Les raisins n'étaient pas des choses très appétissantes a regarder, pensa
Hermione Weasley.
« Brandon, s'il vous plaît! »
« J'aime les faire de cette façon maman, comme cela on peut les garder pour la fin. »
Hermione secoua la tête et soupira avec résignation. Sa mère entendit le soupir en entrant dans la cuisine ou régnait une ambiance très « ensoleillée ».
« Qu'est ce qui ce passe ici? Pourquoi fronces-tu les sourcils Hermione? » Janet se dirigea directement vers la cafetière et se versa une tasse de café.
« Ton petit-fils est en train de sortir ses raisins de ses céréales pour les aligner le long de son bol. »
« C'est très créatif! »
Hermione regarda d'abord sa mère puis posa ses yeux sur les taches de lait que chacun des petits raisins avait crée en les déposant sur la table. « J'étais en train de lui montrer que c'était pas bien maman, pas commenter sur sa créativité. »
« Tu t'es levée du mauvais côté du lit ce matin? Encore? » Sa pause entre les deux questions n'était pas accidentelle. C'était la façon subtile de Janet pour indiquer que l'humeur massacrante de sa fille revenait de plus en plus souvent.
Hermione fit comme si elle n'avait rien entendu et pris un chiffon pour essuyer les taches de lait. « Mange ton toast Brandon. »
« Est-ce que je peux l'emporter jusqu'au salon et la manger en écoutant 'Sesame Street'? »
« Oui. » « Non. »
Les réponses divergentes ont été prononcées en même temps. « Maman tu sais je lui ai dit... »
« Je voudrais te parler Hermione. Seule. » Janet aida son petit-fils de quatre ans Brandon à sortir de sa chaise et mis sa tranche de pain à la cannelle sur une serviette. Elle redressa le dos de son pyjama en l'entraînant de l'autre côté de la porte puis se retourna pour faire face à sa fille. Hermione fut la première a entamer la discussion.
« Cette constante interférence pendant que je discipline Brandon doit cesser maman. »
« Ce n'est pas de ça que je voulais parler. » Janet se mit debout derrière la table de la cuisine, en face de sa fille. Hermione n'a pas pris compte de la dernière phrase de sa mère et sentit l'arôme de son café en soupirant.
Elle regarda sa montre et son regard s'intensifia : « Je dois y aller sinon je serai en retard au travail. »
« Assied-toi. »
« Je ne veux pas démarrer cette journée avec une dispute. »
« Assied-toi » répondit à nouveau Janet calmement. Hermione se jeta sur la chaise derrière elle. « Tu veux encore du café? »
« Non merci. »
« Tu n'es pas toi-même Hermione » dit Janet une fois assise sur la chaise en face de sa fille avec une nouvelle tasse de café. « Tu es tendue, contractée et impatiente avec Brandon. Si je ne te connaissais pas mieux je penserais que tu es enceinte. »
Hermione roula les yeux et regarda le plafond. « Mets toi tout de suite à l'idée qu'il n'y en aura pas d'autres. »
« Qu'est-il arrivé à ton sens de l'humour? Qu'est-ce qui ne va pas chez toi depuis quelques temps? »
« Rien. »
« Ok, je vais te le dire moi. »
« Je savais que tu me le dirais. »
« Ne sois pas effrontée avec moi, » dit Janet en pointant son doigt vers Hermione.
« Maman, je ne veux pas qu'on répète encore une fois cette conversation ce matin. Je sais déjà ce que tu vas me dire. »
« Qu'est-ce que je vais dire? »
« Que je ne vis pas la vie que je devrais mener, qu'elle n'est pas saine. Que Ron est mort depuis presque trois ans mais que je suis encore en vie, encore jeune, avec encore beaucoup d'années devant moi à vivre. Que j'ai un travail très intéressant et que j'ai les bonnes compétences, mais que le travail n'est pas tout dans la vie. Que je dois sortir et que je dois cultiver de nouveaux intérêts autres que le travail et de nouvelles amitiés. Que je dois sortir avec des personnes de mon âge, joindre un groupe de jeunes femmes monoparentales. » Elle regarda sa mère et lui fit un sourire triste. « Tu vois? Je le connais par cœur ton discours! »
« Alors pourquoi tu ne fais rien de ce que tu viens de dire? »
« Parce que ce sont les choses que tu veux, pas celles que je veux. »
Janet s'avança en croisant les bras sur la table. « Qu'est ce que tu veux? »
« Je ne sais pas. Je veux... »
Quoi? Hermione chercha à donner une explication à son cafard. Si elle savait ce qui lui manquait dans sa vie, elle aurait rempli ce trou qui est là il y a de ça plusieurs mois. Elle se sent comme si elle avait été prise dans un trou sans issue depuis déjà beaucoup trop de temps. Brandon n'était plus un enfant qui avait besoin d'elle à toutes les secondes. Elle se trouvait aussi inefficace au travail. Rien dans sa vie pour l'instant n'avait un sens d'accomplissement, le sens qu'elle voulait. Sa jeunesse et sa vitalité avaient été remplacés par de la monotonie.
« Je veux qu'il arrive quelque chose, » dit-elle finalement, « quelque chose qui va tout changer, qui va complètement bouleverser ma vie. »
« Sois prudente avec ce que tu souhaites, » Janet dit doucement.
« Qu'est-ce que tu veux dire? »
« La mort de Ron a sûrement changer les choses. »
Hermione fit un bond et se leva de sa chaise comme un éclair. « C'était vraiment une chose horrible à dire. » Elle prit sa sacoche, sa valise et sa baguette en se dirigeant vers la porte de sortie.
« Peut-être que ce l'était, Hermione, je ne le disais pas pour paraître insensible. Mais si tu veux que ça change tu ne peux pas te permettre de rester assise et attendre que cela se fasse pour toi. Tu dois toi-même faire changer les choses. »
Hermione ne répondit pas à cette dernière réplique. « Dis à Brandon que j'irai le chercher pendant mon heure de dîner. » Prête et armée pour bien commencer la journée elle transplana directement à l'hôpital.
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
« Je sais que c'est ce que j'ai dit, George, mais c'était hier. Qui aurait pu penser qu'ils ont déjà étalé ça publiquement auparavant - »
Harry Potter fit signe à son assistante pour qu'il lui apporte une autre tasse de café. Ses responsabilités s'étendaient bien au-delà d'une simple assistante; Ms. Portnoy était sa secrétaire, assistante, mère et amie – n'importe qu'elle occasion elle était toujours là pour lui.
« Je sais que c'est mon travail, George, mais tu n'as pas perdu - »
Pendant que le ministre de la magie continuait de critiquer, Harry mit le téléphone sur sa poitrine. « Je n'ai pas reçu d'autres téléphones ? » Demanda-t-il à Ms. Portnoy.
« Seulement de ton dentiste. Tu as besoin de deux plombages. »
« Excellent. » - Harry laissa entendre une longue respiration. « Tu n'as reçu aucune autre bonne nouvelle? Tu es sure que Lavandre n'a pas appelé? »
« Positif monsieur. »
« Quand elle appellera n'hésite pas à venir me déranger, » Harry lui fit un clin d'œil. « Peu importe ce que je fais. » Elle le regarda et lui sourit en sortant de son bureau.
Harry replaça le récepteur sur son oreille. Le ministre était encore en train de déblatérer sur l'intelligence des gangs de mangemorts encore actifs.
« George, relaxe un peu. Ce n'est pas que l'information était fausse, juste que la personne chargée d'inspecter à craquer sous la pression. Laisse moi réfléchir à tout ça et je te rappelle. »
Après avoir raccroché, Harry se leva de sa chaise de travail, regarda la télé constamment branchée sur le réseau des nouvelles du monde magique et pris un petit ballon soufflé de basket-ball. Il le lança vers le petit panier accroché dans le haut du derrière de sa porte de bureau. C'était bien qu'il soit capable d'attraper les choses et de comprendre plus vite qu'il était apte à viser un panier mais son lancer était pire que d'habitude.
Il manquait évidemment de pratique. Cette semaine en a été une d'enfer, il n'a pas pu aller s'entraîner, quelque chose qu'il fait religieusement à chaque jour. Cet après midi il se promit qu'avant d'aller voir Lavandre il irait d'abord soumettre son corps à dure épreuve. Il avait besoin d'être en grande forme pour la fin de semaine qui s'en venait.
Les informations venaient d'être diffusés sur le moniteur, au réseau des nouvelles du monde magique, que la situation était de pire en pire au fur et à mesure que le temps avançait. Il était encore en train de chercher quoi dire à cette pauvre oreille qu'était George, comment le sortir de cette situation; la publicité négative entourant la dernière attaque des mangemorts devenait de plus en plus tragique à chaque jour. Il lançait des dards sur sa cible de l'autre côté de la pièce quand Ms. Portnoy l'appela par l'intercom.
« Lavendre? » Demanda-t-il avec espoir.
« Non, ton rendez vous pour dîner à été cancellé. »
« Merde je pensais que cela allait prendre un nouveau tournant aujourd'hui. » Murmura-t-il.
Harry fit quelques appels, quelques lancers au panier, lança quelques dards, consola quelques aurors qui avaient été incapables de neutraliser l'attaque des mangemorts d'hier soir, leur remonta le moral en leur promettant de nouvelles commandes bientôt.
La journée se termina sans que Harry puisse trouver une solution positive au ministre et promit de trouver quelque chose pour lundi matin. Quand le téléphone sonna, il s'empressa de répondre.
« Il n'y a plus de bœuf pour ton dîner », Ms. Portnoy l'informait.
« Ah tant pis, je ne mangerai pas. » Il raccrocha fortement son téléphone et demanda en regardant les quatre murs dont il était prisonnier.
« Cette journée va-t-elle finir? »
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
« Salut. Ou étais-tu dernièrement? »
L'esprit dévergondé d'Hermione descendit encore plus bas quand le docteur vint la rejoindre dans l'ascenseur. Elle se sauvait de lui depuis déjà beaucoup de semaines. La plupart des femmes, peut importe son statut civil, la considéreraient comme folle d'éviter le docteur Seamus Finnegan. Il était super beau, avait beaucoup de charme et était un des plus riches obstétricien/gynécologue de la planète. Il avait fait accoucher plusieurs femmes, si bien qu'il était celui qui délivra le plus grand nombre de bébés cette année. Ce qui était encore plus excitant dans son cas, en plus de ses nombreuses qualités était son statut de célibataire et son gros compte en banque.
« Salut Seamus. » Elle lui sourit mais fit un pas en arrière. Il était tellement près d'elle que n'importe qui pourrait croire que l'ascenseur était plein alors qu'il n'y avait qu'eux deux.
« Tu m'évites beaucoup », demanda-t-il, s'en allant directement au cœur du problème.
« J'ai été vraiment occupée dernièrement. »
« Trop occupée pour retourner mes appels? »
« Comme je t'ai dit », répéta-t-elle, « J'ai été très occupée. » Elle n'aurait jamais flirté un homme avec un cœur brisé, ce qui n'était pas le cas avec Seamus Finnegan. Il ne souffrait seulement d'un trop grand égo.
Cependant, il avait plusieurs façon de se rattraper. Il demanda : « Si je t'invitais à dîner? »
N'étant pas très confortable avec l'idée, elle changea de sujet. « Écoutes, Seamus, as tu vu la patiente je t'ai référée? Jamie Sanders? »
« Je l'ai vu hier. »
« Merci de la prendre comme patiente même si elle ne peut pas payer. Je l'aurais référée à une clinique publique mais je crains qu'elle ait des complications avec sa grossesse. »
« D'après ce qu'elle dit, elle a déjà eu deux fausses couches. »
« C'est exact. » Hermione secoua la tête à la pensée de cette jeune femme de six-sept ans qu'elle a conseillée. « Elle veut mettre l'enfant au monde puis ensuite le donner à l'adoption. »
« Et elle voulait les meilleurs soins pour y arriver. » Il se dirigea vers elle en l'encerclant dans le coin de l'ascenseur. « Mais mettre des bébés au monde, ce n'est pas la seule chose que je fais bien, Hermione »
Dr. Finnegan ne chômait pas sur son extrême confiance en soi et n'a d'ailleurs jamais montré le contraire. « Bon on est rendu. » La porte s'ouvrit, elle l'écarta et passa devant pour sortir.
« Attends un peu. » Il marcha rapidement pour la rattraper, lui pris le bras et l'entraîna à l'écart de la salle d'attente remplie de femmes. Le travail d'Hermione consistait à conseiller les sorcières qui avaient une grossesse non désirée.
Elle n'a jamais utilisé son diplôme d'études en psychologie depuis qu'elle est devenue veuve. Le mariage a eu lieu juste après les études et Brandon avait suivi. Dans les mois qui ont suivis la mort de Ron, tout le monde lui disait d'accepter ce poste qu'on lui offrait à la clinique, ce qu'elle fit avec beaucoup de réservations.
Les gens travaillant à l'hôpital et les travailleurs sociaux qui lui référaient des clientes étaient très satisfaits de son travail. Elle était la seule à se penser incompétente. La plupart des cas qu'elle traitait la laissait déprimée et insatisfaite.
« Tu n'as toujours pas répondu à ma question, » Seamus venait de la ramener à la réalité.
« Quelle question? »
« Je veux t'inviter à souper ce soir? » Il exécuta son plus beau sourire, celui que lui avait perfectionné le dentiste.
« Ce soir? Oh je ne peux vraiment pas, Seamus. Je suis partie de la maison comme une éclair ce matin et je n'ai pas vraiment passé beaucoup de temps avec Brandon. Je lui ai promis de faire quelque chose avec lui ce soir. »
« Demain soir? »
« Quel jour on est demain? Vendredi? Je ne sais pas Seamus. Laisse moi y penser. Je... »
« Qu'est-ce qui se passe avec toi? » Il mit les mains sur sa taille et la regarda en fronçant les sourcils.
« Qu'est-ce que tu veux dire? »
« On a eu quelques sorties. Tout allait super bien et tout d'un coup tu t'es mise à m'éviter! »
Hermione, qui était à l'ombre de ses cheveux, les repoussa de son visage. « Je n'ai jamais fait ça. »
« Alors sors avec moi. »
« Je t'ai dit que j'allais y penser. »
« Tu as eu des semaines pour y penser. »
« Et je n'ai toujours pas décidé. » Elle lui répondit d'un ton sec.
En la prenant dans ses bras, Seamus tentait une nouvelle approche. « Hermione, regarde, on se connaît depuis qu'on a onze ans. Nous sommes des adultes maintenant n'est-ce pas? On est pas censé agir comme des adultes? On est censé sortir ensemble, être de la bonne compagnie l'un pour l'autre.
« Coucher ensemble? » Ses yeux se baissèrent lentement. « Ça sonne bien. » Il utilisait ce ton séduisant qui laissaient sans voix plusieurs de ses patients et du personnel.
Hermione se dégagea en poussant ses bras. « Bonne soirée Seamus. »
« C'est ça hein? » Demanda-t-il, en mettant le doigt sur ce qui l'agaçait. « Le sexe. »
« Quel sexe? »
« Dans notre cas aucun. Tu es effrayée. »
« Sans aucun doute! »
« Tu n'en parles même pas! »
« Je parle de sexe toute la journée. »
Gardant sa voix basse, il la suivit de près jusqu'à la sortie du bâtiment alors qu'elle se dirigea vers l'autre département. « Tu peux en parler mais tu t'en sens incapable quand ça te concerne directement. »
« Je t'ai dit bonne soirée. »
« Ah go Hermione." Il voulait toucher son bras encore mais elle s'éloigna. « Tu vois? Tu deviens irritable si un homme ose te toucher. » Il lui cria quelque chose après qu'elle eut traversé le pavé de l'autre côté. « Si le contenu n'est pas à vendre, arrête d'en faire la publicité! »
Quand elle ouvra la porte elle s'aperçut que ses mains avaient arrêté de trembler mais elle était encore furieuse. Son égo était vraiment monstrueux! Pourquoi a-t-il dit des choses pareilles simplement parce qu'elle a décidé que la tournure qu'elle avait pris n'était pas de coucher avec lui?
Peut-être que Seamus avait raison. Peut-être qu'elle était effrayée à propos du sexe. Ses hormones n'ont pas arrêté quand Ron est mort, elle a simplement préférer ne pas les laisser aller avec un autre homme. Qu'est-ce qu'une gentille et respectable veuve avec un enfant, à cet âge ou le sexe devient important, doit faire avec sa vie sexuelle quand son objet de désir n'y est plus?
Difficile question. Trop difficile pour tenter d'y répondre cet après midi. La journée a mal commencée et tout tombe encore plus depuis. Ce qu'elle avait désespérément besoin c'est de quelqu'un qui allait l'écouter entièrement et objectivement, sans tenter de répondre.
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
« Bonsoir et profite du long week-end, » Ms. Portnoy parlait à Harry alors qu'il se dépêchait de franchir les portes du bureau.
« Je l'espère. Part tôt demain. Ne reste pas ici jusqu'à cinq heures. Part le week-end du bon pied. »
« Merci je le ferai. »
L'ascenseur que prenait Harry pour sortir en était un de haute technologie et hautement sécurisé tout comme le reste du bâtiment qui abritait le Département de l'Intelligence Magique et de l'Investigation. Il échangea des bonjours et des bonsoirs avec les jeunes agents qu'il croisait et qui comme lui prenaient congé pour demain. Près d'eux se trouvait une Auror avec des jambes de gazelles et des yeux comme ceux des renards. Ils s'échangeaient beaucoup de regards depuis quelques temps. Il se dit que la prochaine semaine allait être l'idéale pour aller de l'avant. Il voulait montrer au renard comment être rusé...
Assuré de son succès auprès de cette auror aux longues jambes, il siffla en sortant de l'ascenseur et rejoignit son auto sport. Il aurait pu transplaner directement du bureau à chez lui mais il aimait sentir le vent dans ses cheveux et voir les regards que sa BMW rouge cerise lui apportait. Son sourire s'effaça graduellement quand il vit un hibou perché sur son miroir avec une enveloppe bleue dans son bec.
Avant même de l'ouvrir et de lire la petite note, il sentait qu'il n'allait pas aimer ce qu'il était écrit dessus. Et il avait raison. Il lança la note et essaya d'enlever le hibou de l'auto.
« Super, » dit-il en s'assoyant dans son siège près du volant et en tournant le contact. « C'est très très amusant. »
C'était presque le coucher de soleil quand il rejoignit son loft à Notthing Hill. Comme il se l'était promis, il stoppa au gym et s'entraîna à enlever cette atroce journée de sa tête sur les machines du nautilus et sur le terrain de squash.
En traversant les deux portes ou l'attendait un valet pour aller stationner son auto pour lui, il remarqua une très jolie femme qui était accotée au mur. Quand elle le vit elle lui fit un signe de la main. Il salua a son tour, prit son sac de gym qui était sur l'autre siège, donna un pourboire au valet et se mit presque a courir sur le gazon pour monter la pente.
« Mon Dieu tu as vraiment l'air d'avoir eu une dure journée. » Il la prit dans ses bras et lui fit un câlin.
Hermione Weasley fit reposer sa tête sur son épaule et lui fit un câlin en retour. « Toi aussi on dirait! »
« Brandon, s'il vous plaît! »
« J'aime les faire de cette façon maman, comme cela on peut les garder pour la fin. »
Hermione secoua la tête et soupira avec résignation. Sa mère entendit le soupir en entrant dans la cuisine ou régnait une ambiance très « ensoleillée ».
« Qu'est ce qui ce passe ici? Pourquoi fronces-tu les sourcils Hermione? » Janet se dirigea directement vers la cafetière et se versa une tasse de café.
« Ton petit-fils est en train de sortir ses raisins de ses céréales pour les aligner le long de son bol. »
« C'est très créatif! »
Hermione regarda d'abord sa mère puis posa ses yeux sur les taches de lait que chacun des petits raisins avait crée en les déposant sur la table. « J'étais en train de lui montrer que c'était pas bien maman, pas commenter sur sa créativité. »
« Tu t'es levée du mauvais côté du lit ce matin? Encore? » Sa pause entre les deux questions n'était pas accidentelle. C'était la façon subtile de Janet pour indiquer que l'humeur massacrante de sa fille revenait de plus en plus souvent.
Hermione fit comme si elle n'avait rien entendu et pris un chiffon pour essuyer les taches de lait. « Mange ton toast Brandon. »
« Est-ce que je peux l'emporter jusqu'au salon et la manger en écoutant 'Sesame Street'? »
« Oui. » « Non. »
Les réponses divergentes ont été prononcées en même temps. « Maman tu sais je lui ai dit... »
« Je voudrais te parler Hermione. Seule. » Janet aida son petit-fils de quatre ans Brandon à sortir de sa chaise et mis sa tranche de pain à la cannelle sur une serviette. Elle redressa le dos de son pyjama en l'entraînant de l'autre côté de la porte puis se retourna pour faire face à sa fille. Hermione fut la première a entamer la discussion.
« Cette constante interférence pendant que je discipline Brandon doit cesser maman. »
« Ce n'est pas de ça que je voulais parler. » Janet se mit debout derrière la table de la cuisine, en face de sa fille. Hermione n'a pas pris compte de la dernière phrase de sa mère et sentit l'arôme de son café en soupirant.
Elle regarda sa montre et son regard s'intensifia : « Je dois y aller sinon je serai en retard au travail. »
« Assied-toi. »
« Je ne veux pas démarrer cette journée avec une dispute. »
« Assied-toi » répondit à nouveau Janet calmement. Hermione se jeta sur la chaise derrière elle. « Tu veux encore du café? »
« Non merci. »
« Tu n'es pas toi-même Hermione » dit Janet une fois assise sur la chaise en face de sa fille avec une nouvelle tasse de café. « Tu es tendue, contractée et impatiente avec Brandon. Si je ne te connaissais pas mieux je penserais que tu es enceinte. »
Hermione roula les yeux et regarda le plafond. « Mets toi tout de suite à l'idée qu'il n'y en aura pas d'autres. »
« Qu'est-il arrivé à ton sens de l'humour? Qu'est-ce qui ne va pas chez toi depuis quelques temps? »
« Rien. »
« Ok, je vais te le dire moi. »
« Je savais que tu me le dirais. »
« Ne sois pas effrontée avec moi, » dit Janet en pointant son doigt vers Hermione.
« Maman, je ne veux pas qu'on répète encore une fois cette conversation ce matin. Je sais déjà ce que tu vas me dire. »
« Qu'est-ce que je vais dire? »
« Que je ne vis pas la vie que je devrais mener, qu'elle n'est pas saine. Que Ron est mort depuis presque trois ans mais que je suis encore en vie, encore jeune, avec encore beaucoup d'années devant moi à vivre. Que j'ai un travail très intéressant et que j'ai les bonnes compétences, mais que le travail n'est pas tout dans la vie. Que je dois sortir et que je dois cultiver de nouveaux intérêts autres que le travail et de nouvelles amitiés. Que je dois sortir avec des personnes de mon âge, joindre un groupe de jeunes femmes monoparentales. » Elle regarda sa mère et lui fit un sourire triste. « Tu vois? Je le connais par cœur ton discours! »
« Alors pourquoi tu ne fais rien de ce que tu viens de dire? »
« Parce que ce sont les choses que tu veux, pas celles que je veux. »
Janet s'avança en croisant les bras sur la table. « Qu'est ce que tu veux? »
« Je ne sais pas. Je veux... »
Quoi? Hermione chercha à donner une explication à son cafard. Si elle savait ce qui lui manquait dans sa vie, elle aurait rempli ce trou qui est là il y a de ça plusieurs mois. Elle se sent comme si elle avait été prise dans un trou sans issue depuis déjà beaucoup trop de temps. Brandon n'était plus un enfant qui avait besoin d'elle à toutes les secondes. Elle se trouvait aussi inefficace au travail. Rien dans sa vie pour l'instant n'avait un sens d'accomplissement, le sens qu'elle voulait. Sa jeunesse et sa vitalité avaient été remplacés par de la monotonie.
« Je veux qu'il arrive quelque chose, » dit-elle finalement, « quelque chose qui va tout changer, qui va complètement bouleverser ma vie. »
« Sois prudente avec ce que tu souhaites, » Janet dit doucement.
« Qu'est-ce que tu veux dire? »
« La mort de Ron a sûrement changer les choses. »
Hermione fit un bond et se leva de sa chaise comme un éclair. « C'était vraiment une chose horrible à dire. » Elle prit sa sacoche, sa valise et sa baguette en se dirigeant vers la porte de sortie.
« Peut-être que ce l'était, Hermione, je ne le disais pas pour paraître insensible. Mais si tu veux que ça change tu ne peux pas te permettre de rester assise et attendre que cela se fasse pour toi. Tu dois toi-même faire changer les choses. »
Hermione ne répondit pas à cette dernière réplique. « Dis à Brandon que j'irai le chercher pendant mon heure de dîner. » Prête et armée pour bien commencer la journée elle transplana directement à l'hôpital.
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« Je sais que c'est ce que j'ai dit, George, mais c'était hier. Qui aurait pu penser qu'ils ont déjà étalé ça publiquement auparavant - »
Harry Potter fit signe à son assistante pour qu'il lui apporte une autre tasse de café. Ses responsabilités s'étendaient bien au-delà d'une simple assistante; Ms. Portnoy était sa secrétaire, assistante, mère et amie – n'importe qu'elle occasion elle était toujours là pour lui.
« Je sais que c'est mon travail, George, mais tu n'as pas perdu - »
Pendant que le ministre de la magie continuait de critiquer, Harry mit le téléphone sur sa poitrine. « Je n'ai pas reçu d'autres téléphones ? » Demanda-t-il à Ms. Portnoy.
« Seulement de ton dentiste. Tu as besoin de deux plombages. »
« Excellent. » - Harry laissa entendre une longue respiration. « Tu n'as reçu aucune autre bonne nouvelle? Tu es sure que Lavandre n'a pas appelé? »
« Positif monsieur. »
« Quand elle appellera n'hésite pas à venir me déranger, » Harry lui fit un clin d'œil. « Peu importe ce que je fais. » Elle le regarda et lui sourit en sortant de son bureau.
Harry replaça le récepteur sur son oreille. Le ministre était encore en train de déblatérer sur l'intelligence des gangs de mangemorts encore actifs.
« George, relaxe un peu. Ce n'est pas que l'information était fausse, juste que la personne chargée d'inspecter à craquer sous la pression. Laisse moi réfléchir à tout ça et je te rappelle. »
Après avoir raccroché, Harry se leva de sa chaise de travail, regarda la télé constamment branchée sur le réseau des nouvelles du monde magique et pris un petit ballon soufflé de basket-ball. Il le lança vers le petit panier accroché dans le haut du derrière de sa porte de bureau. C'était bien qu'il soit capable d'attraper les choses et de comprendre plus vite qu'il était apte à viser un panier mais son lancer était pire que d'habitude.
Il manquait évidemment de pratique. Cette semaine en a été une d'enfer, il n'a pas pu aller s'entraîner, quelque chose qu'il fait religieusement à chaque jour. Cet après midi il se promit qu'avant d'aller voir Lavandre il irait d'abord soumettre son corps à dure épreuve. Il avait besoin d'être en grande forme pour la fin de semaine qui s'en venait.
Les informations venaient d'être diffusés sur le moniteur, au réseau des nouvelles du monde magique, que la situation était de pire en pire au fur et à mesure que le temps avançait. Il était encore en train de chercher quoi dire à cette pauvre oreille qu'était George, comment le sortir de cette situation; la publicité négative entourant la dernière attaque des mangemorts devenait de plus en plus tragique à chaque jour. Il lançait des dards sur sa cible de l'autre côté de la pièce quand Ms. Portnoy l'appela par l'intercom.
« Lavendre? » Demanda-t-il avec espoir.
« Non, ton rendez vous pour dîner à été cancellé. »
« Merde je pensais que cela allait prendre un nouveau tournant aujourd'hui. » Murmura-t-il.
Harry fit quelques appels, quelques lancers au panier, lança quelques dards, consola quelques aurors qui avaient été incapables de neutraliser l'attaque des mangemorts d'hier soir, leur remonta le moral en leur promettant de nouvelles commandes bientôt.
La journée se termina sans que Harry puisse trouver une solution positive au ministre et promit de trouver quelque chose pour lundi matin. Quand le téléphone sonna, il s'empressa de répondre.
« Il n'y a plus de bœuf pour ton dîner », Ms. Portnoy l'informait.
« Ah tant pis, je ne mangerai pas. » Il raccrocha fortement son téléphone et demanda en regardant les quatre murs dont il était prisonnier.
« Cette journée va-t-elle finir? »
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
« Salut. Ou étais-tu dernièrement? »
L'esprit dévergondé d'Hermione descendit encore plus bas quand le docteur vint la rejoindre dans l'ascenseur. Elle se sauvait de lui depuis déjà beaucoup de semaines. La plupart des femmes, peut importe son statut civil, la considéreraient comme folle d'éviter le docteur Seamus Finnegan. Il était super beau, avait beaucoup de charme et était un des plus riches obstétricien/gynécologue de la planète. Il avait fait accoucher plusieurs femmes, si bien qu'il était celui qui délivra le plus grand nombre de bébés cette année. Ce qui était encore plus excitant dans son cas, en plus de ses nombreuses qualités était son statut de célibataire et son gros compte en banque.
« Salut Seamus. » Elle lui sourit mais fit un pas en arrière. Il était tellement près d'elle que n'importe qui pourrait croire que l'ascenseur était plein alors qu'il n'y avait qu'eux deux.
« Tu m'évites beaucoup », demanda-t-il, s'en allant directement au cœur du problème.
« J'ai été vraiment occupée dernièrement. »
« Trop occupée pour retourner mes appels? »
« Comme je t'ai dit », répéta-t-elle, « J'ai été très occupée. » Elle n'aurait jamais flirté un homme avec un cœur brisé, ce qui n'était pas le cas avec Seamus Finnegan. Il ne souffrait seulement d'un trop grand égo.
Cependant, il avait plusieurs façon de se rattraper. Il demanda : « Si je t'invitais à dîner? »
N'étant pas très confortable avec l'idée, elle changea de sujet. « Écoutes, Seamus, as tu vu la patiente je t'ai référée? Jamie Sanders? »
« Je l'ai vu hier. »
« Merci de la prendre comme patiente même si elle ne peut pas payer. Je l'aurais référée à une clinique publique mais je crains qu'elle ait des complications avec sa grossesse. »
« D'après ce qu'elle dit, elle a déjà eu deux fausses couches. »
« C'est exact. » Hermione secoua la tête à la pensée de cette jeune femme de six-sept ans qu'elle a conseillée. « Elle veut mettre l'enfant au monde puis ensuite le donner à l'adoption. »
« Et elle voulait les meilleurs soins pour y arriver. » Il se dirigea vers elle en l'encerclant dans le coin de l'ascenseur. « Mais mettre des bébés au monde, ce n'est pas la seule chose que je fais bien, Hermione »
Dr. Finnegan ne chômait pas sur son extrême confiance en soi et n'a d'ailleurs jamais montré le contraire. « Bon on est rendu. » La porte s'ouvrit, elle l'écarta et passa devant pour sortir.
« Attends un peu. » Il marcha rapidement pour la rattraper, lui pris le bras et l'entraîna à l'écart de la salle d'attente remplie de femmes. Le travail d'Hermione consistait à conseiller les sorcières qui avaient une grossesse non désirée.
Elle n'a jamais utilisé son diplôme d'études en psychologie depuis qu'elle est devenue veuve. Le mariage a eu lieu juste après les études et Brandon avait suivi. Dans les mois qui ont suivis la mort de Ron, tout le monde lui disait d'accepter ce poste qu'on lui offrait à la clinique, ce qu'elle fit avec beaucoup de réservations.
Les gens travaillant à l'hôpital et les travailleurs sociaux qui lui référaient des clientes étaient très satisfaits de son travail. Elle était la seule à se penser incompétente. La plupart des cas qu'elle traitait la laissait déprimée et insatisfaite.
« Tu n'as toujours pas répondu à ma question, » Seamus venait de la ramener à la réalité.
« Quelle question? »
« Je veux t'inviter à souper ce soir? » Il exécuta son plus beau sourire, celui que lui avait perfectionné le dentiste.
« Ce soir? Oh je ne peux vraiment pas, Seamus. Je suis partie de la maison comme une éclair ce matin et je n'ai pas vraiment passé beaucoup de temps avec Brandon. Je lui ai promis de faire quelque chose avec lui ce soir. »
« Demain soir? »
« Quel jour on est demain? Vendredi? Je ne sais pas Seamus. Laisse moi y penser. Je... »
« Qu'est-ce qui se passe avec toi? » Il mit les mains sur sa taille et la regarda en fronçant les sourcils.
« Qu'est-ce que tu veux dire? »
« On a eu quelques sorties. Tout allait super bien et tout d'un coup tu t'es mise à m'éviter! »
Hermione, qui était à l'ombre de ses cheveux, les repoussa de son visage. « Je n'ai jamais fait ça. »
« Alors sors avec moi. »
« Je t'ai dit que j'allais y penser. »
« Tu as eu des semaines pour y penser. »
« Et je n'ai toujours pas décidé. » Elle lui répondit d'un ton sec.
En la prenant dans ses bras, Seamus tentait une nouvelle approche. « Hermione, regarde, on se connaît depuis qu'on a onze ans. Nous sommes des adultes maintenant n'est-ce pas? On est pas censé agir comme des adultes? On est censé sortir ensemble, être de la bonne compagnie l'un pour l'autre.
« Coucher ensemble? » Ses yeux se baissèrent lentement. « Ça sonne bien. » Il utilisait ce ton séduisant qui laissaient sans voix plusieurs de ses patients et du personnel.
Hermione se dégagea en poussant ses bras. « Bonne soirée Seamus. »
« C'est ça hein? » Demanda-t-il, en mettant le doigt sur ce qui l'agaçait. « Le sexe. »
« Quel sexe? »
« Dans notre cas aucun. Tu es effrayée. »
« Sans aucun doute! »
« Tu n'en parles même pas! »
« Je parle de sexe toute la journée. »
Gardant sa voix basse, il la suivit de près jusqu'à la sortie du bâtiment alors qu'elle se dirigea vers l'autre département. « Tu peux en parler mais tu t'en sens incapable quand ça te concerne directement. »
« Je t'ai dit bonne soirée. »
« Ah go Hermione." Il voulait toucher son bras encore mais elle s'éloigna. « Tu vois? Tu deviens irritable si un homme ose te toucher. » Il lui cria quelque chose après qu'elle eut traversé le pavé de l'autre côté. « Si le contenu n'est pas à vendre, arrête d'en faire la publicité! »
Quand elle ouvra la porte elle s'aperçut que ses mains avaient arrêté de trembler mais elle était encore furieuse. Son égo était vraiment monstrueux! Pourquoi a-t-il dit des choses pareilles simplement parce qu'elle a décidé que la tournure qu'elle avait pris n'était pas de coucher avec lui?
Peut-être que Seamus avait raison. Peut-être qu'elle était effrayée à propos du sexe. Ses hormones n'ont pas arrêté quand Ron est mort, elle a simplement préférer ne pas les laisser aller avec un autre homme. Qu'est-ce qu'une gentille et respectable veuve avec un enfant, à cet âge ou le sexe devient important, doit faire avec sa vie sexuelle quand son objet de désir n'y est plus?
Difficile question. Trop difficile pour tenter d'y répondre cet après midi. La journée a mal commencée et tout tombe encore plus depuis. Ce qu'elle avait désespérément besoin c'est de quelqu'un qui allait l'écouter entièrement et objectivement, sans tenter de répondre.
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
« Bonsoir et profite du long week-end, » Ms. Portnoy parlait à Harry alors qu'il se dépêchait de franchir les portes du bureau.
« Je l'espère. Part tôt demain. Ne reste pas ici jusqu'à cinq heures. Part le week-end du bon pied. »
« Merci je le ferai. »
L'ascenseur que prenait Harry pour sortir en était un de haute technologie et hautement sécurisé tout comme le reste du bâtiment qui abritait le Département de l'Intelligence Magique et de l'Investigation. Il échangea des bonjours et des bonsoirs avec les jeunes agents qu'il croisait et qui comme lui prenaient congé pour demain. Près d'eux se trouvait une Auror avec des jambes de gazelles et des yeux comme ceux des renards. Ils s'échangeaient beaucoup de regards depuis quelques temps. Il se dit que la prochaine semaine allait être l'idéale pour aller de l'avant. Il voulait montrer au renard comment être rusé...
Assuré de son succès auprès de cette auror aux longues jambes, il siffla en sortant de l'ascenseur et rejoignit son auto sport. Il aurait pu transplaner directement du bureau à chez lui mais il aimait sentir le vent dans ses cheveux et voir les regards que sa BMW rouge cerise lui apportait. Son sourire s'effaça graduellement quand il vit un hibou perché sur son miroir avec une enveloppe bleue dans son bec.
Avant même de l'ouvrir et de lire la petite note, il sentait qu'il n'allait pas aimer ce qu'il était écrit dessus. Et il avait raison. Il lança la note et essaya d'enlever le hibou de l'auto.
« Super, » dit-il en s'assoyant dans son siège près du volant et en tournant le contact. « C'est très très amusant. »
C'était presque le coucher de soleil quand il rejoignit son loft à Notthing Hill. Comme il se l'était promis, il stoppa au gym et s'entraîna à enlever cette atroce journée de sa tête sur les machines du nautilus et sur le terrain de squash.
En traversant les deux portes ou l'attendait un valet pour aller stationner son auto pour lui, il remarqua une très jolie femme qui était accotée au mur. Quand elle le vit elle lui fit un signe de la main. Il salua a son tour, prit son sac de gym qui était sur l'autre siège, donna un pourboire au valet et se mit presque a courir sur le gazon pour monter la pente.
« Mon Dieu tu as vraiment l'air d'avoir eu une dure journée. » Il la prit dans ses bras et lui fit un câlin.
Hermione Weasley fit reposer sa tête sur son épaule et lui fit un câlin en retour. « Toi aussi on dirait! »
