Disclaimer : Les personnages sont à JKR, l'idée de base de cette fic appartient à Ivrian, catalogue des défis, n 19. Je l'ai cependant très librement adapté. Kiara Wealsey est à moi, c'est mon bébé !

Paring : Fleur/Charlie, Kiara/Dean, Harry/Drago.

Rating: R

Petite note de l'auteure :Cette histoire est entièrement hétéro. Le couple H/D est simplement évoqué. Pas de slash à l'horizon.

Nfertiti : Je te trouve bien sévère avec Fleur ! Bisous

Dega : C'est certain, elle ne marque pas de point, sur ce coup-là ! LOL Bises.

Frite 12 : Coucou ! C'est sûr, Charlie n'est pas ravi ! Merci d'être fidèle au poste. Bisous.

Vif d'Or : Je vais la défendre un peu parce que j'aime pas quand c'est trop manichéen. On va dire que c'est son premier jour et qu'elle pouvait ne pas savoir. Bises.

CrickSha : Merci d'apprécier mon chapitre et j'espère que celui-ci te plaira aussi. Bisous.

One Winged ngel : Merci! Je vais faire de mon mieux! Bises.

Cacile : KOUA !?? Une review de toi ? 00 Et j'apprends que tu as adoré LMDDM. Je suis plus que flattée, vraiment ! Voici donc la suite. Bises.

Lisandra : Merci ! Bisous.

Tolede : Ola el macho ! Comme le voulait Ivrian dans son défi, il fallait qu'ils s'engueulent tout le temps ! Et tu me connais, je n'ai pas de mal à trouver des sujets de disputes…A plus. Bises.

Alisa Adams : Je n'ose avouer que ta review me fait encore rire. Comme d'hab. tu sais résumer les situations en un minimum de mots ! LOL. Bisous.

Bee Orchid : Tu sais bien compter ! LOL. La suite est juste plus bas. Bises.

Vlabadaboum : On va supposer qu'en huit ans, elle a perdu son si terrible accent, hein ? LOL. Tu sais, si tu lis mes autres fics, tu dois savoir que j'aime les rapports équilibrés entre les personnages. M'acharner sur Fleur n'a que peu d'intérêt pour moi. Y en faut pour tout le monde ! LOL J'espère aussi que Ivrian va lire cette fic et l'aimer. Bisous.

Petite note de l'auteure (bis) : Comme vous avez pu vous en rendre compte, cette fic n'est pas updatée aussi régulièrement que je le souhaiterais. Il m'est mathématiquement impossible de faire un chapitre par semaine. Entre la fin du « Sacrifice » et la traduction de « love me, love me not », je n'ai pas assez de temps. J'ai relevé le défi de Ivrian avec beaucoup d'enthousiasme et cette histoire sera écrite et terminée comme toutes les autres mais la mise en ligne se fera au coup par coup, sans jour prédéterminé.

Chapitre 3

Le nuage de poussière retomba et la fumée âcre se dissipa peu à peu, dévoilant l'étendue désastre.

Charlie Weasley entendit Fleur Delacour tenter d'étouffer une quinte de toux plus ou moins élégamment mais elle échoua lamentablement. Il se retourna, laissant son regard glisser sur elle. La sorcière française, tout comme lui, était entièrement recouverte de suie et de cendres. Les vapeurs acides de la fumée l'avaient fait larmoyer et de petites rigoles humides et grisâtres sillonnaient ses joues. Ses incroyables cheveux blond argenté, d'ordinaire doux et brillants, étaient striés de noir et roussis par endroit. Ses habits n'étaient pas en meilleur état. La pluie de gravas qui s'était abattue sur eux lors de la chute de la femelle dragon, les avaient rendus poussiéreux et ternes, une longue déchirure courait le long de la jambe gauche de son pantalon et sa veste semblait partiellement brûlée au niveau de son épaule. Mais les vêtements de Fleur étaient si sales qu'il n'était sûr de rien.

Il eut un sourire presque féroce en voyant que toute la vénéneuse beauté dont elle se glorifiait, avait été réduite à néant en quelques minutes. La jeune fille reprit son souffle et leva vers lui ses pupilles bleu pâle. Presque malgré lui, Charlie se sentit happé par ces iris qui lui rappelaient la couleur d'un lac de montagne. Il eut soudain envie de plonger dans ces profondeurs glacées et de s'y noyer. Reprenant brusquement ses esprits, il secoua la tête pour chasser le léger vertige qui s'était emparé de lui et lui décocha son œillade la plus meurtrière.

- Reste-là, toi ! ordonna-t-il, en lui désignant le rocher d'un index impérieux, au cas où elle n'aurait pas compris ses paroles.

« Et crois-moi, tu ne perds rien pour attendre » pensa-t-il rageusement avant de se précipiter vers Kiara.

Fleur le regarda s'éloigner, stupéfaite par son comportement. Sans doute, son impolitesse était-elle à mettre sur le compte du choc de l'incident. Ne venait-elle pas de leur sauver la vie en plongeant cette monstrueuse créature dans le sommeil alors que celle-ci s'apprêtait à les piétiner sauvagement ?

Charlie se pencha vers le corps inanimé de sa cousine. Sa position fœtale révéla une vilaine entaille à l'arrière de la tête, formant une masse de sang coagulé, de poussière et de longs cheveux noirs, emmêlés et gluants. Avec précaution, il prit son pouls et soupira de soulagement. A l'aide de sa baguette, il invoqua un brancard. Ensuite il lança sur la jeune fille un sortilège d'immobilisation et l'y déposa délicatement. Puis il fit flotter la civière dans les airs en direction du laboratoire.

Malgré l'état peu ragoûtant de sa blessure, Kiara ne semblait souffrir que d'une commotion et c'était déjà ça. Il frémit en pensant à la tournure catastrophique qu'avaient pris les événements en quelques minutes.

Merde ! Tout ça à cause cette…blondasse !

Il pivota dans sa direction pour la gratifier d'un autre regard furieux pour constater… qu'elle n'était pas sur le rocher qu'il lui avait indiqué !

- Comment va-t-elle ? demanda soudain une voix inquiète dans son dos.

Charlie sursauta et s'en voulut aussitôt. Il détestait se faire surprendre. Il résista à la tentation de ne pas répondre, c'était puéril et il avait passé l'âge de ce genre de gamineries.

- C'est moins grave que ça en a l'air, répondit-il d'un ton sincère mais terriblement hargneux.

- Tant mieux, fit-elle, visiblement soulagée, tout en lui emboîtant le pas.

Le sorcier fronça imperceptiblement les sourcils. Depuis quand cette pimbêche se souciait-elle des autres ?

- En tout cas, c'est pas grâce à toi ! jeta-t-il méchamment. Tu as failli tous nous faire tuer ! Mais bon Dieu ! Qui t'a demandé de ramener tes fesses sur le promontoire ?

Elle écarquilla les yeux sous la violence de cette attaque verbale. Outrée, elle cala ses poings sur ses hanches.

- Je ne pouvais pas savoir ! Quand je suis arrivée, il n'y avait personne et…

- S'il n'y avait personne pour t'accueillir, la coupa-t-il sèchement, c'est que tu étais en retard ! Je suis navré de t'apprendre que nous ne sommes pas à ta disposition ! Ici, nous travaillons ! Il n'y avait aucune raison que notre journée pâtisse de ton manque d'organisation !

- Sache que je suis une personne très organisée, Weasley !

Il eut un sourire froid.

- Vraiment ? C'est le choix de ta tenue qui t'a pris du temps, alors ?

L'idée de lui expliquer que son Portoloin était défectueux et l'avait envoyée à des centaines de kilomètres de là l'effleura un bref instant puis elle renonça. Il était visible que Charlie Weasley n'avait nul envie d'écouter ses explications.

- Pauvre con ! siffla-t-elle entre les dents dans sa langue maternelle.

Le rouquin retint un rictus un moqueur. L'entendre proférer des grossièretés en français, alors qu'elle pensait qu'il n'en comprenait pas un traître mot, était, tout bien considéré, bien plus amusant qu'insultant.

Il se contenta de hausser les épaules sans répliquer et continua son chemin.

Même s'il mourait d'envie de lui tordre le cou pour les dégâts qu'elle avait provoqués, il avait le sens des priorités. D'abord il fallait soigner Kiara et ensuite seulement, il pourrait tuer la Vélane.

Ils entrèrent dans le laboratoire. Charlie déposa sa cousine sur une table d'examen et la libéra de son immobilisme puis il disparut dans une autre pièce. Fleur regardait autour d'elle à la recherche de quoi nettoyer la plaie de Kiara. Elle repéra une boîte de premiers soins sur le haut d'une étagère, la prit du bout des doigts et la mit sur un chariot métallique, proche du lit. Ensuite elle voulut enlever sa veste mais la douleur qu'elle ressentit dans l'épaule l'en dissuada. Elle se contenta d'en relever les manches et se lava soigneusement les mains et les avant-bras, le reste pouvait attendre. Quand Charlie revint, elle avait préparé une série de cotons imbibés de lotion désinfectante et s'apprêtait à commencer sans lui.

- Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il agressivement.

Fleur se tourna vers lui son visage gris et poussiéreux et soupira, excédée.

- D'après toi ?

Elle l'entendit grommeler une réponse inintelligible.

- Pardon ?

- Je disais, fit-il en articulant, cette fois, exagérément, que je viens d'appeler l'infirmière par réseau de cheminette. Elle ne va pas tarder.

- Très bien. Mais je pense qu'elle ne sera pas contre un petit peu d'aide. Si l'entaille est propre, elle pourra s'en occuper immédiatement, non ?

Charlie acquiesça de mauvaise grâce.

- Tu t'es lavé les mains ? Oui ? Viens, tu pourras lui écarter les cheveux pendant que j'applique les cotons sur la coupure.

Il faillit se rebiffer face au ton autoritaire qu'elle avait employé mais visiblement, elle savait parfaitement ce qu'elle faisait et Kiara ne méritait pas qu'une bouffée d'orgueil mal placée l'empêche de recevoir les soins appropriés. Il prit donc place de l'autre côté de la table d'examen et suivit les instructions de la jeune française.

De ses larges mains, il maintenait les mèches collées de sa cousine tandis que Fleur tamponnait doucement la coupure en éliminant le plus possible d'impuretés. Quand elle estimait que le coton était trop sale, elle le jetait et en prenait un autre.

De temps en temps, la main fine et fraîche de la sorcière effleurait celle de Charlie. Il tentait alors de prendre un air dégagé alors que cette simple caresse involontaire lui envoyait des décharges électriques dans tout le corps. Il croisa le regard pâle de la Vélane alors qu'elle travaillait consciencieusement et y vit danser une lueur d'amusement.

Il faillit grincer des dents. Cette garce se moquait ouvertement de son trouble ! Foutue Vélane qui croyait qu'elle avait tous les hommes à ses pieds d'un simple battement de cils !

Penser à ses cils fut une très mauvaise idée. Machinalement, il regarda à nouveau ses yeux et se sentit immédiatement hypnotisé par ses iris vert-de-gris.

Il secoua violemment la tête pour échapper au magnétisme de la Vélane et détourna brusquement le regard, se fixant sur les moulures du plafond.

Il se sentait bouillir. De colère et de désir.

Par Merlin ! Comment pouvait-elle faire ça ? Elle était aussi séduisante qu'une harpie avec ses cheveux emmêlés et cendreux !

Et pourtant, il se sentait irrémédiablement attiré et ça il ne pouvait le tolérer. Très fâché contre lui-même, il aboya :

- Arrête ça immédiatement !

Fleur eut une moue qui se voulait innocente mais ne put masquer l'étincelle de triomphe qui brillait au fond de ses yeux.

- Je croyais que tu y étais insensible. Ce n'est pas ce que tu m'as dit un jour ? demanda-t-elle, ouvertement moqueuse.

Charlie se crispa aussitôt et se maudit de rougir comme un adolescent.

- C'est toujours le cas ! affirma-t-il, mentant sans vergogne. Mais toutes ses minauderies sont vraiment écœurantes !

Fleur fit un violent effort sur elle-même pour ne pas paraître vexée. Charlie Weasley était le seul avec qui elle avait essuyé un cuisant revers, le seul qui n'ait jamais succombé à son charme de Vélane. Au Tournoi des 3 Sorciers, il l'avait éconduite sans ménagement, allant même jusqu'à la traiter « petite allumeuse de bas étage ». Horriblement humiliée, elle avait juré de lui faire payer son indifférence. Huit ans plus tard, l'instant semblait proche.

Alors qu'il pensait avoir gagner cette manche, la Française répliqua :

- Alors, je ne vois pas où est le problème, Weasley. Ce qui ne touche pas ne peut te déranger, non ? Ou alors…

Elle se leva du tabouret sur lequel elle était perchée et se pencha vers lui en plongeant son regard dans le sien. Charlie sentit son souffle se bloquer dans sa gorge et il déglutit péniblement. Elle se pencha encore, son petit nez retroussé touchait presque celui de Charlie. Le souffle léger de la jeune fille lui caressa le visage, ses lèvres l'effleurèrent si brièvement qu'il se demanda si ce geste était réel ou un simple produit de son imagination. Son cœur battait comme un fou tandis elle approchait sa bouche de son oreille.

- …Ou alors, reprit-elle d'une voix rauque et sensuelle qui le fit frémir, toute cette belle indifférence n'est qu'une façade sur le point de s'écrouler ?

Ces paroles lui firent l'effet d'une douche froide. Il se leva d'un bond et se recula comme s'il s'était fait mordre par un serpent.

- JAMAIS ! cria-t-il à deux doigts de perdre son sang-froid. Tu n'es qu'une garce sans aucune morale. Jamais je ne deviendrai ton jouet, mets-toi bien ça dans la tête !

Fleur semblait trouver son éclat plutôt de bonne augure. Elle eut un sourire carnassier.

- C'est ce que nous verrons.

Le rouquin fulmina littéralement devant la calme détermination de la sorcière. Il avait envie de la coller au mur et de…et de…

« De quoi, au fait ? Tu veux la gifler ? L'embrasser sauvagement, peut-être ? Pour lui montrer qui est le maître du jeu ? » murmura une petite voix très dérangeante dans un coin de sa tête.

Il repoussa cette idée saugrenue avec force et laissa sa colère le dominer.

- JE NE VEUX PAS DE TOI ! C'EST TROP DIFFICILE A COMPRENDRE POUR TA PETITE CERVELLE DE PIAF ?

Fleur ouvrit la bouche pour protester quand une toux embarrassée se fit entendre. Les deux sorciers se retournèrent d'un bloc en direction du bruit. Un jeune homme brun était sur le pas de la porte, tête baissée, manifestement très gêné d'avoir été témoin des dernières paroles du sorcier roux. Il avait atterri dans la cheminée quelques instants auparavant mais personne n'avait remarqué sa présence.

Charlie se calma aussitôt et s'avança vers le jeune homme.

- Oh. Bonjour Vlad. Tu es venu avec ta mère ?

- Non. Le cas dont elle était en train de s'occuper s'est soudain compliqué, ce qui va la retarder un peu. Elle m'a envoyé donner les premiers soins. Comment va Kiara ?

Charlie lui désigna la table d'auscultation. L'apprenti médico-mage avança vers Kiara sans oser lever les yeux vers Fleur. Elle devait se sentir suffisamment mortifiée par le rejet sans équivoque de Charlie, elle n'avait pas besoin, en plus, qu'il la dévisage.

Tandis qu'il commençait un examen attentif de Kiara, le rouquin se dirigea vers Fleur qui se tenait dans un coin, les bras croisés.

- Qui est-ce ? questionna-t-elle, à mi-voix.

- Pourquoi ? Le ton était acide et plein de ressentiment. Tu veux te rabattre sur lui ?

- Pourquoi pas ? répondit-elle d'un ton léger, ce qui eut pour effet de le rendre à nouveau furieux. Tu sais, moi, blonds, bruns, roux…

Le sorcier inspira profondément et expira lentement. Cette conversation était loin d'être terminée mais la présence de Vlad la rendait impossible à poursuivre ici-même. De plus, ils avaient tous deux une allure à faire peur.

- Delacour, dit-il, de manière exagérément modérée, tu devras trouver la chambre d'amis toute seule, je reste là pour le moment. Va défaire tes bagages. Change-toi et mets des vêtements adéquats. Kiara va, sans doute, partir se reposer plusieurs jours à Londres et il faut bien que quelqu'un la remplace.

La jeune fille parut sur le point de protester juste pour le plaisir de le contrarier mais, finalement, se tut sagement et se rendit à ses arguments. Une bonne douche ne lui ferait pas de mal !

Sur le point de quitter la pièce, Fleur entendit Charlie la rappeler.

- Au fait, Delacour, le sortilège « Morpheus » que tu as lancé sur Perséphone, il dure combien de temps ?

Elle fronça ses fins sourcils en se tapotant la lèvre inférieure du bout de l'index.

- Ma foi, vu la taille de cette créature, je dirai : entre 10 et 12 heures.

Charlie émit un ricanement dubitatif qui se voulait clairement insultant.

- 10 heures ? Rien que ça ? Seul un sorcier expérimenté peut arriver à ce résultat.

La Française releva fièrement le menton.

- Tu te rendras compte, Weasley, que l'expérience ne me fait pas défaut.

Elle lui lança un regard plein de rancune.

- Et ce, dans bien des domaines…

Fleur entra dans la maison de Charlie, sa grosse malle magiquement réduite à la taille d'une petite caisse. L'intérieur avait un charme tout à fait rustique. Le salon était lambrissé à mi-hauteur de bois clair, le reste des murs laissait apparaître les pierres inégales de la construction. Elle fit rapidement le tour du rez-de-chaussée et s'engagea dans l'escalier qui menait aux chambres. La première était visiblement celle de Charlie, l'odeur de sa lotion après-rasage, un mélange à la fois épicé et boisé, flottait encore dans la pièce et le piqué de lit, pas tout à fait tendu, prouvait que quelqu'un y avait dormi récemment. Son regard s'attarda sur les motifs ethniques qui décoraient la couverture et elle se surprit à imaginer le sorcier roux au réveil, ses cheveux roux ébouriffés, ses yeux bleu foncé encore ensommeillés, étirant son grand corps. La couette descendait un peu et dévoilait un large torse à la musculature bien dessinée, recouvert d'un fin duvet de poils aussi flamboyants que sa tignasse, la couette descendait encore et laissait entrevoir…

Fleur sentit une brusque chaleur lui traverser le corps. Elle referma vivement la porte, les joues brûlantes.

« Merlin…Je suis ici depuis à peine une heure et nos rôles se sont déjà inversés ! Il me déteste et c'est moi qui fantasme sur lui ! » pensa-t-elle avec une grimace.

A suivre…

J'espère que ça vous a plu. J'attends vos remarques.

Bisous

Falyla