Salut à tous !!

Voilà le dernier chapitre de cette fic ! Il est assez long, et j'espère qu'il vous plaira à tous ! J'espère avoir des reviews, SVP!!!! .

ps: dsl pr les fautes je ne me suis toujours pas relu !! >.

Chapitre 15: Déclaration et soirée bien arrosée !


Elle se réveilla avec mal ce matin là, les sens embrumés d'un sommeil difficile, et le corps anquilosé.

D'un pas d'automate, elle prit la direction de la salle de bain, et alluma le jet d'eau.

Elle se glissa d'un pas endormi sous la douche, et laissa l'eau froide la réveiller.

Elle ne parvenait pas à se resituer... quel jour était-on ? Pas moyen de s'en souvenir... elle avait sûrement trop bu la veille au soir.

Oui... elle avait bu... mais pour quelle occasion au fait ? Elle avait fait la fête... elle se souvenait avoir dansé comme une folle, s'être retrouvé, à pied nu, et la robe à moitié délassé dans un coin, à remuer frénétiquement ses bras et ses jambes, ses cheuveux barrant toute vue possible.

Juste les sens en éveille... et quelqu'un d'autre.

Un homme qui était assis par terre, juste à côté d'elle... et qui l'observait. Il paraissait fatigué.

Qui étais-ce ? Elle ne se souvenait que d'un regard fonçé, un regard noir... non... un regard vert fonçé...

Et puis...

Des mains.

Des mains très pâle, qui lui ensserrait la taille, qui lui caressait les cheuveux, qui l'attirait...

Des mains qui la portait quelque part... mais où ?

"quel jour sommes-nous... j'ai mal à la tête..."

Elle ébourrifa ses cheuveux roux, sortit de la douche et s'enrubanna dans une large serviette de bain noire. Puis d'un pas gauche, elle s'extirpa de la petite salle de bain, en boitant à moitié.

"Ma tête... ayaya..."

Elle se traîna lentement vers son lit, et se laissa tomber dessus, et hurla à moitié de douleur, quand sa tête percuta un objet dur.

Un cri rauque la fit sursauter, et elle se releva, maintenant entièrement réveillé.

Un bras... une couette... une masse cachée... une mèche noire...

Voilà tout ce qu'elle pouvait voir dépasser de sa couette rouge fonçé.

La masse gigota et Ginny vit deux bras jaillir des couettes et s'appuyer contre le matelas.

Puis elle aperçut le dos pâle d'un homme, qui se mit accroupi.

Il tourna la tête dans sa direction, et un voile de cheuveux noir lui bloqua la vue.

Il repoussa ses longues mèches noires et fixa la jeune femme sans vraiment la voir.

-Qu'est-ce tu fiches dans ma chambre, Gin' ? Murmura-t-il, la voix très basse.

-... Nan... c'est... c'est mon lit là. Mumura la petite rousse, en rougissant.

Elle observa Harry d'un oeil scrutateur.

Le regard du brun fureta d'un côté à l'autre de la chambre.

-Ah... qu'est-ce que je fiches ici alors ? Dit-il, tout en se frottant la tête, nullement surpris de se trouver entièrement nu devant Ginny.

Elle s'asseya à ses côtés et son bras frôla la main du jeune homme, puis soudainement, des bribes de mémoire l'envahirent, comme des éclats de verre.

Elle s'était approché de l'homme, et ils étaient partis... quelque part... non, dans cette chambre, et ils s'étaient embrassés... et ... elle se souvenait de la sensation de son corps contre le sien. Un étrange sentiment de mélancolie... puis rien d'autre.

Harry parut lui aussi retrouver la mémoire, et jetta un regard furetif vers Ginny.

"Oh mon Dieu, est-ce qu'on a... ?"

Il attrapa son bras, et la tira vers lui, puis il rabatti la couette.

-Il fait froid. S'expliqua-t-il.

Tout deux semblaient plongé dans une longue réflexion.

Quelle étrange relation avaient-ils entretenus tout de même.

Depuis que Ginny l'avait embrassé dans cette salle vide, tout avait changé.

Il l'avait regardé differement, il lui parlait plus, était plus gentil avec elle... et elle... elle en avait profité bien sûr !

A chaque fois qu'elle le voyait, elle lui glissait un baiser furtif, et ils étaient devenus très prôche.

Ils passaient des soirées entières à parler, à plaisanter, et à parfois à s'embrasser.

Oh rien de bien méchant, juste des petits baisers, comme un frère à une soeur.

Mais là... ils avaient déconnés !

"Oh oui... on a vraiment déconnés... mais qu'est-ce qui s'est donc passé ? J'aurais pas du tant boire ! ! J'suis vraiment qu'une conne ! Si on l'a fait... je serais qu'une fille facile qui ne fait pas l'amour, mais qui baise, c'est tout... et Mione au fait ? ? Qu'est-ce qu'elle est devenue ? ?"

-Dis Gin', est ce qu'on a... ? L'interrogea-t-il, apparement aussi inquiet qu'elle.

Elle remua, rougit et tourna un regard terne vers lui.

-Je... pense que oui... sinon j'aurais pas si mal ce matin... enfin tu vois ce que je veux dire..., Elle tourna la tête, et remua encore, pour essayer de trouver une position agréable.

-Oh... si tu le dit. Alors tu étais... vi...

-Vierge, tu peux le dire, ça va pas te tuer. Et bien maintenant, tu le sais...

-Mais... si j'avais su, je n'aurais jamais...

-Tu ne t'en serais même pas rappelé dans l'état où tu étais hier... d'ailleurs je ne pense pas m'en être rappelée non plus !

Un bref silence s'installa.

-Dis... maintenant... est-ce qu'on est... ensemble ? Murmura-t-elle, d'une voix presque inaudible, bien trop effrayée par la réponse qu'il allait lui fournir.

-Bah...

-Parce que moi...

-Quoi ?

Elle remua encore une fois de plus, ce qui attira le regard d'Harry.

-Quoi ?

Il apperçut le blanc des yeux bleu de la jeune femme prendre une teinte rouge, et elle se les frotta vivement.

-Je veux dire... c'était ma première fois, et j'en ai gardé aucun souvenir, rien qu'un saleté de mal de crane, alors si tu me disais que tu t'en fiches, je crois que je n'irais pas bien du tout...

Elle éclata de rire et essuya une autre larme:

-Je pourrais même tester un sort interdit sur toi ! Et sans aucun remord !

Il ricanna et l'attrapa par le cou:

-Je suis peut-être un salaud des fois, mais là... je ne vais pas te jeter après une nuit ! Je me dois d'assumer mes responsabilités !

-Alors ça veut dire, que tu me jetteras à la seconde ? Dit-elle, avec humour.

-Peut-être, on verra comment tu assures quand tu es nette. S'écria-il en l'embrassant sur le nez.

-Okay ! Marché conclu !

-Mais c'est peut-être toi qui risques de me jetter, je peux être un copain détestable, tu risques de t'en rendre compte !

-Je suis plsu dure qu'un roc face à ce chanre de comportement ! N'oublie que j'ai six frères ! Je parie que je pourrais même faire de toi un parfait gentleman... même s'il y a beaucoup beaucoup... non énormément de travail !

-Bof, je peux être une personne très fréquentable !

-Oh... pas sûr ! Tu m'en as vraiment fais baver depuis que je te connais !

-Ah... si tu le dit...

-Tu as été odieux...

-Ah... oui ?

-Arrogant...

-Tiens donc !

- Idiot ! Pervers ! Méchant, profiteur, très peu gentleman, et aussi très...

-Okay j'ai compris ! ! Oh et puis arrête de me le redire à chaque fois que tu en trouves l'ocassion, ça devient lassant !

-Je te le dirais autant de fois qu'il faut pour que ça te rentre dans ta petite cervelle d'idiot ! Lui dit-elle, en lui cognant le dessus de la tête.

-Mais bon... ces dernières semaines, tu t'es bien rattrapé alors... ça efface tout ça ! Je te pardonne d'être immature ! Chantonna-t-elle.

-Si tu le dit...

-Oh tu vas arrêter avec tes "si tu le dit !" S'écria-t-elle, légérement agacée.

-En tout cas ! Les vacances de février commencent à peine ! Il faut en profiter ! S'exclama-t-il en s'élançant sur elle.

-Argh non ! Pas maintenant ! Petit ami détestable, lache moi donc !

Il éclata de rire et une joyeuse lutte commença.

oxxxXoOoXxxxo

Hermione pencha la tête de côté et observa le couloir vide. Elle sautilla d'un pied sur l'autre, puis se décida à traverser le couloir sur la pointe des pieds, sans faire le moindre bruit. Elle attrapa la main d'un jeune homme, aux cheuveux blond et le tira pour avancer plus vite.

-Mais qu'est-ce que tu ... ? Commença le jeune homme, mais elle le coupa précipitemment, en le bloquant contre le mur.

Elle se pencha près de son oreille et murmura hativement:

-Personne ne doit savoir, tu as bien compris, Rick ? Personne... et..., elle jetta un coup d'oeil à droite, et soupira de soulagement quand elle vit apparaître un chat errant. Donc, on se retrouve ce soir... d'accord ? Ce soir hum... dans la salle sur demande, attend moi à l'intérieur...

-Mais... pourquoi ne veux-tu pas tout simplement que l'on se retrouve dans le hall ? Soupira-t-il, agacé. Ca fait la troisième fois que tu me fais le coup !

-S'il te plait..., murmura-t-elle, en rapprochant ses lèvres du blond, pour finir par l'embrasser tendrement.

-Mmmh... très bien, à tes ordres, princesse !

Elle le regarda s'éloigner, d'un pas souple, et soupira d'aise.

Cela faisait maintenant deux semaines qu'ils étaient ensemble, il s'appelait Rick Dolley, avait dix-sept ans, et était un des préfets de Serdaigle. C'était un jeune homme agréable, mignon sans être beau.

Hermione l'appréciait surtout pour ses qualités morales et intellectuelles.

Elle se remit en route, l'esprit embrumé par ses rêveries.

Au début, elle était sortit avec lui plutôt par défi... pour voir si Ron tiendrait vraiment sa promesse, pour voir si il écarterait le jeune homme, mais apparement, il n'avait même pas remarqué ses petites escapades nocturnes...

Et au bout de ces deux semaines passées, elle appréciait de plus en plus le jeune serdaigle... en tant qu'être humain et non en tant qu'élément "pertubateur" pour un certain jeune homme roux... seulement, après mûre réflexion, elle se demandait out simplement si ce n'était pas qu'une amitié qui naissait entre elle et Rick...

En tout cas, elle préférait faire attention, et restait sur ses gardes, Ron aurait pu être vite au courant, et encore se mêler de choses qui ne le regarde pas, on n'était jamais trop sûr !

Elle tourna à l'angle du couloir et heurta une petite silouhette.

Elle poussa un cri de surprise, et s'excusa rapidement quand elle reconnut une jeune griffondor de cinquième année.

La jeune fille ne prit pas la peine de répondre et s'éloigna vivement dans la direction opposée.

-Okay... je fais peut-être peur ? S'écria-t-elle, tout en s'admirant dans un miroir du couloir. Non non... enfin pas plus que d'habitude !

Puis elle repartit d'un pas sûr vers la salle commune Griffondorienne.

oxxxXoOoXxxxo

Ginny et Harry passèrent la journée dans la chambre du brun, désertée par ses colocataires.

Ils discutèrent longuement de choses et d'autres, de leurs vies et de leurs futurs projets.

Harry découvrit que Ginny désirait devenir peintre, et il en eut honte, car il avait toujours crut qu'elle désirait être médico-mage...

Il découvrit aussi tous les bon côtés de sa nouvelle petite-amie, serviable, amusante, caline et par dessus tout, fidèle confidante.

Elle lui parla de sa musique favorite, de ses auteurs préféraient, des tableaux qui la faisaient vibrer, et surtout elle l'embrassa tendrement. Ca lui plaisait, il n'en était pas vraiment amoureux, mais c'était fort agréable de rester en sa compagnie, il se sentait enfin aimé, pour lui-même et pas pour son nom.

Et il s'en voulu de ne pas être encore amoureux d'elle...

Il lui promit, après maintes et maintes négociations de lui consacrer une de ses journées de libre pour être son modèle, puis il entama le long sujet de sa vie, lui décrivant ce qu'il aimait par dessus tout, en partant des chausettes en coton jusqu'à la physique moldue.

Quand la faible lumière de la journée s'évanouit pour laisser place à une nuit brumeuse, ils décidèrent de sortir de la chambre, pour aller s'aérer un peu.

Ils ne firent pas trois pas qu'ils tombèrent sur Ron, et Hermione, dressés l'un en face de l'autre, en une attitude de défi.

Ginny soupira et murmura pour elle même "et c'est reparti..."

Harry lui laissa échapper une réponse inaudible "comme d'habitude".

Puis, ils passèrent à l'écart des deux jeunes gens et allèrent s'assoir, Ginny par terre, et Harry sur un sofa pour observer attentivement la scène.

Ginny vit les poings d'Hermione se crispait et laissa échapper une exclamation quand elle vit sa main partir à toute vitesse, tel un éclair pour atteindre la joue de son frère en un "clac" qui résonna dans toute la salle.

Heureusement, elle remarqua qu'il n'y avait que deux autres élèves à part elle et Harry, "juste deux autres élèves qui seront traumatisés par la violence aussi bien verbale que physique de ces deux là ! Oh les pauvres... traumatisés à un si jeune âge des dégats de la passion... amoureuse... oh heureusement qu'ils ne m'entendent pas, ces deux-là, je n'aurais déjà plus de tête et je ne pourrais plus embrasser Harry ! Argh, j'crois que là, je part un peu loin, ils me trouveraient assurément idiote, je dis d'Harry, mais je ne suis pas mieux ! Oh tiens ? Une seconde ?"

Hermione le gifla sur l'autre joue, et tourna les talons.

Harry soupira et ne put empêcher un sourire de s'épanouir sur ses lèvres... l'idée saugrenue qu'Hermione finissait toujours par être violente et Ron par être cassant l'amusait...

Entre ces deux-là, tout semblait toujours se répétait de la même manière dans le même ordre: dispute, coups, et insultes, suivis d'une période d'accoutumance, puis une faible réconciliation et enfin rebelotte....

-Hey mais t'es pas un peu folle ? ! Tu m'as fait mal ! S'exclama Ron.

Ginny ne put s'empêcher de laisser un petit rire s'échapper, tout cela ressemblait vraiment trop à ce que les moldus appelaient "un mauvais sitcom".

-Ca t'apprendras à m'espionner ! Je t'avais pourtant prévenus, Ron... tu t'es assez vengé, non ? ! D'abord Hikaru ! Maintenant Rick ! Tu compte continuer encore longtemps ? Ou c'est un passe-temps comme un autre pour toi ? ?

-Eh bien je pencherais pour la seconde réponse...

-T'es vraiment... je... enfin merde !

-Ah ah ! Tu ressens enfin ce que moi même j'ai ressenti, quand tu m'as fait ton sale coup de la dernière fois ? Le jour où j'ai perdu ma copine par ta faute ?

-Cette fille n'est qu'une idiote ! Il n'y a que le physique, que la technique, la popularité, et le sexe qui compte chez elle ! Alors désolée de dire tout ça sur elle ! Je l'apprécie en tant qu'amie, mais Dieu soit louée que je ne suis pas née homme pour subir telle peste ! Alors, oui pardon, désolée de t'avoir écartée d'elle, qui t'aurait surement brisé le coeur, quand tu te serais bien accrochée à elle, et qu'elle aurait trouvé gibier plus frais à se foutre sous la dent ! Elle ne te mérite pas... Pardon, milles fois, si ça ta fait mal ! Mais, moi aussi ça m'a fait mal ! Je n'essayais que de... me rapprocher de toi, ça n'a pas marcher, tu t'es bien assez vengé, alors maintenant, laisse moi tranquille, je crois avoir compris la leçon ! C'est bon !

Elle avait dit tout cela d'une traite, sans reprendre son souffle. Elle inspira longuement, et se dirigea vers le tableau de la grosse dame, mais se retourna une dernière fois vers lui.

-Ne me regarde pas comme ça... s'il te plait... ca fait sept ans... sept longues années qu'on est amis, et tu voudrais tout gacher maintenant ? Je t'ai demandé assez pardon je pense, et tu t'es bien assez vengé toi même... je pense qu'on est quitte, et que tout ce qui a commençé depuis le début de cette misérable année scolaire doit cesser. Je tiens à te dire que j'ai remis les compteurs à zéro, franchement, Ron... nous sommes des adultes, comportons-nous comme tels... on arrête ces stupides disputes, ça m'agace.

Elle se retourna, et réussit tant bien que mal à se faufiler dans la sinueuse entrée. Puis le tableau se refermit dans un "pam" sonore, et un long silence envahit la salle, que deux élèves coupèrent en s'en allant vivement du côté de leur dortoir.

Ginny siffla d'admiration.

-Elle est toujours aussi douée en discours la ptite ! S'écria-t-elle finalement.

-J'suis bien d'accord avec toi ! Elle l'a enfin dit... au moins même si ton idiot de frère ne veut pas d'elle, elle l'a dit, je suis fier d'elle !

-Hey, l'idiot de frère, il est là, okay ? Et puis de quoi vous parler, bande de nuisibles ! Hurla Ron, de plus en plus énervé.

-Quelle moucha t'a piquée, frérot, c'est l'émotion ou quoi... t'es trop heureux qu'elle te l'ai enfin dit, c'est pour ça que t'es si rouge, attention à pas faire une syncope ! Dit-elle, en s'étouffant dans un rire moqueur.

-Mais qu'est-ce qu'elle m'a dit de si particulier ? ! Elle s'est excusée ! Eh bah voilà ! Bon vent ! Merci bien ! Son discours était bien beau, je veux bien repartir à zéro, mais foutez moi la paix maintenant !

Le rire d'Harry cessa net.

-Quoi... tu veux dire que tu n'as pas compris ?

Ginny s'arrêta aussitôt, et tourna la tête vers Harry.

-Il... est vraiment bête ou quoi ? Je croyais qu'il faisait semblant durant ces longues années de vie commune !

-Mais... que..., répliqua Ron.

-Ron...

-Vraiment tu...

-VOS GUEULES ! JE SUIS ENERVE CA SE VOIT PAS ? ?

-Elle a dit qu'elle t'aimait, espèce d'imbécile et t'as même pas compris ? ! Hurla Ginny, en se relevant.

-Elle a pas dit ça ! C'est vous deux qui vous faites des idées d'un rien !

-Bien sur qu'elle l'a dit. Argumenta Harry avec calme. Ca veut dire quoi à ton avis "elle ne te mérite pas", "Je n'essayais que de... me rapprocher de toi" et blablabla... t'es complétement sourd et aveugle mon pauvre.

-Bien sur que non !

-Ron..., dit Ginny en s'approchant. Elle lui attrapa le menton et le fixa longuement. Tu l'aimes ?

-Je ! Non !

-Est-ce que tu l'aimes oui ou non ! Sois clair ! Arrête de mentir, et comporte toi en adulte !

-...

Ginny le repoussa de la main, et lui cracha un : "elle a bien raison, t'es qu'un pauvre naze".

-...oui.

Harry le fixa.

-Tu viens d'acquieser que tu n'étais qu'une pauvre naze ?

-Bien sur que non ! Se défendit-il. Je... oui je l'aime..., je l'aime bien.

Ginny fixa son frère avec intensité.

-Alors qu'est-ce que tu fiches encore là, ami impardonnable ! S'écria Harry.

Ron releva son visage cramoisi, et acquiesa en silence, avant de partir d'un pas serein vers le tableau, puis quand il fut sûr qu'il n'y avait plus personne en vue, il se mit à courir comme un dératé.

-Alors, que dis-tu du dénouement de cette histoire ? Murmura Ginny en s'asseyant près de son petit ami, après l'avoir tendrement embrassé.

-Pour le notre, il me convient parfaitement, quant à celui des deux autres nazes... vas savoir si tout est déjà finis... rangé. Même s'ils se mettent ensemble, je suis persuadé qu'il y aura beaucoup de haut et de bas ! De quoi remplir des pages et des pages entières d'un ennuyeux roman à l'eau de rose !

Elle pouffa silencieusement, puis l'attira à elle:

-Mr Potter, j'aime assez la fin de cette année scolaire, surtout qu'on ne sera pas obligé de se déclamer notre amour devant tout Poudlard réunis, au repas de fin d'année. Elle l'embrassa plusieurs fois, puis il la fit reculer.

-Mais qu'est-ce que tu raconte, gin ?

-Mhh... fais pas attention... en tout cas, je crois qu'Hermione et Ron nous on prévu un jolie spectacle pour la fin de l'année, et on en sera tous les témoins ! Ca va te plaire, j'en suis sûre et certaine !

-Mmmh... okay, j'attendrais de voir ça, et j'ai pas vraiment envie de réfléchir quand je suis dans tes bras, Gin...

-Espèce de pervers, surveille tes mains, il y a des témoins ici !

Il ricanna, et pour l'ennuyer, s'amusa à lui dégrafer ses sous-vêtement.

-J'en conclue donc, que faire de toi une personne respectable ne sera jamais possible ! Lui murmura-t-elle.

-Je sais bien, que tu préfères, les vilains... Gin... arrête de faire semblant... si on monter ?

-Je te suis !

Ils éclatèrent de rire devant l'enthousiasme de la jeune rousse, et montèrent quatre à quatre les escaliers du dortoir masculin.

oxxxXoOoXxxxo

-Nous sommes réunis, mes chers élèves pour ce dernier diner de cette enrichissante année scolaire. J'ai beaucoup de choses à vous dire, mais avant, mangeons tout, et reportons le superflu à plus tard !

Ils se mirent tous à manger, en arlant bruyemment, aussi bien les élèves que les professeurs, mais un éclat sonore les firent taire soudainement.

Ginny s'était levé de son siège, avec son verre et le faisait tinté avec une cuillère en acier.

Elle s'éclaircit la voix et prit la parole.

-Professeur Dumbledore, j'espère qu'un petit discours de fin d'année, de notre part à nous, ne vous ennuira pas ?

-Bien sûr que non, jeune fille ! C'est toujours un plaisir pour moi. Dit-il en écartant sa serviette de son coup.

-Très bien ! Voilà de près d'un mois que...

-Non! La ferme ! Murmura Hermione, en la tirant vers le bas.

-Idiote de soeur ! Je t'en prie !

-... ma très chère amie ici présente et son... non je ne dis rien, je les laisse s'exprimer seuls ! Dit-elle, humblement en hochant la tête vers un Ron blême et une Hermione rouge pivoine.

Harry secoua sa baguette avec menace face aux deux jeunes gens.

-Ah ah, vous savez à quoi vous attendre si vous ne respectez pas le pari ?

Hermione soudainement, prise d'un accès de rage se leva de son siège en attrapant la main de Ron.

-Voilà... nous sommes tous réunis là... et c'est... c'est bien ! Je vais... je me dois de vous faire une... confidence... non, en fait, je crois que je devais dire quelque chose à Ronald Weasley ici présent... parce que oui, le voilà ! Enfin vous le connaissez tous non ?

Il y eut quelques rires, et Ron essaya de se rassoir, mais Lavande le pointa de sa baguette, tandis que Parvati lançait un soupir d'agcement total.

-Oui... donc, Ron je te laisse l'honneur, de ... parler à nos amis... puisque après tout... c'est toi qui ... doit..., s'expliqua t-elle, puis elle se tut, comme à courts d'idées.

-Ou...ouais, je vais tout vous dire, on a été obligé de faire c...

Harry joua de sa baguette, et le plat de Ron pris feu.

-La prochaine fois c'est tes habits, murmura-t-il amusé.

-Oh et puis merde ! Merde, merde, merde ! Ron dis-le enfin !

-Dis-le toi même !

-Ca va pas ! C'et à toi de commencer !

-Et pourquoi cela, s'il te plait ? !

-Parce que... parce que c'est toi le mec !

-Okay ! Très bien, pas besoin de parler, ils comprendront ! S'écria-t-il, en la saisissant par la taille et en l'embrassant passionémement.

Plusieurs rires nerveux éclatèrent, et des applaudissement ravageurs emplirent la salle, à part du côté des serpentards, qui eux sifflait en défraveur du jeune couple.

Plusieurs "il était temps" ou encore "j'en étais sûre", ou alors "Merlin !" jaillirent de tous côtés.

Harry mit fin aux applaudissements en se levant, puis, il entama un petit discours.

-Je pense que vous avez tous compris, la dâte du mariage n'est pas encore fixée mais ça va venir et je crois d'ailleurs que mon premier neuveu ou nièce est en route !

-Mais ca va pas ! ! Hurla Hermione en claquant le crâne d'Harry.

-Ouch ! Ca fait mal ! Mioneee ! Hurla Harry en s'accrochant au coup de Ginny.

-Potter, OH toiii, tu vas voir ! Dit Ron en retroussant ses manches.

-A mort les Gryffondors ! Hurla Malfoy et sa bande à l'autre bout de la salle.

-Je vous en prie, arrêtez de vous donner en spectacle, murmura Ginny, la mine déconfite, tandis que Colin et Denis Crivey les mitraillaient de leur appareil photo.

FIN


Tadaaaa ! J'ai finis ! J'aurai vraiment jamais au Grand jamais cru qu'en une soirée j'aurais écrit les deux derniers chapitres :!

HOOUURRA !

Je vous adore tous ! Et je reviendrais bientôt avec une nouvelle fic !

Kiss, Alysia