Les Protectrices

Auteur : Opale Eye

Disclaimer : Tout, tout, tout est fini entre nous, t... Euh non, c'est pas ça... Tout est à Mme Joanne Kathleen Rowling qu'on adore tous.

Résumé de l'histoire : Quatre filles découvrent leurs pouvoirs d'une façon bien spéciale. Elles ont une mission. Elles sont les Protectrices.

Résumé du chapitre 5 : Les filles arrivent à Poudlard, elles rencontrent les gars et Dumbledore, qui leur explique les bases (i.e. Sorcellerie pour les nuls). Les gars voient McGonagall qui fait la lectrice de nouvelles des sept années qu'ils ont manquées.

Note de l'auteur (parce qu'elle ne peut jamais faire sans) : Je croyais que ce chapitre allait être ennuyeux. Ben il n'est pas trop palpitant non plus, mais il l'est plus que ce que j'avais prévu ^__~
Il a pris moins de temps à venir que le chapitre 5, je pense que c'est une bonne chose ^^;;
Le titre, j'avais dit qu'il serait "Le choix du Choixpeau" mais j'ai changé d'avis. J'ai opté pour beaucoup plus simple et en même temps il englobe plus de choses.
Pour finir, bonne lecture !

Chapitre 6
Choix

- Ah! Finalement !

Ils avaient tous été ramenés devant le bureau de Dumbledore qui, cette fois, avait réussi à ouvrir ses portes.

McGonagall et Dumbledore s'étaient visiblement entendus sur une heure de rendez-vous puisque les deux groupes étaient arrivés en même temps devant la statue de la gargouille.

Les garçons avaient continué de parler avec McGonagall des sept années qu'ils avaient manquées en regardant des morceaux de la Gazette du sorcier. Elle avait dit avec un certain malaise que la plupart des Mangemorts connus, dont Lucius Malefoy, étaient à Azkaban depuis ce qu'ils appelaient « La Seconde Chute ». Drago avait frappé la table de son poing mais n'avait rien dit. Il n'avait d'ailleurs pas ajouté un seul mot depuis.

Dumbledore, pour sa part, avait achevé d'expliquer aux filles le fonctionnement du monde des sorciers et de Poudlard. Elles avaient avalé toutes ces informations d'un seul coup et tentaient tant bien que mal de retenir le discours. Elles cachaient mal leur excitation à l'idée d'étudier à Poudlard. Cet environnement était celui dont elles avaient toujours rêvé… Le moment le plus intéressant fut par contre lorsque Eleanore avait entretenu Dumbledore à propos des garçons.

- Ils viennent du passé, c'est ça ?

- En effet, Eleanore. Ils avaient cet âge il y a sept ans déjà… ajoutait-t-il pensivement.

- Pourquoi sont-ils ici ?

- Le destin, sans doute, avait-il expliqué avant de se lever et de les inviter à partir.

Elles y étaient maintenant. Le bureau de Dumbledore. C'était magnifique. Les objets qui faisaient échapper de la fumée, les ronflements dans les portraits, l'oiseau flamboyant dont elles ignoraient l'espèce… Tout était… magique.

Harry grimaça intérieurement en entrant dans le bureau. Même s'il avait été transporté sept ans plus tard, ses souvenirs restaient aussi clairs dans sa mémoire. Il n'avait pas vraiment eu l'occasion de penser aux événements de juin depuis son arrivée, mais ce bureau lui rappelait toujours la mort de Sirius. Il dirigea son regard vers les ronflements, au mur, et constata avec amertume que le tableau de Phineas Nigellus était vide. Comme s'il lisait dans ses pensées, Dumbledore s'avança pour lui murmurer rapidement :

- Je t'expliquerai plus tard.

Puis il fit signe à tout le monde de s'asseoir.

- Comme je l'ai mentionné à nos invitées, elles doivent être réparties dans les maisons, comme tous les sorciers. Severus, le Choixpeau, je vous prie.

Ce n'est qu'à ce moment qu'elles remarquèrent la présence de trois autres personnes, un homme minuscule, un autre aux cheveux noirs et gras et une femme replète, qui les avaient suivis à l'intérieur. L'homme aux cheveux noirs quitta la petite assemblée et revint quelques instants plus tard avec un chapeau miteux dans les mains, le traitant très soigneusement.

- Mesdemoiselles, je vous présente les professeurs Flitwick, Rogue et Chourave, sans oublier le professeur McGonagall que vous avez déjà rencontrée. Ce sont les directeurs et directrices des quatre Maisons de Poudlard.

Elles leur adressèrent un bonjour gêné.

- Ne perdons pas de temps, je suis persuadé que vous avez tous et toutes envie d'aller visiter le château et de découvrir votre chambre, dit Dumbledore en s'adressant aimablement aux filles. Alors, qui est la première ?

Elles se regardèrent, perplexe. Le professeur Dumbledore leur avait expliqué que, pour être réparties, elles devaient poser le chapeau sur leur tête et qu'il lisait en elles… Mais, subitement, elles n'avaient aucune envie d'être à la merci d'un chapeau. La simple pensée qu'un morceau de tissus pourrait savoir mieux qu'elles-mêmes ce qu'elles étaient les effrayait. Pour une fois, elles auraient préféré rester dans leur petite vie d'avant. D'ailleurs, pourquoi étaient-elles ici ? Pourquoi ?

Avant que l'une d'elles n'eut le courage de s'avancer, le chapeau, toujours posé soigneusement dans les mains du professeur Rogue, ouvrit une des déchirures et elles comprirent que cela était sa bouche. Et au grand étonnement de tout le monde, Dumbledore y compris, il se mit à chanter :

Protectrices, c'est votre nom

Ceci est vot' chanson

Je ne suis qu'un chapeau

Mais j'peux quand mêm' trouver ça beau.

Mon maître m'avait prévenu

Il y a très longtemps, mais j'ai survécu

Qu'un jour viendrait

Où les Protectrices arriveraient.

Bien sûr, j'n'ai pas d'mérite

Vous êtes ici, c'est vot' gîte.

Pour la répartition

Quand j'vous sépare dans vos maisons

J'ai déjà toutes les directions

Mais je n'ai pas les noms.

Gryffondor, à sa mort

Son corps et ses torts

Je les ai assumés

Comme je vous célébrerai.

Ainsi je peux avec certitude

Vous Quatre en plénitude

Savoir à quelle maison

Il vous va de tenir bon.

La moins âgée sera accompagnée

En toute unité et conformit

Du grand maître noir

Qu'était Serpentard.

Que la travailleuse se reconnaisse

Je sais qu'elle n'est pas en reste

Elle n'est pas en pantoufles,

Cette Poufsouffle !

Son aînée immédiate

Pas vraiment moins délicate

Elle s'en va chez le plus fort

C'est Gryffondor.

Et la plus vieille

Non, ce n'est pas une corneille

Oui, c'est un aigle

Le blason de Serdaigle.

Votre pouvoir étant grand

Vous passez déjà les grades

La Sixième année en entrant

Mais ne faites pas de balades !

Allez-y maintenant pour votre destin

Il faut suivre votre chemin.

Ces mots sont souvent répétés

Il faut les écouter !

Quand la déchirure du chapeau se referma, quatre valises aux couleurs des Maisons apparurent devant les filles qui devraient les porter. Mais ces coffres importaient peu. Sur chaque pile, il y avait un plus petit coffret, plus ou moins long selon le cas, lui aussi de la couleur de la Maison. Tout le monde regardait les boîtes avec des yeux ronds, ayant déjà une bonne idée de se qui se cachait à l'intérieur. Les filles, par contre, n'en savaient rien mais, en voyant les autres ainsi surpris, se dépêchèrent d'en découvrir le contenu.

Elles avaient leurs baguettes. Leurs propres baguettes qui venaient de tomber du ciel. Maintenant, elles eurent vraiment hâte d'apprendre des sorts et d'utiliser leur don qui leur avait été si longtemps caché.

Elles prirent le bout de bois entre leurs doigts et l'agitèrent légèrement. Elles ressentirent alors la même aise, la même impression que ce jour où leur pouvoir leur était apparu. Elles échappèrent toutes le même son : « Wow… »

- Puisque quelques unes des questions primordiales viennent d'être réglées, dit Dumbledore soudainement, je pense que nous pouvons mettre un terme à cette rencontre…

- Mais, Albus, protesta McGonagall, vous ne croyez pas qu'elles doivent vraiment passer à la Sixième année ? Elles n'ont pas leurs BUSE et n'ont eu aucun cours…

- C'est pour cela que je compte sur votre appui, Minerva, ainsi qu'à celui de tous les professeurs concernés. Nous devrons résumer cinq années en un mois. Nous ne pouvons pas les faire passer en Sixième sans leurs BUSE, nous devrons donc redoubler d'ardeur pour ne voir que l'essentiel aux examens. J'ai confiance en leur talent et j'ai confiance en vous. Minerva, une dernière chose, pouvez-vous aller prévenir les autres enseignants de ce programme ?

- Bien sûr, Albus, vous pouvez compter sur moi, conclut-elle avant de franchir la porte.

- Quant à vous, les filles, dit Dumbledore, j'ai préparé des documents pour que votre admission à Poudlard soit officialisée.

Des parchemins apparurent sur son bureau.

- Vous avez aussi votre choix de cours à faire pour certaines matières. Les directeurs vous reconduiront à votre dortoir puis vous pourrez visiter le château tous ensemble. Ron, vous pouvez vous charger d'Eleanore ?

Ron hocha la tête.

- Mr Malefoy, attendez-moi dans l'autre pièce, j'ai quelques mots à vous dire mais je dois d'abord parler à Harry.

Dumbledore prit un morceau de parchemin, écrivit quelques mots et le donna à Ron. Il se tourna maintenant face aux filles.

- Bonne chance, dit-il finalement.

Elles sortirent valise en main avec leur accompagnateur respectif.

***

Avril suivait son directeur. Il se promenait dans le château à pas de géant, si bien qu'elle avait du mal à maintenir la même hauteur avec le poids de sa malle. Sa course ne l'empêchait cependant pas de poser les tonnes de questions qui lui passaient par l'esprit.

- Vous êtes directeur ? De ma maison ? Serpentard, non ?

- C'est exact.

- Vous êtes le professeur…

- Rogue.

- Vous enseignez quelle matière ?

- Potions.

- C'est vrai ? J'adore faire des mélanges…

- Sachez que l'art des potions ne se limite pas à se simples mélanges, Miss… ?

- Avril Pritchard !

- Miss Pritchard, compléta le professeur Rogue froidement en se plaçant devant elle. Vous comprendrez assez tôt que le monde des sorciers n'est pas comme dans les contes de fées moldus et pour vous encore moins. La magie ne consiste pas seulement à agiter un morceau de bois devant son nez, non plus. Maintenant, comportez vous en adulte et cessez de me harceler de questions.

Avril baissa les yeux et continua le chemin vers son dortoir, traînant sa valise derrière elle.

Lorsque le professeur Rogue ralentit enfin, ils se trouvaient dans les sous-sols, devant un simple mur. Avril n'eut même pas le temps de se poser de questions que le professeur avait prononcé « Ventricule » et était repartit aussitôt.

Megan était accompagnée par une femme aux vêtements et aux ongles salis de terre. Elle avait l'air gentille, madame Chourave. Elles ne parlèrent que très peu, ne sachant pas trop quoi dire. Megan avait les pensées plongées vers la poignée de main qu'elle avait échangée avec Ron plus tôt et se retenait pour ne pas se lancer sa propre valise au visage tant elle se trouvait stupide.

Le professeur Chourave s'arrêta devant une statue minuscule représentant un certain rongeur et dit :

- Bubobulb !

Megan regarda la statue grandir, grandir jusqu'à atteindre sa propre taille puis laisser place à une ouverture où s'infiltra le professeur. Elle la suivit. La statue se referma derrière elle et elle l'entendit rétrécir.

La pièce dans laquelle elle se trouvait à présent renfermait de nombreuses tables disposées çà et là, prêtes à accueillir leurs occupants. Le décor était plutôt modeste, outre les quelques banderoles d'un jaune canari à l'effigie de Poufsouffle. Les décorateurs avaient eu la bonne idée de ne pas abuser de cette couleur dérangeante.

- C'est ici, déclara le professeur Chourave. Le dortoir des filles de sixième année est par là. Suivez-moi, je vais vérifier qu'on ait bien ajouté un lit.

Elles descendirent un petit escalier au fond de la salle, passèrent devant quelques portes et le professeur en ouvrit une. Megan découvrit cinq lits.

- Ah, voilà. Je crois que le vôtre est celui-ci, dit le professeur Chourave en pointant celui qui était directement à leur gauche, tout près de la porte.

Elle sortit et laissa Megan à ses pensées pour découvrir le contenu de sa valise avant qu'elle ne se l'envoie réellement en plein front.

C'était Ron qui conduisait Eleanore vers la pièce qu'elle avait quittée quelques minutes plus tôt. Elle aurait probablement pu se débrouiller seule, mais vu l'étendue du château elle préférait largement être accompagnée. Seule chose décevante : Ron n'avait même pas daigné lui proposer de porter sa malle qu'elle traînait avec difficulté depuis qu'ils étaient sortis du bureau. Pas très galant. Il ne parlait que pour briser le silence, quand ils apercevaient un fantôme ou bien qu'il avait un commentaire à faire sur une salle lorsqu'ils passaient devant. Il voulait avoir l'air de prendre son rôle au sérieux mais il était évident que sa tête était ailleurs.

- Et ça, c'est le portrait de la Grosse Dame, dit-il. Il faut dire le mot de passe pour qu'elle nous laisse passer comme tout à l'heure. Ils ne sont pas forts, cette année, grimaça-t-il en lisant le papier donné par Dumbledore. Hasta luego !

- Quoi, tu pars ? demanda Eleanore.

Ron n'eut pas le temps de répondre que le portrait bougea, signifiant qu'il avait dit le bon mot de passe.

- Je suis d'accord, rit-elle nerveusement, ce n'est pas fort, cette année !

Elle passa devant pour mieux tirer sa valise dans le trou.

- Et qu'est-ce que tu en sais ? répliqua Ron.

Il l'aida à traverser sa malle dans le trou en poussant de l'extérieur.

- Rien du tout ! répondit-elle en riant.

Puis elle pensa un instant « Si Megan me voyait… »

Pour une fois, Lauraly pouvait se vanter d'être plus grande qu'un professeur. Elle sourit à cette pensée. Ce monde apportait encore plus de joie qu'elle n'aurait cru.

Le professeur Flitwick marchait rapidement, aussi vite que le permettaient ses courtes jambes. Lauraly n'en était pas fâchée vu le poids de sa valise. Ils auraient pu au moins ajouter des roulettes, songea-t-elle.

Et finalement, ses craintes n'étaient pas si fondées. Ce serait dur, oui, mais si tout le monde disait qu'elles étaient capables, Avril, Megan, Eleanore et elle seraient capables. Tous les outils étaient là, il n'y avait aucune raison pour qu'elles échouent, non ?

Après que le professeur Flitwick eut commenté tout ce qu'il ait pu tout au long de sa marche, il s'arrêta devant une colonne de style romain. Le couloir entier en était bordé, alors Lauraly s'efforça de se souvenir laquelle était la bonne.

- Horglup ! dit le professeur.

La colonne s'enfonça dans le sol jusqu'à la hauteur d'une marche d'escalier. Plus haut, ce qui était descendu à sa place était une simple porte. Le professeur Flitwick l'ouvrit et laissa passer Lauraly et sa malle avant d'entrer à son tour.

La salle ressemblait à une classe en désordre mais avec des fauteuils à la place des chaises placés autour d'une grande cheminée. Il y avait aussi, plus au fond, quelques échiquiers et des tables à cartes.

Le directeur conduisit Lauraly jusqu'au dortoir assigné aux filles de sixième année et repartit à petits pas précipités, sa démarche habituelle. Lauraly laissa tomber sa valise et sauta pour se coucher dans son lit. Son nouveau chez soi.

***

Phineas Nigellus était revenu dans son cadre quelques minutes après que Dumbledore et Harry furent seuls dans le bureau. Il parut surpris en voyant Harry mais ne se laissa pas perturber par cette apparition. En fait, il agissait comme s'il n'était pas là du tout.

- Du nouveau, Phineas ? demanda Dumbledore.

- Peu, cette fois, répondit le tableau dans un soupir. D'étranges activités ont été notées dans le Kent mais rien d'alarmant, simplement un Moldu suspendu par les oreilles à un fil électrique. Sa mémoire est affectée, on ne sait pas s'il redeviendra normal. Dans le Surrey, un Moldu a dit avoir été victime de cambriolage mais, en fait, tous ses objets de valeur étaient partis se cacher dans les placards. On croit que c'est l'œuvre d'opposants parce que le Moldu en question ne reconnaissait plus ses objets après que les enquêteurs les aient trouvés. À mon avis c'est très bien comme ça…

Harry avait du mal à suivre. Si l'Ordre était de retour, ce qui était presque certain vu le rapport de Phineas Nigellus, cela signifiait que Voldemort ou ses partisans étaient toujours en action. Pourtant, McGonagall venait de leur dire qu'il était bel et bien disparu, puis il avait lu des tas d'articles dans la Gazette du Sorcier. La pensée de son retour le faisait rager.

- Nous ne voulons pas votre avis, Phineas, merci, coupa Dumbledore avec froideur. Autre chose ?

- En effet, mais je ne crois rien vous apprendre de nouveau, vous devez déjà vous en être rendu compte…

Dumbledore lui fit signe de continuer.

- La marque des Ténèbres, évidemment.

- Où ? s'empressa de demander Dumbledore.

- Regardez simplement par votre fenêtre, vous verrez bien ! ricana le portrait.

Le directeur se dépêcha d'aller vers sa fenêtre et de jeter un coup d'œil rapide.

- Ce sera tout, merci, Phineas.

- Oh mais c'est toujours un plaisir de faire affaire avec vous, Dumbledore, répondit sarcastiquement le tableau avant de disparaître.

Dumbledore jeta un dernier coup d'œil à la fenêtre et retourna s'asseoir à son bureau.

- Comme tu as vu, Harry, dit-il, l'Ordre du Phénix est de retour en service. Pour toi ce n'est pas nouveau, mais pour nous il y a environ sept ans que de tels événements n'étaient pas arrivés.

- Vous voulez dire que Voldemort est de retour une fois de plus ? Ce n'est pas ce que le professeur McGonagall nous a dit, affirma Harry.

- Nous ne nous avançons à rien, il n'y a encore aucune preuve de son retour, dit Dumbledore calmement. Mais depuis le début de l'été, il se passe de plus en plus de choses qui pourrait être orchestrées par un mage Noir. Cette apparition de la marque des Ténèbres a de quoi inquiéter, cependant.

Harry prit une longue inspiration.

- Alors vous vouliez me voir pour me dire d'être toujours sur mes gardes, que Voldemort n'est peut-être pas loin et que je ne dois pas prendre de risques inutiles, c'est ça ? Pourquoi m'envoyer ici alors ? J'aurais pu avoir une pause de sept ans avant de rependre mon boulot de pourchassé mais non, il faut absolument que je sois là où il est n'est-ce pas ? J'en ai assez.

Il s'était levé et parlait à Dumbledore comme il l'avait fait peu avant de terminer sa cinquième année. Il semblait qu'il avait encore quelques réserves d'agressivité.

- Ce sont toutes des choses qui sont bonnes de te rappeler, Harry. Mais non, ce n'est pas spécialement pour ça que j'ai demandé à te voir, même s'il y a un lien. Rassieds-toi, s'il te plaît.

Dumbledore marqua une pause pendant laquelle Harry put se calmer un peu.

- Je me souviens de ton état lorsque tu as quitté pour venir ici, il y a sept ans, reprit-il. Tu as encore la mort de Sirius sur la conscience et c'est normal. Je veux te rassurer en te disant que tu vas bien, maintenant, et que tu n'as aucune raison de t'inquiéter pour ton avenir. Je ne devrais pas te le dire, bien sûr, mais je sais que tu as besoin de l'entendre.

Il ne voulait pas se l'avouer, mais Harry sentait en effet qu'il avait besoin de savoir qu'il était encore vivant maintenant, avec sept ans de plus.

- Tu es passé me voir la semaine dernière avec Ron pour laisser quelques effets personnels. Ils sont déjà dans votre dortoir. Quant à vos baguettes…

Harry dirigea machinalement sa main vers l'endroit où il avait sa baguette avant de partir : elle n'était plus là.

- … je les ai avec moi acheva-t-il.

Dumbledore sortit d'un tiroir deux coffrets semblables à ceux qu'avaient obtenu les filles.

- Tu donneras la sienne à Ron, je vais me charger de Mr Malefoy. Tu peux aller le rejoindre maintenant.

Harry resta assis quelques instants avant de se rendre compte qu'il devait partir. Il prit les deux boîtes et sortit tranquillement, incertain s'il devait être reconnaissant ou en colère envers Dumbledore.

***

- Asseyez-vous, Drago, dit Dumbledore solennellement.

Drago obéit. Il prit par contre son air nonchalant habituel. Il ne fallait pas que Dumbledore sache qu'il attendait beaucoup de réponses de sa part.

- Ce sera court, dit-il.

Drago afficha un air satisfait mais ne dit toujours rien.

- Le professeur McGonagall a dû vous annoncer la capture des fidèles de Voldemort, continua Dumbledore. Votre père a eu une des condamnations les plus graves de ce pays, sachez le bien.

Drago resta muet.

- Il vous faut choisir votre camp, Drago.

********** Avertissement : la suite de l'histoire contient des scènes pouvant ne pas convenir à des enfants en bas âge. La supervision des parents est conseillée. **********

Poisson d'avril ! Z'aviez pas vu la date ? ^__^ Je sais, j'suis pas drôle. Mais la journée achève et je n'avais fait de blague à personne encore donc je me suis permis une petite farce, quitte à passer pour une tarte (Mmm, c'est bon de la tarte)

********** Avertissement : l'auteur de cette fanfiction est une folle. La lecture de ce texte peut occasionner des dommages au cerveau. La supervision des parents est conseillée. **********

Passons aux choses sérieuses...

Note de fin : J'ai été surprise de l'avoir fini. Je pensais qu'il m'en restait encore beaucoup à écrire quand j'étais déjà à la moitié... Ben en fait non, c'est que je devais mettre un élément de plus mais j'ai décidé de le mettre dans le chapitre 7 à la place. Intéressant tout ça, non ?

Réponses aux questions

PAS DE QUESTIONS !! Honte à voussssss ! Nan en fait c'est cool, ça prend moins de temps pour écrire des conneries comme je fais présentement au lieu d'étudier pour mon examen d'économie de demain... Finalement j'aurais bien aimé répondre à vos question u_u...

Résumé du chapitre 7 : Sauver le monde. Visite de Poudlard, cours, cours, cours et hop! un mois de passé... Déjà la rentrée ?