Bonjour! Cela fut long mais c'est aussi un assez long chapitre. Je vous remercie pour vos reviews, sans compter ce chapitre il en reste trois. Au menu deux survoltés!
Merci à :
Fanny Radcliffe : Juste pour toi (hum hum…) voici la réponse d'Hermione! Mais attention, elle fait encore preuve d'intelligence et voyons voir quel genre de défi elle se verra proposer! En attendant, garde ton doigt de cote pour continuer de reviewer ;)
Le papillon de nuit : Merci beaucoup voilà la suite. C'est tres flatteur.
Angel of shadow : Voilà la suite, merci du compliment ca fait toujours plaisir et pour le reste… on verra!
Le saut de l'Ange : Merci! Voilà la suite, que tu préferes ou non lolll
Stephanie : LA SUITE LA VOICI!
Joomy : Ok j'Arrete a l'instant de vous faire souffrir voici un autre chapitre!
Kika : T'as aucune idée de la passion qui peut encore survolter nos deux amis! Merci!
Iory : Facile d'écrire des sous entendus, tu te sers de ton vécu heheh
Aur : Pour savoir s'il a changé, lis bien! Et en plus, tant qu'on ne trouve pas la bonne c'est sur qu'on va passer de un a l'autre.
Dominou1769 : Merci beaucoup
Basile : heheh je sais c'est joli cette phrase ca fait pas mal cute a fin d'un chapitre et pour bien commencer le prochain
Juby : Je suis désolée mais j'aime etre cruelle a mes heures lollll
Sajuuk : Désolée d'etre inculte et de ne pas aller voir tes fanfics, j'ai pas vraiment le temps mais je te promets d'aller jeter un coup d'œil. Voilà la suite de la fin du magistral chapitre précédent!
- CHAPITRE 11
Il la prit dans ses bras. Elle le laissa faire docilement. Leurs bouches se suivirent dans un même mouvement. Ils se laissèrent choire sur le divan et ils s'échangèrent des baisers passionnés jusqu'à ce qu'Harry soit au dessus d'Hermione.
« Mione, merde, » dit Harry lorsqu'il releva sa tête à cause du manque d'air. « Dis moi que tu n'as pas laissé ce gros lard te toucher autant qu'il manipule son stéthoscope. »
En laissant ses doigts parcourir ses cheveux, elle lui inclina la tête et lui donna à nouveau un autre baiser passionné, éliminant le besoin d'une réponse vocale. Quand le baiser se termina et qu'il était maintenant occupé dans son cou, elle dit, « Et toi avec Lavande? »
« Je ne lui ai pas touché. Je lui ai dit que j'expérimentait l'abstinence pour quelques temps. »
Hermione le poussa dans le fond du divan et se leva en le regardant d'une drôle de manière. Il alla vers elle et embrassa son cou à nouveau. « Je mentais bien sur. »
Ses yeux brillaient avec une nouvelle passion quand elle chercha ses lèvres à nouveau. Des petits sons de leur désir parmi leurs bouches se firent entendre et se joignaient à ceux que produisaient les bûches brûlant dans le foyer.
Elle semblait vraiment en chaleur et des gouttes de transpiration et de désir se forgeaient dans son cou. Éventuellement, elles se rendirent jusqu'à ses seins et descendirent jusqu' à sa taille et elle frissonna au contact des mains d'Harry sur sa peau.
« Mione, ce que j'ai dit cet après midi. »
« Oui? »
« C'était impardonnable. »
« Oui… »
« Mais c'était ce à quoi je pensais. » Ses mains trouvèrent les seins d'Hermione, durcis par l'envie et l'excitation. Il manipulait légèrement les mamelons par dessus le matériel de la brassière. « Je suis incapable d'oublier tout ça. Dieu seul sait combien j'ai essayé. Mais je suis incapable d'oublier comment mouillé tu étais la première fois que je t'ai touchée. »
Elle gémit doucement dans ses bras et elle faisait le même mouvement que lui avec ses hanches.
« Tu es tellement petite, » dit il en tentant de reprendre son souffle. « C'était tellement bon d'être en dedans de toi. »
Il monta son chandail et se mit à embrasser sa peau juste au dessus du sternum et descendait. Sa bouche se dirigea vers ses seins, les courbes et ensuite les mamelons, qui répondirent très rapidement à l'appel.
« Harry. » dit elle en se courbant le dos.
Ses mains descendaient doucement de son dos pour se rendre jusqu'à ses fesses et sa bouche se dirigea vers le centre de son corps. Ses lèvres suçaient doucement sa peau. Sa langue laissait de grande traces rouges. Il fit une légère morsure tout près du nombril et Hermione répondit en cambrant le dos.
Les caresses étaient invitantes. Avec les yeux un peu hors de contrôle elle regardait la lumière et l'ombre que formaient le feu sur le plafond. Elle inhala doucement la vanille des chandelles, qui lui faisaient le même effet de drogue que le champagne avait produit.
Les mots de la cérémonie du mariage revint dans sa mémoire comme une cloche. Plusieurs mots comme mari et femme. Et plusieurs phrases romantiques du genre de je vivrai juste en pensant à toi.
Soudainement sa vision s'éclaircit et ses pensées firent de même.
« Harry nous ne pouvons pas. » Elle le poussa plus loin et s'enleva du divan. Il se dirigea vers elle et tenta d'ajuster à nouveau son focus sur elle.
« Quel est le problème? »
« On ne peut pas. »
« J'ai tout prévu cette fois. J'ai ce qu'il faut dans la voiture. »
« Ce n'est pas ça. »
« Alors quoi? » Il tentait de reprendre son souffle. « Il a mal lui là en dessous. »
Elle brassait misérablement les mains. « Je sais ce que tu sens mais… mais nous ne pouvons pas être des amants. »
« Nous ne pouvons pas être des compagnons non plus, » dit il. « Nous en avons eu la preuve aujourd'hui. Quand j'ai vu les mains de Finnegan sur toi, j'aurais eu envie de l'étriper. »
« J'étais vraiment rude avec Lavande. »
« Alors nous sommes tous les deux fautifs. Promettons nous de faire mieux la prochaine fois. Mais là je voudrais avoir ce que nous avons commencés. »
« Tu ne vois pas? » cria-t-elle en mettant les poings sur ses tempes. « Ce soir nous sommes en train de céder à la même pression que la dernière fois. Si nous nous laissons faire ce sera extrêmement difficile cette fois, encore plus que l'autre jour. »
« Impossible, » dit-il en se remettant sur pieds. « Je vais avoir besoin d'encore plus de champagne. » Il marchait en direction d'une porte. Par dessus son épaule il dit, « Beaucoup beaucoup de champagne. »
Quand il revint, Hermione était contente de voir qu'il se tenait dans une meilleure posture mais il brandissait deux bouteilles d'une main à l'autre. « Quelle pression? »
« L'atmosphère romantique, » dit-elle, maintenant assise sur le bout complètement du divan. « Les mariages sont des conditions sentimentales et cela fait sentir tout le monde romantique. »
« Je n'ai jamais vraiment pensé à ça. »
« Les mariages sont une combinaisons de choses romantiques, spirituelles et physiques. Ils rendent tous ceux dans la salle, même les plus hardis célibataires, complètement dingues de l'amour. »
Il but une gorgée directement de la bouteille et s'essuya les lèvres avec le revers de sa manche. « Tu as raison. Mes yeux étaient plein de buées quand Charlie et Janet se sont échangés des vœux. Je me souviens de plusieurs mariages aussi. J'ai eu plusieurs bonnes occasions par la suite, je me souviens particulièrement que les prestations étaient meilleures. » Il arrêta de parler et la regarda. « Ce n'est pas que je recherche une autre aventure post mariage. »
« Merci. » Elle mit ses mains derrière sa tête accotée sur le fauteuil. « Les mariages rendent tout le monde romantiques. Combine ça avec du champagne, des chandelles qui sentent, la solitude, un foyer ce soir et c'est ce que tu as! » Elle fit une petite contraction des épaules avant d'ajouter, « C'est la même ambiance grandissante qu'à Acapulco. Nous en sommes devenus des victimes. »
« Hmmm peut être. » Le champagne se fit entendre à nouveau quand il souleva sa bouteille et la porta à sa bouche encore.
« Peut-être? »
« Viens ici Mione, » dit-il en souriant. « Je ne te mordrai pas voyons. »
« Tu étais prêt à le faire, » et même si elle avait encore peur qu'il saute sur elle, elle s'assied à ses côtés sur le divan.
Il quatre de ses doigts bien implantés sur sa bouteille et avant de la porter à sa bouche, il s'approcha de la sienne et lui frotta légèrement les lèvres avec le doigt en trop. Son autre main la prit par la taille et la força à s'approcher de lui. Sa posture était plus décisive.
« Ça m'a pris plus que des chandelles et un foyer pour me rendre comme ça Mione. »
Une sensation de chaleur extrême se fit sentir directement de ses seins. Rapidement elle l'enleva de sur elle et elle se leva en s'appuyant sur ses mains et se dirigea vers le mur où elle arrangea des photos de Brandon. « Tu as dit que tu ne voudrais pas… »
« Mordre. C'est tout ce que j'ai dit que je ne ferais pas Mione. » Il refusa de dire quoi que ce soit de plus tant qu'elle ne le regarderait pas, ce qu'elle fit éventuellement. « Nous avons un désir l'un pour l'autre. »
« L'un pour l'autre ou pour le sexe? »
« J'aurais pu en avoir avec Lavande, tu aurais pu en avoir aussi avec Seamus. »
« Je ne voulais pas… »
« Exactement! Et je ne voulais pas Lavande. Je voulais toi. »
Prise dans sa propre trappe, Hermione se cramponna dans le divan. Elle baissa la tête et venait de s'avouer vaincue. « Je crois qu'il n'y a rien qui dise le contraire que nous sommes attirés sexuellement l'un avec l'autre. »
« Ça serait stupide. Aucun de nous deux ne l'est. C'est pourquoi je suis venu ce soir. Je pensais qu'on pouvait approcher le problème entre adultes responsables et non pas comme des adolescents jaloux. »
Il mit la deuxième bouteille de champagne sur la table de salon à côté de la première et regarda ses mains de plus près. « Cependant, si j'étais venu ce soir et que je t'aurais trouvé dans les bras de ce gino, toutes mes bonnes intentions d'agir comme un homme plein de bon cœur ce seraient envolées en fumée. »
« C'était de la pure torture de t'imaginer avec Lavande. » En élevant ses yeux vers son regard, elle poursuit, « Qu'allons nous faire Harry? Nous ne pouvons pas rester comme ça. »
« Tu peux dire ça encore, » dit-il avec admiration.
Après un moment de silence, Hermione apporta la solution la mieux adaptée, mais très cruelle dans les circonstances : « Nous pouvons cesser de nous voir pour quelques temps. »
« Les deux dernières semaines m'ont presque rendu fou! »
Elle admit, « Moi aussi. Cependant cela pourrait faire de la peine à Brandon. Tu es le seul contact masculin qu'il a au niveau de la famille. Il faudrait que j'invente quelque chose à ma mère. Elle a déjà senti que le voyage au Mexique a altéré notre amitié. »
« Une bonne femme, Janet, » il faisait craquer ses doigts en tentant de trouver des solutions à leur problème. « Faire l'amour a altéré notre amitié Mione. Ça ne sera jamais plus la même chose. Nous ne pouvons plus être amis maintenant. Nous nous le sommes prouvés. »
Elle tentait de le défier. « Alors nous n'avons pas le choix, nous devons cesser de nous voir. »
« Non, » dit-il lentement, « Nous devons le faire encore. »
Son expression changea et elle avait le teint blême avant finalement de revenir vers la colère. « Avoir une histoire d'un soir? Être une fille que tu peux avoir quand ça te plait? Non merci monsieur Potter. »
« Peux tu m'aider et m'entendre avant de grimper sur tes grands chevaux? »
Il bondit du divan et ensuite il s'approcha d'elle pour être ses pieds vis à vis les siens. Il l'entoura de ses bras tandis qu'elle était sur le pied encore du divan. Ne voyant aucun avantage elle se raidit et se mit sur ses pieds.
« Honnêtement je ne sais pas ce qui peut se développer, » dit il, « mais nous devons coucher ensemble une autre fois Mione. Nous ne pouvons rien résoudre tant que ce ne sera pas fait. »
Elle roula ses yeux. « J'ai hâte d'entendre ton raisonnement. »
« Tu as dit que ce soir et au Mexique ce n'était que l'esprit romantique et que nous sommes sortis des victimes de ça. »
Elle fit un oui de la tête en se demandant où il voulait en venir avec cet argument.
« Nous devons voir si ce n'était qu'à cause de l'ambiance romantique. »
« Ça l'était. »
« Alors tu n'as rien à craindre et ça devrait même pas te déranger de le refaire. » C'était pourtant vrai. Elle regardait ses pieds. « Écoute, » dit-il en se frottant les cheveux, « admet que le sexe était vraiment mémorable. »
Ses yeux se dirigèrent vers sa poitrine. Elle inclina lentement la tête.
« Ok. Et admet aussi que nous n'avons pas à être coupable pour Ron car aucune étincelle n'est arrivée entre nous deux jusqu'à ce voyage à Acapulco. Pas vrai? »
« Vrai. »
Elle se toucha instinctivement l'annulaire où il y avait encore une distinction d'une peau plus pâle à cause de l'anneau. Elle avait décidé de l'enlever depuis son retour au Mexique car elle croyait qu'elle avait triché sur Ron alors qu'elle savait que Harry avait raison.
« Bien. Tu es d'accord avec moi pour les points un et deux. » Il sourit. « Pour clarifier, je vais combiner les points trois et quatre. Si seulement l'ambiance était responsable, nous allons le savoir rapidement, et tant que nous ne le voyons pas nous serons incapable de fonctionner. Nous ne pouvons jamais être nous même toujours pris dans ce tourbillon émotionnel. »
Elle fronça les sourcils à entendre ce qu'il dit. « Cela semble presque pensé d'avance. »
« Ce l'était. Depuis six jours. »
« Six jours? Si tu y pensais depuis si longtemps pourquoi as tu emmené quelqu'un au mariage? »
« Pour voir, ce qui m'amène à un point vraiment crucial. Nous n'avons jamais joué une « game » toi et moi Mione. Et je déteste jouer de cette façon avec toi. »
« Même chose pour moi. Pour toute autre occasion je n'aurais jamais laissé Seamus me toucher. Je l'ai laissé aujourd'hui parce que je savais que cela t'affectais. Et tout ce que tu as dit est vrai, peut importe comment tout cela a sonné. J'ai seulement réussi à penser moins à ça au travail. Je devenais folle. Je suis incapable de penser à autre chose. C'était vraiment surhumain pour moi de bien fonctionner pendant le mariage. »
« Alors qu'est-ce que tu en dis? »
Elle respirait nerveusement en se frottant les mains l'une contre l'autre. Sa démarche sexy allait avoir un impact sur sa décision, alors elle tenta de ne pas le regarder, ou du moins ne pas regarder ses parties les plus attachantes et tenta de baser sa décision sur ce qu'il avait apporté comme argument.
« Ça serait comme une sorte d'expérience scientifique n'est-ce pas? »
« Exactement. Nous allons essayer et voir ce qui en découlera. Si ce n'est pas bon eh bien nous saurons que la fois du Mexique était justement à cause de l'ambiance romantique. »
« Et si c'est… bon? »
« Nous traverserons le pont une fois rendus. » Il tenta de s'approcher pour lui demander une réponse.
« Eh bien. » dit-elle en ne comprenant toujours pas pourquoi elle accepterait, « Je crois que nous pourrons. »
« Ah Mione c'est correct! »
En souriant il la prit dans ses bras. Cependant elle mit ses mains sur sa poitrine pour qu'il recule. « Mais pas ce soir. »
Son sourire s'effaça un peu. Ses bras longèrent son corps maintenant inerte. « Oh. Bien sur. C'est certain. Pourquoi pas? »
« Nous sommes encore sous le choc de l'après mariage. »
En tentant de ne pas trop parler, il regarda successivement les bouteilles de vin, les chandelles aromatisées, le feu devant lui et les lèvres sucrées et invitantes d'Hermione. « Je crois que tu as raison, » dit-il en serrant les dents. « Alors quand? Demain? »
-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-
Après avoir échangés plusieurs paroles et arguments, ils fixèrent la date au prochain week end. Harry n'était pas satisfait. « C'est sept jours, » dit-il en se plaignant.
« Ce qui va encore nous laisser beaucoup de temps pour décharger de cet émotion. Autrement cela ne prouverait rien et nous en serions rendus rapidement au même point. »
Effrayé qu'elle puisse revenir en arrière il acquiesça mais insista pour l'embrasser avant de partir. Elle accepta tant bien que mal de laisser sa langue explorer sa bouche pendant qu'il tenait son corps serré contre le sien mais quand ses mains se dirigèrent vers ses seins, elle les enleva de là.
« Pas encore, » dit-elle difficilement en tentant de contrôler sa respiration.
Elle passa toute la journée du dimanche car il devrait passer la semaine dans une garderie, Janet n'étant pas disponible. Il s'en foutait, il adorait jouer avec les autres enfants.
Son calendrier au travail était complet, ce qui habituellement fait passer la journée rapidement. À la place elle sentit que sa semaine était très longue.
Mercredi elle laissa Brandon inviter un ami à venir coucher en échange que lui aille coucher chez les parents de l'ami le vendredi soir qui suivait.
Elle rougissait quand elle demandait le retour du coucher lorsqu'elle parlait au téléphone avec Ms. Hardison. En mentant elle disait qu'elle devait se reposer parce que sa semaine était très chargée. Heureusement au téléphone Ms. Hardison ne pouvait voir ses joues rosies ou encore la culpabilité se glissant dans ses yeux.
Au grand désespoir d'Harry, elle avait insisté pour qu'ils ne se voient pas avant le rendez vous officiel. Juste pour être sur qu'elle ne l'oubliait pas il l'appelait à chaque jour.
« Où allons nous le faire? »
À cause d'une grosse journée au travail elle était en train de manger son lunch à son bureau. En mettant le téléphone sur son épaule et en tentant d'éplucher une banane elle dit, « Dans un lit j'imagine? »
« Très drôle. Quel lit? »
« Un hôtel. Je paierai ma moitié. »
« Négatif, à moins que tu veuilles te retrouver avec un autre chèque en morceau. Pourquoi pas chez moi? Nous pourrions manger ici aussi. »
« Je ne sais pas Harry, » dit-elle.
« J'ai toujours su quoi faire à manger. Et en plus mon appartement est la place la plus logique. »
« La place du paradis! »
« Ça serait vraiment confortable. »
Elle pensa surtout au tapis dans le salon qui était très douillet et au grand bain en marbre dans la salle de bains, remplis d'une eau moussante parfumée. « Je crois que oui. » Elle semblait excitée et peureuse à la fois.
« Super. Je vais passer te prendre à… »
« Non je vais m'y rendre moi même. »
« Alors tu auras un moyen pour t'échapper! »
« Ma soupe se refroidit! »
« Traître. » Il cria au téléphone pendant qu'elle raccrochait. Elle n'eut pas beaucoup de temps pour terminer son dîner avant que la secrétaire vienne lui annoncer que la prochaine patiente était arrivée. C'était Jenny McDougal.
« Entre. » Hermione se leva pour l'accueillir. « Comment as tu pu te sauver de Poudlard? »
« Je leur ai dit que j'avais un important rendez-vous chez le dentiste. »
« Assied toi. Comment vas-tu? » Hermione retourna à sa chaise derrière son bureau.
« Je suis malade à tous les matins. »
« On dirait que tu as perdu du poids. » Hermione aperçut les cernes noires sous ses yeux aussi. La médication aurait pu aider ses malaises du matin mais c'était la dernière chose dont Jenny se préoccupait. « Et à part de ça comment ça va? »
« Pas très bien. Mon père veut m'inscrire à des cours supplémentaires pour obtenir mes ASPICs. » Elle leva les bras et les tendit derrière sa chaise pour enlever la tension dans son dos. « Il pense à mes examens pour le futur alors que moi je pense aux alternatives de ma grossesse. »
« Alors tu n'as pas prévenu tes parents. »
« Non. Je serais morte si je le faisais. »
« Ne dis pas ça Jenny, ce n'est pas vrai. »
« Je vous jure que oui, » dit-elle misérablement. « Mrs. Weasley je ne sais pas ce que je dois faire. »
« As tu lu ce que je t'ai donné? »
« Oui. »
« Mais tu ne sais pas encore quelle décision prendre? »
Elle secoua la tête. « Je crois que je veux mettre le bébé en adoption, vous savez, celui où on peut voir l'enfant quelque fois. »
« L'adoption ouverte. »
« Oui. Je veux que l'enfant me connaisse, qu'il sache que je l'aime et que je ne l'ai pas laissé parce que je n'en voulais pas. Mais pour ce qui est d'avertir mes parents, je… je ne crois pas être en mesure de le faire. » Elle se mit à pleurer.
Pour le reste de la session, Hermione tenta par tous les moyens de dissiper les craintes et la désespérance de Jenny. Ce n'était pas facile. Quand elle partit Hermione était vraiment épuisée. La carte amusante et animée qu'Hedwige avait emporté pour Harry arriva quand elle eut vraiment besoin de se rafraîchir un peu.
Quand elle se rendit au bureau le jeudi matin, une douzaine de roses blanches était sur son bureau. « Du Docteur Finnegan? » demanda la secrétaire pendant qu'Hermione ouvrait sa petite carte.
« Non, » dit-elle avec un grand sourire. « De quelqu'un d'autre. »
« Ça doit être amusant d'avoir autant d'hommes autour de soi. »
Après que la secrétaire eut amené des dossiers dans son bureau, Hermione relut la carte à nouveau. « Les roses sont rouges, violettes et bleues; nous étions amis, nous le sommes encore, et c'est ce qui fait que c'est encore mieux. »
Elle était en train de rire quand Seamus arriva dans son bureau avec une fraîche odeur. Son sourire facile et grand se dissipa à la vue du vase avec les fleurs. « Des roses. »
« Hmmm… » Elle mit la carte dans son petit manteau.
« Une fête? »
« Pas d'occasion spéciale. »
« De quelqu'un que je devrais savoir? »
Elle jouait un peu des pieds et ensuite elle leva la tête. « Peut-être que tu devrais Seamus. Elle sont de quelqu'un de très important pour moi. Il est… »
« Il? »
« C'est ça. Il est important pour moi depuis très longtemps. Mais même s'il ne l'était pas, » dit-elle en faisant une pause pour respirer, « ça ne ferait aucune différence. »
« À quoi? »
« À nous. »
Un grand sourire lui apparut sur le visage. « Je vois. »
« Non, tu crois que tu le sais. Ce que je te dis Seamus, c'est que toi et moi nous avons été au plus loin de ce que nous serons capable. Il n'y a juste rien à recevoir de moi. J'espère que tu comprends. »
Il ne comprenait pas. C'était impossible pour lui de concéder qu'elle préférait un autre homme, ou peut-être aucun, à lui. Ce n'était pas le fait qu'il avait perdu sa chance avec elle, mais c'était le dommage fait à son égo et à toutes ses tentatives qui n'auront jamais portées fruit. Elle n'eut aucune difficulté de lui demander de quitter son bureau.
Par la suite, le reste de la journée passa normalement. Avant de partir pour la maison en après midi, elle prit une des roses pour l'emmener avec elle.
Une demi-heure plus tard, elle prit sa clé pour débarrer la porte du bureau des Potter, Weasley et Weasley. Harry et Percy avait tous deux refusés de lui enlever la clé quand Ron mourra. Puisqu'elle avait encore des droits sur la sécurité de l'édifice, ils voulaient qu'elle se sente libre de venir quand elle le voudrait. C'était la toute première fois qu'elle utilisait cette liberté.
Comme elle l'avait espéré, le bureau était vide. Percy était rarement présent ici; il chassait les mauvais sorciers dans les champs de batailles, ce qui le faisait voyager pour des mois entiers. La plume de Ms. Portnoy était sur le bureau bien placée sur le cahier et la lampe éteinte. Hermione passa dans plusieurs couloirs avant d'arriver au bureau d'Harry, qui avait laissé sa porte débarrée.
Se sentant espiègle, elle passa doucement sur la carpette en face de son bureau et elle laissa la rose ainsi que son petit mot de remerciement qu'elle avait écrit en vitesse dans le stationnement.
« Bouh! »
Elle se sentit effrayée et elle se tourna pour lui faire face. Il était dans l'embrasure de la porte, les deux mains sur la taille et le gros sourire fendu jusqu'aux oreilles.
« Tu m'as fait peur! »
« Que fais-tu dans mon bureau? »
« Où est Ms. Portnoy? »
« Partie pour la journée. Je m'en allais moi aussi. »
Leurs sourires mutuels indiqua combien ils étaient contents de se voir l'un et l'autre. Il baissa sa baguette et pour quelques instants il maudissait l'espace qui les séparait.
« Je, euh, suis venue te remercier pour les roses. Elles étaient tellement belles qu'elles se devaient d'être partagées. »
Il se rendit à son bureau, prit la rose, l'enroula autour de son doigt pendant qu'il lisait à haute voix la carte qu'elle lui avait laissée. « Tu es pas un poète. » Il eut un petit rictus et ensuite plongea ses yeux rieurs et heureux aux siens. « C'était terrible hein? »
« La pire chose que j'ai lue. Mais j'en apprécie le sentiment. »
Encore une fois ils se perdirent dans un épisode plus ou moins long de sourires destinés l'un à l'autre. Hermione fut la première qui brisa ce moment. « Eh bien c'était la seule raison pour laquelle je suis venue. Si je ne pars pas tout de suite, je vais être en retard pour aller prendre Brandon. »
« Attend une seconde et je vais descendre avec toi. »
Il barra la porte de son bureau et ils quittèrent l'endroit. Sur le chemin du retour, ils parlèrent d'à peu près n'importe quoi sans conséquence- la température, leur travail, et la semaine de Brandon à la garderie- mais tous les deux étaient conscients de la main de Harry dans le bas du dos d'Hermione.
Elle aimait la façon qu'il avait de tenir son blouson sur son épaule, utilisant son doigt comme un crochet.
Il aimait la façon dont ses cheveux bondissaient sur ses épaules.
Ses joues commençaient à prendre une belle couleur à la fin de la clarté du jour.
Ses hanches faisaient un mouvement sensuel à l'intérieur de sa petite jupe à mesure qu'elle marchait.
Elle entra dans l'ascenseur et se dirigea dans un des coins. Il occupait le coin opposé à elle, une main qui tenait encore son blouson, l'autre qui tenait fermement la barre de métal à l'intérieur.
Ils ne se sont pas quittés des yeux durant toute la descente. Aucun autre passager n'entra dans l'ascenseur. Juste avant d'atteindre le niveau du garage, Harry laissa tomber son blouson sur le sol, se dirigea vers le bouton d'urgence rouge et le pressa fortement.
L'arrêt soudain de la descente mit Hermione en panique. Elle respirait fortement et mit ses mains sur la barre. Pendant tout le temps qu'elle prit pour reprendre position, Harry l'avait entraîné sans issue dans un coin. Ses bras entourèrent sa taille, la tenant fermement contre lui, et sa bouche était maintenant sur la sienne.
La soudaine légèreté qu'elle ressentit n'avait rien à voir avec l'arrêt de l'ascenseur, mais plutôt se fondait avec un grand et profond désir qu'elle pensait ne jamais pouvoir satisfaire et toucher terre lui importait peu. Son odeur délicieuse tournait autour d'elle, la désorientant et en lui enlevant peu à peu sa raison.
Chacun des baisers était encore plus ardents que le précédent. Chacun des gestes allait directement avec l'autre. Harry mit ses mains dans son jacket et tentait de défaire les boutons de sa blouse. Il tassa légèrement la blouse et se vit révéler ses seins, tremblants et pointant vers le haut de la brassière.
« Je suis en train de devenir fou, » dit-il en tentant de reprendre son souffle pendant qu'il baisait chaque partie de sa poitrine et que ses doigts jouaient avec ses mamelons.
Hermione mit sa main sur la joue de Harry et tenta de ramener sa tête vers sa bouche pour la sentir sur la sienne. Elle aussi était en train de devenir folle.
« J'ai tellement faim juste pour te goûter, » gémissa-t-il alors qu'il tentait avec ses mains d'entrer dans sa jupe.
« Fais-le. »
« Te goûter? Te sucer? Te faire du bien? Quoi mon amour? Dis moi… »
« Tout ça. »
Ses caresses lui laissait le goût, sa peau en feu, son corps en manque, sa tête en demande.
Cela a pris plusieurs secondes avant de réaliser que l'impatience des gens qui voulaient prendre l'ascenseur se faisait sentir alors qu'ils entendaient l'alarme s'élever dans les airs.
Harry la repoussa et revint à elle en lui reboutonnant les boutons au hasard, pas dans les bons trous. Sa figure montrait la grande passion; Hermione savait que la sienne devait montrer la même chose. Elle pouvait sentir son sang couler chaudement dans ses veines.
« Prête? » dit-il en la regardant.
Elle fit un oui de la tête en remettant ses cheveux en place car il lui avait mit les mais dans ses cheveux. Il remit l'ascenseur en marche. Heureusement personne ne les attendaient dans le garage. Il sortirent et marchèrent en direction de leur auto.
Il prit sa clé car elle avait la main qui bougeait trop nerveusement et débarra sa porte d'auto. Elle se glissa derrière le volant. Il lui donna les clés par la porte encore ouverte et il s'approcha d'elle en lui donnant un bref baiser.
« Demain soir Mione. »
« Demain soir Harry. »
