Bon, alors comme c'est bientôt Noël, je me dépêche de finir... Voilà un nouveau chapitre...

James rentra chez lui. Il retrouva Sirius sous sa tente. Il s'était promit de le sermonner, mais quand il vit Sirius le visage défait, il prit pitié de lui.

Sirius… commença –t-il.

Laisse moi, répondit celui-ci, la voix rauque.

Je n'en n'ai pas envie, continua James. Il faut qu'on parle…

Non, laisse moi…Je ne veux plus voir personne…

James hésita. Sirius n'était pas bien. Il ne pouvait pas le laisser comme ça. Surtout pour des idées fausses.

Sirius, je t'en prie… Ecoutes-moi !

Non, laisse moi, s'il te plait… La voix de Sirius était une plainte. James le vit près des larmes et décida de le laisser… Il aurait le temps peut-être plus tard… La rentrée à Poudlard était dans une semaine.

Mais la semaine s'écoula sans que James ne trouve l'occasion d'en reparler. Ils reçurent leurs listes de livres, allèrent acheter leurs fournitures. Et puis James avait l'esprit de plus en plus pris par la perspective de revoir une certaine rouquine et du coup, il en oublia l'histoire…

Ca ne lui revint que lorsqu'il vit Remus qui les attendait sur le quai de la gare. Il pâlit et se demanda comment Sirius, qui ne lui en avait pas reparlé non plus, allait réagir. Mais Sirius accueillit chaleureusement Remus, et James en resta bouche bée. Remus interrogea James du regard, et celui-ci dut attendre que Sirius soit parti saluer un ami plus loin pour expliquer à Remus qu'il n'avait pas eu le temps de discuter avec Sirius.

Les semaines s'écoulèrent sans que l'un d'entre eux ne fasse la moindre allusion à ce qui s'était passé cet été. Jusqu'à ce jour de mi-octobre, où il y eut une allusion, faite par Sirius un soir où ils parlaient de filles. Comme James ne parlait que de Lily Evans, Peter se mit à vanter les charmes des autres filles de l'école, les détaillant une par une. S'arrêtant sur l'une pour dire :

« Celle-ci pourrait bien t'intéresser, Sirius… » Celui-ci ripostait en trouvant un défaut à la fille concernée.

Puis sur une autre :

« Et celle-là pour toi, Remus !

Et là, Sirius rétorqua, ironiquement :

« Mais Remus a déjà ce qu'il lui faut chez lui, n'est-ce pas Rémus ?

A ces mots, Remus pâlit et répondit :

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Tu as bien compris…

Voyant les deux garçons se faire face, James intervint :

- Arrêtez, vous deux ! Vous devriez plutôt vous expliquer calmement, vous ne croyez pas ?

- Je ne veux pas en savoir plus, ça me suffit comme ça ! Dit Sirius, agressif, avant de quitter la pièce et de monter dans leur chambre.

- Comment veux-tu avoir une discussion avec lui ? demanda Remus.

James soupira. En dépit de ce qu'il pouvait paraître, Sirius en voulait encore à Remus. James monta à son tour dans la chambre. Sirius avait tiré les rideaux de son lit. Mais James les ouvrit, bien décidé à aborder le problème avec son ami. Celui-ci était allongé sur le dos, les bras croisés sous la tête, Le regard fixe sur le plafond. James s'assit près de lui. Il laissa passer un moment avant de dire :

« Ca fait mal, hein, Sirius ?

Celui-ci répondit d'un signe de tête.

- Tu ne crois pas que tu devrais nous écouter, maintenant ?

- Je ne veux pas entendre ce que vous voulez dire…

- Mais sais-tu seulement ce que nous voulons dire ?

- Je m'en doute, répliqua Sirius avec un soupir.

- Vas-y je t'écoute !

- Vous allez m'expliquer que Remus et elle sont ensemble depuis qu'ils sont tous petits, qu'ils se connaissent si bien…Et qu'il ne faut pas en vouloir à Remus, que c'est naturel…

- Quelle imagination ! Sourit James ! Mais ce n'est pas du tout ça. Enfin, il y a du vrai : ils se connaissent depuis longtemps, certes, mais c'est ce qui explique qu'ils sont comme frère et sœur…Il y a des choses que tu ne sais pas. Comment elle est arrivée chez Remus, par exemple…

- Je ne vois pas le rapport !

- Alors, je vais te le dire… » Et James raconta ce que Remus lui avait dit. Sirius admit que cela pouvait expliquer qu'ils soient proches, mais que cela n'expliquait la façon dont Remus l'avait tenue dans ses bras… Et là, c'était sa parole contre celle de Remus. James ne pouvait aller plus loin. Sirius restait sur ses positions. James abandonna. Au moins, il aurait essayé ! Si Sirius voulait rester malheureux, il aurait du mal à aller contre !

Les jours suivants, la vie reprit, sans autre incident, comme si de rien n'était…

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Ce matin-là, dans la salle commune, les quatre amis étaient en train de prendre leur déjeuner lorsque Peter, qui, en même temps, lisait la gazette, faillit s'étrangler.

Quand il reprit son souffle, il s'exclama : hé, lisez cet article !

Et il leur montra une photo dans le bas d'une page. Il s'agissait des parents de Sirius Black. Remus lit à voix haute : « La famille Black est heureuse de compter un adepte de Voldemort parmi elle. C'est avec beaucoup de fierté que Mme Black nous parle de son fils Regulus qui a rejoint le mois dernier les rangs de Voldemort. « Avec la perte de notre ainé (NDLR : Sirius Black), nous avions peur pour Regulus. Mais il a su prendre le bon parti et il a fait le choix de défendre les intérêts des sorciers. C'est tout à son honneur ! Nous sommes fiers de son choix ! Il y a tant de choses à faire dans ce domaine. Nous lui espèrons qu'il aura une longue carrière.»

« C'est bien ce qu'il me semblait, tu n'es pas vrai ! Rit Peter en s'adressant à Sirius.

Méfies-toi, tu pourrais finir comme le chevalier sans tête !

Et c'est quoi ton secret pour avoir l'air si réél ? Ton maquillage, c'est quelle marque ?

As-tu déjà essayé de passer au travers les murs ?

Sûrement, c'est pour ça qu'il a les meilleures notes, il va voir les questions des devoirs la veille, dans le bureau des professeurs !

Les quatre amis rirent ainsi toute la journée. Et l'article passant de mains en mains dans le collège, Sirius, à la fin de la journée, n'entendait que des «revenant », « fantôme » et autre « cadavre» ( et même « cadavre exquis » dans la bouche de quelques filles…) sur son chemin, ce qui le fit rire !

Voilà, n'hésitez pas à me donner une petite review... Ca fait du bien de savoir que quelqu'un me lit!!!