Titre : Le parapluie.
Auteur : NiaNia (moi :-D).
Avertissement : G
Genre : General.
Spoilers : Tous les tomes de la saga d'Harry Potter.
Disclaimer : Très, très peu de choses m'appartiennent ici. Tout ce que vous reconnaîtrez appartient à J. K. Rowling. La chanson 'Le parapluie' ne m'appartient pas non plus. C'est Daniel Bélanger qui la chante (et qui l'a composée aussi d'après mes sources).
Résumé général : One-Shot, Song-fic Malgré le fait que deux années auparavant James et Lily se détestaient celui-ci a un rendez-vous avec elle car elle veut faire partie de l'Ordre. C'est maintenant ou jamais que leur relation doit voir le jour.
Note : Je sais que Lily et James auraient dû s'aimer dés leur 7ème mais j'ai fait une petite entorse aux livres. Pour moi ce n'est pas un U.A. (Univers Alternatif) mais vous le voyez comme vous le voulez…
En ce moment, une de mes correspondantes, sur Internet, adore Daniel Bélanger.
La chanson 'Le parapluie' m'a tout de suite fait tilt par rapport aux yeux verts de la fille
Voici le résultat, de mon imagination mêlée à une chanson, j'espère que ça vous plaira. :-D
Je vous souhaite une bonne lecture !
LE PARAPLUIE :
Un jeune homme aux cheveux en bataille se baladait tranquillement dans les rues de Londres.
Le ciel ombragé gronda fortement provoquant de nombreux sursauts et pleurs chez les petits enfants qui tenaient la main de leurs parents.
James Potter, c'était son nom, marchait clopin-clopant vers la station de bus le plus proche.
Il devait se rendre au Chaudron Baveur, donc à l'autre bout de la ville, tout en prenant les moyens de transports moldu selon les recommandations de Dumbledore.
Le jeune homme de 19 ans gardait en sa main gauche un parapluie noir, vieux et abîmé qui appartenait à son père.
Le ciel émit de nouveau un terrible bruit.
Les nuages d'un gris souris presque noir semblaient éternellement remuer tel l'intérieur d'une pensine.
Fragile petit matin sans pluie
Que mon parapluie garde en respect
Mais le ciel est au chagrin
Et s'il avait deux mains, il chagrinerait
- Manquerait plus qu'il pleuve, marmonna James.
Soupirant, le parapluie bien en main, il se mit à regarder les gens autour de lui.
Une ravissante petite fille à la chevelure brune et aux yeux verts sanglotait dans les bras de son père.
Ce charmant tableau arracha un sourire à l'ancien Gryffondor.
Il s'approcha d'eux tandis que la fillette le regardait à travers ses larmes.
- Pleure pas ma petite ! Quand j'étais haut comme trois pommes et que y avait un orage je me disais que c'était le Père Noël qui jouait au bowling.
La gamine sécha ses larmes et rit avec son père.
James reprit son chemin.
Lorsque celui-ci était seul dans le monde non magique il s'amusait généralement à regarder les personnes conduire dans des 'machines'.
- … dans des voitures ! s'exclama t-il, fier de lui.
Une dame assez âgée le regarda avec pitié, croyant qu'il avait des problèmes mentaux.
Peu de conducteurs pouvaient se douter qu'il les observait alors qu'ils étaient en train de rouler, donc ils agissaient comme s'ils se croyaient seuls !
Je marche inquiété de me noyer dans l'orage
Et je compte au passage
Les chauffards qui ont le doigt dans le nez
À l'instant même où James arriva à l'arrêt du bus, un énorme autobus rouge s'arrêta devant.
- Je suis d'un ponctuel… fit il d'un ton faussement orgueilleux.
Ce fut au tour d'une jeune mère de le regarder sarcastiquement.
Tout en se faisant élégamment bousculer James s'engagea à l'intérieur, pour finir debout entouré de divers personnes.
- J'ai plus de doigts de pieds, lâcha t-il à sa voisine qui hocha frénétiquement la tête tout en le regardant avec… dégoût ?
James se dit qu'il n'y avait rien de répugnant dans le fait de se faire écraser les orteils !
Arrive rempli l'autocar
J'y monte pour m'asseoir
Mais reste debout
C'est comme être cent milliards
Sur la lune pour un soir
Ça tire dans le cou
Réprimant un soupir, le jeune homme regarda l'heure qu'affichait sa montre.
Il ne serait pas en retard au rendez-vous que lui avait fixé le Directeur de Poudlard avec la nouvelle recrue. Effectivement, Albus lui avait apprit qu'une ancienne Gryffondore voulait rentrer dans l'Ordre :
Lily Evans.
Rien que le nom lui donnait la chaire de poule, et le mettait mal à l'aise… pour ne pas dire : l'intimider !
Belle, douce avec tout le monde. Sauf avec lui évidemment !
James scruta nerveusement sa montre une seconde fois tout en sortant du véhicule.
Après avoir descendu les trois marches du bus il inspira un grand coup pour reprendre son chemin l'air de rien.
Je regarde les aiguilles de mon temps
J'ai une fille dans le sang
Si j'arrive en retard, elle va m'engueuler
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parce que je suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer, continuer
Mais après quelques pas seulement James remarqua qu'il lui manquait quelque chose : son parapluie ! Rapidement il se retourna et se prépara à retourner dans le bus, quand il assimila que le véhicule avait déjà reprit sa route.
- Potter ! POTTER ! l'appela une jeune femme avec des magnifiques yeux vert émeraude étincelants.
James cligna des yeux stupidement tout en gardant sa bouche ouverte, stupéfait. Pétrifié…
- Potter ? répéta Lily Evans tout en passant une main devant ses yeux avec un sourire moqueur aux lèvres.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda t-il en essayant de garder le contrôle de ses émotions.
Soupirant théâtralement tout en secouant la tête avec une mimique désolée la rouquine lui tendit son objet perdu.
- En regardant ta montre tout à l'heure, tu as lâché ceci sans même t'en rendre compte !
- Tu étais dans le bus toi aussi ?
- Bien sûr ! Depuis deux ans je vis chez mes parents et j'ai l'habitude de prendre ce genre de transport, expliqua t-elle.
- Eh bien, je te remercie.
Et puis à la sortie
J'ai plus de parapluie, je suis stupétri
M'apostrophe une jeune fille
Une maille à la cheville
Belle, elle me dit
"Pardon cher monsieur
Est-ce à vous ceci?"
J'prends un air ébahi, je m'écrie:
"Ah! Mon parapluie!"
Elle l'a trouvé par terre
Comme un coeur presqu'ouvert
Comme le mien pour ses yeux verts
Pourquoi faut-il que le temps file?
Les deux anciens camarades échangèrent encore quelques paroles et entreprirent naturellement de faire leur chemin ensemble.
- Alors… tu veux toujours autant être auror Potter ?
- Non, non. Je vais me limiter à professeur de Duels. J'aimerais vivre en France plus tard.
Les yeux de Lily pétillèrent.
- Vraiment ? Moi aussi, en tant qu'Enchanteresse par contre.
Une bourrasque de vent fit virevolter des feuilles mortes vers eux.
James les observa se mélanger, et embrasser les cheveux de la femme qui était à ses côtés. Son regard insistant provoqua un rougissement inhabituel au niveau des joues de Lily.
La rouquine fit son possible pour rester impassible.
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parce que je suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer, continuer
Passant outre les papillons qui logeaient dans son ventre, et ses entrailles qui remuaient, James reprit la conversation.
- Enchanteresse, répéta t-il d'un ton supérieur.
Elle prit un air hautain à son tour :
- Tout à fait !
- Ca ne m'étonne pas du tout… depuis que tu es en 2ème année tu veux faire ce métier.
Etonnée, elle le regarda avec des yeux ronds.
- Comment tu sais ça toi ?
- Ah ah, fit il avec un air mystérieux. Je sais tout Moi !
Et il lui tira la langue tel l'aurait fait un gamin de cinq ans, comme le lui fit remarquer Lily.
Et comme un bandit de grand chemin
J'continue l'air malin
L'air de tout savoir
La jeune fille le tira par la manche pour qu'il reste à son niveau.
- Ah ouais, tu sais tout de tout sur tout ?
James fit mine de réfléchir et répondit :
- Moui…
Riant, Lily le repoussa loin d'elle.
- N'importe quoi, le défia t-elle.
- Si.
- Nan.
- Gamine !
- Bon j'admets tu sais tout de tout sur tout sinon tu n'aurais pas pu me dire ça vu que c'est un secret ! s'exclama t-elle.
Elle lui fit un clin d'œil complice.
- Je ne sais pas tout et tant mieux ! admit-il. Le peu de choses que j'ai à disposition me suffit amplement.
Songeuse, elle dit doucement :
- Oui, moi aussi.
Mais au fond je n'sais rien
Enfin presque rien
Une coche au-dessus d'une poire
Mais c'est bien suffisant
Pour aimer tendrement
Et avoir une idée
De ce qu'est la liberté
- Aller, en route pour le Chaudron Baveur, s'enthousiasma le brun.
- Ah non, s'interposa Lily, on va à un restaurant moldu !
James la pinça à la joue :
- Merlin, tu as l'esprit de contradiction.
- C'est pas vrai… minauda t-elle.
S'esclaffant il l'entraîna dans une autre ruelle :
- Ce n'était pas prévu mais tu m'as convaincu, on y va.
- Je n'ai même pas eu le temps de sortir tous mes arguments, fit elle angéliquement.
Sur le trottoir résonnait le martèlement du parapluie sur le sol.
Devant une baie vitrée d'un magasin miteux, Lily stoppa leur marche.
- Dis, pourquoi je ne te déteste plus ? J'veux dire… avant je ne pouvais même pas te voir en peinture !
- Les temps ont changé, dit James philosophiquement.
- Nous aussi, ajouta la rousse.
Plongée dans ses pensées elle baissa la tête.
- Dis, ça te plait pas d'être ma copine. Tu me vexes là.
Eclatant de rire elle le prit par la taille :
- Bien sûr que non ! J'adore être ta copine mon copain… C'est beaucoup mieux que de t'engueuler, et te détester.
- Que veux-tu, personne ne peut se passer de moi, dit il avec suffisance.
- Le pire c'est que j'ai l'impression que c'est vrai ! lâcha t-elle tragiquement.
Et ça sent la poussière
Le vent embrasse la terre
De chastes baisers
Parce que je suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer
Et ça sent la poussière
- Dis James… il est hors de question d'aller à un restaurant Thaïlandais !
- Arrête de faire ta difficile. Entre et tais-toi.
Boudant elle rentra à l'intérieur en bousculant son nouvel ami.
- J'me demande pourquoi je ne te sors pas une bonne vieille réplique mordante.
- Te gêne pas, ça me rappellera le bon vieux temps…
Espiègles, ils déjeunèrent joyeusement, parlèrent, rirent.
Pour finir par s'aimer, vivre, et mourir.
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parce que je suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer
Continuer
Continuer
Continuer
THE END !
Voilà,fin de cette p'tite fanfic. Que j'ai écrite rien que pour le Nouvel An ! (lol).
J'espère que vous l'avez appréciée.
Faites moi part de votre avis par review s'il vous plait :-D.
En vous souhaitant bien entendu une excellente et merveilleuse nouvelle année à tous, je vous dis à très bientôt !
NiaNia.
P.S. : Encore une excellente année à tous ! Plein de bonheur… je ne peux vous souhaiter que ça… les autres choses étant si superficielles…
