Disclaimer : Les personnages sont à JKR, l'idée de base de cette fic appartient à Ivrian, catalogue des défis, n° 19. Je l'ai cependant très librement adapté. Kiara Wealsey est à moi, c'est mon bébé !
Paring : Fleur/Charlie, Kiara/Dean, Harry/Drago.
Rating: R
Petite note de l'auteure :Cette histoire est entièrement hétéro. Le couple H/D est simplement évoqué. Pas de slash à l'horizon.
Angelina Delacour : Salut toi ! Comment ça va ? Mon autre fic arrive gentiment à son terme. Pour les questions que tu te poses sur celle-ci, je répondrai : chaque chose en son temps…Bisous.
Onarluca : Oui, oui, je parle de Drago et Harry mais vraiment très peu. Bises.
Gody : Merci de ton gentil mot. Charlie, sadique ? Ma foi, peut-être un peu ! LOL. Bises. Alisa Adams : ça pète grave ?! LOL. La suite est là. Bisous. Stefie : Merci de trouver mes histoires géniales ! Je suis flattée ! Mes vacances ont été une suite d'emmerdes mais bon…ça arrive. Je revins quand même en forme ! LOL. Bises.Remus James Lupin : Le repos du correcteur ! LOL. A plus. Bisous.
CrickSha : Tu as parfaitement raison, c'est une question de goût. J'espère que la suite va autant te plaire. Bises.
Vlabadaboum : Joli pseudo ! LOL. Merci d'aimer le début de cette petite fic, voici la suite ! Bisous.
Frite 12 : Salut ! Merci d'avoir répondu à mon test, c'était gentil ! Alors cette fic te plait ? Tant mieux ! Elle est amusante à écrire et me demande nettement moins de réflexion que le « sacrifice ». La suite est juste plus bas. Bises.
Vif d'Or : Coucou ! Je suis de retour et mes fics aussi, enfin, la plupart d'entre elle ! LOL. Bisous.
Tolede : Ola el macho ! ça va chauffer dans ce chapitre ? Ouais mais pas forcément au sens où tu l'entends…Pour les yuri, je crois qu'on va classer ça dans les choses que je ne sais pas faire. Enfin, peut-être un jour…A plus. Bises.
Lisandra : Merci ! Bisous.
Dega : Elle va charger, la Fleur ?? LOL. Mouais… Mais pas tout de suite…Bises.
Nfertiti : Merci ! Voici la suite ! Bisous.
Bonne lecture…
Chapitre 2Kiara terminait sa deuxième tasse de café quand Dean fit son entrée dans la cuisine. Il se pencha vers elle pour l'embrasser.
- B'jour, marmonna-t-il en baillant à s'en décrocher la mâchoire. Il se couvrit la bouche d'une main tout en frottant ses courts cheveux crépus de l'autre.
- Bonjour, répondit-elle en lui versant une tasse.
Dean la remercia d'un sourire, but une première gorgée avant de déclarer :
- Tu t'es levée tôt.
- C'est vrai. Mais c'est ce matin que je dois accueillir la princesse héritière alors je ne voulais pas être en retard.
Dean regarda pensivement le liquide sombre qu'il faisait tourner dans sa tasse.
- Ah oui. Fleur Delacour…dit-il à mi-voix.
Kiara haussa un sourcil.
- Que signifie ce « Fleur Delacour » chuchoté d'une voix rêveuse, demanda-t-elle, intriguée.
Il eut l'air légèrement gêné mais se reprit bien vite.
- Et bien, quand elle est arrivée à Poudlard avec la délégation de Beauxbâtons pour le Tournoi des 3 Sorciers, on peut dire qu'elle a fait… sensation.
- Ah ? Et pourquoi ?
- Parce que nous n'avions jamais eu l'occasion de voir une fille comme… ça.
- Et qu'est-ce que c'est sensé vouloir dire ?
- Charlie ne t'a vraiment rien dit ?
- Rien.
- La grand-mère de Fleur Delacour est une Vélane.
Une lueur de compréhension s'alluma dans les yeux de Kiara.
- Ce qui fait, poursuivit le sorcier noir, que tous les garçons étaient instinctivement attirés par elle.
- Même toi, le taquina Kiara.
La peau couleur chocolat de Dean rendait impossible à détecter tout rougissement intempestif mais elle vit qu'il se dandinait inconfortablement sur sa chaise.
- Heu…Non, bien sûr ! J'étais bien trop jeune !
Kiara sourit d'un air narquois puis prit un air faussement compatissant.
- Oh ! Vraiment ? Pauvre garçon ! J'ai jamais su que tu avais souffert d'un éveil de puberté tardif !
Dean se renfrogna, vexé, tandis qu'elle gloussait sans retenue.
Kiara cessa de rire et reprit plus sérieusement.
- Alors Fleur a un quart de sang vélane. Et elle mène tous les hommes à la baguette.
Dean eut un sourire en coin.
- Je ne suis pas un spécialiste des mœurs des Vélanes mais je suppose qu'on peut affirmer sans se tromper qu'elle aura moins de succès auprès de Harry et Drago.
- Evidemment…
Il lui jeta un bref coup d'œil avant de baisser les yeux et de continuer son petit exposé.
- Les Vélanes, hommes ou femme, sont des êtres d'une exceptionnelle beauté et…sexuellement presque irrésistibles.
Kiara siffla entre ses lèvres.
- Et bien ! Charlie a de quoi se faire du souci !
Mais cette idée semblait bien plus la réjouir que l'inquiéter.
- Maintenant, tempéra Dean, je pense que le pouvoir d'attraction est moindre quand le sang est mélangé.
Kiara resta silencieuse un long moment puis se leva.
- J'étais déjà très impatiente de la connaître mais là…Je sens que les trente prochains jours vont être un régal ! Est-ce que notre beau célibataire aux cheveux de feu va se laisser envoûter par cette créature de rêve ?
Dean grimaça un peu.
- Tu sais, il n'y a rien de vraiment gratifiant à se laisser séduire par une Vélane, demi ou quart.
Kiara haussa un sourcil interrogateur.
- C'est vrai quoi, la Vélane jette son dévolu sur une victime qui ne peut pas vraiment contrer l'attraction qu'elle dégage - ou alors, au prix d'efforts incroyables. Il y a de quoi se sentir un peu…lésé, non ? Les hommes aiment à choisir leur compagne, leur faire un brin de cour et n'apprécient guère de se faire manipuler par une vamp, aussi belle soit-elle.
Elle se pencha vers lui.
- Mais les Vélanes ne font que ce que leur dicte leur instinct, n'est-ce pas ? Elles n'ont pas non plus le pouvoir de le contrôler.
- Un ouvrage de bibliothèque te renseignerait sans doute mieux que moi. Mais effectivement, j'ai entendu parler de saison des amours et de choix de compagnon pour la vie. Mais là encore, il y a un bémol à cette affirmation quand il s'agit de descendance de Vélane. Moi je crois que si Fleur Delacour se révèle une redoutable séductrice, c'est qu'elle le veut bien.
Kiara hocha la tête en souriant.
- J'en prends bonne note.
Elle partit chercher sa cape et revint dans la cuisine.
- Je m'en vais. Je te raconterai. A ce soir, dit-elle avant de l'embrasser tendrement.
- A ce soir, ma puce.
Kiara consulta la petite horloge, cadeau de Dean, posée dans le coin de son bureau. Les deux aiguilles avaient la forme de battes de Quidditch - une grande et une petite - et la trotteuse se terminait par une minuscule sphère brune qui imitait assez bien le Cognard.
Il était près de 10 heures et demi et Fleur Delacour n'avait pas encore montré le bout de son joli petit nez.
La porte s'ouvrit brusquement et Charlie entra.
Il regarda sa cousine et lui jeta une œillade significative. Ses yeux bleus lançaient des « je te l'avais bien dit ! » aussi clairement qu'une enseigne clignotante.
- Elle est en retard ! constata Charlie, avec mauvaise humeur.
Kiara posa sa plume en soupirant.
- Elle a sans doute une bonne raison. Tu veux un café ? Quoique dans ton état, une tisane à la mélisse soit sans doute plus indiquée…
- Qu'est que tu veux dire par « mon état » ? demanda-t-il, avec une pointe d'agressivité.
- Charlie, tu peux bien montrer les dents, tu ne m'impressionnes pas le moins du monde ! Cette fille te rend nerveux et…
- N'importe quoi ! la coupa-il vivement.
Kiara se contenta d'arquer un sourcil sceptique.
- Très bien. Je n'insiste pas ! Alors, café ?
Il acquiesça sans un mot.
Une fois la pause terminée, Kiara lui fit part de ses inquiétudes.
- Regarde ce tableau, Charlie. Tu vois ? La courbe de température du deuxième oeuf chute depuis quelques temps. C'est infime mais indéniable. Je ne sais pas trop ce que cela peut vouloir dire. J'ai voulu l'ausculter attentivement ce matin mais j'ai trouvé Perséphone tellement irascible que j'ai renoncé à le faire seule.
- Tu as raison, je la trouve nerveuse aussi.
Il resta pensif un long moment puis, se voulant optimiste, repoussa délibérément de son esprit l'éventuelle signification de ces symptômes.
- Pourtant elle continue à couver ses trois œufs, argumenta-t-il, plein d'espoir.
- C'est justement ce que je trouve étrange. Si le fœtus présentait une quelconque anomalie, elle l'écarterait de son nid sans pitié et refuserait de le couver. La sélection naturelle ne fait pas dans la dentelle.
Charlie soupira.
- Ce qui explique que les Noirs de Transylvanie sont en voie de disparition. Viens, on va tenter de tromper sa vigilance.
Dûment équipés de combinaison en cuir de dragon, Kiara et Charlie s'approchèrent du promontoire rocheux qui servait de nid à Perséphone. La femelle dragon, qui semblait somnoler tranquillement, ouvrit instantanément ses paupières écailleuses à leur approche et darda sur eux ses pupilles écarlates. Son comportement n'était en rien menaçant mais l'humeur des Noirs de Transylvanie n'était pas à prendre à la légère. En une fraction de seconde, ils pouvaient se dresser en rugissant et cracher un puissant jet de flammes, brûlant tout ce qui n'avait pas l'heur de leur plaire.
Les deux sorciers, baguettes pointées vers l'énorme animal, avancèrent néanmoins d'un pas assuré, Perséphone était habituée à leur présence. Kiara faisait ces relevés quotidiennement depuis presque 4 mois. Encore un mois et si tout se passait au mieux, ils assisteraient à l'éclosion des œufs.
- Elle a l'air plus calme que ce matin, dit Kiara à voix basse. Je vais amener l'œuf tout doucement vers moi. Tu es prêt ? Au cas où… ?
Charlie acquiesça silencieusement, ne quittant pas la femelle des yeux.
- Très bien. Allons-y.
La jeune fille prit une profonde inspiration et pointa sa baguette vers l'œuf gris perle délicatement marbré de noir et de rouge.
- Mobiliovis !
L'œuf frémit entre les griffes de sa mère puis se souleva doucement. La dragonne émit une sorte de grondement sourd, faisant jaillir un nuage de fumée de ses narines mais ne bougea pas. Kiara ne se déconcentra pas en entendant le mouvement d'humeur de la femelle. Son attention était entièrement tournée vers l'œuf qui arrivait lentement dans sa direction. Il n'était plus qu'à quelques mètres quand un claquement sec retentit derrière eux. Kiara et Charlie réprimèrent un sursaut mais se maîtrisèrent aisément. Une concentration parfaite était un gage de survie quand on travaillait avec des dragons.
- Bonjour ! fit une voix claire en contrebas. Y a quelqu'un ?
Charlie tressaillit quand il vit Perséphone plisser ses pupilles et tendre le cou en direction de la voix, indéniablement féminine, qui avait réitéré son salut un peu plus fort.
- Merde ! Il ne faut pas qu'elle s'approche ! Pas maintenant ! siffla Charlie entre les dents.
Kiara abaissa promptement sa baguette et le précieux embryon se posa sur un petit cairn de pierres aplaties dans un équilibre précaire tandis que la femelle dragon soulevait son énorme carcasse en grondant furieusement. Les petites cornes qui ornaient le dessus de son long museau frémirent alors qu'elle ouvrait la gueule, dévoilant d'impressionnants crocs jaunâtres, longs comme un bras d'homme et aiguisés comme des rasoirs.
Kiara déglutit péniblement, se demandant, une fois de plus, comme elle pouvait apprécier la beauté de ces créatures terrifiantes et les côtoyer chaque jour.
Sans même se consulter, fruit d'une longue collaboration, Kiara et Charlie crièrent d'une même voix :
- Stupéfix !
Mais, avec une rapidité surprenante pour un animal de cette taille, Perséphone étendit ses ailes et s'éleva de quelques mètres dans les airs, évitant ainsi le sortilège d'immobilisation et retomba lourdement sur le sol, faisant trembler la terre sous le choc.
D'en bas, Fleur Delacour aperçut les deux sorciers et décida de les rejoindre puisque, manifestement, sa présence n'avait pas été remarquée.
Elle entreprit d'escalader le chemin escarpé et le sentit bouger sous ses pieds quand l'énorme dragon noir se posa.
Elle avait presque atteint le sommet du promontoire rocheux quand elle les appela à nouveau :
- Bonjour ! Je suis Fleur Delacour.
Elle se hissa sur le replat rocailleux en assurant sa prise et releva la tête en écartant d'un élégant geste de la main le rideau de cheveux blond argenté qui lui masquait la vue.
- Désolée pour mon ret…
Sa phrase mourut sur ses lèvres quand elle vit l'énorme dragon. Les yeux écarquillés, elle resta là, figée, à la fois fascinée et terrifiée par l'animal.
Perséphone, se sentant menacée par la présence de l'inconnue si près de son nid, poussa un rugissement de rage en crachant un long jet de flammes dans le ciel.
Fleur sursauta violemment mais ne fit pas un geste pour s'éloigner. Elle était comme hypnotisée par le reflet des écailles noires qui luisaient sur les flancs de la femelle dragon comme de l'ardoise au soleil.
Prêts à jeter le Stupéfix une seconde fois, Kiara et Charlie s'entreregardèrent une fraction de seconde de trop pour et ce fut le drame.
Le dragon, fou furieux, émit un nouveau jet de flammes et Kiara se sentit projetée en arrière, balayée par son souffle brûlant. Quand son crâne toucha durement le sol, elle eut l'impression qu'il allait se fendre en deux. Une vive douleur lui vrilla la tête tandis que sa vue s'obscurcissait. Elle combattit les ténèbres qui commençaient de l'engloutir et dans un dernier effort, se roula en boule dans le maigre espoir de se protéger. Puis, elle resta étendue par terre, plongeant doucement dans l'inconscience.
Charlie lui cria quelque chose qui se perdit dans les mugissements enragés de la femelle. Perséphone, constatant que l'intruse n'avait pas disparu de son champ de vision, frappa rageusement du pied, rechignant à quitter son nid et lui envoya une longue gerbe de feu. Fleur hurla et chercha fébrilement un abri du regard, les yeux rendus larmoyants par la fumée âcre qui l'entourait.
A quelques mètres d'elle, elle repéra une sorte de monticule de pierres plates surmonté étrangement par un rocher presque rond.
Elle y était presque quand se sentit brusquement soulevée du sol. Charlie avait compris en même temps que la femelle que Fleur se dirigeait droit sur l'œuf. Il se jeta sur elle et les fit rouler le plus loin possible, derrière un amas rocheux tandis que Perséphone, ses pupilles rouge sang, brillantes comme les flammes de l'enfer, se précipitait vers eux en rugissant et crachant, les ailes déployées et battant furieusement, bien décidée à réduire en cendres ces humains qui s'attaquaient à sa future progéniture.
Charlie se dégagea promptement et pointa sa baguette sur le poitrail du dragon. Malheureusement, lancé par une personne seule, le sortilège de stupéfixion n'avait que très peu d'effet sur un animal de cette taille. Il lança un regard désespéré vers la silhouette de Kiara qu'il devinait plus loin, malgré la fumée.
Trop occupé à réfléchir au moyen de les sortir de ce merdier - transplaner dans un autre endroit aurait été possible mais Kiara n'était visiblement pas en état – il ne vit pas Fleur se positionner à ses côtés et lever sa baguette.
- Morpheus ! cria-elle d'une voix enrouée mais assurée.
Un rayon bleu en jaillit et frappa la femelle dragon à la tête, la stoppant dans son élan alors qu'elle approchait du cairn sur lequel son œuf était posé. Elle poussa un grondement étonné puis ses yeux se révulsèrent alors que le sort de sommeil faisait son effet. L'énorme corps écailleux de Perséphone vacilla un bref instant puis bascula en avant, inerte.
Charlie ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit.
Il venait d'assister, impuissant, à quatre mois de travail réduit en miettes en une seconde.
La femelle était tombée sur le monticule de pierres et, dans sa chute, avait écrasé son œuf.
A suivre…
J'espère que ça vous a plu. J'attends vos remarques.
Bisous
Falyla
