Bonjour! Joyeux Noel en retard… Et maintenant nous savons combien de temps nous devrons attendre… pour ceux qui comprennent l'anglais, le tome 6 arrive dans quelques mois enfin!!!!! Je commençais presque à désespérer…
Voilà l'avant dernier chapitre, j'apprécie fortement vos reviews, merci du fond du cœur!
Le Saut de l'Ange : Oui c'était ça… pour ce qui est de Jenny, c'est terminé, on en entendra plus parler… mais oui la soirée fut mouvementée!
Joomy : Merci beaucoup, l'ambiance est encore une fois assez sexy dans ce chapitre.
Herm'021 : Voilà la suite merci!
Fanny Radcliffe : Préserve ton doigt, ça achève! Et le prochain chapitre va venir encore plus vite! ET non je ne suis pas sadique mais… peut-être que j'aime ça mettre le suspense? Héhé…
Bartiméus : Non ils ne sont pas vraiment chanceux, mais tout vient à point à qui sait attendre… Joli dicton qui pourrait être vrai dans cette fanfic pas vrai?
Stephanie : Merci beaucoup, ça arrive tellement souvent mais on préfère oublier ces moments là hein?
Athenais : La réponse, il ne reste que deux chapitres, celui ci et un autre qui va venir rapidement. Merci
Juby : C'est parfois dans les occasions simples qu'arrivent les meilleurs moments ;) oups je viens de dévoiler un punch je pense!
Sur ce, bon 13e chapitre!
Kermittounette
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Ils sont arrivés à la maison d'Hermione un peu après minuit. Harry n'avait pas demandé s'il pouvait la suivre à l'intérieur, il n'a fait qu'entrer. Hermione n'a même pas pensé à le questionner. Il était celui qui avait barré la porte et mis les lumières en marche quand ils furent entrés.
« As-tu aussi faim que moi? » lui demanda-t-elle.
« Tu n'as pas idée. Qu'as tu ici? »
« Je vais regarder. »
Ils se firent des sandwiches grillés au jambon et au fromage. « Meilleur que les steaks au caoutchouc, » dit-il en un élan de frustration en mangeant sa deuxième bouchée de son sandwich.
« J'avais presque oublié la première partie de la soirée. »
« C'est bon. C'était facilement oubliable. » Ils se regardèrent et l'espace d'un instant ils éclatèrent de rire en même temps. « C'était un désastre. » cria-t-il en faisant des gestes avec ses mains.
« J'ai ruiné ta moquette, » dit-elle.
« J'ai ruiné ta robe. »
« Ta moquette coûte beaucoup plus. Mais c'était un dommage minimal comparé à ce que je t'ai fait sur ta… Quand tu as crié comme ça j'ai presque eu une crise cardiaque! Je croyais que je venais de te castrer à cet instant! »
Avec une serviette de table il essuya une larme qu'il avait eu précédemment en riant. « À ce moment là je ne pensais même pas à ce que tu pouvais imaginer. Tu pensais… » Il fut prit d'un autre fou rire qui l'empêcha presque de respirer.
« Pauvre Mione. J'aurais du t'avertir. Quelque fois ces crampes viennent durant la soirée, souvent quand j'ai oublié de me préparer avant de m'entraîner. Mais c'était la première fois que cela m'arrivait avec une femme dans mon lit. »
« J'aurais pu très bien survivre sans avoir cet honneur merci. »
Quand son rire cessa enfin, il s'étira de l'autre côté de la table et prit sa main. Leurs mains se frôlèrent, leurs doigts s'entremêlèrent.
« Tu as été fabuleuse Mione. Vraiment superbe. » Elle le regarda avec de drôles de yeux car elle ne comprenait pas. Il clarifia sa phrase. « La façon dont tu as réglé la situation chez les MacDougals. Tu as vraiment mon admiration et mon respect. »
Elle laissa aller un très long soupir. Le rire qu'elle a pu avoir quelques instants plus tôt a vraiment aidé à enlever la tension qu'elle avait ressentie avec l'incident. Maintenant que Harry lui rafraîchissait la mémoire, une boule dans sa gorge se forma.
« Je suis contente que tu le penses Harry, mais ce que j'ai fait ne mérite rien de spécial. Je tremblais de partout, effrayée que je pourrais rendre la situation encore pire. »
« Non, » dit-il en secouant la tête, « tu as été parfaite surtout quand est venu le temps d'entrer la voir. »
« Je dois te remercier pour ça, » dit-elle pour lui rappeler.
Quand ils furent arrivés, la scène qu'ils avaient devant leurs yeux chez les McDougals était encore pire que celle qu'elle avait imaginée. Des voisins curieux étaient sortis et tentaient d'en savoir plus en se bousculant sur le trottoir. Beaucoup d'aurores avaient été dépêchés sur les lieux pour assurer la sécurité, et ils apprirent plus tard que Jenny s'était enfermé. Elle disait au travers de la porte à Hermione qu'elle était désespérée et qu'elle ne savait plus quoi faire. Quand elle sentit qu'elle perdait le contrôle, elle criait pour de l'aide.
Monsieur et Madame McDougal semblaient plus concernés par l'attention négative qu'ils avaient crées pour les voisins que de leur propre fille.
Quand Hermione fut conduit en haut des escaliers et introduite à l'aurore O'Malley, Mr. McDougal avait demandé qui elle était et pour qui elle se prenait d'intervenir comme ça dans la vie privée des gens.
« Je l'ai appelé, » dit l'aurore.
« Pourquoi? »
« J'aide votre fille avec quelques problèmes qu'elle à présentement Mr. McDougal. » Sa voix était calme, Mais elle était très curieuse de savoir ce qui se passait à cet instant derrière la porte barrée de la jeune femme.
Dans une voix très irritante, il dit, « Si ma fille avait un problème dans quel ordre qu'il soit, elle serait venue me voir ou voir sa mère. »
« Vraiment pas. »
« Maintenant, regardez bien ma ptite dame. »
« Non, VOUS allez regarder… »
C'est à ce moment qu'Harry apparut, prenant le bras de M. McDougal et l'attirant vers lui, et lui dit d'une seule traite que Hermione allait essayer de parler à Jenny pour qu'elle ouvre la porte, qu'il le veuille ou non.
« C'est pourquoi elle est venue et c'est ce qu'elle va faire alors enlevez vous de son chemin. »
Plusieurs aurores, oncluant l'aurore O'Malley, semblaient soulagés de voir l'intervention de Harry qui tombait pire car le bonhomme semblait en intimider plus d'un. L'aurore O'Malley approuva avec un signe de tête le geste d'autorité que Harry venait de poser. En étant autant réprimandé, il n'eut d'autre choix que de se tasser et de laisser la voie libre pour Hermione de grimper près de la porte.
« Je n'aimais pas la manière dont il t'adressait la parole, » dit Harry qui se levait de table et se dirigea vers le frigo pour y prendre le carton de lait.
« Tu avais du feu dans les yeux. »
« Je souhaite maintenant l'avoir frappé. »
« Je suis contente que tu ne l'aies pas fait car tu aurais du répondre à plusieurs questions. Mais merci d'être venu à ma rescousse. »
« Eh bien, » dit-il. « Si quelqu'un avait besoin d'être sauvé c'était McDougal. Je croyais que tu allais lui rendre la monnaie de sa pièce toi même. »
Il remplit son verre de lait à nouveau en même temps que le sien. « Je n'espère pas que tu vas parler avec moi du problème de Jenny, Mione, mais tout ce que tu lui as dit a fait fonctionner les choses. Elle avait l'air parfaitement calme quand elle est sortie et qu'elle a dit à cet affreux bonhomme et à sa mère qu'elle était enceinte de dix semaines. »
Hermione prit le verre de lait dans sa main. « Quand elle m'a laissé entrer la première chose que j'ai remarqué fut la bouteille de potion contenant un sommeil profond sans rêves sur sa table de chevet. Elle n'en avait pas pris mais elle m'avait dit qu'elle voulait faire du chantage avec ses parents par rapport au bébé et à la potion. » Elle secoua la tête alors qu'elle portait le verre à sa bouche.
« Alors tu as vraiment prévenu un désastre. »
« Jenny l'a empêché elle seule. »
« Mais elle aurait pu laisser libre cours à son instinct si tu n'avais pas été là pour mettre les choses en perspectives pour elle. »
« Elle m'a dit qu'elle s'en foutait si elle vivait ou mourrait. Elle voulait seulement ne pas détruire son bébé. » Alors qu'elle releva la tête en sa direction, les larmes montèrent dans ses yeux. « Je lui ai dit que ce n'était pas une raison pour se suicider mais je lui ai dit que sa vie allait valoir la peine peut importe si elle suit ce que ses parents veulent d'elle ou non. »
Voyant qu'elle avait de la peine, Harry tenta encore de prendre sa main, la fit lever de sa chaise, lui fit faire le tour de la table et l'assied sur elle. Elle laissa reposer sa tête sur son épaule et se cramponnait à lui alors que ses mains glissèrent autour d'elle.
« Je ne veux même pas entendre de ta bouche que tu es une mauvaise conseillère. » Sa voix semblait ferme mais quand il touchait ses cheveux il était doux, tout comme lorsqu'il embrassa son épaule doucement. « Ce soir tu as prouvé autre chose. Tu fais une grosse différence dans la vie de ces jeunes sorcières troublées. Comme je t'ai dit plutôt, tu étais fabuleuse. »
« Je ne suis pas si fabuleuse Harry, » dit-elle. « Les problèmes de Jenny étaient vraiment des cas de vie ou de mort. Les miens sont superficiels comparés aux leurs. Il y a à peine quelques semaines j'ai souhaité des changements, des choses qui allait brasser dans ma vie. Ce soir j'ai vraiment vu comment cela marchait quand ça brasse et ce n'était pas rose. Cela ne me surprend pas de voir comment ma mère me traitait. Nous pouvons devenir tellement égoïste. »
« Ne sois pas si dure avec toi même. Nous devenons tous égoïstes quand il s'agit d'un peu d'attention et d'amour Mione. »
« C'est tout ce qu'elle voulait Jenny n'est-ce pas? De l'amour? »
« C'est tout ce que je voulais aussi, de l'amour, » elle murmurait ces derniers mots pour elle même. Ce qui manquait à sa vie c'était ça, de l'amour, un bouton qu'elle avait pesé pour tout fermer cela après que son mari le lui ait donné. Et elle est restée tellement déçue quand elle a vu qu'elle devrait tout recommencer pour reconstruire à nouveau.
« Eh bien j'en ai beaucoup d'amour, » dit-elle avec plus de convictions qu'elle en avait en réalité. « De ma mère, de Brandon. » Elle s'assied droite et continue. « Et j'ai le meilleur ami que tout le monde voudrait avoir. »
« Oui et n'oublie pas que tu m'as aussi. »
« Tu es tellement idiot. » Elle laissa tomber la tête et il la rattrapa derrière. Il se leva, la portant dans ses bras. « Où allons nous? »
« Au lit. Tu n'as pas l'air dans ton meilleur état. »
« Merci! »
« Si ton meilleur ami ne te dis même pas les vraies affaires, qui le fera? »
« Je suis brûlée, » avoua-t-elle.
« Va te changer, » dit-il quand il la déposa sur son lit. « Je vais défaire les couvertures pendant ce temps. »
Elle laissa ses vêtements dans un coin tout au fond de la toilette et mit un long tee shirt au dessus de sa tête. Elle se démaquilla.
« Tu peux monter. » Il leva les couvertures pour elle et elle s'y glissa confortablement. Il fit un mouvement de sa baguette et la lumière se ferma. Quelques secondes plus tard, le matelas vibra sous son poids à lui.
« Harry? »
« Hmmm? » Il la prit dans ses bras et la colla sur sa poitrine en massant son dos.
« J'avais tellement peur, » dit-elle, déchirée.
« Shh, shh, je sais. Mais tu t'en es sortie comme une pro et tout le monde est sain et sauf. »
« Je t'aime. »
« Je sais. »
« Je veux dire que je t'aime vraiment. »
« Je sais. Je t'aime aussi Mione. »
Elle aurait voulu lui dire qu'il ne savait pas vraiment le bon sens. Elle ne parlait pas de l'amour dans l'amitié et il fallait qu'il le comprenne. Mais elle trouvait cela tellement relaxant dans ses bras que ses yeux se fermèrent et elle tomba endormi avant d'offrir ses arguments.
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Quand elle se réveilla le matin suivant, il était en train de mordiller doucement son oreille. « Harry? »
« C'était mieux. »
En gardant les yeux fermés elle sourit. Le son de sa voix, tellement basse et tellement précieuse la fit rendre tellement heureuse à cet instant. « Il est quelle heure? »
« Est-ce que c'est important? »
« Je ne crois pas. »
« Retournes toi. Je suis un peu tanné de te voir de dos. »
Elle se tourna sur le dos. Quand elle ouvrit les yeux, sa figure souriante était juste à quelques pouces de la sienne. Il n'était pas fraîchement rasé, les cheveux en bataille et paraissait si beau.
Il sonnait même trop bien quand il dit, « J'adore me réveiller avec une superbe et sexy jeune femme. »
« Alors que fais tu ici? »
En gémissant, il lui enleva le chandail et il resta stupéfait par la beauté de son corps nu. « Haha. Comme je l'avais imaginé. Belle et sexy. »
« Tu es fou. »
« Il y a une raison à ça. »
« Oh? Un gène? »
« Je suis un peu tendu car je suis dur depuis déjà trop longtemps. »
Elle feignit d'avoir remarqué. « Je croyais qu'il y avait une barre de fer entre nous au lit. »
En souriant à la remarque humoristique, il la regarda, « Bon matin. »
« Bon matin. »
Ses mots terminèrent en un doux gémissement lorsqu'il toucha ses seins et qu'il approcha la bouche. Il prit le centre dans sa bouche, mordilla le mamelon et s'amusait avec sa langue pendant qu'Hermione n'en pouvait plus et lui tenait les cheveux très serrés entre ses doigts.
Ses cheveux en bataille touchèrent sa peau alors que sa bouche descendait. Elle se cambrait sous lui au fur et à mesure que sa bouche continuait son chemin jusqu'à son pubis et jusqu'à la zone plus sensible entre les jambes.
Mais quand il n'arrêta pas là, la timidité reprenait le dessus.
« Harry? » elle soupirait en tentait de fermer ses jambes, jusqu'à ce que cela lui fasse mal. Il ne l'aurait pas. La bataille fut brève et dure, jusqu'à ce qu'elle se laisse convaincre par la douceur de sa langue et qu'elle ressentit de l'amour dans son geste.
Après avoir atteint un premier orgasme, il mit sa langue à nouveau. « Harry je ne peux pas. »
« Oui tu le peux. »
Et elle en eut un autre. Et il n'en avait toujours pas fini avec elle. Il faisait aller sa langue jusqu'à ce qu'elle devienne tellement bouillante qu'elle tentait de respirer. L'explosion de plaisir qu'elle ressentit la laissa détendue, pleine de sueurs et les yeux embrouillés.
Il l'aida à se tourner sur le ventre et se mit par dessus elle. En enlevant doucement ses cheveux de son cou, il l'embrassa jusqu'à ce qu'il atteigne l'oreille et qu'il lui dit mollement.
« Je t'ai toujours aimé Mione. Depuis cette première fois où je t'ai vu à bord du train, radieuse, enjouée et aussi belle. Peu à peu notre amitié a grandi au fur et à mesure que j'apprenais à te connaître et petit à petit je commençais à t'aimer. Respectueusement. Comme une de mes meilleures amies. Comme la femme de mon meilleur ami. »
« Je n'ai jamais vu une femme avoir l'air si belle lorsqu'elle emmène son enfant chez elle comme ce fut le cas pour toi et Brandon à ta sortie de l'hôpital. J'admirais le courage que tu démontrais quand Ron à été tué. Je tentais vraiment de conserver du mieux que je pouvais notre amitié puisque Ron n'y était plus. Nous étions toujours ensemble. Je ne me suis jamais posé de questions à ce niveau là. »
Il massa ses jambes et doucement se rendit jusqu'à ses épaules en massant plus fort. « Ensuite nous sommes allés au Mexique. » Ses mais glissèrent le long de son corps et ensuite allèrent se reposer tout près de la courbure de ses seins.
« Je te jure Mione, je n'ai jamais désiré une femme aussi fort et me sentir aussi coupable. Je t'ai vu sous un nouvel horizon, dans une nouvelle lumière que je n'avais pas vu jusqu'à maintenant. »
Il serra sa taille très fort et ensuite laissa glisser ses mains jusqu'à ses fesses. Ils terminèrent leur course sur ses cuisses.
« Tu étais soudain la femme la plus désirable que j'ai connu. J'ai arrêté de penser à toi comme étant la veuve de Ron ou comme ma meilleure amie mais comme une femme à qui je voulais désespérément faire l'amour. Tu es amusante, intelligente, sensible et respectueuse. La plus sexy que je connaisse. Je suis tombé en amour, » dit-il en conclusion.
Il se tourna et lui regarda la figure, se sentant soudain alarmé par les larmes qu'il voyait. « Mione? »
« J'avais tort, » dit-elle dans une voix qui semblait secouée par l'émotion. « Tu es un poète. »
Il la prit dans ses bras et entreprit de l'embrasser passionnément. « Oh comme je t'aime. »
« Comme une amie? »
« Comme toute ma vie. »
Il poussa doucement à l'intérieur d'elle et le temps cessa d'exister.
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La cuisine était dans un piteux état. Sortie de la douche et enveloppée dans une robe de chambre, Hermione regarda les environs de la porte avant de s'y aventurer. Elle utilisa un sort pour laver la vaisselle lorsqu'elle entendit un bruit de serrure dans la porte. Elle se tourna à temps pour voir la porte ouvrir et Janet se dépêcher d'entrer suivie de Charlie.
« Mais qu'est-ce que, » le saucier qu'Hermione tenait dans ses mains déversait des gouttes d'eau sur le sol. « Je croyais que vous étiez toujours dans les Antilles. »
« Les plans ont changés, » dit Charlie en emmenant une valise à l'intérieur et fermant tout de suite après la porte pour éviter que l'air frais entre.
« Pourquoi? »
« Pour voir ce qui se passait, » dit Janet. « Hermione qu'est-ce qui se passe? »
« Qu'est-ce que tu veux dire? »
« J'ai tenté de te rejoindre hier au travail et ils ont dit que tu étais partie tôt. »
« Tu étais en lune de miel! Pourquoi voulais tu m'appeler? »
« Parce que nous avions décidé de partir aux Etats-Unis et passer quelques jours là bas. »
« Mais comme nous étions incapable de te rejoindre par aucun moyen, nous avons décidé de voler à Londres, » dit Charlie.
« J'ai essayé de t'appeler encore une fois rendu à l'hôtel et j'étais toujours incapable de te rejoindre malgré l'heure tardive. Je t'ai laissé plusieurs messages sur ton répondeur. »
« J'ai oublié de regarder, » admit Hermione, un peu triste.
« Où était tu hier soir? J'ai tenté d'appeler Harry pour savoir s'il savait où tu étais mais il n'était pas là lui non plus. Alors nous avons tenté de le rejoindre mais c'était occupé pendant près de deux heures. »
« Eh bien je… je voulais dormir un peu, » dit-elle. Harry et elle avait décidé de décrocher le téléphone pour ne pas être dérangés.
« C'est alors que j'ai décidé d'appeler le service d'urgence, » dit Janet. « L'opérateur m'a dit que tu avais reçu un appel d'un aurore plus tôt dans la soirée. » «
Charlie s'y mit aussi. « Janet était en train de devenir folle après avoir entendu cette nouvelle. Sur l'intensité du moment nous avons choisi de nous rendre à Londres plutôt qu'aux États Unis. »
« Oh vous n'auriez pas du, » dit Hermione, piteuse. « Tout est correct. L'appel de l'aurore concernait une de mes clientes. »
« Où est Brandon? »
« Il dormait chez un de ses amis. »
« Dieu merci tu vas bien, » dit Janet en s'approchant d'elle et en lui mettant un bras sur les épaules. « J'étais en train de me rendre malade, j'aurais pas pu… »
Hermione suivit ce qui semblait le nouveau centre d'attraction, venant de l'embrasure de la porte. Les cheveux d'Harry étaient encore humides de la douche. Quand elle l'avait quitté il commençait à se mettre du shampooing dedans. Autour de sa taille il portait une serviette et des gouttes d'eau tombaient encore sur son torse.
« Bon matin tout le monde, » dit-il en souriant. « Qu'est-ce que vous faites ici? C'est déjà fini? »
« Harry devait… euh… rester. Nous sommes rentrés très tard. Je… je m'en allais faire du café, » dit Hermione nerveusement. « Voudriez vous déjeuner? Manger? Est-ce que vous avez avalé quelque chose dans l'avion? Je ne sais pas ce que j'ai ici. Je ne suis pas allé au marché et… »
« Eh bien, » Janet interrompit le bla bla d'Hermione, « je devrais peut-être te réprimander et te répéter le sermon que tu m'as fait à propos d'un homme dans la maison, mais je suis trop contente que ce soit finalement arrivé! » Elle regarda Charlie avec un sourire. « J'ai gagné. »
« Tu as gagné? » dit Hermione, perdue.
« Je lui dois cent dollars. »
« J'ai parié avec lui que toi et Harry étiez fous l'un de l'autre mais que vous ne l'aviez pas encore réalisé. J'avais raison, » dit-elle en écarquillant les yeux.
« C'était le fait que tu leur a demandé d'emmener quelqu'un avec eux pour le mariage, » dit Charlie.
« Maman! Tu nous as manipulé? »
« Eh bien vous ne faisiez pas grand chose de votre côté n'est-ce pas? »
« Merci Janet, » Harry s'approcha d'Hermione et lui mit le bras autour de la taille. « Je ne m'excuse pas pour avoir passé la soirée avec votre fille mais je veux que toi et Charlie sachiez que mes intentions sont honorables. Nous allons nous marier. »
« Nous allons? » demanda Hermione, surprise. « Depuis quand? »
« Est-ce que j'ai oublié de demander? » Il la prit dans ses bras. « Mione, veux tu me marier et qu'on devienne les meilleurs amis du monde et les meilleurs amoureux? »
Comme réponse, elle plaça ses bras autour de son cou et l'embrassa à pleine bouche. Leur baiser dura longtemps et était de plus en plus intense. Son corps devenait de plus en plus expressif et elle sentait le besoin urgent de le coller encore plus contre le sien.
Revenant sur terre, Harry se détacha. Avec une main il s'assura que la serviette restait bien en place sur sa taille et lui prit la main avec celle qu'il lui restait. Il regarda Janet et Charlie en leur disant, « Vous devrez nous excuser, nous sommes meilleurs à cela quand l'intensité du moment est présente. »
