Je sais j'ai mis presque deux semaines a updater!!! Je suis désolée!!! Enfin, en tout cas la suite est la alors bonne lecture et j'espère que ca vous plaira!!! Au passage, une petite review?

Chapitre XVI

LA MORT DE L ANGE

Legolas-------------------

Partie... Elle est partie. Je m'étais réveillé au pied de cet arbre qui avait été témoin de notre union pour voir que j'y étais seul. Aucune trace d'elle. Seule preuve que cette nuit n'avait pas été un rêve, cette plume. Blanche et scintillante. Mon cœur se serra. Ainsi donc, voici la raison de cette tristesse que je pouvais lire dans son regard depuis l'arrivée de ses cousins. Elle avait su à l'instant où ils étaient apparus qu'elle devrait partir. Et sachant cela, elle m'avait quand même offert ce qu'elle avait de plus précieux... Oh Kira...

Je sentais un immense vide se creuser en moi. Une douleur au fond de mon cœur qui le rongeait. Mon âme saignait. Je voulais laisser ces abîmes de chagrin me happer mais je n'en avais pas le droit. Cette blessure me faisait souffrir mais je ne pouvais pas abandonner tous ceux qui comptaient sur moi...pas encore. Kira était partie mais je savais qu'elle avait ses raisons... et que celles-ci n'avaient rien à voir avec l'amour qu'elle me vouait. Je ne doutais pas de ses sentiments pour moi. Elle m'en avait donné une des plus belle preuve en m'ouvrant son âme et ses bras. Je me raccrocherai donc à cela le temps de remplir mon devoir auprès des miens, auprès de mes amis. Et après...

Je me rhabillai et repris le chemin du château...seul. Dans la grande salle, je retrouvais Gimli et Merry. Le roi et ses généraux étaient penchés sur quelques cartes. Rien de très inhabituel en ces temps. Mais soudain, j'entendis des bruits de pas lourds, précipités qui approchaient des grandes portes. Celles-ci s'ouvrirent alors avec fracas, donnant sur un Aragorn excité.

« Les feux d'alarme ! Les feux d'alarme de Minas Thirith sont allumés ! Le Gondor appelle à l'aide !»

Ca y est ! Le glas de la grande guerre avait sonné. Tous retinrent leur souffle, attendant anxieusement la réaction du roi. De sa décision dépendait l'avenir du monde. Je fixai son visage... En votre âme et conscience...

« Et le Rohan répondra ! Réunissez les Rohirims ! »

L'effervescence était à son comble, chaque capitaine partit donner des ordres pour organiser et recruter des corps d'armées. L'Histoire était en marche. Aragorn nous rejoignit

« L'heure est venue mes amis. » Il se tu un moment, regarda à droite à gauche « Kira n'est pas là ? » J'ignorai la boule dans mon estomac

« Elle est partit. » dis je simplement. Gimli leva un sourcil

« Partit ? Comment ça partit ? »

« Partit. Ses cousins étaient venus la chercher.» répondis je calmement.

Aucun ne commenta. Ils savaient tous deux les sentiments qui nous liaient Kira et moi. Aragorn posa sa main sur mon épaule. Il ne comprenait que trop bien ce que je pouvais ressentir. Lui même avait vu Arwen rejoindre les siens, loin de lui. Gimli se contenta d'un silence sympathique.

« Allons, rejoignons le roi. L'heure du départ est proche. » dis Aragorn

J'hachai de la tête et nous rejoignîmes les campements. Le temps des regrets viendrait, mais il devra attendre. Nous gagnâmes la division du roi Théoden et le départ fut sonné. Des hordes de cavaliers organisées ouvrirent la marche.

Nous chevauchâmes deux jours durant, avec le moins de haltes possible. A la tombée de la nuit du second jour, le campement fut établit au pied d'une montagne qui m'inspirait la plus grande méfiance. Une sinistre menace planait sur elle, les chevaux s'agitaient de sa proximité. Autrefois, un sombre passage existait dans le flanc de cette montagne. Celui-ci disait on, menait dans les entrailles du monde où une terrible armée faite de voleurs et d'assassins défunts se terrait.

L'armée des morts. C'est ainsi qu'elle fut baptisée par les légendes. Mais là où l'entrée jadis se trouvait, un immense amas de pierre et de rocs s'entassait lourdement. L'entrée, par un tour du destin, avait rejoint la voie des morts dans son inaccessibilité.

La nuit était claire malgré l'obscurité de nos cœurs. Demain, nous atteindrons le Gondor où la grande bataille de notre temps se jouera. Et il n'y avait hélas que peu d'espoir de victoire car nous étions bien trop peu nombreux. Mais cela ne nous empêcherait pas d'aller au combat et de nous battre jusqu'au dernier souffle pour ce monde.

Beaucoup mourront demain, beaucoup ne reverrons jamais leur famille... leur aimée. Je repensai à Kira. Où était elle ? La reverrais je un jour ? Je chassai ces tristes pensées de mon esprit, ne voulant pas m'assombrir davantage. Je devais être fort jusqu'à la fin. Je décidai de regagner ma tente pour prendre un peu de repos pour demain.

Le soleil pointait ses premiers rayons et le clairon retentit. Tout se passa très vite. Chaque cavalier s'empara de ses armes et chevauchant sa monture, rejoint l'immense cortège qui prit le cap du Gondor. Nous atteindrons la cité blanche dans quelques heures à peine... Dans quelques heures, l'avenir de ce monde sera scellé.

Des millions d'orcs et autres répugnantes créatures grouillaient à quelques centaines de mètres de nous. Bien que primitives, elles étaient en lignes organisées. La bataille s'annonçait rude... meurtrière. Que les Valars soient avec nous... Et le glas du combat retentit. Toutes les divisions du roi du Rohan, lui-même en tête, chargèrent sur l'ennemi.

Le sol tremblait sous les sabots guerriers des destriers de la Marche. La distance qui nous séparait des armées du mal réduisait à chaque seconde. La peur pouvait se lire sur les visages des premières lignes à mesure que nous foncions sur eux.

Le choc fut terrible. Les orcs se faisaient piétiner par centaines. Alliées comme ennemis tombaient sous l'épée ou la lance de l'autre. Mais le combat ne tournait pas à notre désavantage. Chacun se battait vaillamment, tuant le plus qu'il lui était possible. Moi, je passais par le fer orcs après orcs, gobelins après gobelins.

Les armées de Sauron se brisèrent, la mêlée fut totale. L'ennemi combattait sur deux fronts, le Rohan et le Gondor, et cela à notre bénéfice. Nous gagnions sans cesse du terrain, décimions toujours plus d'opposants. Une lueur d'espoir renaissait dans le cœur de chaque homme.

Mais alors que nous reprenions foie en la victoire, un sombre cor s'éleva au loin, nous glaçant instinctivement d'effroi. Un grondement sourd faisait vibrer l'air et la terre. Et soudain, ils apparurent à l'horizon. Les légions Haradrims, par centaines. Les barbares du Sud, perchés sur des oliphants harnachés de lames et de pics... Le combat était perdu, c'était la fin.

L'ennemi était à présent quatre fois plus nombreux que nous et l'assaut nous avait déjà sinistrement coûté. Mais malgré cela, nos lignes se reformèrent, les cris de guerre fusèrent et la charge résonna.

Mais alors que la chevauchée fut lancée, un autre son de cor retentit dans la plaine. Toutefois celui-ci n'était pas sinistre. Il résonna dans nos cœurs comme le carillon de l'espoir. De l'horizon émergea une lumière blanche, pure, et des silhouettes se dessinaient rapidement à mesure que celles-ci sortaient du rayonnement du soleil. Quand elles furent à vue, mon cœur s'arrêta. Kira, vêtue d'une étrange tenue que je devinais être atlante, volait à grands battements d'ailes vers nous. Celles-ci, d'une blancheur immaculée, scintillaient d'une éclat que je ne leurs connaissais pas.

Derrière Kira volaient ses deux cousins, recouverts de magnifiques armures et l'épée au poing. Altaïr et Tyral fondirent sur l'ennemi, déclenchant ça et la des rafales de flammes tandis qu'à ma grande surprise, Kira plongea vers moi.

Elle se posa juste devant moi et m'embrassa soudainement. Je sentis dans son baiser, sa frustration, son amour... ses regrets... Elle se détacha de mes lèvres et les yeux humides, elle me souffla

« Je t'aime... et je t'aimerais toujours... »

Mon cœur se brisa à la seconde où elle me dit ces mots. Ils résonnaient sans s'y tromper à des adieux. Elle s'envola aussitôt et je la vis s'élever dans le ciel pour s'y immobiliser. Un cantique étrange emplis alors la plaine. Kira s'était mise à chanter en sa langue une incantation.

En un instant, le ciel s'assombrit et le vent se leva, apportant avec lui une musique macabre. La panique gagna les orcs tandis que les Rohirrims l'acclamèrent, se rappelant le miracle du gouffre de Helm. Les Gondoriens, eux, l'admirèrent avec crainte et fascination.

Les ailes de Kira se mirent à briller d'une lumière presque aveuglante et le ciel, comme répondant à son appel, se fendit en deux. La terre se mis à trembler et du trou béant qui s'était formé au dessus de nos têtes jaillit des éclairs d'une violence inouïe. Ils frappèrent brutalement le sol et vrillèrent meurtrièrement le champ de bataille.

C'était le Chaos. Le cataclysme dont nous étions tous témoin ne ressemblait à rien de ce que nous aurions pu imaginé. Même le carnage du gouffre de Helm n'était rien comparé à ce qui se déroulait sous nos yeux. Des centaines de lames de foudre martelaient les lignes ennemies qui succombaient par milliers.

Je regardais autour de moi, un instant paniqué que mes frères d'armes ne s'ajoute indifféremment à l'hécatombe. Je couvris du regard les alentours et ce que je vis m'interloqua. Les vagues destructrices ne terrassaient que l'ennemi. La magie de l'atlante ne semblait châtier que les serviteurs du mal !

Tous tentaient de fuir mais les foudres atlantes n'en épargnaient aucun. Pendant une dizaine de minutes, les hurlements de panique et d'agonie des orcs, des trolls et des haradrims retentirent. Puis, quand le dernier d'entre eux succomba, le silence tomba sur la plaine. Les éclairs s'étaient volatilisés, le ciel dégagé et le rayonnement de lumière tarit. Seul subsistait de ce génocide, les corps fumants et mutilés des suppôts du Mordor.

Je levai alors les yeux au ciel et je vis un étrange halo de lumière envelopper Kira. Ses ailes s'évanouirent lentement, la lumière disparue et le halo qui l'entourait s'effaça. Le corps de Kira amorça sa chute.

« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! »

Sans attendre une seconde, Altaïr s'envola brusquement pour se précipiter à la rencontre de Kira. Il l'attrapa à 500 mètres du sol et redescendit doucement se poser. Tous les membres valides de la communauté accoururent vers le point d'atterrissage de l'atlante.

Je me ruai vers elle, la peur au ventre car à mesure que je me rapprochais d'eux, une immense terreur s'emparait de mon cœur. Altaïr portait le corps inanimé de Kira dans ses bras, des larmes inondant sa figure. Son visage était décomposé par le chagrin. Il s'effondra à genou et serra sa cousine contre sa poitrine. Oh mon dieu non...non...

J'atteignis Kira et tombai à genou devant elle. J'étais comme paralysé. Je portai mes doigts tremblant à ses lèvres inertes, à ses yeux désespérément clos. Pendant que je frôlais chaque courbe de son visage, je pouvais sentir les larmes me monter aux yeux, des torrents de souffrance envahir la moindre parcelle de mon être. Je la pris doucement dans mes bras et la berçai, le visage baigné de pleurs. Je serais les dents pour m'empêcher de hurler mais la douleur fut trop forte. Je laissai éclater ma tristesse et je hurlai, pleurai en serrant désespérément son corps contre moi. Jamais blessure ne fut si profonde.

Kira était... morte.

fin de chapitre