Bonjour! Voilà ici le 9e chapitre... au menu, de droles de discussions et de la jalousie!
Merci de reviewer en si grand nombre :)
Hhp : Merci beaucoup c'est gentil :)
Athénais : Ouais... il y a quelqu'un dans le décor... et Hermione n'est pas sympatique car elle est mêlée dans sa tête.
Fanny Radcliffe : Non, même pas un indice héhéhé. Voilà ta suite, ne meurs pas reste en vie j'ai besoin de tes reviews lollll et ici Harry et Hermione sont confrontés! Merci.
Bartiméus : Décidément j'Ai de la difficulté à comprendre tes reviews lollll Voilà la suite et une conversation serrée!
Joomy : l'impatience rend meilleure l'histoire... voilà la suite.
Stephanie : Ah pour être cons oui ils le sont... mais attend tu n'as pas idée qu'ils peuvent être encore pires!
Sajuuk : Eh bien je sais déjà tout ce qui va se passer mais ton idée de mangemort c'est pas bête! Merci :)
Joomy : Tes vœux sont exaucés... voici la suite!
Chapitre 9
Il était à la maison quand elle revint de travailler. Elle avait reconnu son auto sport depuis le début de la rue et les seuls mots qu'elle avait en tête n'étaient pas beaux. Pourquoi était-il là? Si elle voulait lui parler, elle aurait pris ses appels...
Cela fut encore douloureux quand elle vit qu'il était en train de s'amuser avec Brandon sur le plancher du salon; elle s'amena rapidement, jeta sa bourse et sa petite mallette sur une chaise et regarda la scène en fronçant les sourcils au lieu de sourire.
« Hey maman! Harry est ici. »
« C'est ce que je vois. »
Harry était étendu sur le ventre sur le tapis du salon. Brandon était assis dans le bas de son dos et lui donnait des coups de petit balais sur la tête.
« J'espère que tu es venue pour me sauver, » lui dit-il par dessus son épaule. Il se tourna sur le dos, pris Brandon par la taille et le leva de façon à ce que ses bras et ses jambes forment un avion au dessus de lui. Brandon riait et semblait être très content. Harry par contre commençait à rougir.
Il réussit à parler entre ses dents, « Brandon tu es de plus en plus lourd. Quand tu étais bébé, je pouvais te lever très haut comme ça pendant plusieurs heures. »
Il descendit Brandon sur le sol et, à la déception de Brandon, s'assied à côté de lui et reprit son souffle; le jeu était fini.
« Fais le encore Harry. Ou lève moi par les chevilles et tiens moi tête en bas. »
« Laisse le tranquille Brandon. Il est fatigué. » Hermione détesta la façon dont elle venait de le dire, surtout avec sa voix. Automatiquement sa petite joie intérieure la quitta. Brandon la regarda en semblant moitié blessé, moitié confus, l'expression était bizarre sur son visage.
« Peut-être plus tard, » dit Harry en ébouriffant les cheveux de l'enfant. « Aide moi à me lever. » Brandon prit sa main et l'aida du mieux qu'il pouvait à le lever. « Salut, » dit-il à Hermione en replaçant son chandail qui s'était presque enlevé lorsqu'il jouait avec Brandon.
« Salut. »
« Comment vas-tu? »
« Bien. Toi? »
« Bien? »
« Où est ma mère? »
« Elle est partie chercher Charlie pour pouvoir me le présenter. »
« Oh. »
Elle voulait tellement éviter de le regarder, mais c'était impossible de regarder ailleurs. Il venait sûrement de s'entraîner parce qu'il était habillé d'une vieille paire de jeans, un petit chandail foncé et de vieux souliers de course sans bas. Ses cheveux étaient encore plus en bataille que d'habitude, plus encore que lorsqu'il se promène en auto les vitres baissées.
Ça semblait impératif qu'elle voulait éviter de le regarder ou encore de le regarder dans les yeux, mais en était incapable. Ses yeux voyaient en elle comme des lasers infrarouges.
Leur long regard cessa quand Janet arriva, qui fonça directement dans Hermione sans gêne. Après les officielles présentations, les deux hommes se serrent la main.
« Charlie, vous savez que vous me brisez le cœur, » dit Harry en souriant. « Cela fait des années que je lui coure après. »
Janet pinça affectueusement ses joues. « Je suis désolée Harry. Il était juste trop sexy pour que je lui résiste. »
Sa phrase eu comme effet de faire rougir Charlie, Harry se mit à rire et Hermione souhaitait pouvoir se sentir d'humeur à rire aussi. Le mieux qu'elle put faire était de sourire.
Janet dit, « Charlie veut qu'on sorte pour repayer tous les soupers qu'il a eu ici. » Il était ici régulièrement depuis qu'il avait rencontré Hermione officiellement. « Maintenant que Harry est ici, toi et Brandon ne seront pas obligés de manger seuls. »
« Je suis sûre que Harry a d'autres plans en tête maman. »
« En fait, je suis venu pour voir si je pouvais inviter tout le monde à dîner. Qu'en dites vous? Janet? Charlie? »
« Je ferai ce que Janet voudra faire, » dit doucement Charlie.
Janet mit ses bras autour de la taille de son homme. « J'aimerais mieux être seule avec mon fiancé, comme tu l'aurais voulu aussi je présume Harry. »
Il lui fit son plus beau sourire. « Ah quel chanceux! J'aurais du tenter de la charmer quand j'en avais la chance! » Il la prit dans ses bras et lui fit un gros câlin.
Quelques minutes plus tard les amoureux partirent. Hermione se tourna vers Harry et dit machinalement, « Ne te sens pas obligé de nous emmener dîner à l'extérieur. »
« C'est ce que je veux... c'est pourquoi je suis venu. »
« Sous les circonstances actuelles Harry... »
« Quelles circonstances? » La petite question innocente qu'il venait de poser était provocante et les dents d'Hermione se serrèrent. Allait-il encore provoquer sa colère encore une fois? « Brandon, est-ce que McDonald te convient? »
« C'est carrément triché ton affaire, » dit-elle de côté alors que Brandon se dépêchait à rejoindre l'auto de Harry dehors.
« Mais ça marche, » dit-il en lui faisant son sourire le plus beau. « Après vous Ms. Weasley. »
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
« Je peux aller jouer maintenant? »
« C'est : Est-ce que je peux aller jouer Brandon... et avant laisse moi vérifier ton visage. »
Hermione prit la serviette et lui essuya le visage mais elle n'avait pas beaucoup de temps car il bondit de son siège et se dirigea vers la porte des jeux plus loin. « Sois prudent sur la glissade, » cria-t-elle. Elle savait qu'elle était dure avec lui mais tentait justement de balayer ce sentiment du revers de la main.
« Café? » Harry enleva les couvercles de plastiques des verres et lui en tendit un. « Je ne peux pas imaginer que les Américains peuvent dépenser autant d'argent dans le fast food. Ça sent presque aussi mauvais que ça goûte.
« Merci, » dit-elle en prenant le verre. « Je comprends ce que tu veux dire. C'est un rêve devenu réalité pour Brandon. Nous ne sommes venus manger qu'une seule fois auparavant. »
Pendant quelques minutes ils sirotèrent leur café en regardant Brandon jouer. Une jeune fille de son âge et lui arrivèrent en même temps au pied de la glissade. Brandon se rangea de côté et poliment lui fit signe de passer.
« Oh c'est tout un gentleman, » dit Harry en souriant.
« J'espère que ce ne sera qu'un gentlemen... »
Son regard lâcha la fenêtre qu'il contemplait. Il regarda longuement la figure triste d'Hermione et ensuite dit avec un calme alarmant : « Tu sais Mione, coucher ensemble amène deux personnes à être encore plus proches, pas le contraire. »
Son ton supérieur l'agaçait. « Tout dépend du pourquoi et comment ils ont couchés ensemble. Nous savons pourquoi tu as couché avec moi n'est-ce pas? »
« Ok je l'admets. Je suis un crétin. Le pire des niaiseux. La plus basse forme de vie sur cette planète. Maintenant es-tu contente? » Le dos de la chaise orange et jaune lui fit mal quand il s'y accota durement.
« Je t'ai emmené au Mexique juste pour avoir une réponse à ma question qui m'embêtait depuis plusieurs années, la question de savoir si la femme de mon meilleur ami était si nulle qu'il le disait au lit. »
Il écrabouilla son verre maintenant vide et laissa échapper un long sifflement en tourna la tête ailleurs. Quelques secondes plus tard cependant, il se tourna en face d'elle et mit ses avant bras sur la table. « Maintenant que nous avons résolu le problème du pourquoi j'ai couché avec toi, pourquoi TOI as tu couché avec moi? »
« Quoi? »
« Laisse moi entendre la raison. Pourquoi? »
« Je... »
« Quelqu'un pourrait dire que tu étais curieuse à propos de mes performances sexuelles aussi. »
« Je n'ai jamais... »
« Oh vraiment? Jamais? Même pas une seule fois? Tu n'as jamais écouté ni Ron ni moi se vanter des exploits sexuels et tu ne t'es jamais demandé si c'était si bon qu'on le disait? Tu ne voulais pas tester tout ça par toi même? »
« Tu es dégoûtant. » Elle tâtonna pour chercher sa sacoche et la mit sur son épaule.
Avant qu'elle pu se lever de sa chaise, Harry tassa les restes du repas de Brandon et lui agrippa le bras. « Tu vois comment ces accusations peuvent faire mal? » Son ton calme l'arrêta beaucoup plus que le fait qu'il tenait son bras. Elle s'installa dans le fond de la chaise et remit sa sacoche sur l'autre chaise. Pour quelques instants leurs regards se croisèrent, les aidant. Hermione fut la première à baisser les yeux.
« Ça a fait très mal hein? »
Il inclina la tête lentement. « Beaucoup. »
En accotant ses coudes sur la table, elle mit sa tête dans ses mains. « Oh Harry je suis désolée, » dit-elle. « Je ne sais pas pourquoi j'ai dit une chose pareille. »
Son rire ramena sa tête en face de la sienne. « Tu pourrais reformuler ce que tu as dit? »
Sentant ses joues rougir, elle inclina la tête à nouveau. « Je n'aurais pas du jeter tout le blâme sur toi. Je cherchais une excuse. Te blâmer aidait ma propre conscience. »
« Conscience? Ce que nous avons fait était si terrible? »
« Je me sens coupable de tout ça oui. »
« Pourquoi Mione? »
« Ron, naturellement. »
« Ron est mort. Une très grande période est passée depuis ce temps. Non, ce n'est pas le fait que tu es couchée avec un homme qui te rend si coupable. Ce n'est même pas le fait que c'était moi avec qui tu as couché qui te rends comme ça. » Il baissa la voix de façon à ce qu'elle seule entente. « Qu'est-ce qui te rends si coupable est que tu as aimé ça tant que ça. »
Elle se mordilla la lèvre inférieure.
« Pas vrai? »
Misérablement elle fit un oui de la tête.
« Mione, » dit-il doucement, cherchant sa main. « Ron n'aurait pas voulu que tu restes célibataire. Tu avais seulement vingt-sept ans quand il est mort. Étais-tu censée mettre la ceinture de chasteté pour le restant de tes jours? »
« Non, mais je n'avais pas pensé du tout que ma réhabilitation dans le monde sexuel allait être si passionnée, si intéressante. Je ne savais pas que je pouvais réagir de cette façon. Je pense que j'étais très susceptible. »
« L'occasion était belle, et moi, le grand méchant loup, j'ai pris avantage de la situation? »
« Non, » dit-elle en brassant sa tête fortement. « Tu n'as pas pris avantage de la situation. J'aurais pu tout arrêter si je le voulais. »
« Merci de me dire ça, » dit-il avec un sourire tendre.
« Dernièrement j'ai tellement été mécontente. Quand une occasion s'est présentée, j'ai foncé à pieds joints sans même me soucier des conséquences possibles. » En soupirant elle dit, « Je voulais que quelque chose se produise, mais je n'avais pas pensé que ça aurait été une aventure d'une nuit avec toi. »
Son visage tomba. « Tu pourrais donner un meilleur nom à cela merde! »
« Comment veux tu appeler ça? »
« Je ne sais pas, mais pas quelque chose sans cœur comme ça. J'ai eu plein d'aventures d'un soir. Crois moi, Mione, ce que j'ai partagé avec toi n'a pas commencé dans mes pantalons. Ça a commencé ici, » dit-il en pointant sa tête, « et c'est devenu plus fort ici, » son doigt descendit jusqu'à son cœur. « Avant que cela atteigne le bas de la ceinture. »
Sa respiration se coupa en voulant sortir de ses poumons. « Avec moi aussi Harry. »
« Alors arrête de parler sans avoir de sens. Tu ne savais pas encore que tu vaux plus qu'une simple femme facile prise dans un bar? »
Les émotions qu'elle avait tenté d'enfouir en elle et de cacher à tout le monde tentait de refaire surface et elle aurait voulu pleurer. Avant que cela arrive, elle se dépêcha de changer de sujet, réconfortée par le fait que maintenant elle savait que ce qui était arrivé entre eux n'avait pas eu l'effet de changer son opinion sur elle.
« Et par dessus tout ça, ma mère m'annonce tout bonnement qu'elle va se marier. »
« Tu ne veux pas? Tu veux d'autre café? »
« Non merci. Bien sur je veux qu'elle se marie, mais ça veut dire encore du chamboulement, encore une autre période d'ajustement. » Elle le regarda intensément puis fronça les sourcils. « Ça sonne égoïste hein? »
« À peine... »
« Je me déteste pour ça. »
« Ne fais pas ça, tu es humaine. »
« Si tu regardes juste samedi soir, il n'y a pas de doute à ça non? »
Brandon passa près d'eux pour aller boire à la fontaine, puis leur sourit avant de reprendre son chemin vers les amusements.
« Il ressemble à Ron. »
« Oui il lui ressemble, » dit-elle en affichant un sourire rêveur.
Harry mit plus de pression sur sa main qui était encore dans la sienne. « Mione, tu dois savoir que je n'ai pas pensé du tout à Ron cette nuit-là. » Son regard était flou, cherchant sa compréhension. « Si la pensée de Ron m'avait traversé ne serait-ce qu'une seule fois je n'aurais jamais pu te toucher. J'aurais pensé à toi comme sa femme, et non comme une femme qui m'a fait tellement jouir... »
« Harry! »
« C'est vrai. Mets d'autres points sur la table pour argumenter, ça n'enlèvera pas le fait que je te voulais. Je te voulais maladivement. Et il y avait des évidences physiques qui ne mentaient pas et me voulaient aussi. Ça va? »
« Ça va. »
« Quand je te tenais cette nuit là, quand j'ai touché ta peau, senti tes cheveux, embrassé ta bouche, la seule chose que j'avais en tête était de te faire l'amour. Juste toi et moi Mione. Tu peux vivre avec ça? »
Rien n'aurait pu enlever les pensées qu'elle avait en ce moment apparues en parlant de comment Harry était sexy. Rien sauf Brandon arrivant avec deux petites coupures et les mains sanglantes car il avait parachuté du haut de la glissade.
Janet n'était pas revenue à la maison quand ils arrivèrent. Harry s'est porté volontaire pour aider Brandon à se mettre au lit, maintenant fatigué et propre puisqu'il venait de sortir du bain. Le garçon avait pris un air brave quand Hermione lui mit un peu de désinfectant et un pansement sur ses mains blessées.
« Le style macho qu'il a adopté était pour toi, » dit-elle à Harry en refermant la porte de la chambre de Brandon derrière elle. «Si tu n'avais pas été la, il aurait... »
Il pressa sa bouche contre la sienne, lui donnant un autre baiser complètement inattendu, qu'elle n'avait jamais vu venir ou encore qu'elle n'avait jamais eu le temps de préparer.
Il y allait très doucement, de façon à ce qu'elle pouvait soit accepter ou refuser de continuer. Même si elle avait l'air de verre de terre se dandinant contre le couloir de la maison, même si le baiser l'affectait comme un coup de poing dans l'estomac, elle ne l'a pas intensifié.
« Non Harry. »
« Qu'est-ce qu'un simple baiser entre amis? » soupira-t-il alors que sa bouche était contre son cou pendant que ses doigts tentaient de déboutonner son chemisier.
« Ordinairement rien. » Elle se détacha de lui et tenta d'aller dans une autre pièce plus éclairée pour ramener le tout au neutre.
« Alors nous sommes extraordinaires? »
En entrant dans la cuisine, elle alluma une autre lampe. « Samedi soir dernier a altéré notre amitié Harry. Est-ce que tout ça est du passé ou tu commences à devenir obscène? »
« Tu es celle qui reste entêtée. Tu sembles penser que maintenant que nous avons eu du sexe nous ne pouvons plus être amis. »
« Nous ne pouvons pas! »
« Pourquoi? »
Elle laissa la tête tomber par derrière et claquait des dents en guise de frustration. « Ça ne marche pas de cette façons, sans pourquoi voyons! C'est différent maintenant. Tout à changé. Ça me fait mal de le dire. Je regrette que notre si belle amitié soit perdue, mais c'est comme ça. Nous avions sacrifié tout ça pour... pour... »
« Pour la meilleure baise que ni un ni l'autre n'ayons déjà eu. » Son tempérament s'était changé. « Alors quel est le problème? »
Elle lui tourna le dos puis pris une figurine du jeu d'échec qui était resté sur la table à la fin de la partie de Janet et de Charlie. « Tu es un homme, je suis une femme. »
« Je sais cela Mione. »
« Notre sexe répond d'une différente manière à des situations comme celle là. »
Il mit ses mains sur ses épaules pour qu'elle soit face à lui. « Je ne suis pas aussi stupide que tu le crois, » dit-il dans un ton plus raisonnable. « Cela fait quatre jours que je rumine. Et tout ce questionnement se résonne à ça. Tu ne sembles pas vouloir croire que nous pouvons reprendre notre amitié là où nous l'avons laissée. »
« C'est exact, » dit-il avec déchirement. « Je ne peux pas. »
« Eh bien tu as tort. Nous le pouvons. Nous pouvons faire tout ce que nous voulons présentement. »
Elle secouait la tête. « Je ne crois pas que nous le pouvons Harry. »
« Écoutes, » dit-il en s'approchant d'elle et glissant ses doigts dans ses cheveux. « Je te promets que je ne penserai plus à ça si c'est ce que tu veux. »
« Ça n'aidera pas en effet d'avoir constamment des souvenirs de cette soirée qui reviennent en mémoire. »
« C'est pour cette raison qu'il ne faut pas du tout mentionner cela à moins que tu ne le fasses. Alors à chaque fois que je vais me remémorer les effets de ta peau douce sur ma peau, je vais penser à penser au Quidditch. Ou à quelque chose d'autre. »
D'après son expression elle ne semblait pas sure mais avait désespérément besoin d'être convaincue. « Cela me manquait juste le fait de savoir que mon meilleur ami n'était plus là pour moi. »
« Même chose pour moi. »
« Plusieurs fois cette semaine j'avais besoin de prendre le téléphone et te parler. »
« Tu es tellement têtue. »
« Mais Harry, je ne crois toujours pas que cela va marcher, peu importe si nos intentions sont bonnes. »
« Bien sur si nous restons convaincus de cela. Comme ce soir, quand j'ai remarqué que j'étais en train de reluquer ta poitrine, toutes sortes d'images sont venues dans ma tête. Je les ai ignorées. Peut être que bientôt je pourrai probablement ne plus me rappeler comment ils réagissaient à mes baisers. Et tous ces petits sons que tu fais quand tu es presque sur le point de venir, » ajouta-t-il en souriant. « Je crois qu'ils sont très loin dans ma mémoire. »
Elle convertit ses soupirs profonds par un petit rictus presque inaudible. Son cœur battait trop fort dans sa poitrine.
« En fait je dois travailler là dessus, » confessa-t-il en touchant le point où son pouls battait très très fort. « Ça demande beaucoup de contrôle. »
« J'ai essayé de tout oublier. »
« Aucune chance? »
« Un peu... »
« Mais tu peux te rappeler de quelques moments dis moi? »
« Hmmmm. » Elle secoua la tête et regarda le mouvement de ses mains.
« Comme quoi? » dit-il rapidement. « Comme par exemple comment on s'est senti quand nos corps se sont parfaitement adaptés l'un à l'autre... » Il appuya son front contre le sien. « Ah Mione, je me souviens de ça moi aussi. »
« Je crois que c'est la première chose sur laquelle on doit se concentrer pour oublier. »
« Exact. »
Il ne la repoussa pas, comme il ne tenta pas non plus de s'en approcher. Après un moment leurs respirations redevenu normale. « Écoute Mione, » dit-il en tentant de devenir sentimental, « nous avons beaucoup d'années d'amitié derrière nous. C'est difficile de se rendre jusque là, pire encore qu'une histoire d'amour. Nous ne pouvons pas sacrifier notre amitié pour une simple nuit n'est-ce pas? »
En cachant son visage dans son chandail, elle dit, « Pourquoi avons nous fait ça? »
« Nous avons été pris dans une atmosphère romantique. » Il frottait son dos lentement. « Leur atmosphère est comme ça. C'est vraiment un endroit pour être et se faire séduire, et les boissons font de même. Avant même que tu le saches tu es saoul! » Il l'entoura de ses bras. Ensemble ils dansèrent sur une musique silencieuse.
« La mer et le soleil m'ont joués un tour Mione, et les circonstances inhabituelles de partager une chambre seule avec toi. Cette combinaison a complètement saboté nos sens et nous nous sommes retrouvés nus dans le lit. »
« Tu le penses vraiment? »
« Il le faut. Nous n'avions jamais été hot l'un pour l'autre auparavant. »
« Et ça ne le sera plus jamais. »
Il semblait moins enclin à accepter cette idée qu'elle mais pour l'aider il secoua la tête. « Nous allons juste tout empirer si nous laissons cela gagner sur notre si belle et longue amitié. Ce n'est pas comme si nous étions des étrangers l'un pour l'autre, et que nous sommes à risque pour notre santé. Tu ne seras certainement pas enceinte. »
Soudainement il lui prit les bras et la repoussa le plus loin possible. Ses yeux lui posèrent une question silencieuse avant de diriger son regard sur son ventre. « Pas vrai?? »
Elle se sentit offusquée. « Certainement pas! » espérait-elle.
« Alors tu vois? Les choses ne peuvent que continuer sur leurs voies, » dit-il sur un ton joyeux. »
Son attitude cavalière était pour aider à calmer ses esprits et pour enlever son anxiété. Au lieu de ça cela l'ennuyait. En ayant restauré son image avec quelques mots gentils, et sorti de sa culpabilité occupée dans sa tête avec quelques petits actes ici et là, la sécurisant que tout était encore possible pour leur amitié.
Au lieu de ça, il lui avait mit un bloc encore plus gros dans la tête, encore plus dommageable. Sauf qu'elle serait damnée si elle lui montrait si facilement.
« Oh Harry je suis tellement content que tu voies cela comme ça, » dit-elle en lui faisant un petit sourire. Maintenant je suis en sécurité pour partager mes bonnes nouvelles avec toi. »
« Bonnes nouvelles? »
« Seamus, tu sais bien que je t'ai dit qu'il était devenu superbe et riche, n'a pas abandonné sur mon cas. Il est venu me voir cet après midi et m'a invité à dîner demain soir. »
Le sourire d'Harry n'avait pas l'air franc. « C'est gentil. Il n'aurait pas pu accepter un simple non de ta part n'est-ce pas? »
« Certainement pas, » dit-elle en se tenant la taille et en étouffant un rire.
« Ma vie amoureuse commence à aller mieux moi aussi. J'ai décidé d'oublier Lavande. »
Le rire d'Hermione s'estompa rapidement. « Lavande est venu pour... »
« La fin de semaine dernière. Elle tente de me tenir loin d'elle depuis ce temps. »
« Oh. »
« La meilleure chose pour tout faire revenir, » dit-il en haussant le ton. « Est de revenir ensemble. »
« Bien sur pourquoi pas? » Elle leva son bras et regarda sa montre alors que son tempérament commençait à bouillonner en dedans par rapport à ce qu'il avait dit.
« Merlin regarde comme il est tard! Je crois que je dois avoir confiance que Charlie a ramené ma mère à la maison. » Elle mit ses bras en croix. « J'ai hâte de la voir. Je suis fatiguée et j'ai besoin de repos. »
En se tournant, il se dirigea vers la porte d'entrée en murmurant pour lui. « Tu n'as pas à me le demander deux fois. »
« Qu'est-ce que c'est que ça Harry? Je n'ai pas compris pourquoi... »
« J'ai dit que j'avais une autre grosse journée demain et je devrais aller dormir un peu. »
« Es-tu fâché? Tu parles comme si tu l'étais. » Il marchait tellement machinalement que c'était difficile pour elle de le comprendre. Rendu à la porte elle l'avait rejoint il y a longtemps.
« Non je ne suis pas fâché. Pourquoi serais-je fâché? »
« Il n'y a aucune raison qui me vient à l'esprit. »
« J'ai juste hâte d'arriver à la maison c'est tout. Merci de me rappeler qu'il est si tard. Je dois aller appeler Lavande pour confirmer que nos plans sont corrects pour demain soir. » Il s'approcha doucement d'elle. « Pas comme si j'allais tout de suite faire ce que tu penses en entrant. »
Elle savait de quoi il parlait mais elle se demandait pourquoi elle était incapable de lui faire une blague à propos de ses idées sexuelles comme elle le faisait il y a à peine une semaine.
« Eh bien j'espère que tu t'amuseras, » dit-elle rapidement.
« Oh c'est ce que j'espère de tout cœur. » Il fit craquer ses doigts. « Ce qui me rappelle que je dois passer par la pharmacie sur mon chemin. Le fait que je ne me suis pas protéger samedi soir ne m'empêche pas d'être sexuellement responsable. Quand on a autant de femmes que moi... eh bien je crois que tu sais ce que je veux dire. Un gars ne peut pas être trop prévoyant. »
Il ne serait pas aussi beau si elle lui enlevait chaque cheveux par sa racine... ce fut la pensée qu'elle eut. « Je suis contente que tu sois venue ce soir Harry, comme ça nous avons pu clarifier la situation. »
« Quelle situation? Oh tu veux dire ce qui est arrivé à Acapulco? Eh bien j'ai déjà tout oublié, » dit-il dans un ton indifférent.
« Comme moi. »
« Je suis juste devant toi Mione, pas obligé de crier. »
« C'est juste que je suis tellement contente qu'on soit des amis. »
« Des amis, tu parles! Jusqu'à la fin! Ça prend beaucoup plus qu'une simple partie de fesse pour venir briser cette amitié! »
Elle avait les dents serrées dans son sourire cette fois. « Ça sort presque sarcastique! »
« Eh bien tu es celle qui a appelé ça une aventure d'une nuit n'est-ce pas? »
« C'était ça non? »
« Oui. Bonne nuit. »
« Bonne nuit. »
« Oups! Je m'en allais oublier. » En trouvant enfin la pochette interne de son manteau, il sortit des bouts de papier déchirés et les lança dans les airs. Ils volèrent partout comme de la neige.
« C'était quoi ça? » cria Hermione.
« Le chèque que tu m'as posté pour les dépenses. »
« Je veux payer pour ma moitié. »
Son sourire était presque béant. « Tu l'as fait. »
Elle claqua la porte, presque en lui refermant sur le nez ou le bout des pieds.
Frustrée, elle se rendit directement dans sa chambre. Elle tentait de trouver une seule raison pour laquelle elle ne se punirait pas et s'empêcherait de pleurer.
Son garçon était heureux et bien ajusté mais il n'avait pas de père et cette déficience l'affectera sûrement un jour ou l'autre, même s'il est un sorcier. Sa mère allait se marier et elle était contente de ça, mais quand elle va s'en aller vivre avec Charlie cela va créer beaucoup d'espace et moins de dynamique à la maison. Demain était vendredi, la fin de cette horrible semaine, mais ça voulait seulement dire qu'elle s'approchait de son rendez vous à dîner avec Seamus.
Elle éclata en sanglots.
