UN GRAND MERCI A :
'tite fée des bois (merci pour tes compliments ! Et c'est quand qu'on pourra lire une de te fics si tu en écris ?!), Itarïlë (et oui ils en ont mis du temps a s'embrasser... mais dans ce chapitre, tu vas être servit !!!!), aureliebloom ( faut croire que ça s'annonce TRES funeste pour Kira je sais ça t'embête mais bon qui sait ce qui va lui arriver ! Va-t-elle mourir ou pas ? D'après toi...), Squall (c'est pas inspirer de final mais les prochains chapitres vont peut être te le rappeler !), Sln, Aventurine, Selerya, Lysbeth- Briawen.
ATTENTION !!! CE CHAPITRE CONTIENT UNE SCENE A CARACTERE HAUTEMENT SEXUEL !!! SI VOUS LISEZ SOYEZ PREVENU !!!
Chapitre XV
Une nuit, une éternité
Legolas------------------------------
J'étais avec mes compagnons et le roi qui discutaient des événements à venir mais je ne prêtais qu'une oreille distraite. Mon esprit était ailleurs. Depuis que ces deux hommes étaient arrivés et que Kira les avait vu, je sentais que quelque chose se tramait. La joie des retrouvailles qui s'était lu son visage fut vite balayée par la gravité. Et ce regard... Je n'avais pas vu Kira de la journée et cela commençait à m'inquiéter. La réunion prit fin et aussitôt, je partis à sa recherche. Je la trouvais en compagnie de ses cousins.
« Ah ! Legolas ! Viens ! Viens que je te présente à mes cousins ! Je suis désolé de ne l'avoir fait plus tôt mais il fallait que nous discutions... tu sais, affaire de famille. » Elle me fit un sourire mais je vis qu'il cachait quelques tristesses. « Titi, Al, je vous présente Legolas. Legolas, je te présente mes cousins Altaïr et Tyral. »
« Alors voici le fameux Legolas dont tu nous as tant parlé ! » Il me salua chaleureusement « Je suis ravie de rencontrer celui qui a su capturer le cœur de notre chère cousine ! » Je souris flatté tandis que les joues de Kira rosirent « Maintenant excusez nous mais bien que nous aimerions discuter davantage, nous devons nous retirez... » sa mine s'assombrit « ...il nous reste quelques affaires à régler. »
Ils s'inclinèrent et partirent. Je portai mon regard sur le visage de Kira et pendant une seconde, j'y lu la tristesse. Quand elle s'aperçut de mon regard, elle fit disparaître toute peine de ses traits. Elle entrelaça ses doigts avec les miens et m'invita à la suivre. Nous marchâmes tranquillement jusqu'à une petite clairière éloignée du château et sous un arbre, nous nous asseyâmes. Le décor était apaisant. Nous étions entourés d'arbres dont le vent agitait doucement les feuilles et devant nous s'offrait le crépuscule. Adossé à un tronc, je tenais Kira dans mes bras, savourant simplement nos présences respectives. J'enfoui mon visage dans son cou et respirai ce doux parfum.
« Kira... dis moi ce qui te préoccupe. » lui demandai je dans un murmure. Elle se tu un instant
« Legolas, ...est ce que tu crois aux rencontres providentielles ? » Sa voix était profonde, mélancolique
« Oui. » répondis je en la serrant plus fort.
Il y eu un silence et au bout de quelques minutes, elle se tourna au creux de mes bras et je vis qu'elle pleurait. Je fus surpris. Pourquoi pleurait elle ? Avais je dis quelque chose de mal ? Elle me sourit et avec une extrême tendresse, elle m'embrassa. Je ne comprenais pas ce qui se passait mais je sentais dans ce baiser tout l'amour qu'elle avait pour moi.
« Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi Legolas. Tu es tout ce que j'avais toujours espéré. Quand j'étais petite, je rêvais de rencontrer le prince charmant qui saurait m'aimer et me rendre heureuse. » ses yeux brillaient d'une telle passion que j'en fut bouleversé...Kira « Je n'ai jamais aimé quelqu'un à ce point et... »
Je ne pouvais plus me retenir une minute de plus. J'avais emprisonné ses lèvres des miennes. Lorsqu'elle m'avait dit ces choses que je m'étais si longtemps langui d'entendre, mon cœur avait explosé. Moi aussi, cet amour aussi jeune soit il m'avait éveillé à des émotions que jamais je n'avais cru pouvoir ressentir.
J'avais trouvé l'âme sœur, je le savais et cette moitié m'ouvrait son âme.
« Legolas... » me souffla t elle dans l'oreille d'une voix chaude et sensuelle.
Je resserrais mon étreinte autour d'elle tandis que lentement, une étrange passion me gagnait. Kira avait passé ses bras autour de mon cou, m'attirant plus étroitement à elle. Elle s'allongea lentement dans l'herbe, m'entraînant avec elle, tandis que j'explorais avidement sa bouche. Je quittai celle-ci pour couvrir son cou de baisers. Mes lèvres n'épargnaient aucune parcelle de sa peau apparente.
Je descendais le long de gorge, sa clavicule... toujours avec la même douceur. Et bientôt, je rencontrais son vêtement. Pris dans le tourbillon de mes sens, j'entrepris de découvrir lentement son épaule, l'exposant toujours un peu plus. Elle ne me repoussa pas. Je fis délicatement reculer le tissu jusqu'a ce que j'atteigne la ligne de sa poitrine. Malgré le désir dévorant qui me consumait, je ne voulais pas la brusquer. Je ne voulais pas...
Je relevai la tête et rencontrai ses yeux émeraude. Un seul mot, un seul geste et je m'efforcerais de faire taire cette brûlante ardeur qui m'animait. Mais au contraire, bien que rougissante, elle me sourit amoureusement, plongea son regard dans le mien et sans le détacher du mien, elle guida ma main sur son sein. ..Kira... La passion s'empara dés lors complètement de moi et avec une extrême tendresse, je la débarrassais de sa chemise. Ses seins ronds et fermes s'offraient à mes soins. Mes mains passèrent inlassablement sur chaque centimètre carré de son buste dénudé, ma bouche honorant sa féminité. Je la sentais se tordre sous moi, ce qui exacerbait mon désir.
Elle ne resta pas inactive et passa ses mains sous ma tunique, électrisant ma peau qui réagissait à chacune de ses caresses. Kira défis un a un les boutons de ma tunique et la fit glisser de mes épaules.
Nous étions à présent tout deux torse nu et mon corps ne cessait de réclamer davantage. Kira me bascula doucement et tout en m'embrassant, elle passa une jambe par-dessus moi pour se retrouver en position dominante. Je caressais la courbe sensuelle de ses hanches tandis qu'à son tour elle parcourut mon torse de ses lèvres. Je devenais fou sous ce supplice qui émoussait peu à peu ma résistance. Ses lèvres, ses mains... elles descendaient toujours plus. Je savais que Kira n'avait jamais fait ça avant. Mais elle se laissait guider par son instinct au plus grand plaisir de ma chair.
Elle délaça lentement mon pantalon et retira la dernière pièce de tissu qui voilait mon corps. Elle sembla un instant gênée à la vue de ma nudité. C'était sûrement la première fois qu'elle voyait un homme nu. Néanmoins, elle emprisonna délicatement ma virilité dans sa main et à ce contact, je frémis. Et un univers de sensations me sumergea quand timidement, elle m'avala. Je serrai les dents pour m'empêcher de pousser ce grondement rauque qu'elle tentait de m'arracher. Sa bouche qui allait et venait sur mon membre durcit m'aliénait à chaque seconde. Ma respiration devenait de plus en plus erratique à mesure que sa torture brisait mon endurance. Elle devait arrêter... tout de suite !
Je la saisis par les épaules et la ramenai à moi, l'embrassant fiévreusement. Je me retins de la prendre sur le champ. Je voulais lui faire connaître les même délices qu'elle avait su me procurer. Je l'allongeai et mes mains choyèrent chaque courbe, chaque creux que mes lèvres s'empressaient d'embrasser. Ma langue traçait la ligne de son ventre jusqu'à son nombril, puis son bas ventre. Je l'entendais geindre de plaisir à mesure que je me rapprochais de sa féminité. Je caressai sa cuisse d'une main tandis que l'autre harcelait le creux sensible de son genou. Et lentement, très lentement, je fis glisser ma langue dans son intimité. Elle poussa un gémissement qui ne m'encouragea que davantage a appuyer ma démarche. Ses mains se crispèrent sur l'herbe à mesure que je narguais son entrejambe.
Au bout de quelques minutes, je su qu'elle était prête et je ne pouvais plus me contenir. Je remontai sur elle et l'embrassais fébrilement. Je lui soulevai une jambe et ma bouche plaquée sur la sienne, je la pénétrai doucement. Seule la scellée de mes lèvres l'empêcha de hurler de plaisir et moi aussi. Progressivement je commençai ces mouvements éternels. Je la sentais autour de moi et je me perdais en elle à chaque poussée. Jamais je n'avais connu de telles jouissances. Certes, j'avais connu d'autres femmes qu'elle mais jamais, jamais je n'avais atteint une telle intensité dans l'acte charnelle.
Elle enroula ses jambes autour de mes hanches tandis qu'elle levait les siennes à la rencontre des miennes. Ses ongles s'enfonçaient dans mon dos mais je n'y prêtais pas attention. J'étais focalisée sur les sensations incontrôlables qui montaient en moi. Je devenais complètement fou. Je la saisi alors par la taille et je me redressai, l'entraînant avec moi. Je m'assis en tailleur et elle, trônait sur moi. Elle souda rageusement sa bouche à la mienne tandis que j'empoignai ses fesses pour la hisser sur ma longueur encore et encore. Je n'aurai su dire combien de temps mais il m'apparu que ce fut une éternité.
Notre danse éternelle devenait enflammée. Le rythme de ce va et vient accéléra. Je poussais toujours plus loin et plus fort alors que je l'entendais crier mon nom sous le joug de l'orgasme. Je ne tenais plus... ses gémissements, son corps, ses coups de hanches... En une ultime poussée, j'explosai en elle, atteignant une sphère d'extase inégalée.
Je m'effondrai sur l'herbe en sueur, Kira dans mes bras. Un sentiment de sérénité et un immense bien être me berça. Je murmurai à Kira combien je l'aimais et c'est ainsi qu'avec elle couchée sur mon sein, je m'endormi.
Kira--------------------
La nuit que je venais de passer avec Legolas fut la plus belle de toute ma vie. Nous avions unit ce soir nos âmes pour l'éternité. Et c'est d'ailleurs ce souvenir que j'y emporterai... Je regardais mon elfe dormir et le cœur m'en serra. Cette nuit avait été la dernière que je passais avec lui.
C'était là que nos destinées se séparaient. Lorsque la lune serait au plus haut, je devais rejoindre mes cousins et partir accomplir le rituel funéraire dans les terres de Babel. Je savais que ma vie allait prendre fin dans quelques jours et je devais préparer mon âme à rejoindre mes ancêtres comme le voulais la tradition Atlante. Une larme coula le long de ma joue. Je caressai son visage et dans son sommeil il s'appuya contre ma main. Mon Legolas, mon tendre Legolas. Tu seras ce que je regretterais le plus. Mais je partirais en paix en sachant que ce monde pour lequel j'aurais offert ma vie t'abritera. Je partirais en paix... sachant que tu retrouveras les tiens que tu chéris tant et que peux être un jour tu trouveras une femme qui saura te rendre heureux. Adieu... mon tendre amour. Puisses tu me pardonner de t'abandonner ainsi mais si tu avais su, tu m'aurais empêché de partir.
Je me levai et silencieusement, je déployai mes ailes pour en arracher une plume. Je la déposai au creux de sa main et le contemplant une dernière fois, je l'embrassai. Le cœur fendu et à jamais meurtri, je me rhabillai pour m'envoler au lointain vers mon destin. Je retrouvai mes cousins à quelques lieux de là
« Tu es prête ? » me demanda Al, la mine sombre
« Oui. »Sur ce, ils déployèrent leurs ailes et nous nous envolâmes vers les terres de Babel. Adieu mes amis... Adieu... mon amour.
Nous volâmes deux jours durant pour atteindre le Sanctuaire. Durant le voyage, aucun de nous ne parlait beaucoup, chacun perdu dans ses pensées. A la tombée de la nuit du deuxième jour, nous arrivâmes devant l'entrée du domaine. Personne hormis ceux de notre peuple, ne pouvait le trouver. Je repliai mes ailes dans mon dos et pénétrai dans le lieu saint. Je marchai au milieu d'une allée d'arbres fleuris et odorants jusqu'au au pied d'un autel. Je m'agenouillai devant l'homme qui s'y trouvait.
« Bonjour, mon maître. Je suis contente de vous revoir. »
Il descendit les marches et me releva. Il accrocha mon regard et solennellement, il me demanda
« Es tu sûr de ta décision, prêtresse ? »
« Oui, mon maître. J'ai choisi mon destin, j'ai choisi ma mort. »
Il acquiesça et après quelques cérémonieuses minutes, il me pris dans ses bras. Je ne pu retenir mes larmes.
« Mon enfant, comme j'aurais aimé te revoir dans d'autres circonstances. »
« Je sais Messaïr, je sais. Moi aussi je l'aurais souhaité... »
Messaïr était comme un père pour moi. Il avait été mon formateur, mon maître d'arme, mon guide. Au sein des notre, Messaïr était le doyen. Ses origines étaient entourées de mystères. Tous nos prédécesseurs dans ce monde avaient une durée de vie humaine. Or, bien que d'apparence vigoureuse, mon maître comptait bien plus de printemps de nous tous. Personnes ne savait vraiment quel âge il avait ni le secret de sa longévité...
Messaïr était l'ancien de la famille des Talith. C'était un grand guerrier, le plus sage et le puissant de tous. Il était apparu au matin de mon 8ème anniversaire et depuis ce jour, il avait entrepris de me former à ce que j'étais appelée à devenir : une prêtresse. Il m'avait enseigné l'art du combat. Certes, ceci ne faisait pas partie des attributions traditionnelles de ma lignée mais Messaïr était avant-gardiste. Ce dont je lui étais gré. Cependant, pour ce qui était de la prêtrise, mon maître n'avait pu que me montrer la voix car la quête de Babel était une quête intérieure. Une prêtresse ne se formait pas, elle se découvrait. Mais grâce à ses soins, j'étais devenue une guerrière habile et une prêtresse accomplie. Cela m'avait demandé 11 ans d'efforts.
Au fil des années, Messaïr m'avait vu « naître ». Et aujourd'hui, il devait me voir mourir. Je savais que son cœur de père se déchirait. Mais il respectait ma décision. Il m'embrassa sur le front et les préparatifs de la cérémonie commencèrent.
fin de chapitre
