Bonjour!!! Voilà pour vous le 3e chapitre, on est en plein été, c'est difficile de rester assise devant un ordinateur dans une chaleur et un temps pareils mais je suis la a écrire pour vous tous!!!

Je voudrais vous remercier et spécialement :

Aragorn Arnold Vicky-j DarkMione Stephanie Bartiméus Kim Fanny Radcliffe (oui tu as raison c'est toujours trop court mais d'un autre côté si ca serait plus long j'aurais de la misère a ne pas updater avant un bon bout :P)

Et maintenant la suite..........................

« P...Partir? » Sa mâchoire tomba. « Tu veux dire moi? Nous? Ensemble? »

« Toi, nous, ensemble. Toi et moi, pendant un très long week end dont nous avons grandement besoin. »

« As-tu perdu la boule? »

« Presque. C'est pourquoi j'ai tant besoin de ce week end! »

« Qu'en est-il de Lavande? »

« Comme dit sa note, quelque chose est arrivé à la dernière minute et elle ne peut venir. Je ne le savais pas jusqu'à ce que je sorte du bureau. J'étais furieux, j'ai cru que le week end était à l'eau. » Un gros sourire vint s'installer sur son visage. « À ce moment tu es arrivée et tu l'as sauvé! »

En prenant sa main il l'entraîna à l'autre bout de la pièce pour prendre le téléphone. « Appelle Janet et demande lui de commencer à faire ta valise. » Il regarda sa montre. « Nous allons passer devant chez toi avant d'aller vers le portoloin. Nous avons déjà tous les papiers nécessaires alors nous ne seront pas obligés d'attendre en file. On peut directement transplanner. Je ne pense pas qu'on va avoir des difficultés à se présenter à dix heures si nous commençons maintenant. » Il prit une pause pour respirer. « Alors appelle! »

Jusqu'à maintenant il n'avait pas remarqué qu'elle tenait le téléphone qu'il lui avait donné, mais qu'au lieu de composer elle était là à le regarder bouche bée. « Harry es-tu fou? Je ne peux pas aller à Acapulco en fin de semaine! »

« Pourquoi donc? »

« Un million de raisons. »

« Nomme m'en une. »

« Le travail. »

« Ils peuvent fonctionner sans toi pendant une journée! Janet peut appeler pour dire que tu es malade demain et tu seras de retour lundi. »

« Qu'est-ce que je vais lui dire? »

« À qui? Ta mère? » Dit-il en tenant sa valise vide. « Dis lui que tu t'en vas à Acapulco avec moi. »

« Je ne peux pas faire ça! »

« Pourquoi pas? »

Clairement ennuyée par sa stupidité, elle raccrocha le téléphone d'une violente manière. « Elle est ma mère. Elle va penser... »

« Quoi? »

Hermione grinça des dents. « Tu peux être très soulagé de partir comme ça dans un bel endroit à un très bon moment pour prendre des vacances mais je ne le suis pas. Ma mère non plus, elle n'est pas habituée à ce que je fasse des choses irresponsables. »

« Regarde, Mione. Tu vas me faire une faveur. »

« Une faveur? » dit-elle sceptiquement.

« Les portoloins étaient un cadeau de Lavande. Elle les a acheté dans le cadre d'une promotion spéciale avec le voyage. Je ne peux pas me les faire rembourser. Ils sont seulement bons pour ce soir, et sont faits pour être de retour le dimanche soir. Je dois les utiliser ou les perdre, ce qui serait très dommage. Veux tu que ça soit sur ta conscience? »

Elle le regarda et pointa son index en sa direction. « Harry Potter, quand tu souris comme ça ça te mène nulle part! »

« Si tu ne me crois pas, regarde par toi-même. » Il lui tendit les clés pour qu'elle regarde. Elle scruta la petite tache de bronze et les restrictions gravées dessus; il n'y avait aucun doûte, cela confirmait ce qu'il lui avait dit.

« Je suis sure que tu as une longue liste de jeunes dames qui adoreraient que tu leur demande de partir pour la fin de semaine avec toi à Acapulco. »

« C'est certain, » dit-il d'un air baveux. « Mais pas à deux heures du départ et encore moins quand ça vient d'un cadeau d'une autre femme! Et puis, Mione – et tu vas trouver ça dur à croire – je suis très content que tu sois celle avec qui je vais y aller car avec toi je n'ai pas à jouer un rôle. »

« Un rôle? »

« Le prince charmant. Celui qui a survécu. »

« Plus comme Don Juan. Celui qui ne pouvait garder ses pantalons sur lui. »

« Peu importe. Autour de toi je peux être moi-même. Pas de jeux, pas d'artifice. Je peux relaxer et être totalement ce que je suis. » Pour mettre son point en valeur il pressa fortement ses épaules. « C'est ce que j'ai besoin en fin de semaine, totale et complète relaxation. »

« Alors pourquoi emporter plus de bagages? Utilise un portoloin et laisse tomber l'autre. »

« La plage n'est pas intéressante quand tu es seul, » dit-il. « Qui va attraper le frisbee? Qui va m'étendre de la crème solaire sur le dos? »

« Je suis certaine que tu peux trouver quelqu'un pour ça! » dit-elle d'un air amusé.

« Mais je ne veux pas dépenser autant d'énergie. » Il reprit le téléphone mais cette fois composa lui-même le numéro. « Allez Hermione, fais quelque chose... d'impulsif. »

En mettant le récepteur sur son oreille il dit, « Janet, reine de mon cœur comment vas-tu?... Oui, vous m'avez manqué autant mais j'ai été submergé par mon travail dernièrement. Comment va votre mère?... Ils n'étaient pas essoufflés la dernière fois qu'on a parlé d'eux... excellent! Je vais aller les voir bientôt. Attendez un peu, Hermione est ici et elle a besoin de vous parler. »

Hermione secouait frénétiquement la tête et dit entre ses dents, « Non! » mais l'ignora et lui donna le récepteur, sa main cachant l'émetteur.

« Harry tout ça est fou! »

« Et c'est pour cette raison que tu dois le faire. Spontanéité, tu te souviens? »

En regardant intensément ses yeux, elle lui arracha le téléphone des mains.

« Bonjour maman. As tu reçu le message que je t'ai laissé sur le répondeur?... Excellent. Je ne voulais pas que tu m'attendes pour souper... Non tout va bien. J'ai juste arrêté chez Harry pour lui dire bonjour et il a eu cette idée folle d'aller avec lui à Acapulco pour la fin de semaine. »

En préparation à la violente réaction de sa mère, elle mordilla sa lèvre inférieure et retint son souffle. Mais quand elle entendit la réponse de sa mère, ses yeux trouvèrent ceux d'Harry. « Tu penses? Moi je ne crois pas. Je crois que c'est ridicule. »

« Elle est plus fine que toi, » commenta Harry en avançant et se tapotant le front légèrement.

« Mais le travail?... Oui, je suppose que tu peux appeler pour leur dire que je suis malade. »

Hermione trouvait beaucoup d'objections mais au fur et à mesure sa mère les rabattaient du revers de la main comme des pigeons d'argiles. Harry signala qu'il allait dans sa chambre pour commencer sa valise. Lorsqu'elle raccrocha elle remarqua qu'il était de retour, vêtu d'un petit pantalon et un haut léger en transportant une petite valise.

« Elle pense que c'est une super bonne idée hein? »

Distraite, Hermione se retourna vers lui. « Harry, je ne sais toujours pas si c'est une bonne idée. Il me semble que ça ne fonctionne pas. Qu'est ce que les gens vont penser? »

« Qui ça? »

« Tous ceux qui vont le découvrir. »

Il donna la réplique qu'il sortait pour vraiment clore le sujet. « Tu dis ça parce que tu es une sublime femme veuve et que j'ai une réputation ardue quand les femmes sont concernées? »

« Exactement, du moins la partie de ta réputation. Je ne devrais pas quitter la ville avec un superbe célibataire. »

« Pour toi je ne suis pas un superbe célibataire. Je suis juste Harry. »

« Mais personne d'autre sait ça. »

« Moi je sais. »

Il laissa entendre une longue inspiration d'impatience. « Qui va le découvrir? Si quelqu'un te parle de ça, ne fait que leur dire que tu es allée à Acapulco avec ton meilleur ami, qui est la pure vérité. Nous ne nous voyons pas comme des images de sexualité l'un à l'autre. Tu ne te vexerais pas si j'étais avec une autre femme n'est-ce pas? »

« Mais certainement pas! »

« De mon côté c'est la même chose. »

En le regardant d'un point de vue purement objectif elle dit, « Ben... presque pas. » Parce que, en plus d'être son meilleur ami, il était aussi une très belle image d'un homme très sensuel et... sexuel. Il était aussi très joli, et aussi doux qu'un agneau. Elle se doutait aussi que personne ne pouvait croire que voyager avec Harry était une chose prudente et réfléchie pour une veuve de vingt-cinq ans.

« Nous devons nous dépêcher. Il est déjà passé huit heures. » Pendant leur conversation il avait eu le temps de mettre le système de sécurité de l'appartement en marche. Tout ce qu'il lui restait à faire était de jeter un sort de protection quand ils allaient sortir de la maison.

Elle lui attrapa le bras quand il passa près d'elle. « C'est trop tard, je n'ai pas le temps de faire mes bagages. »

« C'est tout ce que j'emporte, » dit-il en tenant sa petite valise. « La moitié du plaisir est de magasiner quand nous serons sur place. Bon, maintenant, plus aucun argument! Niente! » En lui donnant une petite tape amicale dans le bas du dos il la poussa à l'extérieur de l'appartement.

-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-

Après avoir fait un arrêt bref chez Hermione pour prendre la valise que lui avait préparée sa mère, ils se dirigèrent vers le portoloin. Hermione a eu assez de temps pour passer de l'uniforme du bureau à une paire de shorts en jean avec une petite blouse et un petit par dessus transparent.

Janet les accompagnait jusqu'au portoloin avec Brandon pour les voir partir. Pendant qu'ils attendaient que le portoloin ouvre, elle promit qu'ils seraient la pour les recevoir à leur retour le dimanche soir.

« Brandon est-ce que tu vas bien? » Hermione pressa sa main sur le front de son fils. « Ses joues sont rouges. Je crois qu'il couvre une vilaine grippe. »

« Il n'a pas la grippe, » dit Harry en la faisant remonter sur ses pieds alors qu'elle était à genoux devant Brandon. « S'il est aussi rouge c'est parce qu'il est tout excité de son nouvel équipement de baguettes. Hey partenaire? » Il prit le menton du jeune garçon.

Brandon pointait sa baguette, la faisait rouler entre ses doigts et s'amusait à la rentrer et la sortir de sa pochette autour de sa ceinture. Il regarda son parrain rayonnant. « C'est trop cool Harry. »

« Et beaucoup trop cher, » dit Hermione. « Tu aurais du y penser avant au lieu d'acheter quelque chose dans un magasin près d'un portoloin. »

« Si Harry veut acheter un cadeau à Brandon ne lui fait aucun reproche, » dit Janet.

Harry prit Janet dans ses bras et lui donna deux gros baisers bruyants sur les joues. « J'adore cette femme, » déclara-t-il. Janet rougit a son affection.

« Je suppose que ce nouveau jouet va tenir Brandon occupé pendant mon absence. » Hermione ne voulait pas dire ces mots tout hauts mais Janet les avait bien entendus.

« Ne t'en fais pas pour Brandon. Je vais le tenir tellement occupé qu'il ne se sera même pas rendu compte que tu es partie. Ne pense à rien sauf qu'a avoir du bon temps. »

« Je ne l'ai jamais laissé seul une nuit depuis que Ron est mort. » L'expression d'Hermione sur son visage était de la culpabilité, d'attention, la maman quoi!

« La petite séparation sera bonne pour vous deux. »

« Mais qu'est ce qui arrivera s'il pense que je ne serai jamais de retour? »

Harry mit ses bras autour de sa taille. « Vas-tu te réveiller? Est-ce qu'il a l'air mécontent? »

Non seulement Brandon ne semblait pas consterné par le départ prochain de sa mère, il s'amusait comme un petit fou en jetant des sorts à tout le monde alors qu'il était caché derrière le dossier d'une chaise.

« Tu es mieux de l'amener ailleurs avant qu'elle ne change d'idée, » suggéra Janet à Harry quand une voix annonça que le portoloin était ouvert pour les départs.

« Je pensais justement à la même chose. »

Déchirée, Hermione donna un baiser à son fils. La seule anxiété qu'il exprima était d'être tenu ainsi en public. Il voulait être libéré bien avant qu'Hermione eut fini son câlin. Ses yeux étaient encore humides quand Harry est arrivé derrière elle.

« Aucune larme n'est allouée, » dit il stoïquement.

« Je promet, » dit-elle en lui souriant.

« Tu as ta clé? » Quand ils eurent franchis la porte magique, il fit une imitation d'un homme qui fumait un cigare imaginaire et qui montait et descendait son sourcil. « Tu n'es jamais venu dans une escapade d'une fin de semaine avec moi, poupée. »

« N'essaie pas de prendre l'humour pour me tirer d'une scène triste! J'ai promis de ne pas pleurer, mais je n'ai rien dit à propos de la mélancolie. » Elle cria ses derniers mots dans le vent. Il entrèrent dans une allée qui ressemblait è l'entrée. Ils s'assirent dans une chaise en attendant que leur portoloin décolle.

Il se pencha par en avant et d'une main serra son genou. « Oh Harry arrête! Ça chatouille! »

« Arrête moi çaaaaaaaa! » Elle fit un bond de plusieurs centimètres quand il serra son genou à nouveau. « Je t'en prie arrête maintenant. » En enlevant ses mains elle se mit à rire.

Il plaça ses bras autour d'elle et commença à la chatouiller avec son nez. « Tu vas me remercier pour tout ça lundi. Nous allons avoir un super week end! Attend et regarde bien. »

« Lune de miel? »

Harry releva la tête mais garda ses bras autour d'Hermione. Les deux regardèrent la jeune femme qui prenait les noms et les clés.

« Lune de miel? » répéta-t-elle. « Nous en avons beaucoup comme ça dernièrement. »

« Oh, pas vraiment, » dit Harry.

La sorcière jeta un coup d'œil à la bague de mariage d'Hermione, elle ne s'était jamais résigné à l'enlever. « Ah, » dit-elle avec un sourire amical. « Ça fait longtemps que vous êtes mariés qui sont encore en amour. »

« Eh bien, » Hermione dit en regardant dans les airs. « Nous ne somme pas mariés. »

« C'était la femme de mon meilleur ami. »

Les lèvres de la femme formèrent un « o » qui montrait son interrogation. « Oh je vois. » Elle les laissa passer et ils éclatèrent d'un franc rire.

-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-

« Ils ne pensent pas à perdre du temps pour mettre des lumières sur la route hein? » Hermione était presque étampée sur Harry pendant que le chauffeur du taxi prit un tournant assez rapide qui aurait pu faire faire à n'importe quel catholique un nouveau chapelet pour ne pas mourir. Elle pouvait décrire le paysage qu'elle voyait de la fenêtre embuée : d'un côté de la rue il y avait un mur de brique et de l'autre c'était l'horizon au loin.

« Sois gentille, » dit Harry en repositionnant son coude sur sa poitrine, trouvant une place pour le mettre entre ses deux seins. « Si tu pouvais vraiment voir de l'autre côté tu serais effrayée. »

L'auto s'enfonça dans un nouveau tournant; Hermione eut le réflexe de se cramponner dans le fond de la voiture. « Tu es déjà passé par ici auparavant? »

« Une fois. C'était il y a très longtemps. Nous étions dans l'équipe étoile de Quidditch de l'Europe. »

« Nous? Tu veux dire Ron et toi? »

« C'est exact. »

« Il ne m'a jamais dit qu'il était venu au Mexique avec toi. »

« Je sais. Il m'a fait promettre de ne jamais t'en parler. »

« Pourquoi? » Son sourire fit que Hermione le fusillait du regard. « Qu'avez-vous fait? »

« Les garçons seront toujours des garçons... »

Le taxi fou les avait emmenés à la douane Mexicaine avec six autres sorciers et sorcières. Ils prirent leurs bagages et furent emmenés dans un wagon de métro vieux et sale. Une vieille musique mexicaine envahissait la radio. Les demandes de baisser le son de la radio étaient vaines, surtout que depuis que son voyage était payé on dirait qu'il avait oublié tout son français.

« Te sens-tu comme si tu étais dans une annonce de déodorant? » demanda Harry à Hermione.

La femme assise de l'autre côté de lui toussa comme pour attirer son attention. Harry avait remarqué les regards qu'elle et son amie, une autre jeune femme, lui lançait depuis le départ de la douane.

Tout ça n'avait pas échappé à Hermione non plus et surtout qu'ils faisaient plusieurs allers retours vers la toilette, en étant nécessaire d'accrocher Harry au passage à chaque fois. En route, ils faisaient de superbes sourires pour attirer son attention. Une des deux à même failli tuer l'autre en voulant être à côté de Harry pendant le trajet en taxi.

« Nous sommes très tassés, » dit Harry doucement pour ne pas être entendue. « Comme dans une canne de sardines. »

« Au moins les sardines sont mis dans l'huile avant d'être empaquetés comme ça ensemble. »

« C'est un commentaire très intéressant. » La phrase venait de la femme qui était assise à côté de Harry. Pendant qu'elle avait dit ces mots elle regardait fixement en direction de son pantalon. Son amie se mit à rire.

Heureusement, les deux femmes débarquèrent au premier arrêt du circuit des hôtels. « Je crois que nous sommes les derniers, » dit Harry en s'essuyant le front.

« Je pense que c'est mieux maintenant qu'elles sont parties. Les couteaux de l'envie qu'elles avaient dans le regard commençait à devenir inconfortable. »

« Quoi? »

« Ne fais pas l'idiot. Tu sais très bien qu'elles tentaient de te charmer et par principe me mépriser. »

« Je crois qu'elles faisaient plus que me charmer, » dit-il. « Ses seins étaient postés sous mon aisselle pas par simple accident. »

« Regarde, Harry, si tu aimes mieux me laisser à l'hôtel et aller les poursuivre. »

« Ne sois pas stupide. »

« Non je te le dis. Je veux que tu passes du bon temps et non te sentir obligé d'être tout le temps avec moi. »

« Ils n'étaient pas mon genre ok? Et puis je te l'ai déjà dit, je ne veux pas de romance cette fin de semaine. »

« Tu es sur? »

« Certain. » Il soupira en signe de soulagement quand le taxi s'arrêta dans l'entrée de l'hôtel. « C'est le nôtre. »

Ils furent escortés dans une salle d'attente rose et se sont fait servir un breuvage rose pour aller dans le même moule que les employés qui portaient des uniformes roses! Hermione enleva la petite fleur rose qui était sur le dessus du verre et but une gorgée par la paille.

« Hum... » dit Harry en avalant presque tout le contenu du grand verre en une seule gorgée. « Je n'avais pas réalisé que j'avais si soif. Combien de verres comme ça pourrait rendre saoul un homme comme moi? »

« La moitié d'un. » Hermione mit son verre de côté. « Une seule gorgée m'a embrouillé la vision. Ils veulent certainement que tu aies du bon temps en venant ici! »

« Senior Potter? » Un des employés se présenta devant eux. « Par ici s'il vous plaît. »

Les trois traversèrent le lobby ou ils étaient pour se retrouver dehors dans l'entrée ou les attendaient un petit jeep rose et blanc. Leurs bagages se trouvaient déjà dans le coffre arrière du véhicule. Harry aida Hermione a monter dans le siège avant et ensuite se fit une place à l'arrière. Le chauffeur démarra le jeep et le fit rouler dans son élément, hors des routes, sur des chaussées pavées de bosses et de boue.

Dans un mélange de parfait espagnol et de pauvre français, le chauffeur expliqua que le jeep servait comme un genre d'ascenseur pour traverser en transportant tous les bagages et confronter les petites collines sur le passage.

La route sinueuse jusqu'à la fin des petites collines laissait voir différentes vues par endroits; la plage d'Acapulco, les montagnes des alentours et la ville éclairée par de nombreuses lumières.

« J'adore ça! » s'exclama Hermione. « La vue est à couper le souffle. Oh Harry, je suis si heureuse que tu m'aies emmené ici. »

Quand ils eurent atteint le sommet, le chauffeur stationna le jeep sur une plate-forme sécuritaire. Il sortit les bagages et les emmena en direction d'une pièce avec un plafond blanc en stuco avec un superbe luminaire au centre. Le sentier qui les menait était parsemé de petites torches sur les murs.

Avec un sourire convainquant, le chauffeur les escorta jusqu'à un petit pont de fer ou se trouvait de l'autre côté une porte qu'il débarra et l'ouvrit en disant : « Bienvenidos. »

La suite était très grande et très bien aérée. Il y avait un petit bar et une place pour se faire à manger dans un coin et un bain en marbre dans l'autre. La chambre à coucher ouvrait sur une terrasse privée avec une vue spectaculaire de la plage dorée par la lune et les petites lumières sur le bord du quai. Dans le centre de la terrasse se trouvait une petite piscine creusée positionnée comme un petit bijou. Des pétales de roses agencées comme des assiettes flottaient sur la surface lisse de l'eau.

Pendant que leur hôte continuait sa tournée et expliquait chaque détail du compartiment qui s'ouvrait sur deux autres pièces, ou les déjeuners étaient laissés à tous les matins sans déranger les invités, Harry et Hermione étaient debout comme des statues dans le milieu de la pièce en regardant intensément le lit – un seul lit king.

Finalement Harry la regarda en tournant la tête et lui offrit un petit regard d'encouragement. « Comme tu l'as dit, ils veulent sûrement qu'on aie du bon temps quand on est ici! »