cela ! – avait failli mourir…il ne se serait jamais pardonné si…si elle était morte.
Il avait tant de question ! Comment pouvait-il avoir eu un enfant ? Lui, appartenait à un autre monde, à un monde spirituel alors que Rose, elle, appartenait au monde physique. Alors qu'il était entrain de réfléchir au comment du pourquoi, il comprit. Il comprit pourquoi sa fille était « morte » puis revenue. Son enfant appartenait à deux mondes, alors…son âme également. Son petit corps n'avait pas pu supporter d'abriter ces deux âmes et il avait dû trouver un compromis, un équilibre. Et il l'avait fait. Mais que serait la contrepartie ?
Alors qu'il regardait son enfant et sa femme dormirent, un prénom lui vient à l'esprit. Il lui en ferait part une fois qu'elle serait réveillée.
- Alors, qu'en penses-tu ?
- J'aime beaucoup. Maintenant, il faut savoir si elle aime son prénom, ajouta-t-elle radieusement.
C'était une vieille tradition dans la famille de Rose, on choisissait un prénom, le disait à l'enfant et s'il sourit, on le gardait et s'il pleurait, on le changeait. Gin redonna l'enfant à sa mère, qu'il avait pris entre temps.
- Nashi Eden Rosaline Pearce, aimes-tu ton nom ?
L'enfant sourit dans les bras de sa mère.
Gin se posa sur le siège à côté du lit. Il ne cessait de poser des questions à Rose : sur sa grossesse, sur ses besoins, sur sa maison entre deux questions, il ne cessait de s'excuser de ne pas avoir présent durant tout ce temps.
Alors que Rose se reposait, la porte s'ouvrit à la volée. Gin se leva précipitamment, sa main se dirigea vers son arme, qu'il n'avait pas.
Rose serra Nashi contre son cœur, pour la protéger et la calmer de sa peur.
- Ran-chan… ? demanda l'argenter surpris.
- Je…Je…, bégaya-t-elle en posant son regard de Gin, vers Rose et Nashi.
La rousse sortie de la pièce, les larmes aux yeux.
- Vas-y, va la chercher.
Il l'embrasse elle et sa fille et partit à la recherche de Rangiku Matsumoto.
