MISE À JOUR 6 janvier 2004 : J'ai révisé tous les chapitres suite
au tome 5. Le premier reste presque intact, j'ai seulement corrigé quelques
fautes. Pour les chapitres 2, 3 et 4, je dois vous avertir que je divulgue
plusieurs informations sur ledit tome… Si vous avez déjà lu les quatre
premiers chapitres avant la mise à jour, vous feriez bien de relire… Histoire
de vous remettre dedans (j'ai tardé, je sais #^__^#) et de voir les nombreux
changements. En somme, j'ai rajouté environ une page à chaque chapitre, sauf
le premier. C'est quand même pas mal…
Mes notes de l'auteur seront aussi révisées, si jamais ça vous intéresse
^__^
Note de l'auteur : Je ne sais que dire… C'est ma première
fanfic…
Je crois que c'est ici qu'il faut mettre les informations relatives à la
fic (non, sans blague !), alors les voici ^-^
Auteur : Opale Eye (MÀJ : explication du changement dans ma bio ^__~)
Email : oupaleye@hotmail.com
Titre : Les Protectrices
Disclaimer : Dans le chapitre 1, je crois que tout est correct, que tout est à moi (yéé !). Mais pour le reste de l'histoire, ce que vous reconnaîtrez, tout est à la vénérable Mrs Joanne Kathleen Rowling. Je ne fais aucun argent avec cette histoire.
Résumé : Pour l'instant je veux pas dire trop de choses, pour garder une petite surprise (qui n'en sera pas une, j'en suis certaine). Disons seulement que c'est l'histoire de quatre filles qui apprennent qu'elles sont des sorcières. Et pas n'importe lesquelles.
Note de l'auteur (bis) : Les quatre filles sont en fait des filles
réelles (oui, oui !). Des filles avec qui je parle depuis longtemps grâce à
Internet mais que je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer (peut-être que
ça arrivera bientôt, qui sait ?). En fait, dans les quatre, il y en a trois
avec qui je parle. L'autre, c'est moi. Je voulais seulement essayer d'imaginer
leurs caractères dans un contexte que l'on connaît bien (le monde des
sorciers…). Et pour moi, je voulais leur montrer un peu ce que je suis.
Évidemment, j'ajoute des petites choses pour le bien de l'histoire et j'exagère
parfois. Je prends le soin de le spécifier, parce qu'après ce chapitre (et
peut-être les autres aussi…) j'explique certaines choses à chacune d'entre
elles (je leur ai déjà dit, mais ça peut être intéressant pour les autres…).
En plus, je vais ajouter les questions qu'elles m'ont posées après qu'elles
aient lu le chapitre et la réponse que je leur ai donnée.
MÀJ : J'ai décidé de ne plus me restreindre à prendre les filles que je
connais pour faire mes personnages. Je me rend compte que ça n'est pas très
possible… Je conserve les noms, évidemment, et certains faits (comme par
exemple « la danse du kiki » qui est expliquée à la fin), mais sinon je
forgerai des personnages bien à moi ^__~
Trêve de bla-bla et place au…
Le réveil des sorcières
Au même instant, cette nuit-là, quatre jeunes filles s'étaient réveillées en sursaut après un rêve particulièrement mouvementé. Quatre fois le même rêve, mais ça, elles l'ignoraient encore. Ce n'était pas la première fois que ça leur arrivait, bien au contraire. Même que parfois c'était plusieurs fois par nuit. Elles ne se souvenaient jamais de ce rêve mais plutôt de l'émotion qu'elles ressentaient au moment du réveil : la peur. Pas la peur d'échouer un examen, pas la peur de se faire mal.
Pas la peur de mourir.
Elles avaient peur pour quelqu'un d'autre. Qui ? Elles ne le savaient pas. Mais en cet instant précis où survenait l'extrême hantise qui les faisait sortir de leur sommeil, elles auraient donné cher pour savoir enfin ce qui leur faisait tant de mal.
Les quatre en même temps, elles se levèrent pour aller prendre un peu d'eau. C'était toujours la même chose. Sommeil troublé, rêve oublié, et ce sentiment de perte qui les empêchait de dormir le reste de la nuit, ou lorsqu'elles y parvenaient c'était pour refaire le même cauchemar. Elles retournèrent se coucher, sachant pertinemment que le sommeil ne viendrait plus. Le soleil se lèverait dans quelques minutes, mais elles avaient cessé d'aller l'observer en pensant que cela chasserait le rêve de leur esprit.
Ce serait une journée comme toutes les autres. La fatigue qui s'accumulait à force de ne pas dormir commençait sauvagement à se faire sentir dans leur quotidien mais elles s'efforçaient d'agir normalement, comme si rien ne les tracassaient. Leur entourage avait bien remarqué, parfois, qu'elles avaient perdu de l'énergie, mais lorsqu'elles assuraient que tout allait bien leur inquiétude se dissipait aussitôt.
Elles allaient à l'école, comme toutes les filles de leur âge. Mais elles avaient l'impression que tout ce qu'elles apprenaient ne leur servirait à rien. Elles savaient pourtant bien que tout ce charabia enseigné devait les mener vers le diplôme, et ensuite vers un travail qui les comblerait. Quelque chose les poussait ailleurs, mais elles ne pouvaient dire où, ni pourquoi.
Le soleil était enfin levé. Elles restèrent quand même quelques instants dans la chaleur des couvertures pour ne pas alerter leurs maisonnées, comme chaque matin. Lorsqu'elles estimèrent qu'il était temps de se lever, chacune à leur rythme elles prirent une douche pour se débarrasser des sueurs qu'elles avaient eues durant la nuit. Lorsqu'elles sortirent, elles virent pour la plupart que le reste de leurs familles était en activité, comme tous les matins. Les petits frères et sœurs, si elles en avaient, partiraient bientôt pour l'école. Les plus grands dormaient probablement encore. En ce matin d'un mois de juin déjà bien entamé, rien n'était différent.
L'année scolaire se terminait par une journée nuageuse qui n'annonçait rien de bon. Elles passeraient sans doute un autre été à ne savoir que faire de ces journées de vacances. Elles en profiteraient pour se reposer un peu mais elles ignoraient si le cauchemar les hanterait aussi durant le jour. Elles liraient, aussi. Les quatre n'avaient pas eu l'occasion de se replonger dans des livres fantastiques, leurs préférés, depuis des lustres. Elles avaient beau relire ceux qui les avaient accrochées, elles trouvaient toujours que quelque chose leur manquait.
Avril avait deux frères : un plus vieux, Mark, et un plus jeune, Anthony. De vrais casse-pieds. Comme elle était la seule fille, elle était, aux yeux de leurs parents, un vrai petit ange. Lorsqu'elle faisait un mauvais coup, la faute retombait toujours sur un des deux frangins. Elle avait rapidement su tirer avantage de ce traitement de faveur et planifiait maintenant ses méfaits en fonction des activités, des disponibilités et des habitudes de Mark ou d'Anthony. Et eux, frustrés de se voir défavorisés, saisissaient chaque occasion de la terroriser. Mais ils étaient ensuite rapidement grondés par des parents qui ne voyaient que la peine de leur unique fille. Anthony n'avait qu'un an de moins que sa sœur, mais Mark en avait six de plus. Avril s'en prenait moins à lui maintenant qu'il était grand et fort, car elle avait peur des représailles qu'il pouvait lui faire subir. Il avait démontré étant plus jeune que lorsqu'il était fâché, il valait mieux s'éloigner.
Ces temps-ci, avec le rêve qui envahissait ses pensées, Avril n'avait pas le cœur à embêter ses frères. Anthony, par contre, avait bien préparé une vengeance qu'il attendait depuis des semaines. Et c'est ce matin qu'il avait décidé de mettre son plan à exécution.
Alors qu'elle s'apprêtait à passer la porte pour aller à l'école, Avril se retourna, appelée par son jeune frère qui la suppliait de l'attendre. Ne faisant qu'à sa tête, elle continua son chemin et passa la porte, ne regardant pas où elle mettait les pieds.
Des insectes. Les plus horribles insectes qu'elle ait jamais vus de sa vie se tenaient dans une boîte bien cachée dans laquelle elle venait de mettre le pied. Ils commençaient à monter sur son pied et à escalader sa cheville. Paniquée, Avril sauta hors de la boîte, se secoua les pieds dans une danse endiablée, maudissant son frère qui lui, était mort de rire. Il venait de baptiser les mouvements de sa sœur « la danse du kiki » lorsqu'il se produit ce qui devait se passer.
Une fourmi avait réussi à se faufiler jusqu'à la cuisse d'Avril qui n'avait pas réussi à la chasser. Lorsqu'elle remarqua l'insecte, Avril ne paniqua pas, comme elle l'aurait fait en temps normal.
Elle fit monter la fourmi sur son doigt puis, d'une façon inexplicable, celle-ci se mit à grandir, grandir et grandir jusqu'à atteindre la taille d'un labrador. Elle s'élança ensuite à la poursuite d'Anthony qui, paralysé de terreur, prit quelques secondes à réagir avant de s'enfuir dans sa chambre en claquant la porte. Avril, elle, regardait la scène, bouche bée.
Elle se pinça pour vérifier qu'elle était bien éveillée, mais une douleur lui indiqua que ce qu'elle avait fait était bien réel. Elle se dépêcha alors de rentrer dans la maison pour essayer de faire disparaître la créature, mais elle n'était plus là. Du moins, c'est ce qu'elle croyait, car au même moment, un petit insecte noir venait de retourner à l'extérieur, avec les siens.
La mère d'Avril et d'Anthony leur cria qu'il était temps de partir. Anthony sortit de sa chambre après s'être assuré que le monstre n'était plus là et, à la façon dont il la regardait, il fit comprendre à sa sœur qu'il n'en parlerait à personne. Elle fut un peu rassurée, malgré l'inquiétude qui la tenaillait.
Ils partirent tous les deux, comme chaque matin, pour l'école. Ils discutaient de tout et de rien, évitant soigneusement l'incident.
Megan était en train de prendre son petit-déjeuner lorsqu'on sonna à la porte. Elle prit une bouchée de sa rôtie avant de descendre les escaliers. Elle était seule à la maison, sans compter son père qui était toujours au lit. Elle ne s'en plaignait pas parce qu'elle pouvait alors manger ce qu'elle souhaitait sans se faire réprimander. D'ordinaire, elle avait un gros appétit et profitait des matins pour faire des expériences douteuses avec la nourriture. Mais à cause du cauchemar, elle avait perdu l'envie de cuisiner et elle mangeait moins.
Elle se demandait qui pouvait bien sonner à une heure si matinale alors qu'elle ouvrait la porte à une grande blonde qui aurait bien pu poser pour une publicité de cosmétiques, vêtements compris. D'ailleurs, elle se souvenait peut-être l'avoir vue quelque part.
La blonde ne s'attendait visiblement pas à ce que ce soit une jeune fille qui réponde à la porte et prit un air surpris lorsque Megan lui demanda ce qu'elle désirait. La femme regardait derrière son interlocutrice comme si elle cherchait quelqu'un. Elle répondit qu'elle repasserait plus tard et s'en alla dans une démarche plus qu'artificielle. Réveillé par la sonnette, le père de Megan s'était levé mais arriva trop tard pour retenir la blonde. Il demanda qui c'était et parut embarrassé lorsque Megan lui répondit. Alors, elle comprit.
Son père avait beau lui répéter que ce n'était pas ce qu'elle croyait, que Natasha était une collègue de travail, elle ne contenait pas sa rage. Elle sortit sur le balcon, poursuivit la blonde qui n'avait pas encore atteint sa voiture et s'arrêta net. Par instinct, elle ferma les yeux. Lorsqu'elle rouvrit les paupières, Natasha était maintenant obèse, pleine d'acné et ses vêtements en avaient pris un coup. Ses dents si droites étaient maintenant décorées d'un appareil dentaire qui cachait un désastre jaune. Megan, déboussolée, se retourna pour voir si son père l'avait suivie dans sa course et, plus principalement, pour savoir s'il voyait bien la même chose qu'elle.
Elle n'eut pas besoin d'avoir son père pour lui confirmer l'horreur : Natasha, qui avait commencé son rituel de maquillage dans la voiture, avait crié si fort en se voyant dans le rétroviseur que Megan avait dû se boucher les oreilles. Son père, alerté, s'était précipité au-dehors et regardait alternativement Megan et Natasha. Megan, qui commençait à réaliser qu'elle y était peut-être pour quelque chose, essayait vainement d'expliquer à son père qu'elle n'avait pas fait exprès. Comment se pouvait-il que quelqu'un change autant d'apparence en moins de trente secondes ? Même si elle avait voulu (et elle ne le souhaitait pas !), son père n'aurait pas pu croire que Megan avait changé soudainement l'apparence de sa bien-aimée.
Sans qu'ils ne s'en rendent compte, Natasha s'était enfuie avec sa voiture peu de temps après sa découverte. Megan et son père rentrèrent sans un mot. Lui, il retourna se coucher. Elle, elle finit sa rôtie en vitesse avant de partir, enfin, pour sa dernière journée d'école.
Sa mère l'appelait depuis longtemps pour qu'elle vienne manger. Bientôt, peut-être, elle prononcerait son nom dans toute sa longueur.
Eleanore. Elle adorait son nom.
C'était son frère, alors âgé de cinq ans, qui l'avait choisi. Ses parents lui avaient accordé ce loisir car ils savaient qu'il allait mourir avant de la voir grandir. Au baptême, ils avaient hésité à prononcer ce prénom. Eleanore, c'était si ancien ! Mais ils ne pouvaient pas refuser cela à leur fils. Alors, officiellement, elle s'appelait Eleanore Branstone, mais ses parents disaient Ela. Et les autres avaient suivi l'exemple. Certains même ignoraient son vrai nom.
Nathan était mort deux mois après l'arrivée de sa petite sœur.
Elle ne savait pas pourquoi, elle aimait son frère. Certes, elle ne l'avait jamais connu, mais par son prénom, Eleanore, elle sentait qu'il vivait un peu à travers elle. Même si elle aurait aimé partager son existence avec un frère, elle ne souffrait pas de son absence. Après tout, elle ne pouvait pas se souvenir de lui.
Elle finit par accepter d'aller manger. Elle avait la tête ailleurs, évidemment. Un rêve aussi tenace ne s'oublie pas le temps d'une douche.
Sa mère avait préparé des œufs. C'était à peu près le seul repas qu'elle savait préparer en vitesse le matin. Eleanore les mangea, songeuse. Elle ne se souvenait même pas d'avoir vu un verre de lait sur la table lorsqu'elle remarqua qu'elle n'en avait plus.
Il y a quelques mois, elle ne rêvait pratiquement jamais. Maintenant, elle faisait plein de rêves différents. Évidemment, il y en avait un qui revenait de plus en plus souvent, mais les seules minutes que son esprit ne consacrait pas à ce rêve, elle rêvait d'autre chose.
Parfois, elle voyait son frère, à 19 ans. Il ne parlait pas, il était seulement là. Eleanore ne savait pas pourquoi, mais elle savait que c'était lui. Il ne ressemblait plus au petit garçon de cinq ans qu'elle avait vu en photos mais elle reconnaissait cette joie de vivre qui se transmettait à travers les bouts de papier. Elle savait qu'il était bien et qu'il protégeait sa petite Eleanore.
Avant de rêver ainsi toutes les nuits, elle s'était peu souciée du sort de son frère. Bien sûr, elle se disait souvent que cela aurait été mieux qu'il vive, mais elle n'avait jamais autant espéré un jour le rencontrer. Maintenant qu'elle l'avait sous les yeux dans ses rêves, il lui semblait qu'elle serait plus heureuse, même si elle se considérait comblée, s'il avait été là.
Sa mère lui dit de se dépêcher car elle raterait une fois de plus son autobus. C'était la même chose chaque matin. Elle demanda distraitement à avoir un autre verre de lait, mais sa mère était occupée à faire cuire d'autres œufs. Fatiguée, Eleanore décida de laisser tomber le verre de lait et de commencer à se préparer comme lui avait recommandé sa mère.
Lorsqu'elle fut arrivée à la salle de bains, elle commença par sécher ses cheveux. Alors qu'elle les brossait en se regardant dans le miroir, elle remarqua une ombre derrière elle. Elle se retourna vivement pour vérifier qu'elle était seule. Personne. Probablement un effet de son imagination.
Elle arriva au brossage des dents. Elle les rinçait lorsqu'elle aperçut une autre fois l'ombre, mais bien plus prononcée. Quelqu'un se tenait derrière elle.
Elle se retourna de nouveau. Personne. Elle regarda de nouveau dans le miroir.
Tout ce qu'elle avait pu espérer se tenait là, devant elle, dans un miroir. Nathan, tel qu'il était dans ses rêves, à 19 ans, lui souriait.
Son cœur battait fort dans sa poitrine. Elle se retourna une bonne douzaine de fois avant de se rendre compte qu'il n'existait que dans ce miroir. Elle avait soif.
Aussitôt, Nathan leva un bras. Il tenait un verre de lait. La mère d'Eleanore choisit ce moment pour entrer dans la pièce et tirer sa fille dehors. Elle n'eut même pas le temps d'expliquer quoi que ce soit qu'elle avait été entraînée jusqu'à l'autobus qui l'attendait.
Ah! Les petites sœurs ! Toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Justine, la cadette de Lauraly, ne se rendait pas compte que son aînée n'avait pas la tête à papoter. Elle la suivait partout, de la salle à manger à la salle de bains. Elle lui parlait même pendant qu'elle se brossait les dents. Justine allant à une école privée, elle commençait les cours à la même heure que sa sœur, au grand désespoir de Lauraly.
Sept ans les séparaient. À quinze ans, Lauraly était plutôt solitaire. Elle aimait faire les choses seule. Justine, en revanche, c'était tout le contraire : elle semblait toujours avoir besoin de sa grande sœur pour tout faire.
Elles avaient parfois des moments de complicité, des moments où seulement le fait d'être de même sang soude des liens tellement plus forts que l'amitié. Mais ils se faisaient de plus en plus rares, surtout depuis que Lauraly ne dormait presque plus.
Les discordes étaient maintenant très fréquentes dans la maison des Manster. C'était le cas encore ce matin.
Il n'y avait personne d'autre dans la maison. Lauraly n'aurait pu dire si c'était une bonne ou une mauvaise chose. D'un côté, personne ne verrait la tornade qui passerait bientôt. De l'autre, personne ne pouvait les séparer si cela devait dégénérer.
Lauraly, fatiguée par le manque de sommeil, se sentait impatiente. Elle savait pourtant qu'elle ne devait pas s'énerver car elle ferait quelque chose qu'elle regretterait. Elle en avait l'expérience. Mais, évidemment, sa colère éclata enfin alors que Justine lui demandait de lui tartiner ses crêpes, prétextant que c'était bien meilleur lorsque c'était elle qui le faisait. Lauraly rétorqua qu'elle n'avait pas que ça à faire, que sa sœur était bien capable de le faire elle-même, mais Justine se boucha les oreilles et chanta une chanson pour montrer qu'elle ne voulait rien entendre.
Après tout son répertoire d'injures épuisé, Lauraly, poussée à bout, souhaita tout haut la disparition de Justine. Celle-ci, les oreilles toujours bien recouvertes, avait maintenant les yeux fermés.
Malgré tout le boucan provoqué par la chanson de Justine, Lauraly trouva une concentration qu'elle n'aurait pas eue en temps normal. Elle ne sut comment, quelques secondes plus tard sa sœur avait cessé de crier. En fait, elle avait totalement disparue.
Lauraly, confuse, cria le nom de sa sœur pour qu'elle sorte de sa cachette. Elle n'eut pas le temps de chercher bien longtemps que Justine réapparut derrière elle, les mains toujours sur les oreilles, les yeux encore fermés et continuant la chanson où elle l'avait arrêtée. Elle ne semblait pas avoir eu conscience de ce qui venait de se passer et resta surprise de voir Lauraly tout près d'elle alors qu'elle rouvrait les yeux.
Son étonnement fut tel lorsque sa grande sœur la prit dans ses bras et lui murmura de ne plus jamais refaire cela qu'elle repoussa Lauraly.
Voici donc ce que j'avais écrit après mon chapitre pour chacune des filles…
Avril : Ça te dérange pas trop d'avoir deux frères ? Je trouvais ça
drôle de te faire comme une "princesse" aux yeux de tes parents et
que toi t'en tires avantage en faisant des mauvais coups... J'ai vraiment pas
aimé écrire le bout sur les insectes, je sentais que j'en avais partout... Si
j'ai pris une fourmi pour faire le monstre c'est que je voulais pas prendre une
bibitte dégueulasse parce que j'aurais fait des cauchemars ^-^
[Pour les autres : La « danse du kiki », c'est quelque chose qu'Avril a
inventé et qu'on sait plus ou moins ce que c'est. On en a beaucoup parlé,
alors il était inévitable qu'elle apparaisse quelque part dans ma fic ^_~]
Megan : J'ai cru comprendre que tes parents étaient séparés alors j'ai pensé que ça te dérangerait peut-être pas que ça arrive... Je sais pas si j'ai tort (je connais pas ça, c'est sûr que ça doit faire de quoi quand nos parents sont plus ensemble...) alors j'ai pas précisé dans l'histoire si ton père était encore avec ta mère ou s'ils sont séparés et que ton père a une blonde... En passant, je veux pas que ça soit un "gros macho qui trompe sa femme comme il change de chemise", fallait juste que je trouve une raison pour que tu te fâches (et rendre une belle blonde plantureuse laide et grosse ^_~)
Eleanore : J'ai vraiment eu de la misère au début, pour pas que t'aies
l'air d'une fille qui passe ses journées à pleurer la mort de son frère
(qu'elle a même pas connu !) J'espère que j'ai réussi... Sinon, l'affaire de
mon idée, au début je voulais que le fantôme de ton frère apparaisse sous
tes yeux, dans la cuisine, et qu'il commence à te parler (avec ta mère à
côté qui se demande à qui tu parles). Je me suis dit que ça marcherait pas
parce que c'est comme si t'avais un don que les autres auraient pas (je trouvais
ça chien pour Harry, toi t'aurais pu voir ses parents et pas lui... en même
temps c'est pas l'fun pour les autres (dont moi) qui aimeraient bien aussi
posséder un don spécial...). Après ça, mon idée poche, c'est que tu
veuilles un autre verre de lait et qu'il arrive tout seul en volant dans la
pièce. Vraiment poche. Alors j'ai fait l'affaire du miroir. C'est pour ça que
Nathan tient un verre de lait...
Quant à savoir pourquoi tu vois ça dans un miroir (non, c'est pas un Miroir du
Risèd, sinon à chaque fois que tu te serais regardée dans le miroir t'aurais
vu quelque chose...), ça viendra plus tard...
Et moi : Bah, je m'expliquerai pas des affaires à moi-même... Je voulais juste dire que ça arrive souvent que je m'énerve de même avec mon frère, sauf que c'est moi qui fait la sourde en chantant des chansons… Non, j'ai pas de petite soeur... Quand j'étais petite je voulais en avoir une, alors c'est pour ça que Justine existe ^_~ Mais au lieu de faire une p'tite sœur ben sage, j'ai fait une soeur fatigante. L'art de pas savoir ce qu'on veut...
Maintenant, les questions et réponses !
Megan : Comment ça "les protectrices"? On protège quoi?
Harry!?
Moi : Pour savoir ce qu'on protège, tu vas le savoir bien assez tôt...
Sûrement le chapitre 2, ou si j'ai beaucoup d'inspiration pour le 2 ben ça va
aller au 3e... Disons que la "réponse" (entre guillemets, parce que
y'a pas vraiment de réponse...) peut être découverte dans ce chapitre-ci,
mais faut vraiment y penser (ben je pense là...)
Megan : On est en Amérique là? Si on va à Poudlard on va prendre
l'avion?
Moi : On est pas en Amérique... Bah, peut-être, je le spécifierai
peut-être pas. Malgré qu'il va falloir aller sur le Chemin de Traverse... On
vit en Grande-Bretagne, finalement. Ça va être moins compliqué…
Megan : Oh pis j'ai hâte de rencontrer Ron ^-^ ... Il va tu se passer
quelque chose entre moi et lui? j'me demande... Mais là, j'va être michante
mowa, le voler à Hermione... À moins que... *biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip* [Et
là je vous épargne les détails…]
Moi : Pour Ron bah... J'sais pas trop... Disons que ça fera pas partie
de mon plan, que j'vais faire ça quand bon me semblera et au fil du temps...
Ça sera pas le sujet d'un chapitre, disons.
Eleanore : pour le/les prochain chap, tu va tu faire comme le 1; chancun
un ptit bout ou ben chaqune un chap ou tout mélanger?
Moi : Ça dépend du chapitre... Le 2 est totalement différent du 1 ! On
change de PDV (point de vue)... Y'a des chapitres qui vont être "Les 4 en
même temps", d'autres qui vont être séparés... Mais je pense que la
plupart ça va être les 4 en même temps. C'est moins compliqué ^-^
Eleanore : on se rencontre tu a un moment donner? surement, jemen doute,
mais je veux dire...quand?
Moi : Ben oui ! On va aller à Poudlard... Va ben falloir qu'on se
rencontre... Pis vu qu'on a "quelque chose en commun de spécial", ben
on va se rencontrer plus tôt... MÀJ : Cette rencontre a lieu dans le
chapitre 5 ^^
Preview du chapitre 2 : Le vieux Grimoire. Harry rencontre Dumbledore au sujet d'un texte qui a été découvert et d'un étrange phénomène.
