Bonjour! Désolée de tout le temps pris, c'est parce que l'halloween arrive bientôt et j'ai beaucoup de choses à faire alors... voilà donc ici le 8e chapitre... merci pour vos reviews :)

Shiny-misS : Oui elle a compris de travers mais ce n'est pas la réconciliation ici...

Angel of shadow : Merci beaucoup ça me fait plaisir.

Stephanie : La réponse à ta question se trouve un peu plus bas dans ce chapitre ;)

Fanny Radcliffe : Haha... Même à toi je ne te le dirai pas! Ce n'est pas pour ce chapitre ci mais Hermione n'est pas encore tout à fait prête à pardonner à Harry... en espérant que cela se règle bientôt! Moi non plus Ron n'a pas le plus haut de mon estime.

Bartiméus : Oh oui je vais... lollll

Evane : Désolée des petits bouts incohérents, voilà la suite pour vous tous

Kika : Ouais cela ne peut qu'aller mieux... ou pire? ;)

Mm228 : Il y a tellement de fics semblables que c'est possible, cependant l'idée originale a été empruntée pour une autre genre de fic autre que Harry Potter, complètement remodelée pour le monde magique. Merci!

Sajuuk : Voilà la suite et tes idées sont très bien merci mais le plan est pas mal monté... je te dirais que je ne suis pas fermée aux idées géniales et quelques bouts m'ont inspirés ;) merci

Cily : Plusieurs personnes voudraient changer de place avec n'importe lequel de ces personnages ;)

Basile : Heheh... oui toute une surprise mais il y en a plusieurs comme ça à venir!

Athenais : Désolée pour ce qui n'est pas facile à comprendre, certains bouts sont faits exprès oui. Et en ce qui concerne le caractère, je crois que les deux sont sur un pied d'égalité dépendant de la situation! Merci

Sur ce, le 8e chapitre! :)

CHAPITRE 8

Naturellement, Hermione connaissait M. Everett. Il vivait à deux maisons de la sienne depuis que Ron et Hermione ont acheté la leur. Ses fleurs faisaient l'envie de tout le quartier. En était plutôt introverti, Charlie Everett passait des heures à cultiver ses floraisons et s'occuper de son jardin, ses arbustes et plates bandes très bien agencées et tenues en ordre.

Il était très amical, aimable, très axé sur le voisinage et surtout un brin de joie pour les jeunes sorciers ou sorcières qui voulaient savoir comment cultiver. Il était très doux, gentil, conservateur, et probablement la dernière personne qu'Hermione pensait retrouver dans sa robe de chambre, dans sa cuisine, par un dimanche matin.

« Charlie veux tu un thé? » Janet, la seule des trois qui semblait rester calme, lui en versa une tasse, et donna un coup de coude à Hermione pour lui faire serrer la main. Elle prit le bras de Charlie et se fit rassurante. « Le brunch est presque prêt. Cela ne te dérange pas si Hermione se joint à nous? Elle est revenue plus tôt de... »

« Excusez moi. » Hermione courra presque à côté de son voisin, aussi décontenancée que ce dernier. Elle se dirigea d'abord vers la chambre de Brandon. Son lit était fait, mais lui n'était pas visible du tout.

Janet la rejoignit quelques secondes après qu'elle eut rejoint la chambre qu'elle partageait jadis avec Ron, elle l'avait complètement redécorrée quelques jours à peine après sa mort.

Au moment même où elle ferma la porte, Hermione la confronta. « Où est Brandon? »

« Il a été invité à aller dormir chez Andy Jordan la nuit dernière. Aujourd'hui ils vont au zoo. »

« Alors tu étais libre pour inviter ton petit ami à venir partager ta nuit! »

« Exactement, » dit Janet en la confrontant aussi.

À l'âge de cinquante-cinq ans, Janet Granger était une femme splendide. Ses cheveux étaient de la même couleur caramel que sa fille, et n'avait eu aucun recours pour cacher les petites taches grisâtres qui commençaient à percer. Ses yeux étaient pers. Elle était gracieuse et pouvait facilement passer pour une femme de dix ans de moins que son âge. La séduction et l'humour faisaient partie d'elle, alors pas de danger de croire qu'elle pouvait sortir de drôles de phrases.

« Charlie et moi attendions depuis plusieurs mois pour passer une première nuit ensemble. La nuit dernière fut la seule opportunités que nous ayons eu. »

Les genoux d'Hermione fléchirent à ce moment. Elle se glissa au bout du lit, stupéfiée par les confessions de sa mère.

« Je ne vois pas pourquoi tu es si inquiète Mione. C'est mon temps spécial qui fut interrompu par ton arrivée hâtive. »

« Depuis... depuis quand cela dure-t-il? »

« Attends un peu, » Janet se mit les mains sur la tête pour penser. « Le printemps dernier, quand Charlie m'a donné un magnifique bouquet de tulipes venant de son parterre. Je l'ai invité à prendre un café et il est resté un peu plus longtemps qu'une heure. »

Elle se toucha les joues, qui avaient rosi légèrement, une petite timidité l'emportant. « Nous faisions beaucoup de choses comme par exemple inventer toutes sortes de raisons pour entrer dans la maison de l'autre. Nous allions prendre notre courrier en même temps à tous les matins. Il est venu m'emprunter tellement de tasses de sucres que je l'accusait de faire des betteraves! Le jour après qu'il m'ait offert les tulipes il m'invitait à sortir pour prendre le dîner. Ça a été notre premier tête à tête officiel. »

« Où est ce que j'étais? Où était Brandon? »

« Tu étais au travail, et Brandon est venu avec nous. » Elle fronça les sourcils à la vue du visage d'Hermione. « Bon sang Hermione, c'était purement un dîner. Ne sois pas aussi indulgente. Nous n'avons pas fait l'amour avant hier soir, certainement jamais quand Brandon était dans la maison! »

« Tu as une liaison avec Charlie Everett? »

« C'est un mot mal choisi utilisé pour décrire ce que deux personnes ressentent l'une pour l'autre. Je ne peux pas dire que j'aime ton expression ni le ton de voix que tu as utilisé. Je suis célibataire. Charlie aussi. Sa femme est morte il y a sept ans. Nous avons beaucoup de points en commun et nous partageons de très beaux moments ensemble. » Ses yeux s'étincelèrent. « Il est vraiment sexy n'est-ce pas? »

Hermione était confuse, ne sachant quoi dire.

« La nuit dernière nous a confirmé que nous étions compatibles en vraiment tout, alors nous avons décidé de rendre cela officiel. »

« Tu t'en vas vivre avec lui? »

« Mais non voyons, » dit Janet rapidement. « Nous allons nous marier. »

« Marier? »

« Oui! N'est-ce pas merveilleux? »

« Marier? Quand? »

« Dès que les arrangements peuvent être faits. »

Hermione sortit du lit et se dirigea vers la fenêtre. Elle poussa un peu les rideaux pour voir à l'extérieur, mais rien ne pouvait lui attirer son regard. « Juste comme ça? » dit-elle à sa mère en se tournant vers elle.

« Oh chérie. Charlie était inquiet de comment tu allais le prendre mais je l'ai rassuré è ce sujet. Je suis déçue de toi. Je ne croyais pas que tu allais être dans cette partie des filles qui n'acceptent pas les beaux parents. »

« Ne sois pas ridicule. »

« Alors dans ce cas qu'est-ce qu'il y a? Pourquoi n'es-tu pas heureuse pour moi? »

Hermione décroisa les bras de sa poitrine, cherchant de l'aide. « C'est tellement inusité maman, tellement soudain. »

« Cela fait plusieurs mois que nous sommes ensembles. »

« En cachettes. Vous voir pendant que j'étais au travail. As tu demandé à Brandon de rester tranquille et de rien me dire à propos de cette relation? Pourquoi ne m'en as tu jamais parlé? Pourquoi garder tout cela secret? » Elle riait aux éclats. « Pensais-tu que j'allais juste le regarder comme ça lorsqu'il se pointerait dans la cuisine dans sa robe de chambre et que j'aurais pris ça comme une petite occurrence de la vie quotidienne? »

« Je peux voir que tu n'es pas d'humeur à la discussion maintenant. Par contre, je ne te laisserai pas gâcher cette journée importante pour moi. » Elle se tourna pour s'en aller.

« Maman, pourquoi suis-je la dernière à savoir? »

Janet revint en se tournant et cette fois son menton était bien surélevé. « Ok Hermione je vais te dire pourquoi je gardais tout cela secret pour toi. Je me sentais misérable alors que j'avais une nouvelle vie et pas toi. »

« Quoi? »

« C'est vraiment bête. Je suis devenue veuve six mois après toi et j'ai guéri tout cela plus vite que toi. Je t'avais même dit plusieurs fois qu'il était temps de changer ton style de vie. Harry aussi te l'a dit. Tout le monde qui t'aimait bien t'a aussi fait le même commentaire. Toi, cependant, tu n'as jamais saisi aucune opportunité. Tout ce que tu faisais était de t'asseoir et de regarder tout partout, te plaindre sur tout ce que tu faisais car la vie était moche et dure. Tu semblais déterminé à te comporter comme si tu te prenais en pitié. »

Janet se leva encore plus. « Eh bien moi je ne l'étais pas. Charlie est arrivé dans ma vie comme un vent de fraîcheur. J'ai aimé ton père avec tout mon cœur. Tu le sais. Charlie le sait aussi, tout comme je sais qu'il a profondément aimé Katie. Parce que nos vies étaient tellement riches et bien remplies avant de se rencontrer, nous pouvons apporter encore plus d'amour et de bonheur maintenant. »

« Il y a une multitude de femmes de mon âge, et même des plus jeunes, qui voudraient lui mettre le grappin dessus! » Ses yeux brillèrent et étaient remplis d'amour et de joie. Hermione se demandait comment elle avait fait pour ne pas se rendre compte de rien.

« Charlie croit que je suis très jolie et très drôle, et d'après la nuit dernière, une bête dans le lit. Alors vers les quatre heures du matin quand il m'a demandé en mariage j'ai dit oui. Et franchement Hermione, je n'ai pas pensé à toi quand j'ai donné ma réponse. Si tu n'aimes pas ça, c'est juste dommage. »

En se tournant, elle se dirigea vers la porte et fit une sortie gracieuse comme une grande ballerine quittant une scène.

Hermione fixa la porte fermée jusqu'à ce que son gros mal de tête la conduise dans la salle de bain, où elle y prit deux aspirines et remplit le bain avec de l'eau très chaude. Après s'être reposée pendant presque une heure, elle s'habilla. En optant pour la méthode traditionnelle au lieu du lave vaisselle, Janet de Charlie faisaient la vaisselle quand Hermione entra dans la cuisine sans être vue. Janet lavait, Charlie essuyait. Ils riaient à la suite d'une blague. Hermione sentait comme un malaise et une envie, et se détestait pour se sentir comme ça.

« Maman, M. Everett. » Surpris par le ton de sa voix, ils se retournèrent. Hermione frappa ses mains ensemble nerveusement. « Je... je veux... veux... félicitation, » dit-elle avec un tremblement dans sa voix.

« Merci beaucoup chérie, » dit-elle gracieusement, comme si leur chicane d'il y a une heure n'avait pas eu lieu.

« Avec mes félicitations, je vous demande s'il vous plaît d'accepter mes excuses pour mon comportement de tout à l'heure. » Elle esquissa un léger sourire. « Vous m'avez pris par surprise. »

« Excuses acceptées, » dit doucement Janet, en se rendant compte des petites larmes qui s'étaient formées dans ses yeux. « Voudrais-tu du thé? C'est encore chaud. Ou peut-être ça se serait mieux un bon café. Tu as l'air pâle malgré ton bronzage. »

« Le thé sera parfait, merci. »

Charlie laissa sa serviette sur le comptoir et se dirigea vers Hermione. Même s'il était maintenant habillé, il n'était pas capable de la regarder dans les yeux et s'en voulait pour ce qui s'était passé plus tôt.

« Tu as probablement pensé la mauvaise idée plus tôt, et je ne peux pas te blâmer pour ce que tu as fait. » Il leva les yeux et la regarda, sa figure étant toujours un peu rougie par l'embarrassement connu plus tôt. « Je veux juste que tu saches que je respecte ta mère, madame Weasley. Je n'aurais pas voulu lui faire, ou même planifié de lui faire, rien qui puisse lui faire mal ou encore lui briser sa joie, dans aucune manière. »

Hermione mit sa main sur son bras. « J'ai réagi très fort et bête, ce qui est un de mes traits de caractère. Maintenant que j'ai eu le temps de me familiariser avec la nouvelle, je suis contente. Ma mère a le droit d'être heureuse et le mérite. Je crois que votre présence rend ma mère heureuse. »

Le sourire se forgea sur son visage, les yeux rayonnants. « Excellent. Eh bien c'est vraiment bien, » dit-il en rougissant. « S'il te plaît appelle moi Charlie maintenant. »

« Je suis Hermione, ou Mione. » En se donnant la main, ils se sourirent en silence.

Pour se faire encore plus pardonner, elle montra le bracelet d'argent mexicain qu'elle avait acheté à sa mère. Janet l'adora, comme Hermione l'avait prédit. Pendant qu'Hermione buvait son thé et mangeait une petit pâtisserie, ils discutaient des plans pour le mariage. Le couple prévoyait une petite et intime cérémonie au Chaudron Baveur, avec seulement leur famille immédiate et le membre du ministère chargé de les marier.

La nouvelle mariée en devenir et le futur époux sont partis pas longtemps après, disant qu'ils allaient regarder un match de soccer chez Charlie. En les regardant marcher bras dessus bras dessous, leur vitesse assez basse car ils n'arrêtaient pas de se dévorer les yeux, Hermione se disait qu'ils en profiteraient pour se coller et s'embrasser durant le match.

Encore une fois elle sentit un brin d'émotion dans son cœur, plus de désir que d'envie. Elle ne leur souhaitait pas tout les malheurs du monde, mais elle était jalouse de leur complémentarité, ne formant qu'un avec deux personnes au lieu de marcher seul.

Brandon fut déposé à la maison par les parents de son ami dans le milieu de l'après midi. Il était excité de voir sa mère, mais autant excité que lorsqu'il était allé au zoo. L'ensemble qu'elle avait acheté fut un grand succès.

« Je l'aime presque autant que la baguette qu'Harry m'a acheté, » dit-il en se dirigeant droit vers sa chambre pour l'essayer.

Simplement entendre son nom et son ventre gargouillait avec autant de désir et de déception.

Janet revint à la maison pour le souper. Ils mangèrent en face de la télévision dans la salle à manger pour regarder un spectacle de walt disney. Le téléphone se mit à sonner en plein milieu du programme. Janet se leva pour aller répondre.

« C'est probablement Charlie. Il m'a dit qu'il m'appellerait quand il aurait terminé de parler à ses enfants de notre plan. »

Elle partit pour plusieurs minutes. Hermione pouvait l'entendre au loin en train de rire. Quand elle revint elle regarda Hermione et lui dit, « C'est pour toi. »

« Pour moi? Qui est-ce? »

« Harry. Je te jure cet homme est fou! Quand je lui ai dit que j'allais me marier il a prétendu qu'il était en furie et prêt à pleurer. »

« Je ne veux pas lui parler. »

Le rire de Janet s'estompa. « Pourquoi pas? »

« J'ai encore un petit mal de tête et je ne me sens juste pas apte à parler. » Elle tentait de sonner comme une personne qui avait mal mais elle su qu'elle ne pourrait tromper sa mère.

« Ce n'est pas vraiment poli Hermione. »

« Je suis désolée, je ne veux pas parler tout de suite. Je n'ai pas été avec Brandon depuis si longtemps. »

Brandon ne pouvait paraître plus contrarié. Il était totalement absorbé par l'aventure à la télévision d'un trio de chien tentant de rentrer à la maison.

Janet, croisant ses bras autour de sa poitrine, prit une pose d'un parent qui veut avoir la vérité. « Qu'est-il arrivé entre toi et Harry à Acapulco? »

« Rien! » Hermione expliqua. « Je ne veux juste pas parler maintenant. »

« Qu'est-ce que je vais lui dire? »

« Dis lui juste que je ne me sens pas bien. Non, attend, dis lui que je suis fatiguée car je n'ai pu dormir beaucoup la nuit dernière. Non, non ne lui dis pas ça. Dis lui que je sors. »

« Eh bien, c'est vrai ça? »

« Dis lui que je sors! »

« Je ne vais pas mentir pour toi. »

« Dis lui que je suis occupée et que je ne peux pas prendre le téléphone. S'il a moindrement des bonnes manières, il ne voudra pas demander des explications. »

Hermione était près de recevoir un regard d'indignation de sa mère mais elle fit ce qu'elle lui demanda. Charlie appela pas longtemps après. Janet resta au téléphone avec lui pendant des heures, en riant et gémissant, rattrapant le temps perdu de leur secrète romance.

Une fois que Brandon fut au lit, son histoire du soir lue et les becs reçus, Hermione se rendit fatiguée dans sa chambre. Elle avait encore à faire face pour tout dépaqueter. Chaque item qu'elle enleva lui rappela des moments qu'elle et Harry avaient partagés ce week end.

Il lui avait fait des compliments sur sa blouse, disant que sa couleur faisait sortir les effets lumineux de sa peau. Il lui avait pincé les joues.

Il lui avait dit que ses jambes avaient l'air extra dans ces shorts. Il lui avait pincé le haut du genou.

Ces sandales rendaient ses orteils très sexy et attrayants. Il avait passé ses doigts entre ses orteils.

« Flatteur, » murmura-t-elle, en sentant sa fureur prête à exploser en elle. En étant peu sure d'elle, elle ajouta, « Mais il a eu ce qu'il voulait n'est-ce pas? »

Encore plus fort que toutes ses idées était son mal de tête. Ses yeux se remplirent encore plus lorsqu'elle sortit la robe qu'il lui avait demandé d'acheter, l'avait complimenté lorsqu'elle l'avait mis, et ensuite enlevée de son corps avec tant de passion.

Une fois dans son lit familier, elle tentait de se réconforter avec des pensées d'amour et des moments qu'elle avait partagés avec Ron. Elle se disait que c'était sur, il y avait quelques fois où elle aurait pu user d'un peu plus d'initiatives.

Il y a aussi d'autres moments où cela aurait pu être à son tour. Il n'avait pas atteint les sommets à chaque fois mais elle ne s'était jamais plainte non plus n'est-ce pas? Elle n'avait jamais été aussi satisfaite qu'elle l'aurait voulu. La terre n'a jamais cessé de tourner. Les étoiles et la passion ne l'avait pas toujours allumée non plus.

Certainement rien comparé à hier soir!

Aussi rapidement que la pensée atteint son cerveau, elle avait réussi à tout qualifier. Sa montée de passion extraordinaire venait d'être justifiée. Cela avait fait très longtemps qu'elle n'avait pas été avec un homme, c'était tout. Juste penser à tout ce désir accumulé dans le corps d'une jeune femme depuis les trois dernières années. Aucun doute que sa réponse au premier sorcier qui lui à touché fut aussi spectaculaire!

Mais elle doutait aussi que cette réponse était entièrement vraie. Depuis la mort de Ron, plusieurs hommes avaient tentés d'aiguiser sa sexualité, plus récemment Seamus Finnegan. Elle ne s'est pourtant pas jetée dans ses bras.

« Je t'en veux Harry Potter, » souffla-t-elle sur son oreiller alors qu'elle se tourna sur le côté et qu'elle se monta les genoux jusqu'au menton avec un petit soupir.

Même si elle était prête à lui en vouloir pour le reste de sa vie, elle espérait sentir ses longs bras tenir son corps, ses mains entourant sa taille, en la serrant près de lui, en lui murmurant des mots doux. La mémoire de ses baisers étaient encore très présente dans sa pensée. En fermant ses yeux, elle pouvait sentir l'éclat et la passion de sa bouche embrassant ses seins, et la douceur de sa langue parcourant sa peau.

Elle ne se laissera plus avoir, jamais plus elle expérimentera cette forme de coucher avec quelqu'un aussi libre, féroce et passionnée. Non seulement avait-il réussi à lui faire obtenir une grande réponse, il a réussi à ruiner sa vision des hommes. Même Ron, alors que quand il couchait avec elle c'était soit doux ou passionné selon son humeur, était de loin inférieur à Harry.

Il l'avait trahie de trois façons. Premièrement pour avoir entraîné son propre corps à la trahir, ensuite en la rendant fâchée contre son ancien mari, qui n'était même pas là pour se défendre, et finalement pour voler son rôle de meilleure amie qu'elle avait. Elle trouvait la dernière perte aussi douloureuse que de se faire utiliser...

Dans la partie la plus noire de son âme, elle espérait qu'Harry était dans un état aussi misérable qu'elle, mais il était probablement en train de fêter cela! Il avait accompli ce qu'il avait planifié de faire!

-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-

« J'ai demandé pour une légère bierrabeurre. » Harry fronçait les sourcils au dessus du verre que Ms. Portnoy avait versé pour lui.

« Et c'est ce que vous avez eu. » Nous étions le jeudi de cette misérable semaine où il faut constamment marcher sur les œufs avec lui.

« Ça ne goûte pas la légère. »

« En bien ça en est, c'est tout, » dit-elle sur un ton irritant. « Vous avez été impossible à contenter toute la semaine. Qui a-t-il de mal avec vous? »

« Rien. » En soupirant il fit tourner son doigt autour du bord du verre, lui procurant un semblant de plaisir.

« Je croyais que vous seriez content avec tout le progrès fait cette semaine. »

Il fit quelques sons mais ne dit rien.

« Vous avez même le ministre qui est de votre côté. »

« J'ai du lui faire pas mal de faveur en retour... »

« Vous avez réussi à lui redonner confiance et fait plusieurs faveurs au département le plus dangereux du ministère. Cependant il n'a pas eu à vous confronter toute la semaine comme j'ai du le faire. Ms. Portnoy passa devant lui et lui donna une barre de chocolat. « Quelque chose ne va pas. C'est à propos de votre vie amoureuse? »

« Vraiment pas! » dit-il en corrigeant sa position. « Ma vie amoureuse va assez bien merci! »

Septique, elle le scruta des yeux. « Je croyais que votre escapade au Mexique vous mettrait de bonne humeur. »

« Eh bien non. »

« Lavande a appelé deux fois aujourd'hui. Elle ne me croit plus maintenant quand je lui dit que sois vous êtes sortis ou que vous êtes sur une autre ligne. Je n'ai plus vraiment d'excuses à lui donner. »

« Une partie de votre salaire sert justement à ça, m'inventer des excuses. »

Ms. Portnoy s'aventura à nouveau dans le sujet. « Je crois que Ms. Brown se sent très mal parce que vous ne retournez pas ses appels. »

« Merde. » Il n'était pas encore prêt à lui pardonner de l'avoir laissé tomber à la dernière minute. Il regardait ce qui était arrivé à la place. Il avait perdu sa meilleure amie.

Qu'avait-il à en faire si Lavande était déçue parce qu'il l'évitait? Pourquoi serait-il pas un salaud lui aussi qui ne retourne pas ses appels? Depuis dimanche soir il avait fait lui aussi des douzaines d'appels par jour qui n'étaient jamais retournés!

« Eh bien sois vous répondez sois vous me virez, » dit Ms. Portnoy quand elle revint avec des documents qui demandaient sa signature.

« Si vous n'aimez pas les conditions de travail ici, » dit-il en la défiant, « pourquoi ne pas quitter alors? »

À l'embrasure de la porte, elle se retourna et le défia du regard, un regard que seuls les aurors osent faire à Harry quand il se sert de sa position. « Je n'en ai pas le cœur. Je ne laisse jamais tomber un sorcier quand il est è terre. »

« Vous les sorcières! » dit Harry après qu'elle ait claqué la porte. Peut importe leurs capacités elles vous donnent la nausée!

Il quitta sa chaise et s'amusa à faire passer des balles de golf dans le petit trou au bout du bureau. Il était maintenant fâché après trois essais ratés de suite. En faisant le tour du bureau, il frappa avec ses pieds le panier de basketball qui était dans ses jambes. Aucun de ses petits jeux avait réussit à le rendre de meilleur humeur.

Quelques fois il a pensé à l'opportunité de sortir, mais il ne pensait à aucune femme qu'il voulait vraiment assez pour dire qu'il allait l'inviter dans une sortie. Il n'avait pas non plus l'envie d'aller cruiser seul dans les places qu'il connaît.

Il avait pensé aussi à inviter la femme qui avait un bureau dans le même bâtiment, mais la seule pensée de chasser et de cruiser lui donnait le mal de cœur. En plus, depuis son retour du Mexique il l'avait croisé à plusieurs reprises dans le stationnement intérieur et voyait que ses jambes n'étaient pas si spectaculaires finalement. Son nez était trop long, ses lèvres trop courtes et ses cheveux trop bouclés. Ses yeux ne le défiaient pas mais l'évitait.

Elle n'avait pas les mouvements gracieux d'une danseuse de ballet ou encore un petit rire amusant, ou une habitude de mouiller sa lèvre inférieure avant de dire quelque chose d'important. Elle n'était pas Hermione.

Hermione était la seule femme qu'il voulait voir; et elle de son côté ne voulait même pas lui parler!

Comment pouvait-elle être aussi entêtée à penser que quand il a fait l'amour avec elle c'était seulement pour voir si il pouvait la faire jouir encore plus que Ron avait pu le faire? De toutes les remarques méchantes qu'il avait entendu, celle-là lui paraissait pire.

Éventuellement elle reviendrait. Elle le fait tout le temps... du moins il espère.

En ce moment, plus rien ne lui faisait plaisir. Il en avait assez de remuer tout ça dans sa tête. Dans un soudain élan d'énergie, il prit son jacket sur la patère dans le coin de son bureau et s'élança vers la sortie comme un éclair.

« On s'en va tôt aujourd'hui? » demanda Ms. Portnoy.

« Je m'en vais au gym. Oh, et si Lavande appelle demain mettez la en ligne immédiatement.

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Le cœur d'Hermione faisait plusieurs tours dans sa poitrine à la rencontre de cette jeune sorcière assise en face d'elle. Elle se démarque de la plupart des clientes qui se présentent à l'hôpital pour des renseignements et rendez-vous. D'habitude elles viennent d'une famille qui n'est pas magique, qui n'a pas de gros revenus. Généralement leurs problèmes étaient liés à leur rôle dans le monde magique et les parents qui n'aident pas beaucoup, n'étant pas une ressource justement dans le monde magique.

Jenny MacDougal était le troisième enfant d'une grande famille de sorciers de sang pur. Son frère le plus vieux, Morag, était un conseiller fort renommé; sa sœur était mariée à un député du ministère de la magie et travaillait dans un conseil de compréhension de moldus.

Les circonstances de la présence de Jenny n'étaient pas plus tragiques que les autres habituelles, mais à cause de l'intérêt public de sa famille, les conséquences seraient encore plus catastrophiques.

« Je ne peux pas tuer un bébé. » Ses cheveux blonds dorés tombèrent par en avant lorsqu'elle pencha la tête, nerveusement assise sur la chaise. « Si je dis à mes parents que je suis enceinte, je sais tout de suite ce qu'ils voudraient que je fasse. Ma sœur a eu un avortement mais elle était plus vieille et à l'université quand c'est arrivé. Personne d'autre que la famille l'a su. Mon père a tout fait justement pour pas que cela se sache. »

Jenny était préfète en sixième année à Poudlard. Elle était intelligente, belle et profondément troublée. « As tu parlé à quelqu'un d'autre que Madame Pomfresh? » demanda Hermione gentiment.

« Non! Ils voudraient me mettre dehors et mes parents seraient très déçus. Ma mère, mon frère et ma sœur ont été gradués à cet endroit. »

« Et qu'est-ce qui se passe avec le père de l'enfant Jenny? Est-ce qu'il le sait? »

« Non. »

« Pourquoi pas? »

« Il va s'en foutre pas mal. »

« Aucune possibilité de mariage? »

Elle laissa échapper un petit rire presque inaudible avant de bouger la tête.

« Non je ne voudrais pas ça. »

« Ah bon? »

« Nous n'étions pas des amants. Je veux dire, je ne l'aime pas. »

« Alors ce n'était pas une relation à long terme? » demanda Hermione.

Jenny tourna la tête de façon négative. « C'est pourquoi vous n'avez pas pris de précautions? »

« Oui, » dit-elle en épongeant son front. « Vous n'avez pas besoin de me dire à quel point j'ai été stupide. Je le sais déjà. Je suis sure qu'il a assumé que je prenais une potion contraceptive. Il a essayé un charme de contraception, mais... hum... » dit-elle en souriant faussement, « ça n'a pas marché. »

« Il est préfet aussi, et aux Serpentards. Un vrai homme à femmes. Pas un candidat au mariage. Certainement pas un père potentiel non plus. » Ses yeux se remplirent à nouveau de larmes. « Ms. Weasley, qu'est-ce que je vais faire? »

Hermione tapota légèrement le dessus de son bureau avec ses mains. « Si tu pouvais choisir, sans même rien prendre en considération sauf tes désirs les plus chers, que voudrais tu faire Jenny? »

« Avoir le bébé » dit-elle avec un petit sourire suppliant.

« Et le garder? » demanda Hermione. « Pourquoi? »

« Parce qu'il voudrait m'aimer. Je veux dire, un enfant aime sa mère peut importe ce qui arrive pas vrai? »

La fissure dans le cœur d'Hermione s'ouvrit à nouveau de quelques centimètres. Jenny avait besoin d'un peu d'amour car elle n'en avait jamais eu. « Alors c'est peut-être ce que tu devrais faire. »

« Non, » renifla la jeune femme, « c'est impossible. »

Pour Hermione, encourager Jenny a garder le bébé serait sortir des tâches qu'elle doit se contenter d'accomplir. Elle pouvait seulement explorer les différentes options qui s'offraient aux clientes.

« S'il n'est pas question de mariage, » dit-elle, « et que tu ne veux pas de grossesses, ou encore que tu ne veux pas élever l'enfant seule, tu peux encore le mettre à l'adoption. »

« J'aimerais ça, » dit Jenny en quittant sa chaise. Elle se mit a jouer avec les coins du bureau d'Hermione. « Si je savais que mon bébé a tous les soins nécessaires, je n'ai aucun problème avec ça. Mais mes parents ne me laisseront jamais mettre le bébé à terme. Ça pourrait ruiner tous les plans qu'ils avaient faits pour moi. »

« Et qu'est-ce qui se passe avec les plans que tu as fait pour toi? »

Jenny lâcha les coins du bureau et la regarda perplexe. « Je n'en ai pas. »

« Eh bien je crois que tu devrais t'en faire. » Hermione se leva et fit le tour de son bureau. Elle mit une main sur l'épaule de Jenny. « Je serais contente d'être présente et agir comme aide quand tu vas annoncer la nouvelle à tes parents. Mais tu n'as pas à décider ce que tu veux faire aujourd'hui, » dit-elle en constatant le visage de Jenny. Les MacDougals sont vraiment pas correct d'avoir incrusté un tel niveau de stress et de terreur en cette petite fille.

« Tu as encore le temps. » Elle tapota son bureau pour y trouver une carte d'affaire et la mit dans les mains de la jeune femme. « En attendant, appelle moi si tu as des questions ou encore si tu veux juste parler. C'est correct? »

Avec un soupir de découragement, Jenny fit oui de la tête. « Ok. Merci de l'écoute. »

Jenny semblait désespérée quand elle quitta le bureau d'Hermione. Elle retourna tranquillement derrière son bureau et se mit la tête entre les mains. C'était jeudi et probablement la pire semaine depuis la mort de Ron.

Tous ses cas de cette semaine étaient des cas difficiles. Ou peut-être encore n'était elle pas d'humeur ou d'esprit à travailler sur ces choses. Les platitudes qu'elle avait dites aux femmes avaient sonnés plus banales qu'à l'habitude... et franchement hypocrites.

Comment pouvait elle les avertir de faire attention et de bien ouvrir les sens en matière de sexualité quand elle n'avait rien fait du tout depuis tant d'années avant Harry? Cela avait été une partie de plaisir avec l'intensité du moment. Il n'y avait pas d'excuses.

« Ms. Weasley? »

Avec un brin d'étonnement elle pesa sur le bouton de l'intercom. « Oui? » Elle pensa que Jenny MacDougal était le dernier cas de la journée.

« Dr. Finnegan est ici pour vous voir. »

Bien sur elle marmonnait entre ses dents mais était incapable de penser à une manière douce de le renvoyer. « Faites le monter. »

« Salut, » dit-il en entrant, il était très beau avec son petit manteau de laboratoire.

« Bonjour Seamus. Comment vas-tu? »

« Je vais bien. » dit-il en s'asseyant sur le coin du bureau, la forçant à être dans le coin. « Mais toi ça n'a pas l'air évident. »

« Ce fut une de ces semaines... »

« Je croyais que c'était la semaine dernière. »

« La semaine dernière aussi! »

« Je t'ai appelé samedi. Ta mère a dit que tu étais partie prendre quelques jours de vacances. »

« Oui, mais... j'ai peur que ça n'a pas eu l'effet escompté. »

« Tu n'as pas retourné mes appels. »

De toutes les choses qui pouvaient mal tourner, la pire était certainement d'être sur la défensive, quelque chose que Seamus semblait lui imposer souvent. « La dernière fois que nous nous sommes vus nous avons eu une chicane tu te rappelles? »

« Je m'en souviens. C'était à propos de ta vie sexuelle. Ou plutôt le fait que tu n'en a plus. »

Son menton s'éleva pour mieux le regarder. Elle ajouta, froidement, « Comment peux tu savoir s'il y a oui ou non un manque de ce côté là? »

En regardant son sourire s'élargir pour signifier qu'il ne faisait qu'une blague, elle se sentit mieux. Elle le contourna et prit son sac à main.

« Je m'en allais, excuse moi. » Elle éteignit la lumière du bureau et ouvra la porte.

« Ok..., » Il la suivit dans la salle d'attente et ensuite dans le corridor. Il marcha plus vite pour la rattraper. Quand il eut réussi, il tenta de lui agripper le bras. « Alors m'as tu pardonné au point de ne pas me refuser pour un souper? »

Elle aimait encore mieux regarder des platitudes à la télé ou encore aller s'entraîner que de passer la soirée entre eux trois... elle, Seamus et son égo colossal!

« J'adorerais, » dit-elle en lui faisant un gros sourire. « Quand? »

Elle ne voulait pas montrer à ce cher Harry Potter qu'elle était un cas de charité sexuelle...