Langues-de-Plomb (UNSPEAKABLES) par Ebenbild
Ceci est une traduction, je ne suis donc évidemment pas l'auteur de cette fic. Pour le moment, Ebenbild a écrit 12 chapitres, et je les ai adorés, donc je lui ai demandé si je pouvais la traduire et la partager aux lecteurs francophones J'ai cependant décidé de garder les noms en anglais !
Bonne lecture !
Chapitre 10
Auteur : Ebenbild
Traducteur : Yami Shino
Bêta lectrice fr : Green Flower
Disclaimers auteur: Je suis trop jeune pour être Rowling, il est donc impossible qu'Harry Potter soit de moi…
Disclaimers traducteur : Rien n'est à moi excepté la traduction
Placement dans l'histoire : Après la guerre - cela pourrait être un canon…
Juste une idée que j'ai eue, rien de plus.
xXxXxXxXxXxManipulateurxXxXxXxTricheurxXxXxXxXxTricheurxXxXxXxXxManipulateurxXxXxXxXxXxXx
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Iudex Asccabanis
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Entrer dans Gringotts était la pire chose qu'Harry n'ait jamais faite – vraiment !
C'était étrange.
Harry était allé à Gringotts des centaines de fois ; il avait toujours pensé que le pire était passé après avoir dû y retourner la première fois après la guerre... mais là, ici, aujourd'hui - c'était pire.
Il se sentait exposé et définitivement pas prêt à rencontrer la véritable preuve de son nouvel héritage.
L'héritage de Pater.
Harry frissonna.
Que diraient les Black s'ils le découvraient ? Non, quand ils le découvriraient- il n'y avait aucune chance qu'ils ne le découvrent pas ; surtout pas alors qu''ils se rendaient à Gringotts...
Après avoir pris un Portoloin jusqu'aux portes d'entrée, franchir les limites de Gringotts était comme entrer en enfer.
Pendant une seconde, tout sembla normal.
Les gobelins travaillaient et se moquaient de leurs clients.
Les sorciers menaient leurs affaires.
Harry - non, Eridanus, parce qu'il était Eridanus maintenant, pas moyen de faire autrement - se tapa le lobe de l'oreille gauche, ses mains s'attendant à y trouver quelque chose mais ne le trouvant pas.
C'était apaisant de ne rien trouver là - apaisant et terrifiant parce qu'il n'était pas encore marqué, il était encore normal, mais en même temps il n'était plus normal.
Il avait perdu son dernier élément de normalité au moment où il avait acquis les souvenirs de Pater.
Les souvenirs de Pater - et ceux de tous ses ancêtres également.
Har - Eridanus pouvait encore sentir ces souvenirs se tapir au fond de son esprit ; des souvenirs de sang, de mort et de justice.
C'était comme si le dernier mot qu'il avait prononcé avait activé quelque chose en lui.
Soudain, sans prévenir, sa vision se mit à osciller et l'instant d'après, Gringotts et tous ses habitants se dissolurent en structures magiques.
Les gardes autour d'Harry bourdonnèrent de magie, les gens à l'intérieur se transformèrent en entités qui étaient toutes différentes aux sens d'Harry. La plupart d'entre eux étaient clairs : un noir clair et une brume sauvage pour son oncle, un noir clair et le vide pour son père ; le vide pour sa mère et son frère, une combinaison de noir, de gris et de poils - mais tous étaient nets.
Non, pas net. Propre.
Ils étaient nets à ses sens, entiers, justes et simplement propres.
Et pourtant, ce n'est pas le cas de tout le monde.
Certaines personnes s'étaient transformées en structures qui dégoûtaient les sens d'Har-Eridanus.
Ils semblaient sales à ses yeux. Moisis, visqueux, pourris et beurk !
Ils étaient si répugnants !
Eridanus voulait les saisir et les écraser jusqu'à ce qu'ils disparaissent, disparaissent, disparaissent...
Il voulait les toucher, les agripper et les juger ; il voulait leur trancher la gorge et regarder leur sang couler à ses pieds ; il voulait...
Ce fut à cet instant que les gardes de Gringotts réagirent à Eridanus.
D'une seconde à l'autre, les sens d'Eridanus se brouillèrent comme si quelque chose l'enveloppait et finalement, finalement, son cher mur blanc vint à lui du plus profond de son esprit et l'ancra à nouveau dans son corps.
Eridanus sursauta et se pencha, sans se soucier du fait que ses parents s'étaient arrêtés à côté de lui et essayaient de l'atteindre en lui parlant et en le palpant frénétiquement.
Il avait mal au cœur et ne pouvait s'empêcher de se demander s'il pourrait à nouveau marcher sur le Chemin de Traverse...
Après tout, Gringotts avait des protections pour le retenir, mais pas l'allée sorcière.
"Si l'Iudex accepte de suivre mon humble personne, je l'emmènerai dans une pièce où il pourra calmer ses sens" Dit une voix hésitante derrière les parents d'Eridanus.
Eridanus leva les yeux et ses parents ainsi que son oncle se tournèrent pour regarder le gobelin qui venait de parler.
Le gobelin n'était pas face à eux. Il leur tournait le dos, son visage n'était même pas à moitié tourné dans leur direction, mais il leur parlait quand même.
"Si les Black souhaitent venir, l'Iudex peut les autoriser ou mon humble personne peut s'assurer qu'ils seront expulsés de Gringotts si l'Iudex le souhaite" Continua le gobelin, et lorsque Pollux commença à froncer les sourcils et à ouvrir la bouche pour dire quelque chose, Eridanus l'intercepta avant que son oncle ne puisse faire quelque chose qui offenserait Gringotts de quelque manière que ce soit.
"Il s'agit de ma famille" Répondit Eridanus au gobelin. "Ma mère, mon père, mon frère et mon oncle."
N'était-il pas étrange de les considérer comme tels alors qu'ils n'étaient pas de la famille il y avait à peine quelques jours ?
"L'Iudex est né Black, alors ?" Demanda le gobelin, sans même regarder dans la direction d'Eridanus.
Eridanus n'hésita qu'une demi-seconde.
"Oui" Dit-il.
Le gobelin inclina la tête sans se retourner.
" Alors mon humble personne va alerter les miens de ce fait afin que les proches de l'Iudex soient reconnus par Gringotts avec toute la reconnaissance qu'ils méritent " Approuva-t-il. "Si la famille de l'Iudex veut bien suivre mon humble personne, alors je vous mènerai dans une pièce qui aidera l'Iudex à retrouver son calme."
Durant un instant, Pollux, Marius et Savanna jetèrent un regard au jeune garçon, puis Pollux inclina la tête et prit la parole.
"Nous vous en serions reconnaissants, Maître Gobelin" Dit-il.
" Mon humble personne s'appelle Justaxe " Répondit le gobelin. "Ma famille a été fondée afin de servir l'Iudex dans tous ses besoins."
Sur ce, le gobelin se mit à marcher, sans même se retourner vers Eridanus ou sa famille.
Les autres gobelins qu'ils croisèrent se détournèrent également d'eux, chacun d'entre eux montrant à Erdianus leur dos sans protection pendant que les sorciers les fixaient. Pas un seul gobelin ne tenta de rencontrer les yeux d'Eridanus ou de regarder son visage.
Ce n'est que lorsqu'ils eurent atteint la pièce promise et que le gobelin les eut quittés pour alerter également le responsable des comptes des Black que Pollux prit enfin la parole.
"Que vient-il de se passer ?" Demanda-t-il et lorsque son neveu détourna le regard, il se pencha en avant et força le garçon à lever les yeux.
Les yeux du garçon s'agrandirent.
Il cria "Ne me touchez pas !" Et Pollux le lâcha immédiatement.
"Eridanus" Dit-il à la place, décidant qu'il n'avait pas à céder devant son neveu. "Parle-nous. Que s'est-il passé là-bas ?"
Quand le garçon refusa de le regarder, il ajouta avec détermination : "Aucun d'entre nous ne te jugera, peu importe ce que tu sais de ton héritage".
Pendant un instant, Pollux s'attendit à ce qu'Eridanus se renferme et ne dise rien, mais alors, Eridanus ferma les yeux, prit une profonde inspiration avant de répondre aux regards inquiets de Pollux et de ses parents par un regard fixe, le sien.
Le rouge, l'or et le bronze entachaient son regard normalement émeraude.
"Je suis l'Iudex Asccabanis Annonça-t-il d'une voix ferme, comme si cette information devait avoir une signification pour Pollux et les autres. Pollux jeta un regard au grand frère d'Eridanus, mais le garçon semblait aussi perdu qu'eux.
"Nous sommes conscients que Iudex Asccabanis fait partie de ton nom" Dit lentement Savanna. "Mais je ne pense pas que quiconque ici comprenne sa signification comme toi."
Le garçon cligna des yeux, ne s'attendant manifestement pas à cette réponse et son regard fixe s'affaiblit.
Il fronça les sourcils, mais essaya à nouveau.
"Je suis le Juge d'Azkaban" Précisa-t-il, ses yeux cherchant la compréhension dans ceux de sa famille.
Pollux fronça les sourcils, mais Marius pâlit.
"Le Juge, le Greffier et le Bourreau" Bredouilla-t-il, et cette fois, Pollux se sentit pâlir lui aussi.
Des centaines d'années s'étaient écoulées depuis la mort du dernier Ekrizdis d'Azkaban, mais même maintenant, les légendes faisaient partie de l'héritage du monde magique.
Elles étaient peut-être à moitié oubliées et considérées comme de simples histoires, mais elles existaient toujours.
Et chaque légende racontant l'histoire de trois titres qui avaient traversé la lignée des Ekrizdis - pas toujours portés par la même personne et pas toujours actifs au même moment, mais toujours là quand même - ressemblait encore plus à une histoire d'horreur que la précédente.
Le Juge, le Greffier et le Bourreau.
Tous les Ekrizdis qui étaient nés avaient toujours eu au moins un de ces titres - et des titres, ils en étaient. Ce n'étaient pas de simples surnoms, non, selon les légendes, ils parlaient des capacités des Ekrizdis qui les portaient.
Le Juge - celui qui jugeait les gens. Aucun criminel ne pouvait lui échapper, aucun crime qui lui était présenté ne restait impuni.
Pollux savait que leurs lois définissaient en fait la position du Juge. On ne pouvait pas mentir à un Juge, mais un Juge ne pouvait pas mentir non plus. Dès qu'il prenait son poste, il était tenu de s'assurer que justice serait rendue à ceux qui lui étaient amenés pour être jugés.
Selon la loi, il avait toute latitude pour punir le coupable, où qu'il se trouve, quelle que soit la peine qu'il encourait - car sa punition, grâce à la magie dont il avait hérité, était toujours juste.
Le Greffier, quant à lui, enregistrait les crimes. Tous les Ekrizdis qui avaient porté ce titre avaient toujours su, lorsqu'on leur demandait des informations sur une personne disparue, si un crime avait été commis contre elle et, bien qu'ils aient dû rencontrer le criminel pour pouvoir le retrouver, ils pouvaient dire ce qui s'était passé et souvent même le motif de l'acte avant même d'avoir vu la scène du crime elle-même.
Ils étaient traités comme des prophètes dans leurs législations - à considérer comme une source d'information valable et comme le Juge, ils étaient liés à la vérité.
Le Bourreau, quant à lui, était l'héritage le plus sanglant de la famille Ekrizdis - et la raison pour laquelle ils étaient autant craints. Le Bourreau était considéré comme un être sombre. Il brisait les protections, exécutait les monstres dans la nuit et, alors que tout le monde savait que le Bourreau était celui qui avait tué le criminel, il n'y avait jamais aucune preuve sur la scène du crime. Aucun résidu magique, rien qui puisse le relier de quelque manière que ce soit à la victime, rien du tout. Il punissait, et uniquement les pires délinquants du monde magique. Sa punition signifiait toujours la mort.
Il n'y avait pas de lois à son sujet, mais il y avait une remarque selon laquelle seules les personnes les plus stupides et les plus folles penseraient à s'en prendre au Bourreau s'il décidait d'exécuter quelqu'un, car le Bourreau ne tuait que lorsque la personne le méritait...
"Au moins" Pensa Pollux d'un air engourdi "cela répond à la question que nous nous posions sur son héritage. C'est un Ekrizdis. Merlin ait pitié du monde magique..."
C'est alors que Pollux remarqua la nervosité dans les yeux de son neveu et se souvint du "Ne me touchez pas" frénétique du garçon.
'' Ne me touchez pas ! " Parce qu'il fut un temps où les gens du monde des sorciers savaient que le Juge, le Greffier et le Bourreau étaient réels. Aucun de ces trois-là, aucun membre de la famille Ekrizdis n'avait jamais été touché par un autre sorcier. Ils avaient été mis hors la loi, avaient été forcés d'épouser des Moldus et des Nés-Moldus qui ne comprenaient pas pourquoi ils étaient craints. Ils avaient été les bourreaux du monde magique, leurs démons - et pourtant, leurs guérisseurs aussi, car leurs capacités avaient fonctionné aussi bien pour trouver le problème que pour en déterminer la cause.
Ainsi, Pollux prit intérieurement une profonde inspiration et se tendit pour toucher à nouveau son neveu, ses mains sur les épaules du garçon.
"Le Juge, alors" Dit-il lentement.
Le garçon haussa les épaules.
"Pour l'instant" Convient-il, l'air malheureux et se frottant le poignet. "C'est au moins ce que mon nom me dit que je serai un jour".
"Tu sais quand ?" Demanda Marius, et Pollux put voir la peur dans ses yeux que son fils - qui officiellement avait treize ans et en aurait quatorze le jour de l'Halloween - puisse être obligé de prendre son héritage avant qu'il ne soit prêt.
Le garçon haussa les épaules et sa main gauche s'approcha du lobe de son oreille pour le tripoter.
"Nous nous trouvons à Gringotts pour le moment" Dit-il. "Les gobelins vont..."
Il s'arrêta, puis soupira.
"Il y a une marque pour chaque Ekrizdis, une boucle d'oreille" Continua-t-il en se tapotant le lobe de l'oreille. "Les gobelins s'assureront que je l'ai avant de partir. On ne provoque pas un Ekrizdis si on est malin - et la boucle d'oreille informera de ce que je suis."
"Donc, tu crains que tout le monde sache que tu es un Ekrizdis à partir d'aujourd'hui" Conclut Pollux. Son neveu ne le regarda pas.
C'est Marius qui décida de prendre la parole et d'ébouriffer les cheveux de son fils.
"La majorité des gens ne se souviennent même pas de l'existence du Juge, du Greffier et du Bourreau" Déclara-t-il. "Il n'y a aucune chance qu'ils se souviennent que la boucle d'oreille symbolise le fait que tu es un Ekrizdis. Ton nom magique est Black - au moins jusqu'à tes 17 ans. Si nous ne disons rien, personne ne le saura."
Eridanus regarda son père avec reconnaissance.
"Et si j'ai l'envie de juger quelqu'un ?" Demanda-t-il, déjà moins nerveux.
"Alors nous traverserons cette épreuve quand elle se présentera" Répondit Pollux, juste avant que la porte ne s'ouvre à nouveau et que Justaxe ainsi que le responsable des comptes Black ne reviennent.
" Mon humble personne présente le gestionnaire de compte Black, Iudex " Introduisit Justaxe, qui était entré avec précaution pour s'assurer qu'il montrerait toujours son dos à Eridanus. Le gestionnaire de compte suivit son exemple et se tint maintenant à ses côtés, ne regardant pas du tout Pollux ou les autres.
Pollux regarda son neveu qui déglutit puis redressa son dos.
"Nous sommes en privé. Vous pouvez me manquer de respect" Dit Eridanus, sa voix vacillant pendant une seconde.
Pollux jeta un regard à son neveu, mais avant qu'il ne puisse demander de quoi il s'agissait, les gobelins se retournèrent et les regardèrent - enfin, les Black. Aucun des deux n'osa regarder Eridanus en face.
"Eri ?" Demanda Perseus à côté de Pollux.
Eridanus eut l'air un peu gêné par cette question.
"Ce sont... en gros, ce sont mes sujets" Marmonna-t-il, l'air un peu malheureux à cette idée. "Ce sont des citoyens d'Azkaban - et donc mes sujets car Azkaban m'appartient."
"Tout à fait, Iudex" Approuva Justaxe. "C'est ce que nous sommes. Et nous vous traiterons avec tout le respect dont nous sommes capables - après tout, vous êtes le maître et le seigneur de nos parents et de nos ancêtres aussi bien que de nous-mêmes."
Eridanus se contenta de grimacer, mais ne réfuta pas - ce qui indiqua à Pollux que si son neveu détestait cette pensée, il s'y était déjà résigné en fin de compte.
"Maintenant, si l'Iudex le veut bien, pourrait-il dire à mon humble personne pourquoi il est ici aujourd'hui ?" Poursuivit Justaxe.
Eridanus regarda Pollux d'un air un peu impuissant, alors Pollux prit le relais.
"Nous sommes ici pour enregistrer officiellement les enfants de mon frère Cracmol en tant que Black et pour organiser leurs droits d'héritages et leurs demandes d'inscriptions à Poudlard" Leur dit-il.
"Est-ce que l'Iudex souhaite également organiser sa succession ?" Demanda Justaxe. "Le ministère a profité de l'absence de l'Iudex et a utilisé les terres de l'Iudex à son propre profit".
Eridanus soupira.
"Je suppose que nous devrions jeter un coup d'œil de ce côté-là également" Approuva Marius pour lui-même.
"Bien sûr" Ajouta le gobelin. "Il y a aussi le fait que si l'Iudex est sans aucun doute un Black, les Black ne peuvent pas le revendiquer. C'est l'Iudex Asccabanis. Il appartient à Azkaban."
Et quand Pollux ouvrit la bouche pour objecter, le gobelin ajouta comme pour l'apaiser.
"Puis-je suggérer un contrat officiel d'alliance avec la Maison Black, à la place ? Puisque les parents de l'Iudex auront sa tutelle jusqu'à ce qu'il soit majeur, il serait prudent de s'assurer qu'il a un abri dans la Maison Black, pour le moment - même s'il ne pourra jamais faire partie de la Maison."
"C'est mon fils !" Contredit Marius "C'est un Black !"
"Et ainsi, il fait partie de la famille Black" Répondit le gobelin. "Mais cela ne fait pas de lui un Membre Politique de la Maison Black."
Pollux regarda le gobelin avec surprise, mais après réflexion, il estima que le gobelin avait raison. Il était impossible qu'un Ekrizdis - qui n'était pas lié par la loi comme les autres - fasse partie d'une autre Maison Politique. Somme toute, ce serait un désastre.
"Une alliance, alors" Accepta-t-il. "Et une allocation officielle par procuration jusqu'à ce qu'Eridanus soit en âge de prendre ses fonctions."
"Une telle allocation ne peut être faite que lorsqu'il aura quinze ans" Répliqua Justaxe. "Jusque-là, je peux donner à la Maison Black la responsabilité formelle de l'élever, mais rien de plus."
"Alors faisons comme ça" Acquiesça Pollux en regardant son neveu.
"Il y a aussi le fait que mon frère devait être ajouté officiellement comme parrain d'Eridanus et de Perceus" Ajouta Marius en fronçant les sourcils. "Est-ce que... ?"
"Un bon choix" Approuva Justaxe. "Il sera ajouté au contrat entre Ekrizdis et la Maison Black. Autre chose que nous devrions savoir ?"
Il fallut presque tout le reste de la journée pour tout régler. Eridanus se contenta de regarder en se frictionnant le poignet.
En fin de compte, il ne s'avança de nouveau que lorsque Justaxe sortit une boucle d'oreille à laquelle pendait un rubis en forme de larme.
Il ne dit rien quand le gobelin, d'un sort rapide, s'assura que la boucle d'oreille trouve sa place sur son lobe gauche.
Ce ne fut qu'après son retour chez lui qu'Eridanus osa se rendre dans la salle de bain et regarder la boucle d'oreille et son visage.
"Je suis Eridanus Iudex Asccabanis Black, héritier d'Ekrizdis" Se dit-il. "Je suis le Juge d'Azkaban - et je suis un agent de terrain de l'Unité Fantôme des Langues-de-Plomb."
Le souvenir du parchemin qui avait contenu son identification lui revint à l'esprit.
Il avait tenté de l'oublier jusqu'à présent, mais maintenant, après tout ce qui s'était déjà passé, il était inutile de nier plus longtemps son nouveau nom d'agent de l'Unité Fantôme.
Ses yeux dans le miroir devinrent rouges, or et bronze.
"Je suis le Bourreau."
Oh, dans quel pétrin ils étaient !
xXxXxXxXxXxEchecetmatxXxXxXxReinexXxXxXxXxReinexXxXxXxXxEchecetmatxxXxXxXxXxXxXxXxx
Eh bien, je suis de retour à cette histoire ! Désolée d'avoir été si longue !
Néanmoins, j'espère qu'elle vous a plu !
À la prochaine fois !
Ebenbild
Note Trad : Mouhahahahahahahahahaha surpriiiiiiiiiiiiise notre petit Harry va nettoyer le monde sorcier c'est moi qui vous le dit ! Désolé, entièrement de ma faute ce délais, j'avais zappé que Green m'avais envoyé sa correction, teubé que je suis !
Note Green Flower : Ebenbild a décidément une grande passion pour refiler tous les power-up du monde à Harry XD
