Bonjour! Voilà la suite de cette fanfiction. Voilà d'abord pour les
reviews :
Fanny Radcliffe : Continue à lire tu verras ce chapitre devrait être plus clair à tes yeux ;) merci de lire
Belval : Tu devrais avoir ta réponse à ta question dans ce chapitre, c'est assez clair ici!! Merci (
Eldwina : Merci beaucoup c'est gentil et oui Hermione est exactement la même avec quelques années de plus ;)
Super hermy : Ca va peut etre te paraître moins bisare cette fois ( merci!
CHAPITRE 2
Harry mit son bras sur la taille d'Hermione. Ils marchèrent en direction du loft et passèrent par la grande porte impressionnante du château.
Elle sourit au valet et Harry la poussa pour entrer et la laissa passer près de la fontaine située dans le hall. « J'avais presque abandonné, » dit- elle.
« Je suis content que tu ne l'aies pas fait. Tu attends depuis longtemps? »
« Presque une heure. T'es-tu arrêté quelque part et prit un verre? »
« Non je suis allé m'entraîner après avoir terminé de travailler. »
Dans l'ascenseur, ils étaient un en face de l'autre et se souriaient. Elle regarda son short et son petit chandail moulant. « T'entraîner hein? J'espère que tu n'as pas mis ce que tu as sur le dos au bureau aujourd'hui. Si c'est le cas j'ai presque honte de toi. »
« Si tu es venu pour me critiquer, tu es aussi bien de partir tout de suite. Tu ne croiras jamais quelle sorte de journée j'ai eu aujourd'hui. »
« La même chose de mon côté. Je suis venue t'emprunter un verre de vin. »
« Je pense que je peux t'en sortir un. » En lui faisant une grimace, il la laissa passer devant lui pour sortir de l'ascenseur et ils descendirent le hall pour se retrouver en face du loft qu'habitait Harry depuis déjà plusieurs années.
Rendus à la porte, Hermione fit de nouveau face à Harry. « Tu es certain qu'il n'y a pas de fille à l'intérieur qui t'attend, dans le bain plein de bulles prête à te mordre dans le cou? »
« Tu penses que je suis un charmeur à ce point? Il feignit être offusqué en débarrant la porte et la poussa à l'intérieur. « Toutes les femmes toutes nues sortez! » il cria en direction des chambres désertes. « Ma conscience est arrivée. »
« Oublie ça! Être ta conscience serait un travail impossible et surtout tu ne me remercierais jamais. » Elle déposa sa sacoche sur la table à l'entrée. « Presque sans merci comme dans mon travail. »
« Qu'est ce que j'entends? »Il souffla dans son oreille. « Une note de désillusion professionnelle? »
« Désillusion, pitié et désespoir. »
Il leva son sourcil en signe de stupéfaction. « Je pense que tout cela mérite deux verres de vin. »
« Fais les tout petits. Je dois transplaner à la maison. »
« Je vais chercher le vin on se rejoint sur la terrasse. »
Quelques minutes plus tard il la rejoignit. Elle était accotée sur la rampe, contemplant le soleil à l'horizon, à des milliers de kilomètres mais qui semblait tellement proche qu'elle aurait pu y toucher.
Le soleil semblait disparaître vers la droite d'Hermione, c'était l'heure ou il devait quitter. La soirée était fraîche, marquant le début de l'automne. Le ciel était clair, un violet foncé à l'est et un bleu noir à l'ouest. Cette vision spectaculaire était une des raisons pour laquelle elle a encouragé Harry à acheter ce loft. Ron lui avait dit que c'était un investissement sans risque, pendant qu'elle lui avait dit que c'était un bon investissement esthétique.
Il lui tendit un verre d'entrecôte. En le prenant elle dit : « À chaque fois que je viens sur cette terrasse je pense à Ron. »
« Pourquoi ça? » Harry s'assied dans une chaise de patio, enleva ses souliers et ses bas pour examiner une petite bosse qui lui était apparu après son entraînement.
« Je pense que c'est parce que c'est à cet endroit si que Ron a proposé un toast au champagne quand tu es emménagé ici. »
« Un champagne frais! »
« On buvait pour ta santé et la chance dans ta nouvelle maison. »
« Tu as appelé ça un palais de plaisir, pas une maison », lui rappela Harry en levant sa bouteille de bière vers elle. « Et après le champagne vous êtes partis me laissant avec toutes les boîtes et les meubles à assembler. »
Souriant en pensant à ce souvenir, Hermione s'étendit sur une chaise longue. Mettant ses lunettes de soleil sur la table, elle mit ses mains sur sa tête. Tout à l'heure avant que Harry la rejoigne, elle avait déjà enlevé son manteau, noué sa chemise sur sa taille et même retiré ses souliers.
En se sentant très relaxe pour la première fois depuis plusieurs jours, elle dit à Harry avec un sourire : « Tu n'étais pas censé te souvenir qu'on était parti. »
« Me prends-tu pour un idiot? Je me souviens même de votre excuse. »
« C'était quoi? »
« Tu allaitais encore Brandon et il était temps que tu rentres à la maison. »
« Une excuse valable. »
« Oui en effet », répondit-il, « et sans contre arguments. Tu disais que ça coulait et ça m'a fait peur. J'avais aussi peur que tout ça aient de graves conséquences. »
« Comme quoi? »
« Comment je le saurais? Je ne suis qu'un stupide célibataire. À chaque fois que je pense à des mamelons c'est dans un contexte entièrement différent. »
Levant son verre elle but de petites gorgées de son vin. « Comment va ton travail? »
« C'est minable. Tu as entendu parler de la dernière attaque des mangemorts en Écosse? » Il continua après qu'elle ait fait un signe de tête, « Le ministre veut ma tête sur un plateau d'argent pour quelque chose qui ne venait absolument pas de mon département. Il le sait mais ça l'empêche pas de me donner de violentes fessées sur les fesses! »
« Il est cinglé. »
« J'étais censé aller déjeuner avec un de nos meilleurs jeunes agents très prometteurs. On a tenté de la faire découvrir depuis des mois. »
« Une agente féminine hein? »
« Je te dis vraiment jeune, Mione. »
« Genre vingt-cinq ans? » dit-elle tendrement.
« Non, genre dix-huit. Directement de Poudlard, une serpentard avec beaucoup de morale. On avait rendez vous dans un petit café à Highland Park. Tu sais, une place ou les agents secrets russes se rencontraient pour parler de la descente de l'empire Britannique. »
« Vous être très James Bond, monsieur Potter. »
« De toute façon, » Harry continue en fronçant des sourcils à sa pauvre blague, « elle a appelé et a cancellé. »
« Je suis désolée. »
« Ok c'est assez avec mes problèmes, comment vont les tiens? » Il s'appuya sur ses coudes pour se relever. « Qu'est-ce qu'il y a? »
« Je n'ai plus de vin. »
Il la regarda en souriant puis pris son verre et disparu dans la cuisine. Les lampes se sont automatiquement allumées, effet d'un charme d'illumination. Par la grande vitre qui servait de mur, Hermione pouvait le voir en train de verser un autre verre. Ce n'était pas un de ces petits vins économiques, c'était une sorte très dispendieuse.
Harry appréciait la qualité car avec les Dursleys il n'en a jamais eu. En grandissant avec eux il a fallu toujours se contenter du deuxième choix, du deuxième meilleur plat. Il avait hérité d'une importante somme d'argent de ses parents mais n'y touchait que rarement. Pour lui, le travail au ministère représentait un défi pour avoir du succès avec ses propres mérites et non pour se faire vivre. Être connu comme Harry Potter celui qui a survécu ne lui disait absolument rien.
Le loft était contemporain, superbement décoré et très bien situé. Harry avait quitté une femme une fois parce qu'elle jetait les papiers pour emballer les menthes dans son cendrier. Hermione disait que c'était vraiment drôle parce que Harry ne fume pas et que personne n'est autorisé à fumer alors il n'y avait jamais rien dans le cendrier.
Harry était sélectif pour le choix de sa maison, de ses vêtements et spécialement des femmes. Il trouvait toujours quelque chose qu'il n'aimait pas. Trop grande, trop petite, trop mince, trop grosse, trop bruyante, trop silencieuse, trop ambitieuse, trop paresseuse, trop poupoune, trop plate, trop prétentieuse, trop haïssable. Ron lui avait souvent fait des réprimandes à ce sujet, mais dans une manière que seulement un meilleur ami marié pouvait faire.
« Ok, tu as ton vin, » dit-il en donnant à Hermione un verre plein lorsqu'il arriva sur la terrasse, « et j'ai une autre bière, alors qu'est- ce qui arrive? Pourquoi fais-tu cette expression? »
« Je ne sais pas Harry. »
« Ah Hermione qu'est-ce... »
« Non, vraiment. Je ne sais pas. »
« Est-ce que mon filleul est si difficile à vivre? »
« À part quelques habitudes alimentaires étrangères il... »
« Habitudes alimentaires étrangères? »
« Il arrange ses raisins... » Elle laissa courir ses doigts dans ses cheveux qui avaient pris la couleur du caramel dans le coucher de soleil. « Oublie ça. Brandon n'est pas le problème. C'est la seule personne avec qui je retire de la joie. »
« Des problèmes avec Janet? Je ne peux pas imaginer ça. Je voudrais marier cette femme sans hésiter si elle me voulait. »
« Harry Potter tu es un très mauvais menteur. Tu n'as absolument aucun intérêt en une femme ou son age et ses capacités mentales sont plus élevés que ses seins! »
« C'est la deuxième absurdité que tu me lances ce soir. Arrête ça ou sinon je devrai me venger. »
« Vas-y je peux en prendre. »
« Ok souviens toi que tu as demandé pour, » dit-il. « Si tu n'arrives pas à t'entendre avec cette femme, je suis persuadé que c'est entièrement de ta faute. Cette femme est une sainte. »
« Je peux concéder que nos altercations sont souvent de ma faute, » dit- elle en baillant. « C'était mon idée qu' elle vienne s'installer avec Brandon et moi quand mon père est mort, et je n'ai jamais regretté cette décision. Brandon a besoin de rester à la maison au lieu d'aller à la garderie. Ensemble, les deux veuves que nous sommes nous a aidé à avoir moins de solitude. J'aime penser que j'ai aidé à supporter le décès de mon père durant un an et demi comme elle m'a aidé quand Ron est mort. »
« Je ne doute pas de cette décision non plus. »
« Mais elle essaie de me contrôler et de m'entraîner ailleurs, Harry. »
« Te contrôler? »
« Sortir et faire d'autre chose que de travailler. »
« Tu devrais. »
« Ne commences pas! »
Il mit sa bière sur la table et lui prit la main. Elle s'assied plus haut dans sa chaise, lui laissant l'occasion de se glisser derrière elle et de s'asseoir dans la même chaise, les jambes écartées pour qu'elle s'accote sur lui. Elle était assise carrément entre ses jambes et soupirait.
« Tiens bon. » Il prit ses cheveux dans sa main et lui écarta ceux qui étaient collés dans son cou. « Si quelqu'un a besoin d'un massage de cou c'est bien toi. »
« Hum, merci. » Murmura-t-elle quand ses doigts massifs frottaient ses muscles durcis et endoloris.
« Maintenant, Mione... »
« Uh-Oh... À chaque fois que tu commences une phrase avec maintenant Mione je sens que tu vas dire quelque chose que je ne veux pas entendre. »
« Je veux te le dire seulement parce que je sais que Ron voudrait que je te le dise. »
« Je savais qu'il y avait une raison à ce massage! »
« Tais toi et écoute. C'est ton meilleur ami la qui te parle. Tu es certainement venue ici ce soir dans le but d'avoir des conseils et tu ne repartiras pas sans eux. » Il prit une grande inspiration avant de commencer.
« Janet a raison. Tu as besoin d'avoir des intérêts autres qu'au travail. Je sais combien tu as aimé Ron. Je l'ai aimé aussi. Il était le meilleur ami et partenaire que tout le monde rêve d'avoir. Il ne sera jamais remplacé. »
Il travailla sur ses épaules un peu plus fort, comme pour faire mieux entrer les paroles qu'il disait. « Pour toi ça n'est jamais arrivé qu'il soit tué à l'extérieur des limites de son travail, il était en service et c'était son devoir. Tu l'as pris très mal. Qui aurait pu te blâmer? »
« Mais Mione, » il chuchota dans le creux de son oreille après s'être accoté la tête sur son épaule, « c'était il y a presque trois ans. Tu n'as même pas encore trente ans. Tu dois continuer et vivre ta propre vie. »
« Je l'ai réalisé Harry. Il y aura toujours cette petite douleur dans mon cœur à chaque fois que je pense à ce que j'ai vécu et ce que je ne vivrai plus, mais j'ai appris à vivre avec ce qui est arrivé à Ron. C'est de ma vie dont je suis incertaine et insatisfaite.
« Je pensais que tu aimais ton travail. Ron t'a laissé dans une très bonne position financière, tu pourrais ne pas avoir à travailler du tout. N'as tu pas dit toi même que ton travail était de conseiller de pauvres femmes en amour? »
« Ça semble tellement inutile. »
« Comment peux-tu dire ça? Des femmes découragées et sans défense viennent te demander de l'aide et tu fais de ton mieux pour trouver des solutions. »
« Tu en es certain? J'ai rencontré une d'entre elles hier qui est enceinte pour la troisième fois. Trois fois et elle a seulement dix-sept ans! » Dit- elle en haussant le ton. « Elle n'a pris aucun conseil que je lui ai donné les deux autres fois. Les potions pour la contraception sont gratuites pour elle, mais elle n'en tire même pas avantage. Je pense parfois que je parle à un mur. »
« Tu ne peux pas te blâmer pour sa façon d'agir. Tes conseils étaient valables, peu importe si elle les acceptent ou pas. »
« D'une manière je le sais mais ça me décourage tellement. Une autre jeune femme de quinze ans a récemment accepté l'adoption, mais a peur d'aller à l' école enceinte parce qu'elle veut rester dans l'équipe de Quidditch. Elle aime mieux décrocher que devenir impopulaire. Une autre a pleuré pendant presque une heure dans mon bureau parce qu'elle a peur que son père la mette dehors quand il va savoir qu'elle est enceinte, mais veut garder le bébé. Ce sont les cas qui me viennent en tête à l'instant mais je pourrais continuer toute la nuit. Et qu'est ce que je fais pour elles? Je suis assise là, derrière la sécurité que m'apporte mon bureau, en leur offrant des mouchoirs et platitudes, en leur disant que je comprends leurs problèmes, quand je ne peux pas vraiment les comprendre parce que je n'ai pas vécu ça. Je me sens tellement hypocrite. »
« Tu te sens comme ça parce que tu ne l'es pas. »
Elle regarda par dessus son épaule. « Est-ce que c'est supposé avoir du sens? »
« C'est parfaitement censé. Si tu ne prenais pas leurs problèmes à cœur, tu seras comme celles qui sont là, derrière les vitrines et vendent leurs conseils à la pesée! Tu leurs dit quelque chose qui va les faire sentir mieux temporairement et ensuite elles vont prendre la voie qui leur semble la meilleure selon tes indications. »
« Vraiment? »
« Vraiment. » Il donna un léger baiser dans son cou et fit travailler ses pouces plus fort au niveau de sa colonne. « Le travail peut être une excuse que tu donnes à ton humeur mais je crois que ce n'est pas la source même du problème. »
« Est-ce qu'on va recommencer à analyser? »
« C'est ce qu'on va faire. »
« C'est l'heure pour moi de retourner à la maison. »
« Pas question. » Il la prit par les épaules et remit son dos sur son ventre. « Comment va ta vie amoureuse? »
« Plus brûlante encore qu'un piment fort. »
« Content de l'entendre! »
Elle rit en penchant la tête sur ses abdominaux. C'était chaud, poilu et partiellement recouvert par son petit chandail. « Crois le ou non j'ai un admirateur. »
« Je peux pas le croire. Qui est le chanceux? »
« Oh tu le connais. Seamus Finnegan. Je l'ai rencontré à nouveau à l'hôpital. Il est gynécologue. »
« C'est pas vrai! C'est ce que j'ai voulu faire quand j'ai grandi! » Elle frappa avec son coude dans son ventre.
« Pervers. »
Entre deux gémissements de douleur, il dit, « Dis moi ou il en est rendu. »
« Il est vraiment beau, charmeur et riche. Un vrai de vrai homme à femmes! »
« Je suis impressionné. Depuis quand le vois-tu? »
« Nous sommes sortis quelques fois. Pas vraiment dernièrement. »
« Pourquoi? »
« Parce qu'il est beau, charmeur et riche. »
« Maintenant qui fais que ça n'a pas de sens? »
Elle demanda, « Qu'est ce qu'un beau, charmeur et riche gynécologiste me veut? »
« Quand il a déjà eu beaucoup de poulettes prêtes à mordre à pleines dents dans ses pantalons il peut continuer. »
« Tu es horrible. » Elle glissa hors de la chaise et se tourna pour le regarder en face.
« J'ai seulement dit tout haut ce que tu penses tout bas. » Il faisait de son mieux pour avoir l'air innocent mais un sourire mystérieux le trahissait. Ses yeux d'un vert éclatant la visait dans un regard qui voulait dire 'crois-moi'.
« Tu as raison, » finit elle par avouer. « C'est exactement ce que je pensais. Il ne me veut seulement parce que je suis une des seules qui lui reste. »
« Si tu l'aimes, laisses le t'avoir. » Il prit la même position qu'avait Hermione auparavant, dans le fond de la chaise, en se massant les muscles derrière la tête.
« Tu veux dire...? »
« Certainement. C'est simple. Vas-y. »
« Je ne peux pas Harry. » Elle parlait avec un petit ton doux et sérieux en regardant au loin le coucher de soleil qui était presque invisible à cause de la noirceur. « Ça semble tellement calculé et terrible de coucher avec un homme avec lequel je n'ai pas parlé durant les dix dernières années juste pour du sexe. Le seul homme avec lequel je suis sorti a été Ron. »
« Je sais. »
Elle se retourna et de son regard interrogateur fixa Harry.
« Tu te souviens, tu m'as toujours grondée par rapport à mes nombreuses conquêtes d'un soir et copine que j'ai eues. Quand je t'ai parlé de Krum et de Terry Bones tu m'avais informé que tu étais une fille sage quand tu as commencé à sortir avec Ron. Je sais raisonnablement qu'il n'y a eu personne d'autre sauf Ron, j'ai seulement assumé... » Il haussa ses épaules.
Elle fixa soudainement ses pieds. « Seamus dit que je suis contrariée à propos du sexe. »
« Quoi? »
« Il disait que je pouvais parler de sexe avec les femmes qui viennent me voir mais quand il s'agit du mien je suis insécurisée. »
« Sa technique a besoin d'être revue. Ça a pas vraiment marché n'est-ce pas? »
« Je parle en sens figuré. »
« Connaissant Seamus, tu dis vrai. Alors, qu'est-ce qui en est? A-t-il raison? »
Il y avait des traces de défiance dans son regard brun chocolat. « Je suis autant sexuelle que n'importe quelle femme. »
« Félicitation. Dis au docteur qu'il n'a pas raison. Encore mieux, prouves lui! »
« Je ne peux pas Harry, » dit-elle, sa posture se courba très rapidement. « Je pense qu'il y a une parcelle de vérité dans ce qu'il a dit. Je serais très inconfortable dans un rendez vous, sachant qu'est ce qu'il espère à la fin. Mes hormones sexuelles sont tellement pas à jour mais ce que je pense de moi ce n'est pas être seulement une autre de ces femmes qui ne veulent qu'être au lit avec un homme. »
« Que penses-tu de commencer justement une nouvelle relation basée sur le fait d'être au lit? »
« Tu m'as écoutée Harry? Mon problème n'est pas seulement basé sur le fait que je me prive sexuellement. Cette dépression ne se terminera pas quand j'aurai couché avec quelqu'un. C'est plus que ça, c'est... »
« Quoi? »
« Je ne sais pas, » dit-elle avec exaspération. « Peut-être que c'est la routine. Quand Ron est mort, j'ai du me faire une nouvelle routine. Peut- être que je l'ai suivie trop longtemps. J'ai besoin d'un changement, d'une distraction, quelque chose de spontané dans ma vie. J'ai dit à ma mère ce matin que je voulais que quelque chose d'extraordinaire se produise, quelque chose - » Elle stoppa quand il bondit de sa chaise. « Harry ou vas- tu? »
« J'ai juste eu un petit flash dans le cerveau, » dit-il par dessus son épaule en entrant dans la maison.
Curieuse, elle le suivit à l'intérieur. Ses pieds traînaient et elle s'enfargea sur le coussin en peau de mouton dans le milieu de la pièce.
Harry ouvrit son sac de gym et pris son jacket d'entraînement qu'il avait mit en boule pour mieux le faire entrer quand il est parti du centre. Il chercha dans les poches jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il cherchait.
Il retourna vers Hermione, frappant l'enveloppe de sa main vide. « La médecine qui va t'aider à guérir se trouve dans cette enveloppe madame. »
Il lui tendit l'enveloppe. Elle lui fit un regard qui signifiait qu'il venait de franchir une grande étape dans sa guérison, avec un sourire en coin et l'interrogation dans sa voix. Elle sortir de l'enveloppe un joli petit papier rose.
« Bonjour mon chéri, » dit-elle à voix haute en mimant la voix féminine. « Vraiment désolée je ne peux pas. Des conflits que je dois régler sont apparus. Je t'expliquerai la semaine prochaine. Je t'aime et je t'embrasse, Lavandre. PS. La semaine dernière a été super. Je viens toute excitée quand je pense à - »
Il tira de toutes ses forces sur le papier qu'il enleva de ses mains. « Pas ça. »
« J'arrivais à la meilleure partie. »
« Pourrais tu s'il vous plaît regarder l'autre papier dans l'enveloppe? »
L'enveloppe avait une lettre imprimée d'une compagnie de voyage. En dépliant la lettre elle découvrit deux billets pour Acapulco au Mexique. Elle le regarda avec encore plus d'étonnement. « Qu'est-ce que c'est que ça? »
« Ce que tu peux être naïve. Regarde la date. »
« C'est aujourd'hui. »
« Maintenant je sais pourquoi tu étais préfète en chef à Poudlard! C'est exact. Le départ est à dix heures ce soir. Il prit ses épaules et les pressa gentiment et dit avec un grand sourire : « Toi et moi allons partir à 10 heures! »
Fanny Radcliffe : Continue à lire tu verras ce chapitre devrait être plus clair à tes yeux ;) merci de lire
Belval : Tu devrais avoir ta réponse à ta question dans ce chapitre, c'est assez clair ici!! Merci (
Eldwina : Merci beaucoup c'est gentil et oui Hermione est exactement la même avec quelques années de plus ;)
Super hermy : Ca va peut etre te paraître moins bisare cette fois ( merci!
CHAPITRE 2
Harry mit son bras sur la taille d'Hermione. Ils marchèrent en direction du loft et passèrent par la grande porte impressionnante du château.
Elle sourit au valet et Harry la poussa pour entrer et la laissa passer près de la fontaine située dans le hall. « J'avais presque abandonné, » dit- elle.
« Je suis content que tu ne l'aies pas fait. Tu attends depuis longtemps? »
« Presque une heure. T'es-tu arrêté quelque part et prit un verre? »
« Non je suis allé m'entraîner après avoir terminé de travailler. »
Dans l'ascenseur, ils étaient un en face de l'autre et se souriaient. Elle regarda son short et son petit chandail moulant. « T'entraîner hein? J'espère que tu n'as pas mis ce que tu as sur le dos au bureau aujourd'hui. Si c'est le cas j'ai presque honte de toi. »
« Si tu es venu pour me critiquer, tu es aussi bien de partir tout de suite. Tu ne croiras jamais quelle sorte de journée j'ai eu aujourd'hui. »
« La même chose de mon côté. Je suis venue t'emprunter un verre de vin. »
« Je pense que je peux t'en sortir un. » En lui faisant une grimace, il la laissa passer devant lui pour sortir de l'ascenseur et ils descendirent le hall pour se retrouver en face du loft qu'habitait Harry depuis déjà plusieurs années.
Rendus à la porte, Hermione fit de nouveau face à Harry. « Tu es certain qu'il n'y a pas de fille à l'intérieur qui t'attend, dans le bain plein de bulles prête à te mordre dans le cou? »
« Tu penses que je suis un charmeur à ce point? Il feignit être offusqué en débarrant la porte et la poussa à l'intérieur. « Toutes les femmes toutes nues sortez! » il cria en direction des chambres désertes. « Ma conscience est arrivée. »
« Oublie ça! Être ta conscience serait un travail impossible et surtout tu ne me remercierais jamais. » Elle déposa sa sacoche sur la table à l'entrée. « Presque sans merci comme dans mon travail. »
« Qu'est ce que j'entends? »Il souffla dans son oreille. « Une note de désillusion professionnelle? »
« Désillusion, pitié et désespoir. »
Il leva son sourcil en signe de stupéfaction. « Je pense que tout cela mérite deux verres de vin. »
« Fais les tout petits. Je dois transplaner à la maison. »
« Je vais chercher le vin on se rejoint sur la terrasse. »
Quelques minutes plus tard il la rejoignit. Elle était accotée sur la rampe, contemplant le soleil à l'horizon, à des milliers de kilomètres mais qui semblait tellement proche qu'elle aurait pu y toucher.
Le soleil semblait disparaître vers la droite d'Hermione, c'était l'heure ou il devait quitter. La soirée était fraîche, marquant le début de l'automne. Le ciel était clair, un violet foncé à l'est et un bleu noir à l'ouest. Cette vision spectaculaire était une des raisons pour laquelle elle a encouragé Harry à acheter ce loft. Ron lui avait dit que c'était un investissement sans risque, pendant qu'elle lui avait dit que c'était un bon investissement esthétique.
Il lui tendit un verre d'entrecôte. En le prenant elle dit : « À chaque fois que je viens sur cette terrasse je pense à Ron. »
« Pourquoi ça? » Harry s'assied dans une chaise de patio, enleva ses souliers et ses bas pour examiner une petite bosse qui lui était apparu après son entraînement.
« Je pense que c'est parce que c'est à cet endroit si que Ron a proposé un toast au champagne quand tu es emménagé ici. »
« Un champagne frais! »
« On buvait pour ta santé et la chance dans ta nouvelle maison. »
« Tu as appelé ça un palais de plaisir, pas une maison », lui rappela Harry en levant sa bouteille de bière vers elle. « Et après le champagne vous êtes partis me laissant avec toutes les boîtes et les meubles à assembler. »
Souriant en pensant à ce souvenir, Hermione s'étendit sur une chaise longue. Mettant ses lunettes de soleil sur la table, elle mit ses mains sur sa tête. Tout à l'heure avant que Harry la rejoigne, elle avait déjà enlevé son manteau, noué sa chemise sur sa taille et même retiré ses souliers.
En se sentant très relaxe pour la première fois depuis plusieurs jours, elle dit à Harry avec un sourire : « Tu n'étais pas censé te souvenir qu'on était parti. »
« Me prends-tu pour un idiot? Je me souviens même de votre excuse. »
« C'était quoi? »
« Tu allaitais encore Brandon et il était temps que tu rentres à la maison. »
« Une excuse valable. »
« Oui en effet », répondit-il, « et sans contre arguments. Tu disais que ça coulait et ça m'a fait peur. J'avais aussi peur que tout ça aient de graves conséquences. »
« Comme quoi? »
« Comment je le saurais? Je ne suis qu'un stupide célibataire. À chaque fois que je pense à des mamelons c'est dans un contexte entièrement différent. »
Levant son verre elle but de petites gorgées de son vin. « Comment va ton travail? »
« C'est minable. Tu as entendu parler de la dernière attaque des mangemorts en Écosse? » Il continua après qu'elle ait fait un signe de tête, « Le ministre veut ma tête sur un plateau d'argent pour quelque chose qui ne venait absolument pas de mon département. Il le sait mais ça l'empêche pas de me donner de violentes fessées sur les fesses! »
« Il est cinglé. »
« J'étais censé aller déjeuner avec un de nos meilleurs jeunes agents très prometteurs. On a tenté de la faire découvrir depuis des mois. »
« Une agente féminine hein? »
« Je te dis vraiment jeune, Mione. »
« Genre vingt-cinq ans? » dit-elle tendrement.
« Non, genre dix-huit. Directement de Poudlard, une serpentard avec beaucoup de morale. On avait rendez vous dans un petit café à Highland Park. Tu sais, une place ou les agents secrets russes se rencontraient pour parler de la descente de l'empire Britannique. »
« Vous être très James Bond, monsieur Potter. »
« De toute façon, » Harry continue en fronçant des sourcils à sa pauvre blague, « elle a appelé et a cancellé. »
« Je suis désolée. »
« Ok c'est assez avec mes problèmes, comment vont les tiens? » Il s'appuya sur ses coudes pour se relever. « Qu'est-ce qu'il y a? »
« Je n'ai plus de vin. »
Il la regarda en souriant puis pris son verre et disparu dans la cuisine. Les lampes se sont automatiquement allumées, effet d'un charme d'illumination. Par la grande vitre qui servait de mur, Hermione pouvait le voir en train de verser un autre verre. Ce n'était pas un de ces petits vins économiques, c'était une sorte très dispendieuse.
Harry appréciait la qualité car avec les Dursleys il n'en a jamais eu. En grandissant avec eux il a fallu toujours se contenter du deuxième choix, du deuxième meilleur plat. Il avait hérité d'une importante somme d'argent de ses parents mais n'y touchait que rarement. Pour lui, le travail au ministère représentait un défi pour avoir du succès avec ses propres mérites et non pour se faire vivre. Être connu comme Harry Potter celui qui a survécu ne lui disait absolument rien.
Le loft était contemporain, superbement décoré et très bien situé. Harry avait quitté une femme une fois parce qu'elle jetait les papiers pour emballer les menthes dans son cendrier. Hermione disait que c'était vraiment drôle parce que Harry ne fume pas et que personne n'est autorisé à fumer alors il n'y avait jamais rien dans le cendrier.
Harry était sélectif pour le choix de sa maison, de ses vêtements et spécialement des femmes. Il trouvait toujours quelque chose qu'il n'aimait pas. Trop grande, trop petite, trop mince, trop grosse, trop bruyante, trop silencieuse, trop ambitieuse, trop paresseuse, trop poupoune, trop plate, trop prétentieuse, trop haïssable. Ron lui avait souvent fait des réprimandes à ce sujet, mais dans une manière que seulement un meilleur ami marié pouvait faire.
« Ok, tu as ton vin, » dit-il en donnant à Hermione un verre plein lorsqu'il arriva sur la terrasse, « et j'ai une autre bière, alors qu'est- ce qui arrive? Pourquoi fais-tu cette expression? »
« Je ne sais pas Harry. »
« Ah Hermione qu'est-ce... »
« Non, vraiment. Je ne sais pas. »
« Est-ce que mon filleul est si difficile à vivre? »
« À part quelques habitudes alimentaires étrangères il... »
« Habitudes alimentaires étrangères? »
« Il arrange ses raisins... » Elle laissa courir ses doigts dans ses cheveux qui avaient pris la couleur du caramel dans le coucher de soleil. « Oublie ça. Brandon n'est pas le problème. C'est la seule personne avec qui je retire de la joie. »
« Des problèmes avec Janet? Je ne peux pas imaginer ça. Je voudrais marier cette femme sans hésiter si elle me voulait. »
« Harry Potter tu es un très mauvais menteur. Tu n'as absolument aucun intérêt en une femme ou son age et ses capacités mentales sont plus élevés que ses seins! »
« C'est la deuxième absurdité que tu me lances ce soir. Arrête ça ou sinon je devrai me venger. »
« Vas-y je peux en prendre. »
« Ok souviens toi que tu as demandé pour, » dit-il. « Si tu n'arrives pas à t'entendre avec cette femme, je suis persuadé que c'est entièrement de ta faute. Cette femme est une sainte. »
« Je peux concéder que nos altercations sont souvent de ma faute, » dit- elle en baillant. « C'était mon idée qu' elle vienne s'installer avec Brandon et moi quand mon père est mort, et je n'ai jamais regretté cette décision. Brandon a besoin de rester à la maison au lieu d'aller à la garderie. Ensemble, les deux veuves que nous sommes nous a aidé à avoir moins de solitude. J'aime penser que j'ai aidé à supporter le décès de mon père durant un an et demi comme elle m'a aidé quand Ron est mort. »
« Je ne doute pas de cette décision non plus. »
« Mais elle essaie de me contrôler et de m'entraîner ailleurs, Harry. »
« Te contrôler? »
« Sortir et faire d'autre chose que de travailler. »
« Tu devrais. »
« Ne commences pas! »
Il mit sa bière sur la table et lui prit la main. Elle s'assied plus haut dans sa chaise, lui laissant l'occasion de se glisser derrière elle et de s'asseoir dans la même chaise, les jambes écartées pour qu'elle s'accote sur lui. Elle était assise carrément entre ses jambes et soupirait.
« Tiens bon. » Il prit ses cheveux dans sa main et lui écarta ceux qui étaient collés dans son cou. « Si quelqu'un a besoin d'un massage de cou c'est bien toi. »
« Hum, merci. » Murmura-t-elle quand ses doigts massifs frottaient ses muscles durcis et endoloris.
« Maintenant, Mione... »
« Uh-Oh... À chaque fois que tu commences une phrase avec maintenant Mione je sens que tu vas dire quelque chose que je ne veux pas entendre. »
« Je veux te le dire seulement parce que je sais que Ron voudrait que je te le dise. »
« Je savais qu'il y avait une raison à ce massage! »
« Tais toi et écoute. C'est ton meilleur ami la qui te parle. Tu es certainement venue ici ce soir dans le but d'avoir des conseils et tu ne repartiras pas sans eux. » Il prit une grande inspiration avant de commencer.
« Janet a raison. Tu as besoin d'avoir des intérêts autres qu'au travail. Je sais combien tu as aimé Ron. Je l'ai aimé aussi. Il était le meilleur ami et partenaire que tout le monde rêve d'avoir. Il ne sera jamais remplacé. »
Il travailla sur ses épaules un peu plus fort, comme pour faire mieux entrer les paroles qu'il disait. « Pour toi ça n'est jamais arrivé qu'il soit tué à l'extérieur des limites de son travail, il était en service et c'était son devoir. Tu l'as pris très mal. Qui aurait pu te blâmer? »
« Mais Mione, » il chuchota dans le creux de son oreille après s'être accoté la tête sur son épaule, « c'était il y a presque trois ans. Tu n'as même pas encore trente ans. Tu dois continuer et vivre ta propre vie. »
« Je l'ai réalisé Harry. Il y aura toujours cette petite douleur dans mon cœur à chaque fois que je pense à ce que j'ai vécu et ce que je ne vivrai plus, mais j'ai appris à vivre avec ce qui est arrivé à Ron. C'est de ma vie dont je suis incertaine et insatisfaite.
« Je pensais que tu aimais ton travail. Ron t'a laissé dans une très bonne position financière, tu pourrais ne pas avoir à travailler du tout. N'as tu pas dit toi même que ton travail était de conseiller de pauvres femmes en amour? »
« Ça semble tellement inutile. »
« Comment peux-tu dire ça? Des femmes découragées et sans défense viennent te demander de l'aide et tu fais de ton mieux pour trouver des solutions. »
« Tu en es certain? J'ai rencontré une d'entre elles hier qui est enceinte pour la troisième fois. Trois fois et elle a seulement dix-sept ans! » Dit- elle en haussant le ton. « Elle n'a pris aucun conseil que je lui ai donné les deux autres fois. Les potions pour la contraception sont gratuites pour elle, mais elle n'en tire même pas avantage. Je pense parfois que je parle à un mur. »
« Tu ne peux pas te blâmer pour sa façon d'agir. Tes conseils étaient valables, peu importe si elle les acceptent ou pas. »
« D'une manière je le sais mais ça me décourage tellement. Une autre jeune femme de quinze ans a récemment accepté l'adoption, mais a peur d'aller à l' école enceinte parce qu'elle veut rester dans l'équipe de Quidditch. Elle aime mieux décrocher que devenir impopulaire. Une autre a pleuré pendant presque une heure dans mon bureau parce qu'elle a peur que son père la mette dehors quand il va savoir qu'elle est enceinte, mais veut garder le bébé. Ce sont les cas qui me viennent en tête à l'instant mais je pourrais continuer toute la nuit. Et qu'est ce que je fais pour elles? Je suis assise là, derrière la sécurité que m'apporte mon bureau, en leur offrant des mouchoirs et platitudes, en leur disant que je comprends leurs problèmes, quand je ne peux pas vraiment les comprendre parce que je n'ai pas vécu ça. Je me sens tellement hypocrite. »
« Tu te sens comme ça parce que tu ne l'es pas. »
Elle regarda par dessus son épaule. « Est-ce que c'est supposé avoir du sens? »
« C'est parfaitement censé. Si tu ne prenais pas leurs problèmes à cœur, tu seras comme celles qui sont là, derrière les vitrines et vendent leurs conseils à la pesée! Tu leurs dit quelque chose qui va les faire sentir mieux temporairement et ensuite elles vont prendre la voie qui leur semble la meilleure selon tes indications. »
« Vraiment? »
« Vraiment. » Il donna un léger baiser dans son cou et fit travailler ses pouces plus fort au niveau de sa colonne. « Le travail peut être une excuse que tu donnes à ton humeur mais je crois que ce n'est pas la source même du problème. »
« Est-ce qu'on va recommencer à analyser? »
« C'est ce qu'on va faire. »
« C'est l'heure pour moi de retourner à la maison. »
« Pas question. » Il la prit par les épaules et remit son dos sur son ventre. « Comment va ta vie amoureuse? »
« Plus brûlante encore qu'un piment fort. »
« Content de l'entendre! »
Elle rit en penchant la tête sur ses abdominaux. C'était chaud, poilu et partiellement recouvert par son petit chandail. « Crois le ou non j'ai un admirateur. »
« Je peux pas le croire. Qui est le chanceux? »
« Oh tu le connais. Seamus Finnegan. Je l'ai rencontré à nouveau à l'hôpital. Il est gynécologue. »
« C'est pas vrai! C'est ce que j'ai voulu faire quand j'ai grandi! » Elle frappa avec son coude dans son ventre.
« Pervers. »
Entre deux gémissements de douleur, il dit, « Dis moi ou il en est rendu. »
« Il est vraiment beau, charmeur et riche. Un vrai de vrai homme à femmes! »
« Je suis impressionné. Depuis quand le vois-tu? »
« Nous sommes sortis quelques fois. Pas vraiment dernièrement. »
« Pourquoi? »
« Parce qu'il est beau, charmeur et riche. »
« Maintenant qui fais que ça n'a pas de sens? »
Elle demanda, « Qu'est ce qu'un beau, charmeur et riche gynécologiste me veut? »
« Quand il a déjà eu beaucoup de poulettes prêtes à mordre à pleines dents dans ses pantalons il peut continuer. »
« Tu es horrible. » Elle glissa hors de la chaise et se tourna pour le regarder en face.
« J'ai seulement dit tout haut ce que tu penses tout bas. » Il faisait de son mieux pour avoir l'air innocent mais un sourire mystérieux le trahissait. Ses yeux d'un vert éclatant la visait dans un regard qui voulait dire 'crois-moi'.
« Tu as raison, » finit elle par avouer. « C'est exactement ce que je pensais. Il ne me veut seulement parce que je suis une des seules qui lui reste. »
« Si tu l'aimes, laisses le t'avoir. » Il prit la même position qu'avait Hermione auparavant, dans le fond de la chaise, en se massant les muscles derrière la tête.
« Tu veux dire...? »
« Certainement. C'est simple. Vas-y. »
« Je ne peux pas Harry. » Elle parlait avec un petit ton doux et sérieux en regardant au loin le coucher de soleil qui était presque invisible à cause de la noirceur. « Ça semble tellement calculé et terrible de coucher avec un homme avec lequel je n'ai pas parlé durant les dix dernières années juste pour du sexe. Le seul homme avec lequel je suis sorti a été Ron. »
« Je sais. »
Elle se retourna et de son regard interrogateur fixa Harry.
« Tu te souviens, tu m'as toujours grondée par rapport à mes nombreuses conquêtes d'un soir et copine que j'ai eues. Quand je t'ai parlé de Krum et de Terry Bones tu m'avais informé que tu étais une fille sage quand tu as commencé à sortir avec Ron. Je sais raisonnablement qu'il n'y a eu personne d'autre sauf Ron, j'ai seulement assumé... » Il haussa ses épaules.
Elle fixa soudainement ses pieds. « Seamus dit que je suis contrariée à propos du sexe. »
« Quoi? »
« Il disait que je pouvais parler de sexe avec les femmes qui viennent me voir mais quand il s'agit du mien je suis insécurisée. »
« Sa technique a besoin d'être revue. Ça a pas vraiment marché n'est-ce pas? »
« Je parle en sens figuré. »
« Connaissant Seamus, tu dis vrai. Alors, qu'est-ce qui en est? A-t-il raison? »
Il y avait des traces de défiance dans son regard brun chocolat. « Je suis autant sexuelle que n'importe quelle femme. »
« Félicitation. Dis au docteur qu'il n'a pas raison. Encore mieux, prouves lui! »
« Je ne peux pas Harry, » dit-elle, sa posture se courba très rapidement. « Je pense qu'il y a une parcelle de vérité dans ce qu'il a dit. Je serais très inconfortable dans un rendez vous, sachant qu'est ce qu'il espère à la fin. Mes hormones sexuelles sont tellement pas à jour mais ce que je pense de moi ce n'est pas être seulement une autre de ces femmes qui ne veulent qu'être au lit avec un homme. »
« Que penses-tu de commencer justement une nouvelle relation basée sur le fait d'être au lit? »
« Tu m'as écoutée Harry? Mon problème n'est pas seulement basé sur le fait que je me prive sexuellement. Cette dépression ne se terminera pas quand j'aurai couché avec quelqu'un. C'est plus que ça, c'est... »
« Quoi? »
« Je ne sais pas, » dit-elle avec exaspération. « Peut-être que c'est la routine. Quand Ron est mort, j'ai du me faire une nouvelle routine. Peut- être que je l'ai suivie trop longtemps. J'ai besoin d'un changement, d'une distraction, quelque chose de spontané dans ma vie. J'ai dit à ma mère ce matin que je voulais que quelque chose d'extraordinaire se produise, quelque chose - » Elle stoppa quand il bondit de sa chaise. « Harry ou vas- tu? »
« J'ai juste eu un petit flash dans le cerveau, » dit-il par dessus son épaule en entrant dans la maison.
Curieuse, elle le suivit à l'intérieur. Ses pieds traînaient et elle s'enfargea sur le coussin en peau de mouton dans le milieu de la pièce.
Harry ouvrit son sac de gym et pris son jacket d'entraînement qu'il avait mit en boule pour mieux le faire entrer quand il est parti du centre. Il chercha dans les poches jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il cherchait.
Il retourna vers Hermione, frappant l'enveloppe de sa main vide. « La médecine qui va t'aider à guérir se trouve dans cette enveloppe madame. »
Il lui tendit l'enveloppe. Elle lui fit un regard qui signifiait qu'il venait de franchir une grande étape dans sa guérison, avec un sourire en coin et l'interrogation dans sa voix. Elle sortir de l'enveloppe un joli petit papier rose.
« Bonjour mon chéri, » dit-elle à voix haute en mimant la voix féminine. « Vraiment désolée je ne peux pas. Des conflits que je dois régler sont apparus. Je t'expliquerai la semaine prochaine. Je t'aime et je t'embrasse, Lavandre. PS. La semaine dernière a été super. Je viens toute excitée quand je pense à - »
Il tira de toutes ses forces sur le papier qu'il enleva de ses mains. « Pas ça. »
« J'arrivais à la meilleure partie. »
« Pourrais tu s'il vous plaît regarder l'autre papier dans l'enveloppe? »
L'enveloppe avait une lettre imprimée d'une compagnie de voyage. En dépliant la lettre elle découvrit deux billets pour Acapulco au Mexique. Elle le regarda avec encore plus d'étonnement. « Qu'est-ce que c'est que ça? »
« Ce que tu peux être naïve. Regarde la date. »
« C'est aujourd'hui. »
« Maintenant je sais pourquoi tu étais préfète en chef à Poudlard! C'est exact. Le départ est à dix heures ce soir. Il prit ses épaules et les pressa gentiment et dit avec un grand sourire : « Toi et moi allons partir à 10 heures! »
