MISE À JOUR 8 janvier 2004 : J'ai révisé tous les chapitres suite
au tome 5. Le premier reste presque intact, j'ai seulement corrigé quelques
fautes. Pour les chapitres 2, 3 et 4, je dois vous avertir que je divulgue
plusieurs informations sur ledit tome… Si vous avez déjà lu les quatre
premiers chapitres avant la mise à jour, vous feriez bien de relire… Histoire
de vous remettre dedans… (j'ai tardé, je sais #^__^#).
Mes notes de l'auteur seront aussi révisées, si jamais ça vous intéresse
^__^
Auteur : Opale Eye
Email : oupaleye@hotmail.com
Titre : Les Protectrices
Disclaimer : Dans la première partie ça va, c'est à moi (je crois bien). Tout le reste est à J. K. Rowling. Je ne fais pas d'argent avec tout ça…
Résumé général : Hummm… Pour le moment pas grand chose à dire. Quatre filles se découvrent un don pour la magie. Elles ont un destin commun…
Résumé du dernier chapitre : Un grimoire a été découvert dans le lit de Harry et lui seul a pu l'en retirer. Le texte qu'il contient le trouble profondément
Note de l'auteur : MÀJ : Mes deux notes de l'auteur ne sont plus bonnes ! Miracle, je vous laisse tranquilles ! Bonne lecture ^-^
La marque d'une nouvelle vie
Depuis le jour où s'étaient produits les incidents, rien dans la vie des quatre filles n'avait changé. Elles étaient en vacances depuis quelques semaines et ne s'en plaignaient pas. Les rêves étaient toujours aussi fréquents, mais au moins elles pouvaient dormir pendant la journée pour rattraper les heures perdues.
La seule chose qui avait changé, si cela en était bien une, était l'apparition sur leur cheville droite d'une petite marque. Comme une tache de naissance, mais qui serait apparue des années en retard. Elles l'avaient seulement remarquée quelques jours ou quelques heures après les actes étranges. Et elles ignoraient encore ce qui les avaient provoqués. Elles étaient par contre bien soulagées qu'aucun autre événement du genre ne soit arrivé.
Cette marque les troublait. Peut-être même plus que le rêve auquel elles étaient maintenant habituées. Elle était comme le symbole de leur pouvoir. Enfin, le pouvoir qu'elles avaient eu pendant un moment. Le symbole d'une soudaine puissance. Et, peut-être l'espéraient-elles plus qu'elles n'auraient dû, le symbole de la vie qu'elles attendaient depuis trop longtemps.
Elles n'étaient vraiment pas sûres d'être capable un jour de refaire ce qu'elles avaient fait. Mais cette marque leur rappelait combien elles s'étaient senties à l'aise et en pleine possession de quelque chose qu'elles ne connaissaient pas auparavant. Un pouvoir qu'elles croyaient unique et qui leur appartenait.
Presque un mois s'était écoulé depuis les événements. Maintenant, elles doutaient presque d'avoir rêvé. Elles seraient même prêtes à croire que leur marque n'était là que par pur hasard.
Mais, évidemment, ce n'était pas le cas. Et la preuve arriva bientôt.
Les filles ne pensaient pas à leur rêve, pour une fois. Elles ne pensaient pas non plus à la marque, ni à ce qu'elles avaient fait un mois plus tôt. Ces moments étaient rares et, normalement, de courte durée.
Soudain, sans prévenir, elles entendirent comme une voix au creux de leurs oreilles. Elles se retournèrent et ne virent rien. Et voilà qu'elles se mettaient à entendre des voix ! Elles devaient être en train de devenir folles. Ou bien de rêver, encore une fois.
Mais la voix se fit plus pressante. « Poudlard t'attends. » leur disait-elle. « Ton ère commence. »
- Il y a quelqu'un ? demandèrent-elles ensemble.
Étrangement, elles avaient entendu les échos de leurs paroles. Comme si plusieurs personnes (pas plus de quatre) avaient parlé en même temps. Mais elles étaient seules.
« Ton ère commence. » répéta la voix. Puis, aussi brusquement qu'était apparue la voix, elles furent projetées dans une sorte de transe.
Les couleurs virevoltaient dans tous les sens mais ce manège ne dura pas longtemps. Les quatre atterrirent vite dans un endroit baigné d'une lumière éclatante. Elles ne voyaient pas de mur ni de plafond et ne sentaient pas de plancher, mais elles tenaient quand même sur leurs deux jambes.
Elles remarquèrent qu'elles n'étaient pas seules. Pour la première fois, elles se rencontraient.
Lorsqu'elles comprirent que les autres filles ne savaient pas plus ce qu'elles faisaient là et comment en ressortir, elles commencèrent à se poser des questions.
La même voix leur dit alors : « Vous voilà, ensemble. Les Protectrices. Bienvenue dans votre monde. »
Et elles se réveillèrent.
- Échec et mat ! dit Ron pour conclure une partie avec Harry.
Même si Harry perdait toujours aux échecs contre Ron, il n'avait pas la tête à jouer ces temps-ci. Cela faisait déjà plus d'une semaine qu'il était à Poudlard et qu'il avait vu le Grimoire. Il n'avait pas encore compris le sens du texte et ça l'agaçait toujours.
Il se leva sans prendre la peine d'aider Ron à ranger le jeu et se dirigea vers sa chambre où se trouvait le vieux livre. Il l'ouvrit et entreprit son énième lecture du Grimoire.
Il en était au huitième vers lorsque le livre se mit à projeter une lumière, la même qu'il avait vue lorsqu'il avait touché la reliure pour la première fois. Cela dura quelques minutes sans qu'il ne puisse rien faire. Il espérait seulement que cette fois-ci, le texte changerait et qu'il en comprendrait enfin la signification.
La lumière s'étant dissipée, il parcourut rapidement les pages sans remarquer la présence de Ron et d'Hermione, attirés par la force de l'éclairage.
Il s'arrêta. Comme il l'espérait, une nouvelle page était écrite. Avant même qu'il put débuter sa lecture, Hermione l'interrompit :
- Tu ne crois pas que tu ferais mieux d'aller voir Dumbledore d'abord ? demanda-t-elle.
- Peut-être, répondit-il en essayant de se concentrer sur le nouveau texte.
Il avait attendu trop longtemps pour comprendre. Et maintenant qu'il détenait possiblement la clé de l'énigme, Hermione tentait de l'en empêcher. Elle avait sûrement ses raisons, mais Harry ne se sentait pas d'humeur à les écouter.
- Harry, dit maintenant Ron. Et si… Et si le Grimoire disparaissait ? Nous savons déjà le premier texte par cœur, mais pas celui-ci… Dumbledore trouverait certainement un moyen de transcrire le texte, au cas où…
En effet, ils avaient été incapables de transcrire les écrits du Grimoire sur un parchemin ordinaire. Les mots restaient à l'intérieur de la plume, et en sortait alors ce qui semblait être de vieilles chansons du Choixpeau.
Hermione et Ron n'avaient cessé de prévenir Harry contre la disparition du livre. Ils étaient convaincus que son auteur était très puissant et qu'il serait capable de le faire disparaître n'importe quand, aussi vite qu'il était apparu. Cela sonnait bizarrement aux oreilles de Harry qui n'osait pas imaginer une telle chose.
Ils le suppliaient aussi d'aller demander à Dumbledore un petit coup de main pour comprendre. Ron et Hermione croyaient que le directeur savait beaucoup plus de choses qu'eux sur ce texte et qu'il répondrait sûrement à bien des questions. Mais Harry tenait à découvrir le secret tout seul, sans l'aide de personne (ou du moins celle de Ron et d'Hermione). Sans compter évidemment que le bureau du directeur lui rappelait beaucoup trop de souvenirs…
Mais, incapable de se concentrer devant l'insistance de ses amis, il se plia à leur demande.
- D'accord, dit-il. J'y vais. Mais ne soyez pas surpris si je reviens après cinq minutes, pas plus avancé que maintenant.
Il se leva en fermant vivement le Grimoire, ce qui fit sursauter Ron et Hermione. Il marcha d'un pas pressé en direction du bureau de Dumbledore, suivi par ses amis un peu plus loin derrière. Il arriva près de la gargouille en même temps que le professeur McGonagall, qui ne sembla pas surprise de croiser Harry. Elle donna le mot de passe et laissa entrer Harry avant d'entrer à son tour. Ron et Hermione restèrent à l'extérieur, préférant attendre Harry.
Harry pensait trouver Dumbledore assis à son bureau, seul avec Fumseck. Mais une demi-douzaine de personnes étaient là à discuter calmement devant la cheminée, sans compter Firenze qui, songea Harry, devait avoir eu beaucoup de difficulté à passer l'escalier en colimaçon. Parmi les autres, Harry n'eut aucun mal à reconnaître ses professeurs : Rogue écoutait vaguement le professeur Chourave qui lui expliquait les propriétés d'une certaine plante pour une potion quelconque, Binns racontait à Flitwick la création d'une formule et Dumbledore était entre les deux groupes, suivant les deux conversations en même temps, tandis que le professeur Trelawney s'était assoupie à côté de lui, le Choixpeau lui servant d'oreiller.
Harry se revoyait, plusieurs semaines plus tôt, en train de briser tous les objets de ce bureau. Il songea à sa deuxième année, lorsqu'il y était entré pour la première fois. Le Choixpeau qui lui disait que sa place était à Serpentard… La Pensine de Dumbledore, dans laquelle il avait vu le souvenir de Rogue et les procès de plusieurs Mangemorts… L'année dernière, alors qu'il annonçait que Mr Weasley était blessé… Alors qu'il eut voulu mordre Dumbledore… Le portrait de Phineas Nigellus qui allait au square Grimmaurd…
Lorsqu'il remarqua l'arrivée de McGonagall et de Harry, Dumbledore fit un bref signe à tout le monde de se taire et sourit.
- Merci, Minerva. Je vois que vous n'avez pas mis beaucoup de temps à trouver Harry. Prenez place, nous allons pouvoir commencer.
Harry suivit le professeur McGonagall et s'assit à côté d'elle sur le canapé vide.
- Un peu de jus de citrouille bien frais ? demanda Dumbledore.
- Pas pour moi, répondit McGonagall.
- Moi non plus, dit Harry, mal à l'aise. Merci. Mais… Qu'est-ce qui va pouvoir commencer ? risqua-t-il.
- Je nous ai planifié une petite réunion, dit Dumbledore. Les représentants des quatre Maisons ainsi que les professeurs Binns, Trelawney et Firenze.
Trelawney sursauta à l'annonce de son nom et sembla maintenant prête à écouter un discours. Elle déposa le Choixpeau sur le siège et il se redressa.
- D'ailleurs, je tiens à vous remercier tous d'être venu dans un délai si court. Je n'ai pas voulu déranger les autres professeurs, alors vous comprendrez que votre présence est, je crois, essentielle.
- Professeur, avança Rogue. J'aimerais bien savoir maintenant pourquoi vous nous avez tous fait venir. Cela a un rapport avec Potter, je suppose. Et j'ai pu comprendre qu'il ne savait pas plus que nous ce que nous faisons ici.
- J'y viens, Severus, soyez patient. Je disais donc que votre présence à cette réunion est essentielle car vos compétences s'imposent. Tout d'abord, nous allons tenter de comprendre un événement de ce matin. Ensuite, nous allons tous écouter ce que Harry avait à me dire.
- Mais… s'opposa Harry.
Il n'avait pas envie de montrer le Grimoire à tous ces professeurs et encore moins à Rogue.
- Écoutons maintenant ce que le Choixpeau a découvert il y a quelques heures, annonça Dumbledore en ne tenant pas compte de l'interruption de Harry.
Le Choixpeau se racla la gorge et ouvrit la déchirure qui lui servait de bouche.
- Quatre nouvelles élèves entreront à Poudlard, dit-il simplement.
Les professeurs affichèrent une expression étonnée. Firenze par contre, sembla seulement comprendre quelque chose qu'il essayait d'expliquer depuis quelques temps. Rogue ria de son rire glacial et s'adressa directement au Choixpeau :
- C'est ça, votre grande découverte ? Ce n'est pas la première fois qu'il y a des nouveaux élèves, ai-je besoin de vous le rappeler ? Ce chapeau a vieilli, ajouta-t-il à Dumbledore.
- Oh, mon cher Severus, répliqua le Choixpeau, lorsque vous aurez rencontré les élèves dont je vous parle vous remarquerez bien assez tôt que Poudlard n'a jamais accueilli des filles comme celles-là. Jamais depuis que j'existe.
Un silence suivit cette déclaration.
- Pouvez-vous nous dire ce qui les rend si… spéciales ? demanda McGonagall.
- Je n'en sais pas beaucoup plus que vous, Minerva. Je suis simplement chargé d'annoncer leur venue, comme pour tous les autres sorciers lorsqu'ils atteignent l'âge requis. Je n'ai simplement pas été prévenu au même moment pour celles-ci.
- Prévenu ? N'est-ce pas vous qui savez qui sont des sorciers et qui ne le sont pas ? demanda le professeur Chourave, étonnée.
- Bien sûr que non, je ne suis qu'un chapeau, répondit-il d'un ton qui ravisa tout le monde de demander qui (ou quoi) s'en chargeait.
Un autre silence parcourut la pièce avant que Rogue ne pose une autre question :
- Vous dites que vous n'avez pas été prévenu au bon moment pour ces quatre filles. Qu'entendez-vous par le bon moment ?
- Il faut savoir que d'ordinaire je reçois les coordonnées de tous les nouveaux élèves en même temps, environ un mois avant le début des cours. Ce matin, je n'ai reçu que quatre noms avec plus de deux semaines d'avance. J'ai d'abord cru qu'on avait oublié les adresses, mais quand la liste s'est arrêtée après quatre sorcières, j'ai compris.
Le Choixpeau avait encore une fois utilisé ce ton qui ne voulait aucune question.
- De plus, ajouta-t-il, elles n'ont pas l'âge habituel pour commencer une scolarité. Elles ont entre douze et quinze ans.
Plusieurs professeurs laissèrent échapper un « Oh! » surpris.
- Albus, comment allons-nous faire ? demanda McGonagall. Mettre une jeune fille de quinze ans en première année… Évidemment, ça ne me pose aucun problème vous savez bien, mais les autres enfants sont parfois si cruels…
- Nous nous arrangerons, Minerva, répondit Dumbledore. Nous avons encore beaucoup de temps pour prendre une décision. Merci, Choixpeau. Si vous le voulez bien, je vais vous replacer sur votre tablette. N'hésitez pas à intervenir. J'ai simplement peur que quelqu'un vous abîme.
Il prit alors soigneusement le chapeau et le replaça sur la tablette vide qui lui était destinée.
- Passons maintenant au deuxième point. Harry, nous t'écoutons.
Harry avait écouté avec attention tout ce qu'avait dit le Choixpeau. Il avait presque oublié la raison pour laquelle il était venu voir Dumbledore. Maintenant qu'il devait parler du Grimoire devant tous ces gens, cela lui paraissait banal. Il s'efforça de faire comme s'il était seul avec le professeur Dumbledore et d'oublier l'espace d'un instant ce qu'avait dit le Choixpeau.
- Il y a un nouveau texte, dit-il en montrant le Grimoire. Je ne l'ai pas encore lu.
Rogue se leva d'un bond en remarquant le livre.
- Il est en sa possession ? Comment avez-vous pu confier un objet de cette valeur à…
- Je l'ai laissé à celui qui devait le garder, Severus, dit Dumbledore. Rasseyez-vous, maintenant, et laissez Harry nous raconter comment il est parvenu à faire apparaître une nouvelle page.
Harry ne savait pas par où commencer. D'abord, ce n'était pas lui qui avait fait en sorte qu'une nouvelle page se dévoile, elle s'était ajoutée toute seule. Puis, il se souvint brusquement de la page qui contenait les quatre adresses. Il expliqua maladroitement :
- Euh… Je voulais vous montrer cette page-ci en premier, dit-il en ouvrant le livre. Elle était là en même temps que la première.
- Oui, oui, bien sûr, dit Dumbledore. Je l'avais vue aussi. Nous en discuterons plus tard. Parle-nous du nouveau texte, je suis certain que tous ceux ici meurent d'envie d'entendre tes progrès.
Harry vit Rogue rouler les yeux sur ce dernier commentaire mais il ne dit rien. Harry ouvrit la bouche pour parler mais le professeur Trelawney fut la plus rapide :
- Si vous nous expliquiez plus en détail de quoi il retourne, Dumbledore, nous serions en mesure de vous aider. J'ignorais même jusqu'à tout à l'heure que Mr Potter et ses amis nous avaient rejoints. Je suis comme une boule de cristal entourée de mauvaises vibrations.
- C'est-à-dire aussi déserte qu'à l'habitude ? répliqua McGonagall sur un ton moqueur que Harry ne lui connaissait pas.
Trelawney ne répondit pas mais décrocha un regard noir à McGonagall qui détourna les yeux, imperturbable. Dumbledore, un peu confus, s'adressa au professeur Trelawney comme s'ils n'avaient pas été interrompus :
- Je suis désolé, Sibylle. J'ai mentionné le Grimoire à plusieurs reprises lors des repas en compagnie des autres professeurs, mais je n'ai pas pensé que vous préfériez manger dans votre bureau. Même chose pour vous, professeur Binns, dit-il en se tournant vers le fantôme. Je vous ai oublié, étant donné que vous n'avez pas besoin de manger. Et Firenze…
Les deux derniers mentionnés ne retournèrent pas la tête à l'annonce de leur nom. Binns avait ce don pour se faire oublier, et Firenze regardait par la fenêtre comme si tous les dialogues humains n'avaient aucun sens pour lui.
Dumbledore résuma en quelques phrases les événements des dernières semaines. Trelawney avait relevé la tête en entendant parler de prophétie et écoutait maintenant avec toute son attention ce que disait Dumbledore.
- J'ai cru, ajouta Dumbledore, qu'en plus des directeurs de maisons, le professeur Trelawney, Firenze et le professeur Binns nous seraient utiles en leur matière. Sibylle et Firenze pour l'aspect divinatoire, bien sûr, et professeur Binns pour le volet historique, mais là n'est pas la question, acheva Dumbledore comme s'il se rappelait soudain de la raison de la réunion. Vas-y, Harry, nous t'écoutons enfin.
Harry raconta simplement qu'il jouait aux échecs avec Ron lorsqu'il était monté chercher le Grimoire (Rogue avait murmuré quelque chose comme « Il va finir par l'abîmer à force de le traîner partout avec lui ») et qu'une forte lumière en était sortie alors, comme la première fois qu'il l'avait touché. Ensuite, il avait tourné les pages et avait vu qu'il y en avait une nouvelle. Il était venu directement voir Dumbledore.
- Sérieusement, dit Rogue d'un ton las après que Harry eut terminé, je ne vois pas tellement ce que nous pouvons faire. Ce bouquin doit être un objet acheté dans un magasin de farces et attrapes qui a été oublié là par un élève.
Un grondement sourd s'éleva dans le bureau et s'arrêta presque aussitôt. On aurait dit que quelqu'un avait murmuré un « Non » définitif.
Tout le monde se regarda, l'air hébété, se demandant sans un mot si les autres avaient entendu, eux aussi.
- Je crois que nous avons la confirmation, dit finalement Dumbledore, que ce Grimoire est authentique. Maintenant, si vous le voulez bien, laissons enfin Harry nous lire ce nouveau texte.
Harry attendit l'approbation de tous les visages avant de découvrir cette nouvelle page en même temps que ses professeurs.
« Directives à l'attention du Survivant »
« Ne laisse pas le doute t'envahir.
Tu seras le seul à te trahir.
« Demain, suis le chemin.
Avec instinct, c'est là où ont été les lutins. »
« Le soleil à son zénith,
Assieds-toi à ton pupitre.
« L'objet sera là
Touche-le et tu t'en iras »
« Sept ans auront passé
Avant qu'elles accomplissent leur destinée.
« Tu devras les rejoindre.
Alors tu n'auras plus rien à craindre.
« Ami et ennemi t'accompagneront
Dans ce voyage qui ne sera pas long. »
Preview du chapitre 4 : Le voyage. La suite indiscutable de ce chapitre, soit Harry qui fait tout ce qu'on lui dit comme un bon petit chien chien. Mais ça va prendre un tournant imprévu… peut-être pas si imprévu que ça ^___~
Délire de fin de chapitre (et de 4h moins quart du matin) : J'ai hâte d'écrire le chapitre 8 !!!!!!! Taaaalilouuuuu ! Za va itre le plusse coule ! Yeahhh!
Question de Megan : Quand tu dis qu'on se réveille là... C'était une
rêve ? Ça s'est pas passé pour vrai ? On est pas dans le truc sans murs, sans
plafond et sans plancher ? On est resté che nous ?
Réponse : On est dans une genre de transe... Ça se passe pour vrai,
mais c'est comme si on était endormies. C'est dur à expliquer... Quelqu'un qui
serait passé à côté de nous dans le "vrai monde" nous aurait vu en
plein sommeil. Mais on dormait pas, c'est juste notre esprit qui était
ailleurs, sans le corps. J'me comprend… Ça serait moins compliqué de dire
que c'était un rêve, et ça change rien à l'histoire. Donc, c'est un rêve
:-P
En passant, je tiens à remercier cc johnson, la première à écrire deux reviews différentes pour ma fanfic ! Ça signifie pour moi que je réussis à conserver mes lecteurs et c'est vraiment, vraiment un beau cadeau. Je ne peux pas m'empêcher de sourire pendant cinq minutes à chaque nouvelle review.
Je suis contente, je peux enfin commencer le chapitre 4 ! Il va être quelque chose, celui-là… Pas autant que le 8 (jamais) mais il arrive pas loin derrière…
