Tout d'abord, un grand MERCIIIIIIIIIIII a tout ceux qui me laissent des reviews ! Je vous suis extrêmement reconnaissante et loin de moi l'idée de vous faire sentir négligé! Je remercie aussi Itarïlë de m'avoir rappelé mon oubli.

Squall : non je ne me suis pas inspiré de Final... Faut croire que c'est une coïncidence

Aurelie bloom, Itarïlë, Sln : merci pour vos reviews du chapitre 13

Et Merci a tout ceux qui m'ont reviewé et que je n'ai pas cité !

PS : Désolé d'avoir mis du temps a updater. J'étais en vacance à ROME et je viens de rentrer (d'ailleurs allez y c'est MAGNIFIQUE) Bref, je vous souhaite une bonne lecture. Que ce chapitre vous soit agréable

Chapitre XIV J'ai choisi ma voie

Legolas ---------------------

Si bon... C'était si bon de la sentir entre mes bras, s'abandonnant totalement à moi. Ses lèvres brûlantes me rendaient fou. Fou de désir, fou de passion... Je ne savais pas vraiment ce qui m'avait pris mais lorsque sa main avait touché mes lèvres, quelque chose tilta dans mon esprit.

Ce simple contact pourtant innocent avait attisé en moi ce feu de passion qui couvait depuis trop longtemps maintenant. La dernière once de raison m'abandonna. Peut importait qu'elle ne m'aimait pas de cette manière, peut importait ce Amal... A moi. À ce moment précis, je ne voulais qu'elle n'appartienne qu'à moi.

Ses lèvres humides et chaudes avaient embrasé mon corps. A l'instant où elle avait répondu à mon baiser, toute l'ardeur de mon affection pour elle explosa. Je ne pensais plus... juste elle, juste moi. Je la ramenai à moi pour ne jamais la laisser partir et j'assaillis sa bouche d'un baiser avide.

Sa langue rencontra la mienne pour une danse passionnée. Je capturais tout ce que je pouvais attraper d'elle. Tantôt sa lèvre que je dévorais, tantôt sa langue. La chaleur montait en moi à mesure que je goûtais tout ce qu'elle avait à m'offrir. Depuis combien de temps avais je rêvé d'un tel instant ? Depuis combien de temps me languissais je de la toucher, de sentir sa peau sous mes mains, ses lèvres contre les miennes ?

Mon cœur débordait de toutes ces émotions trop longtemps contenues mais soudain, la réalisation de ce que je faisais me frappa. Comment osais je l'embrasser alors qu'elle appartenait à un autre ?! Je me détachais immédiatement d'elle, reculant de quelques pas. Il me fallut tout le courage du monde pour affronter son regard. Et quand je le fis, ce que je redoutais d'y lire apparu. De la peine, de l'incompréhension...

« Je... Je suis désolé Kira. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je... Pardonnez moi, je n'aurais jamais du faire ça... » implorais je.

Je pouvais supporter que le regard qu'elle pose sur moi ne soit jamais autre qu'amical, mais pas celui la. Pas un regard blessé... par ma faute.

« ...Pourquoi ? » demanda t elle d'une voix cassé par le chagrin, ses yeux brillant d'un peine navrante.

Comment avais je pu faire cela ? Comment avais je pu être la cause de cette souffrance qui ternissait son si beau visage ? Comment avais je pu violer sa vertu ?

Je ne pu endurer davantage son regard et je me tournai pour partir. Mais Kira attrapa ma main. Je me tournai de nouveau, la culpabilité au ventre, tandis que ses yeux brillaient les larmes menaçaient de couler.

« Est ce que j'ai fait quelque chose de mal ? » demanda t elle d'une voix frêle et tremblante. « ...Pourquoi me rejeter Legolas ? »

Je me figeai sur place. Rejeter ? Mais que...

« Je n'ai pas le droit de vous importuner alors que vous appartenez déjà à quelqu'un d'autre. » Ses yeux s'agrandirent de surprise

« Mais de quoi vous parler ? A qui ? Quoi ? » J'étais de plus en plus perdu à chaque seconde

« Mais, ce Amal... Vous l'aimez non ? C'est votre compagnon... » Elle resta sans voix un moment

« Mais... Mais non ! J'ai grandi avec Amal ! Je l'aime mais comme un frère ! Jamais il n'y a eu ni n'y aura ce genre de rapports entre lui et moi ! »

Mon cœur s'arrêta. Alors, tout ce temps, je m'étais fourvoyé ?! Toutes ces heures de tourment à faire taire mon cœur alors que celui de Kira était libre... Alors que Kira pouvait être à moi... ! Une vague d'immense bonheur m'inonda et brusquement, je l'emprisonnai dans mes bras. Je me moquais de tout à présent... Kira était là dans mes bras et qui sait, peut être était elle prête à m'ouvrir les siens...

« Oh Kira ! Je croyais que vous l'aimiez ! Mon cœur saignait de vous voir chaque jour et de ne pouvoir vous dire quelle place vous avez su y prendre.... »

Rien ne m'empêchait plus de lui avouer ce que j'éprouvais pour elle. Je l'entendis fondre en larmes et elle s'agrippa à moi.

« Idiot ! Sombre idiot ! Pourquoi ne pas être venu me parler ! Pourquoi crois tu que je t'ai embrassé au gouffre ! »

Elle enfouit son visage dans ma poitrine tandis que je l'étreignais de tout mon cœur. Ce baiser au gouffre n'était donc pas une méprise. Cette peine que j'avais lu dans ses yeux il y a quelques minutes n'était pas dû au fait que je l'avais embrassé mais au fait que je l'avais repoussé.

Si aveugle... J'avais été si aveugle... Je relevai son visage vers le mien et plongeai dans ces océans émeraude. C'était d'eux dont j'étais tombé amoureux lors de notre première rencontre. Et ce n'était que maintenant que je m'apercevais de toute l'affection qu'elle me portait. Je capturais ses lèvres en un baiser enflammé, animé d'une passion trop longtemps brimée.

Mes mains passèrent autour d'elle, une caressant son dos, l'autre s'enfouissant dans ses cheveux pour approfondir notre baiser. Son parfum, sa douceur... tout en elle me faisait me consumer de désir et à présent, elle était mienne. Un mois que je m'étais éveillé à cet amour, un mois que je dépérissais en silence.

Je m'arrachais à ses lèvres et laissais mes yeux vagabonder sur chaque trait de son visage. Elle me sourit et ses doigts effleuraient tendrement ma joue.

« Il est tard, on ferait mieux d'aller se coucher. » murmura t elle

Je lui rendis son sourire et nous entrâmes dans la chambre commune. Elle m'embrassa chastement sur la joue, me souffla un « bonne nuit » et partit s'allonger sur sa couchette. Ce nuit là, je m'endormi le cœur empli d'une quiétude que jamais je n'avais ressentis en 3000 ans d'existence. J'étais serein. Je ne ressentais plus ce vide au fond de mon cœur. J'avais enfin trouvé ma moitié, mon âme sœur.

Kira-----------------------

Les jours qui suivirent furent un enchantement. Bien que les temps n'étaient pas à l'allégresse, mon esprit était léger. Au travers de tous ces tourments, Legolas était devenu mon havre de paix. Quand j'étais avec lui, plus rien ne me touchait. Sa main dans la mienne, ses lèvres sur les miennes. Nous passions de longues heures à nous promener loin de la ville, loin de la guerre, loin de tout. Nous savourions chaque seconde passées ensembles que le ciel nous accordait car nous ne savions que trop bien que ce répit n'était qu'éphémère.

Gandalf était partit la veille et dans quelques jours, nos pas nous mèneraient au Gondor pour y sceller nos destins... pour y accomplir le mien. Mais je ne voulais pas penser à cela, je ne voulais penser qu'au présent.

Legolas était un homme merveilleux. Il me faisait rire, me faisait sentir...moi. Dans ses bras, je me sentais bien. Quatre jours s'étaient écoulés et pourtant, j'avais l'impression qu'une éternité m'avait bercé. Ce que je ressentais pour lui était si intense que ça m'en faisait mal. J'avais lu un jour que le grand amour, le vrai, ne croisait qu'une fois notre route. Certains avaient la chance de le reconnaître et de le garder, et malheureusement, d'autres passaient à coté sans s'en apercevoir. Ou pire, le laissait s'échapper. Mais moi, la grâce m'avait touché de son aile en me permettant de connaître cette bénédiction... l'Amour.

Je profitai de ces jours heureux au maximum sans me soucier du lendemain. Mais hélas, celui-ci me rattrapa. Je dormais paisiblement ce matin là, le cœur encore en fête de ma soirée passée la veille avec mon bel elfe. Mais ma quiétude fut troublée quand la voix d'une femme me sortit de ma léthargie.

« Dame Kira... Dame Kira... »

« Moui ? » marmonnai je encore endormi

« Vous êtes attendu dans la grande salle. Le roi vous fait quérir. »

« J'arrive. » confirmai je résignée.

Je me levai lentement et passai ma tunique. Je me fis une brève toilette pour m'éveiller complètement. Rafraîchit et prête pour une nouvelle journée, je sortis de ma chambre pour gagner la grande salle. Quand je pénétrai dans la pièce, je vis deux silhouettes en conversation avec le roi qui siégeait sur son trône. Théoden m'aperçu et informa les deux inconnus de ma présence. Ceux là se tournèrent et dés que je vis leur visage, je fus momentanément figée de surprise. Au milieu de la salle se tenaient mes deux cousins Altaïr et Tyral.

« Al ! Tyral !!! » je couru vers eux et les serrai dans mes bras quand je les eu atteins. « Que je suis contente de vous revoir ! Que faîtes vous ici ? »

« Salut cousine ! Tu as l'air en pleine forme dis moi ! » dis Tyral un radieux sourire aux lèvres

« Comme d'habitude ! Mais ne parlons pas de moi, parlons de vous ! Que faites vous ici ? » demandai je guillerette.

J'étais absolument ravie de voir mes cousins. Altaïr et Tyral étaient comme mes frères. Nous avions tous grandit ensemble. Et eux aussi possédaient un potentiel atlante non négligeable. Nous avions été formé sous l'épée du même maître. Les revoir me remplissait de joie. Mais lorsque je leur demandai la raison de leur présence, le ton baissa immédiatement. Le sourire sur leur visage s'effaça, celui-ci affichant soudainement une gravité qui ne me plût guère. Al pris la parole le premier.

« Nous avons sentis ta force se déployer. Nous sommes venue car l'astre de Babel s'est mis à se consumer. » leur regard inquiet me chargea de culpabilité.

Tyral me releva le menton « Que se passe t il Kira ? »

Je devais leur dire la vérité. Je me tournais vers le roi qui trônait tandis que toute l'assemblée restait silencieuse. Je vis Legolas qui se tenait près d'un pilier, me fixer avec trouble.

« Roi Théoden, je vous présente mes cousins Altaïr et Tyral de Talith. Avec votre permission, je souhaiterais me retirer en leur compagnie. Nous avons beaucoup à nous dire. »

Théoden acquiesça et comme dis, je me retirai. Je lançai, avant de sortir, un regard qui se voulait réconfortant à Legolas mais je doutai que celui-ci n'est réussit à l'apaiser. Avec mes cousins, je m'éloignai du château pour parvenir à une petite colline tranquille à l'écart de tout importun.

« Kira, qu'est ce qui ce passe ? » me demanda inquiet.

J'inspirai profondément et me lançai dans le récit de l'anneau et de la dernière bataille de ce monde. Lorsque j'eu fini, mes deux cousins restèrent silencieux un moment. Puis Tyral pris la parole

« Nous avions senti qu'un grand danger planait sur ce monde peu de temps après ton départ. Et nos craintes se sont confirmées quand ton étoile s'est embrasée. Kira. Tu sais ce que ça veut dire n'est ce pas ? ...Quand son astre s'enflamme. »

« Oui je le sais. » dis je la gorge serrée « cela signifie que la fin est proche. »

« Tu peux éviter cela cousine. Rentre avec nous, part loin de cette guerre et change ton destin. » le ton de sa voix était suppliant.

« Je ne peux pas Tyral. »

« Pourquoi ? » demanda Altaïr d'un ton suppliant

« Parce que je ne peux pas laisser ces gens mourir sans rien faire ! »

« As-tu oublié nos règles Kira ?! As-tu oublié la neutralité de notre peuple ?! Les Atlantes ont toujours eut comme volonté de ne jamais intervenir dans les conflits de ce monde... » le ton de sa voix montait

« Mais je suis aussi humaine Tyral, comme vous l'êtes ! » criai je « Je ne vais pas laisser ce monde, NOTRE monde s'effondrer sans me battre alors que je sais que j'ai le pouvoir d'empêcher ça ! »

« Mais Kira... »

« L'ancien monde à périt en emportant notre race ! Je ne laisserais pas cela se reproduire avec le notre. Je ne les abandonnerais pas, je ne l'abandonnerai pas... »

Je lu dans leur regard que leur cœur était à présent aussi déchiré que le mien. Eux aussi comprenaient que le chemin que j'avais choisi était le seul moyen de préserver ce qui nous était cher, même si celui-ci me conduisait à la mort. Altaïr et Tyral me prirent dans leurs bras et me serrèrent fort, très fort. Ils ne voulaient pas me perdre, je ne voulais pas les perdre. Mais parfois, la vie ne tournait pas toujours comme on l'aurait souhaité... Mais ma décision était prise.

« Tu connais le pris à payer pour invoquer la tour de Babel... » dis faiblement Altaïr

« Oui Al, je le connais. Mais qu'est ce qu'une vie par rapport à celles de millions d'autres. » Je leur adressai un faible sourire

Nous restâmes là longtemps, à nous parler... de ce qui fut et de ce qui est. Je retrouvais mes chers cousins qui m'avaient tant manqué et pendant quelques heures, nous oubliâmes les malheurs pour ne penser qu'aux bons moments passés et présents.

Demain serait un autre jour, demain...

fin de chapitre