Salut tout le monde !!! Je sais j'ai mis une éternité pour updater ! Je suis désoléeeeeee ! J'étais en vacance à Rome !!! En tout cas voici le nouveau chapitre. Et le prochain sera pour dans quelques jours, promiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!

PS : excusez moi si il y a des fautes mais je n'ai pas eu le temps de relire !

Chapitre XIII Adieu papa

Kira ------------------------------

Je dormais paisiblement avec les hobbits, Gandalf et Gimli dans la même pièce. Mes rêves étaient agités, quelquechose les perturbait et cela devenait de plus en plus troublant. Je me débattais dans mon sommeil quand soudain une voix prise de panique cria dans la pièce.

« A l'aide ! A l'aide ! Gandalf, au secours ! »

C'était Merry. Pippin se tordait de douleur alors que ses mains paraissaient collées à une boule de lumière agressive... Le palentir ! Je me levai dans la seconde et la lui arrachai des mains. A l'instant où mes mains touchèrent la pierre, une atroce souffrance vrilla mon corps. Une voix sombre et ténébreuse appelait mon nom dans ma tête. Des flammes, des cris... Un œil, sans paupière, nimbé de flammes me fixait. Je sentais son pouvoir s'immiscer dans mon esprit. Sauron...

« Kira... Kira ... fuir tu ne pourras pas... » dis gravement la voix. La peur me tenaillait les entrailles

« Laissez moi ! Partez ! » lui sommai je d'une voix torturée

« Rejoins moi... Il n'y a pas de victoire possible pour les hommes... Rejoins moi !!! » Je me glaçai

« Jamais ! » hurlai je venimeuse « Plutôt mourir que de vous suivre espèce de monstre ! » Un rire terrifiant retentit

« Je te briserais... » menaça t il « tu te soumettras ou tu périras, fille des atlantes ! » La souffrance grandissait. Son étau autour de moi se resserrait.

« Nous verrons pourriture ! »crachai je de colère et de défi « Nous verrons qui de Babel ou Barad-dûr sera la plus puissante ! »

Sa réaction fut immédiate. Sa colère irradia et l'instant d'après, je fus violemment projetée contre un mur de la pièce, puis l'autre. Toujours de la même violence.

Ma tête avait cogné sur une des parois et s'était mise à saigner tandis que mes mains refusaient obstinément de lâcher cette maudite boule. J'avais mal, très mal. Je sentais mon esprit se dissoudre lentement. Je rassemblai mes dernières forces pour tenter de le repousser et alors que j'étais sur le point de craquer, une étrange lumière naquit au lointain. Cette lumière d'abord faible, s'intensifia. Elle s'intensifia encore et encore jusqu'à inonder de lumière l'enfer de flammes de l'œil. Et l'instant d'après, le palentir me sauta brusquement des mains comme s'il avait été éjecté par une force bienfaitrice.

Je tombai à terre mais je sentis des mains me retenir. Mes yeux voyaient de nouveau la réalité. Je les levai et vis le visage inquiet d'Aragon tandis que Gandalf exorcisait Pippin plongé dans un état léthargique. Je me relevai difficilement, mon corps me faisant affreusement souffrir. Aragorn me tendit un morceau de tissu que j'appuyai sur ma tempe pour faire cesser le saignement.

« Ca va Kira ? » me demanda le rôdeur

« Oui... je crois. » Je baissai les yeux sur mes mains puis sur le palentir, « Que s'est il passé ? »

« Vous teniez cette boule et tout à coup, vous avez été projeté contre les murs. Et puis brusquement, le talisman autour de votre cou s'est mis à briller. Le Palentir à volé de l'autre coté de la pièce. » raconta Aragorn

Je pris le talisman de Galadrielle dans la main et le regardai. Il vous protègera de nombre d'envoûtements et sortilèges. C'était donc cela qui avait repoussé Sauron de mon esprit ? Je remerciai la sorcière elfe avant de reporter mon attention sur Pippin. Gandalf le soumettait à un interrogatoire que Pippin n'assuma que difficilement.

Quand le hobbit eu répondu, Gandalf réunit en urgence la communauté et le roi dans la salle du trône. Je m'assis sur une chaise tandis que les autres se tenaient au centre de la pièce.

« Il n'y avait pas de mensonge de dans les yeux de Pippin... » assura Gandalf soulagé « C'est un crétin. Mais un crétin honnête au moins. Il n'a rien dit à Sauron sur Frodon et l'anneau. » Tous se détendirent de soulagement « Et nous avons été étonnement chanceux. Ce que Pippin a vu dans le Palentir n'est qu'un aperçu du plan de notre ennemi. Sauron s'apprête à attaquer la cité de Minas Tirith. Sa défaite au gouffre de Helm lui a montré une chose. L'héritier d'Elendil approche, les hommes ne sont pas aussi faibles qu'il le supposait. Ils ont encore de la bravoure et assez de force pour le défier. Sauron craint cela. Il ne prendra pas le risque de voir les peuples de la terre du milieu s'unirent sous une seule bannière. Il rasera Minas Tirith jusqu'à la dernière pierre plutôt que de voir le retour d'un roi sur le trône. Si les feux d'alarme du Gondor sont allumés, le Rohan doit se tenir prêt à entrer en guerre. » Théoden inspira et fixant Gandalf il dit

« Dite moi... Pourquoi devrions nous courir au secours de ceux qui ne sont pas venu au notre ? Que devons nous au Gondor ? »

A cela, je me figeai. Comment Théoden osait dire une chose pareille ? Ne se rendait il compte que l'avenir de ce monde reposait sur l'entraide de ses peuples ? Que sa stupide amertume pouvait conduire à la ruine de tous ? J'étais choquée de tant d'aveuglement. Je bondis de ma chaise, colère rentrée.

« Que devez vous au Gondor ?!!! » m'énervai je en haussant la voix, « Que les elfes vous devaient ils quand ils sont venus à votre secours ?! Que vous devais je quand j'ai brisé la loi du secret de mon peuple pour vous ? »

Mes traits étaient déformés par la colère et l'indignation. Je me moquais bien qu'à l'instant, je parlais à un roi. Cet homme allait faire un énorme erreur qui nous condamnerait tous et je ne pouvais rester là sans rien dire sous prétexte que c'était une tête couronnée.

« Vous avez été prompt à saisirent les mains tendues et vous ne seriez pas capables de tendre la votre ?! Sauf votre respect, quel genre de monarque prendrait d'une main sans donner de l'autre ?! » continuai je

Un des hommes du roi s'insurgea « Vous oubliez votre place, femme ! » tonna t il. Je tournai mon regard emporté sur celui-ci qui, dés lors, frissonna.

« Et où croyez vous qu'elle soit ? Ici ? A me cacher d'un ennemi qui massacre hommes, femmes et enfants ?! » lui lançai je acerbement. Je retournai mon attention sur le roi, « Quelquesoit le pays, ceux qui combattent pour une cause juste sont tous frères... j'avais espéré que vous l'auriez compris depuis.»

Sur ce, je tournai les talons et me dirigeai vers les portes. Mais avant de les passer, je s'arrêtai et m'adressai à Théoden,

« ...Le moment venu, puissiez vous agir en votre âme et conscience. »

Et sans un mot de plus je m'en allai. Je sortis pour prendre l'air et me calmer. Je partis marcher dans le village. Les ruelles étaient peu animées.

A mesure que la colère redescendait, je réalisais ce que je venais de faire. J'avais hurlé sur un roi... Mince, mince, mince, mince... Je déambulais dans les allées quand au détour d'une maisonnette, j'entendis sangloter. Je m'approchai de l'origine du bruit et mes yeux se posèrent sur une petite fille de 5 ans à peine, recroquevillé sur une palliasse. Je m'avançai lentement et m'agenouillai devant elle, relevant sa frimousse par le menton

« Que t'arrive t il ma puce ? » lui demandai je doucement.

« Mon... mon... mon papa... il est... monté au ciel ! » sanglota l'enfant. Je fus triste pour cette petite « Maman ma dit que... hic...hic... que papa était monté au ciel et que c'était pour ça qu'il... qu'il n'était pas revenu avec nous du gouffre de Helm... »

J'avais de la peine pour cette enfant. Si jeune et déjà privé de son père. Je la pris dans mes bras et la dorlotai un peu pour tarir ses larmes. Mais rien n'y fit. Je regardai son innocent visage, me demandant ce que je pouvais faire pour elle. Et soudain, l'idée me parvint. Je pris son visage dans mes mains et séchai ses pleurs

« Ecoute moi ma chérie. Tu voudrais lui dire au revoir à ton papa ? » la petite hocha la tête « Tu veux monter dans le ciel et lui crier que tu l'aimes ? De si près, je suis sûr que ton papa t'entendra. » Une lueur d'espoir s'alluma dans ses yeux, ce qui réchauffa mon cœur. « Alors viens, on va montrer à ton papa combien tu l'aimes. »

Je la pris dans mes bras et doucement, je fis sortir mes ailes de mon dos. Les yeux de la petite fille s'illuminèrent et elle s'agrippa à mon cou. Quelqu'un pouvait me voir mais je m'en moquais. A présent, tout le Rohan connaissait mon secret, si ce n'était aussi les pays voisins. Alors, une fois de plus, qu'importait, si je pouvais faire renaître le sourire sur le visage d'un enfant.

Je battis des ailes et quittai terre, souriant à l'enfant dans mes bras. Je m'élevai au dessus du village et bientôt aux dessus des nuages. Le vent cinglait nos visages et la petite fille riait de bon cœur. Je la pris à bout de bras et je lui souris pour l'encourager à faire ses derniers adieux à son père. Elle me sourit et d'une voix d'enfant, elle cria de toutes ses forces à son père combien elle l'aimait.

Elle pleurait de nouveau mais cette fois ci, c'était de bonheur... de bonheur de pouvoir dire une dernière fois je t'aime à son papa. Je la serrais dans mes bras, je me mis à rire. Et je l'entraînais dans une ballade aérienne faite de pirouettes et d'acrobaties. Elle riait aux éclats et mon cœur se gonflait de joie. C'était la plus belle récompense que je pouvais obtenir.

Je repris alors le chemin de la terre ferme et lentement, mes pieds touchèrent le sol, le battement de mes ailes en soulevant doucement la poussière. Je posai la petite fille et celle-ci me fit un bisou

« N'oublis jamais que ton papa sera toujours avec toi dans ton cœur et qu'il veillera toujours sur toi. Et maintenant retourne chez toi, ta maman va s'inquiéter. » Elle me sourit et sa petite frimousse me fit fondre.

« Au revoir madame l'ange ! » dit elle en courant vers sa maison.

Je souris et fis disparaître mes ailes en un nuage de plume qui s'envolèrent dans le vent. Je les regardai s'évanouir au loin avant de reprendre mon chemin vers je ne sais où. Je ne pouvais retourner au château où je n'étais pas sûr d'être la bienvenue. Je décidai donc de me promener encore un peu et j'aviserais ensuite.

Je marchai un moment et j'aboutis au bord d'un petit lac où je m'assis. Je repensais à l'œil. Mon destin était tout tracé à présent, je n'avais plus le choix et je le savais. Tôt au tard, je devrais faire appelle à elle. Je le su à l'instant où Gandalf avait dévoiler l'intention de Sauron de lancer son armée sur la cité blanche. Les troupes de Sauron seront deux fois plus nombreuses qu'au gouffre et je n'aurais pas la force d'en venir à bout si je ne l'invoquais pas.

A cela, je soupirai. Le destin était bien étrange. Peut être que tout cela avait été écrit. Ce n'était pas un hasard si j'étais né en cette époque, investit du pouvoir des atlantes. Ce n'était pas un hasard si ma route avait croisé celle de la communauté. C'était la providence qui avait mené mes pas jusqu'ici et je devinais ce qu'elle attendait de moi. Pour sauver ce monde, la tour de Babel devait s'embraser une dernière fois. Mais à quel prix... Descendant de la lignée des prêtresses, moi seule avais le pouvoir d'invoquer la tour. Mais faire cela signifiait à renoncer à la vie, je le savais. Le prix à payer pour déclancher la puissante Babel était le sacrifice de sa prêtresse, autrement dit... ma vie.

Quand je sortis de mes réflexions, la lune était haute dans le ciel. Il était temps que je rentre. Non mais quelle idiote je faisais! J'avais l'impression d'être une petite fille qui ne voulait pas rentrer de peur que son père la gronder. Un peu de courage Kira, ce n'est pas ton père après tout ! Non c'est un roi, c'est encore pire ! me nargua une petite voix dans ma tête.

Mouais, j'suis dans de beaux draps. Moi et ma grande... Bon bah j'allais rentrer discrètement et demain, j'irais présenter mes excuses à Théoden... bien que je trouvais qu'il ne l'avait pas volé. Je lui présenterais mes excuses mais je ne reviendrais pas sur ce que j'avais dit. Enfin bon... Je me levai et époussetai ma tunique.

J'atteignis le château et je saluai les gardes de nuit qui m'ouvrirent les portes. La grande salle était vide. Sur la pointe des pieds, je me faufilai derrière les piliers et dans le couloir. J'allais entrer dans la chambre de mes compagnons quand...

« Il est bien tard pour rentrer jeune fille. » murmura une voix juste derrière moi. Je fis un de ces bonds !

« Legolas ! Imbécile ! Vous avez failli me faire sauter le cœur ! » grondai je en gardant la voix le plus bas possible, la main sur le cœur pour le calmer.

« En tout cas, ce n'est pas le cœur que j'ai fait sauter. » il se retenait de rire. Abruti ! « Aurions nous quelquechose à nous faire pardonner pour être aussi furtive ? » mais c'est qu'il se moquait de moi en plus !

« Vous plaisantez ! J'ai remonté les bretelles à un roi ! » Il ne se retint plus et il éclata de rire « SHUUUUUT ! Legolas ! Y a pas de quoi rire, vraiment ! » je m'agitai pour le faire taire

Je lui collai ma main sur la bouche en dernier recours. Mais quand mes doigts se plaquèrent contre ses lèvres, il cessa de rire. Son visage afficha un sérieux qui me dérouta. Dans ses yeux passa un flot d'émotions qui me fit frissonner. Soudain, mon cœur fit un bond dans ma poitrine quand je sentis au creux de ma main ses lèvres déposer un baiser.

Aussitôt, toute envie de rire avait disparu. Ma main glissa lentement et Legolas la saisit délicatement. L'elfe me fixa intensément et lentement, très lentement, il se rapprocha de moi. J'étais comme paralysée. Je sentis sa main passer dans mes cheveux tandis qu'il attirait mon corps contre le sien. Et doucement, ses lèvres se posèrent tendrement sur les miennes. Mon cœur explosa et je lui retournai son baiser. Ses bras se resserrèrent autour de moi avec passion, me pressant davantage contre lui. J'étais emportée dans un tourbillon de sensations qui consumait de passion la moindre parcelle de mon être.

« L... Legolas... »

fin de chapitre