Disclaimer: Rien n'est à moi, ni les personnages, ni les lieux, ni même l'histoire alors merci à J.K Rowling et à Ladyanabella.
Merci à tous pour ses reviews, voilà la suite! J'espère que vous aprécierez, j'ai déjà traduit le troisième chapitre mais il a besoin d'une relecture et comme j'essaye de continuer notre autre fic, le prochain chapitre n'arrivera pas tout de suite.
Ron était allongé sur son lit scrutant l'obscurité, le plafond... Son esprit était troublé par la peur, peur pour Harry, peur de vous savez qui, peur pour sa famille, même de la peur pour Percy, mais habituellement il laissait la colère gagner sur cette peur.
Bien qu'il est tant de chose à penser, ses yeux étaient à chaque instants irrémédiablement attirés par sa porte, et la plupart de ses pensées étaient focalisées sur Hermione. L' avoir dans son lit la nuit dernière avait été à la fois le paradis et l'enfer. Il pouvait toujours sentir le fragrance de son shampoing sur son oreiller, dormir avec elle avait été si récomfortant au début. C'était agréable d'avoir quelqu'un à ses côtés dans un endroit comme le square Grimmault.
Même si sa présence ici l'avait distrait de ses peurs habituelles, il avait été torturé de savoir à quel point c'était bon de la sentir près de lui. Ses lèvres avaient tinté à la sensation de leur baiser encore longtemps après que la respiration d'Hermione était retombé dans un rythme régulier et il avait passé la plupart de la nuit à imaginer à quoi elle ressemblait sous sa très conservatrice chemise de nuit bleu. Son érection avait été bien plus qu'inconfortable, elle était devenue très douloureux alors que la nuit naissait à peine.
Alors pourquoi était-il allongé espérant qu'elle revienne? Il ne voulait pas de ça, n'est ce pas? Il ne voulait pas d'une autre nuit essayant de la garder près de lui tout en lui cachant l'effet évident qu'elle avait sur lui, des heures à vouloir relever sa main juste un peu pour pouvoir caresser son sein mais à ne pas oser le faire de peur de la réveiller... Même quand il s'était finalement endormi, son sommeil avait été agité, ses rêves envahissant sa nuit de douces tortures.
Un main sous sa tête, il tambourinait nerveusement son ventre pour se distraire des curieux sentiments qui l'agitait, il essayait d'effacer les frisons d'excitement provoqués par l'envie de la voir traverser cette porte et de lui faire des tas de choses...
Hermione mordillait ses lèvres juste devant la porte de Ron. Elle n'aurait pas du être ici. C'était une mauvaise idée de venir. Elle n'avait pas l'excuse du cauchemar ce soir, bien qu'elle avait toujours la pression de la guerre qui se préparait, ce qui était assez pour donner des cauchemar à n'importe qui…
Elle avait peur de voir les gens qu'elle aimait lui être arraché comme Cédric l'avait été de ses amis et de sa famille.
Elle était effrayé et elle haïssait le square Grimmauld avec toutes ses pièces si lugubres emplis d'obscurité mais être avec Ron semblait tout arranger. Elle avait aimé dormir dans la chaleur de ses bras. Là elle se sentait plus en sécurité qu 'elle ne l'avait jamais été depuis la fin du tournois des trois sorciers.
L'embrasser avait été super aussi, mais ce n'était pas pour ça qu'elle voulait le rejoindre. Elle voulait juste la consolation que son ami pouvait lui apporter en ses temps difficile et particulièrement ici, dans un endroit où ni l'un ni l'autre ne se sentait confortable.
Elle sentit un frisson la parcourir alors qu'elle regardait le couloir, elle ouvrit la porte avant de perdre son courage, tournant la poignée doucement de peur de réveiller la mère de Sirius. Elle vit Ron se redresser brusquement alors qu'elle jetait un coup d'œil furtif dans la pièce.
« Puis-je entrer? » Chuchota t-elle.
Ron acquiesça, lui faisant signe d'entrer alors qu'il s'asseyait sur son lit, manifestement toujours très réveillé. Elle entra à l'intérieur, prenant soin de refermer la porte.
« Je te dérange? » demanda nerveusement Hermione, sentant son visage se réchauffer alors qu'elle le regardait dans son pyjama en coton.
« Je peux partir… »
« Non. » dit rapidement Ron alors qu'il se déplaçait sur son lit pour lui faire de la place et d'un geste invitant, il ouvrit les couvertures. « Restes…ça ne me dérange pas. »
« C'est tellement dur de dormir ici. » dit Hermione alors qu'elle rampa sous le drap, un sentiment de réconfort l'envahi immédiatement malgré les papillons de nervosité qui s'agitaient dans son ventre.
« Je n'arrive pas à m'y habituer. »
« Ouais » consentit Ron puis il plaça timidement son bras autour de sa taille pour la tenir.
« C'est sacrément déprimant ici…Je fais des cauchemar moi aussi. »
« Des cauchemar à propos de quoi? » Ron déglutit bruyamment et Hermione réalisa que c'était une chose extrêmement personnelle à demander.
« Désolé, je veux… Si tu ne veux pas me le dire, tu n'as pas à le faire… »
Ron se tût un assez long moment avant de parler d'une voix basse, son souffle était contre sa nuque.
« Beaucoup de choses différentes…Tu sais des gens qui meurent, Harry, Sirius…Et certains à propos de Percy. »
« Il meurt lui aussi? » Demanda t-elle, tournant sa tête dans sa direction pour le regarder.
« Non » Ron croassa, secouant sa tête. « Habituellement, c'est un mange mort dans mes rêves. »
« Oh, Ron… »
« J'ai le même rêve tout les soirs depuis qu'il est parti …Percy porte la robe des mangemorts, mais d'une certaine façon je peux toujours voir son visage, voir qui il est en réalité. Je suis si en colère, je veux le frapper mais avant que je puisse il pointe sa baguette vers moi…Droit sur mon cœur. Et là il me regarde dans les yeux et pendant un moment je pense que mon propre frère va me tuer..."
Ses mots créèrent une image instantanée dans l'esprit d'Hermione et elle se retrouva sans souffle prise d'une peur irrationnelle.
« Ensuite que ce passe t-il? »
« Je me réveille. »dit Ron simplement et pendant un moment il resta silencieux, reposant sa tête contre son oreiller.
« De toute façon comme tu l'as dit…c'est probablement juste cet endroit qui me donne ces idées. »
« Et tu te sens apparemment trahi par la décision de Percy de partir et de prendre le partie du ministère. »
Ron renifla de dégoût.
« Ouais, un peu…le bâtard. »
Hermione soupira, se battant pour s'empêcher de le réprimander pour son langage. Elle savait que Percy était un point sensible pour lui, pour tout les Weasley... Juste la mension de son nom les rendaient tous pâle sous leur taches de rousseurs. Hermione se sentait très mal à propos de toute cette histoire et elle en voulait amérement à Percy elle aussi.
Perdus dans leur pensées, elle et Ron étaient tombé dans un silence embarrassé.Soudain elle prit conscience de leur situation. Son corps était si proche et il offrait une douce chaleur sous les couvertures, elle devait résister au désir ardent de se blottir encore plus près. Il sentait le savon et quelque chose d'autre, une chaude odeur terreuse extrêmement masculine.
Hermione sentait le désir maintenant familier grandir à nouveau en elle et elle essaya désespérément de l'apaiser. Avec eux deux si proche l'un de l'autre, entourés seulement par l'obscurité et les faibles rayons de la lune qui filtraient dans la chambre, la dernière chose à laquelle elle pouvait songer était à quel point Ron était viril. C'était mieux si il restait juste son ami.
Elle ferma les yeux, combattant silencieusement son corps. Mais malgré tous ses efforts, elle était toujours consciente d'un Ron très viril, très réel et très proche. La seule petite bénédiction était qu'il était habillé de son pyjama qui s'avérait être trop petit, mais c'était un spectacle bien plus sur que le court boxer qu'il portait la nuit d'avant.
Hermione se demandait si il s'était habillé de façon plus conservatrice pour elle quand elle nota que sa respiration, toujours chaude sur sa nuque, semblait inégale. Son bras drapé autour d'elle n'était plus relâché sur sa taille mais rigide et maintenant qu'elle y prenait garde la pièce entière était emplis de tension qui irradiait pour la plupart de Ron.
Elle n'avait pas mentionné le baiser qu'ils avaient échangé la nuit d'avant, Ron non plus n'en avait pas parlé. Elle avait supposé que c'était quelque chose qui s'était juste produit et qui était oublié mais elle eut l'impression distincte que Ron y pensait toujours. Des étincelles d'anticipations la traversèrent, elle retenait son souffle, priant pour qu'il fasse quelque chose et espèrant qu'il n'en face rien tout en même temps.
Partager un lit avec son meilleur ami pour se réconforter était une chose. Partager son lit et espérer qu'il t'embrasse passionnément en était une complètement différente et ce n'était pas une pensée très saine.
Hermione était toujours en train de se réprimander, faisant une liste des raisons pour lesquelles embrasser son meilleur ami n'était pas bien, quand Ron retira sa main de sa taille. La déception la balaya instantanément quand elle se sentit privé de son contact. La peine fut de courte de durée et rapidement remplacé par une sorte d'agonie, entièrement différente lorsqu'elle sentit ses longs doigts caresser sa nuque, repousser gentiment ses cheveux pour que la courbe de son cou soit exposé.
Cette fois si Hermione ne respirait absolument pas. L'attente la blessa si fortement dans sa poitrine qu'elle pensait que son cœur pouvait exploser. Juste au moment où elle pensa qu'elle pourrait mourrir sous l'attente, Ron se pencha et plaça un long baiser à la base de son cou. Le choc de plaisir-- blanc, chaud et perçant-- laissa un petit gémissement s'échapper de ses lèvres en dépit de ses meilleurs efforts pour le retenir.
Manifestement encouragé, sa respiration toujours lourde et irrégulière, Ron plaça un second baiser plus haut dans son cou, suçant légèrement la peau sensible jusqu'à ce qu'Hermione laissa échapper un autre gémissement. C'était une si simple caresse. Pourquoi cela devait-il être si bon? Désespérément bon. Cela lui faisait mal à un endroit où elle ne devrait pas se languir, pas encore, pas avant très long temps.
Se sentant plus audacieux, Ron brossa plus de cheveux loin de son cou, ses doigts marquèrent sa peau au fer chaud en l'effleurant et s'emmêlèrent aux boucles sauvages de ses cheveux. Le troisième baiser fut déposé juste derrière son oreille et les yeux d'Hermione se fermèrent alors qu'un plaisir liquide se déversait en elle. Son corps se tendit instinctivement vers lui, se lovant contre son torse jusqu'à ce que son derrière se reposa sur cette partie de lui qui ne laissait aucun doute dans son esprit sur la virilité de Ron.
« Oh putain, Hermione »
La voix de Ron était basse et lourde contre son oreille. Ce son l'affecta plus que n'importe quoi auparavant et même la vulgarité de sa déclaration était sexy. Toute sa raison la quitta lorqu'elle se retourna dans ses bras, emmêla ses doigts dans ses cheveux et attira sa bouche sur la sienne.
Leur nez se heurtèrent, leur dents claquèrent mais peu importait, alors qu'ils s'embrassaient à pleine bouche. La langue de Ron passa ses lèvres, réclamant hardiment sa bouche.
Ils s'embrassèrent désespérément, gémissant de plaisir alors que leur langue se caressaient. D'une façon ou d'un autre Ron termina sur Hermione, son poids la pressant sur le lit, et il se mit à bouger un peu, instinctivement. Ils étaient collé l'un à l'autre, poitrine contre torse, les jambes entrelacées, et ses mains…oh mon dieu…ses mains montaient et descendaient le long de son corps.
Elle pouvait sentir sa dureté pressé contre son sexe alors il se déplaçait contre elle. Elle ne pouvait pas penser, tout ce qu'elle pouvait faire était sentir…le poids délicieux de son corps la pressant contre le matelas…le bout de ses doigts effleurant son cou…et sa bouche qui la dévorait comme si il avait trouvé son bonbon favori et qu'il ne pouvait s'en rassasier.
Elle glissa ses mains de ses cheveux à ses épaules. Elle pouvait sentir ces muscles se contracter sous son touché et elle entendit son gémissement contre ses lèvres. Le pouvoir qu'elle possédait sur lui la stupéfia- et si elle bougeait ses hanches juste comme il le faisait de la plus délicieuse des façon... Ses doigts tracèrent une ligne de feu le long de son cou, suivit de près par ses lèvres. Sa langue remonta jusqu'à ce qu'il trouve l'endroit juste derrière son oreille et il suça la douce peau qui se trouvait là. Elle cria…sa voix se répercutant contre les murs et elle s'arqua contre lui.
Ses mains descendirent à nouveau sur ses flancs, planant au dessus du tissus de sa chemise de nuit et son corps entier frissonna. Ses lèvres réclamèrent à nouveaux les siennes, sa langue taquinant le contour de ses lèvres et cette fois ci elle pris l'initiative d'approfondir le baiser. Ses mains plongèrent dans ses cheveux et elle explora sa bouche avec sa langue. Il avait si bon goût, elle savait qu'elle pourrait facilement devenir accro à sa saveur.
Elle avait besoin de quelque chose, n'importe quoi pour supprimer cette douleur à l'intérieur d'elle. Elle remonta ces genoux, il s'enfonça entre ses jambes mais ce n'était pas encore assez. Il y avait trop de chose qui les séparait…trop de vétements… et son besoin devenait douloureux. Sa main glissait le long de sa cuisse puis elle sentit ses doigts relever l'ourlet de sa robe de chambre.
La réalité de la situation la frappa comme un train en pleine course, et la peur l'envahi. Ils étaient trop jeune, mais merlin, elle ne voulait pas s'arrêter. Elle voulait qu'il éteigne le feu qu'il avait allumé en elle, qu'ils finissent ce qu'ils avaient commencé. Elle détacha ses lèvres des siennes et chuchota.
« Arrête.. Nous devons arrêter... »
Il roula sur le côté avec un gémissement et resta allongé près d'elle. Son bras était posé sur ses yeux et sa respiration erratique retentit dans ses oreilles.
« Je suis désolé. » Chuchota t-elle. « Je vais partir. »
Il était silencieux, elle se releva pour sortir du lit. Sa main attrapa la sienne et la peau sous ses doigts frissonna. Il prit une profonde respiration, elle sentit ses doigts trembler.
« Ne part pas…donne moi juste une minute… »
« Je n'essayait pas d'être taquine. C'est juste que nous sommes trop jeune et que cela va si vite. J'ai eu peur. »
Il se tourna vers elle et la regarda. Ses yeux étaient toujours brillant de désir, il inspira profondément avant de parler.
« Nous ne sommes pas prêt. » Dit-il doucement, « Tu sentais juste si bon et ça m'a rendu fou. »
« Je ne veux pas de rendre inconfortable- Je pars »
Elle fut surprise lorsqu'il enroula son bras autour de sa taille et l'approcha de lui. Il entrelaça ses doigts au siens.
« Reste, s'il-te-plaît » chuchota t-il « Je dors mieux avec toi ici. » Elle rencontra à nouveau ses yeux et soupira. Il n'allait pas la repousser et elle savait que la seule façon pour elle de passer une bonne nuit était de rester ici avec lui. Il se sépara d'elle pour éteindre la bougie près du lit avant de la reprendre dans ses bras. Elle reposa son bras sur son torse et elle releva la tête pour déposer un doux baiser sur sa joue.
« Je dors mieux avec toi aussi. Je me sens en sécurité. »
« Ron la nuit dernière quand je t'ai réveillé » chuchota t-elle « où as tu appris à bouger si vite? »
Son rire vibra à travers son corps et elle put voir son sourire malgré la pénombre.
« Oh ça. Quand tu as des frères comme Fred et George » dit-il. « Tu apprends à bouger vite."
Leurs rires silencieux emplis la pièce, elle sentit sa main caresser ses cheveux. C'était apaisant, elle sentit ses yeux s'alourdir.
« Bonne nuit, Ron »
« Nuit » dit-il puis il pressa ses lèvres sur le sommet de sa tête.
Elle dériva vers le sommeil et avant de définitivement sombrer elle aurait jurer l'avoir entendu dire. « Bonne nuit mon amour. »
Merci à tous pour ses reviews, voilà la suite! J'espère que vous aprécierez, j'ai déjà traduit le troisième chapitre mais il a besoin d'une relecture et comme j'essaye de continuer notre autre fic, le prochain chapitre n'arrivera pas tout de suite.
Ron était allongé sur son lit scrutant l'obscurité, le plafond... Son esprit était troublé par la peur, peur pour Harry, peur de vous savez qui, peur pour sa famille, même de la peur pour Percy, mais habituellement il laissait la colère gagner sur cette peur.
Bien qu'il est tant de chose à penser, ses yeux étaient à chaque instants irrémédiablement attirés par sa porte, et la plupart de ses pensées étaient focalisées sur Hermione. L' avoir dans son lit la nuit dernière avait été à la fois le paradis et l'enfer. Il pouvait toujours sentir le fragrance de son shampoing sur son oreiller, dormir avec elle avait été si récomfortant au début. C'était agréable d'avoir quelqu'un à ses côtés dans un endroit comme le square Grimmault.
Même si sa présence ici l'avait distrait de ses peurs habituelles, il avait été torturé de savoir à quel point c'était bon de la sentir près de lui. Ses lèvres avaient tinté à la sensation de leur baiser encore longtemps après que la respiration d'Hermione était retombé dans un rythme régulier et il avait passé la plupart de la nuit à imaginer à quoi elle ressemblait sous sa très conservatrice chemise de nuit bleu. Son érection avait été bien plus qu'inconfortable, elle était devenue très douloureux alors que la nuit naissait à peine.
Alors pourquoi était-il allongé espérant qu'elle revienne? Il ne voulait pas de ça, n'est ce pas? Il ne voulait pas d'une autre nuit essayant de la garder près de lui tout en lui cachant l'effet évident qu'elle avait sur lui, des heures à vouloir relever sa main juste un peu pour pouvoir caresser son sein mais à ne pas oser le faire de peur de la réveiller... Même quand il s'était finalement endormi, son sommeil avait été agité, ses rêves envahissant sa nuit de douces tortures.
Un main sous sa tête, il tambourinait nerveusement son ventre pour se distraire des curieux sentiments qui l'agitait, il essayait d'effacer les frisons d'excitement provoqués par l'envie de la voir traverser cette porte et de lui faire des tas de choses...
Hermione mordillait ses lèvres juste devant la porte de Ron. Elle n'aurait pas du être ici. C'était une mauvaise idée de venir. Elle n'avait pas l'excuse du cauchemar ce soir, bien qu'elle avait toujours la pression de la guerre qui se préparait, ce qui était assez pour donner des cauchemar à n'importe qui…
Elle avait peur de voir les gens qu'elle aimait lui être arraché comme Cédric l'avait été de ses amis et de sa famille.
Elle était effrayé et elle haïssait le square Grimmauld avec toutes ses pièces si lugubres emplis d'obscurité mais être avec Ron semblait tout arranger. Elle avait aimé dormir dans la chaleur de ses bras. Là elle se sentait plus en sécurité qu 'elle ne l'avait jamais été depuis la fin du tournois des trois sorciers.
L'embrasser avait été super aussi, mais ce n'était pas pour ça qu'elle voulait le rejoindre. Elle voulait juste la consolation que son ami pouvait lui apporter en ses temps difficile et particulièrement ici, dans un endroit où ni l'un ni l'autre ne se sentait confortable.
Elle sentit un frisson la parcourir alors qu'elle regardait le couloir, elle ouvrit la porte avant de perdre son courage, tournant la poignée doucement de peur de réveiller la mère de Sirius. Elle vit Ron se redresser brusquement alors qu'elle jetait un coup d'œil furtif dans la pièce.
« Puis-je entrer? » Chuchota t-elle.
Ron acquiesça, lui faisant signe d'entrer alors qu'il s'asseyait sur son lit, manifestement toujours très réveillé. Elle entra à l'intérieur, prenant soin de refermer la porte.
« Je te dérange? » demanda nerveusement Hermione, sentant son visage se réchauffer alors qu'elle le regardait dans son pyjama en coton.
« Je peux partir… »
« Non. » dit rapidement Ron alors qu'il se déplaçait sur son lit pour lui faire de la place et d'un geste invitant, il ouvrit les couvertures. « Restes…ça ne me dérange pas. »
« C'est tellement dur de dormir ici. » dit Hermione alors qu'elle rampa sous le drap, un sentiment de réconfort l'envahi immédiatement malgré les papillons de nervosité qui s'agitaient dans son ventre.
« Je n'arrive pas à m'y habituer. »
« Ouais » consentit Ron puis il plaça timidement son bras autour de sa taille pour la tenir.
« C'est sacrément déprimant ici…Je fais des cauchemar moi aussi. »
« Des cauchemar à propos de quoi? » Ron déglutit bruyamment et Hermione réalisa que c'était une chose extrêmement personnelle à demander.
« Désolé, je veux… Si tu ne veux pas me le dire, tu n'as pas à le faire… »
Ron se tût un assez long moment avant de parler d'une voix basse, son souffle était contre sa nuque.
« Beaucoup de choses différentes…Tu sais des gens qui meurent, Harry, Sirius…Et certains à propos de Percy. »
« Il meurt lui aussi? » Demanda t-elle, tournant sa tête dans sa direction pour le regarder.
« Non » Ron croassa, secouant sa tête. « Habituellement, c'est un mange mort dans mes rêves. »
« Oh, Ron… »
« J'ai le même rêve tout les soirs depuis qu'il est parti …Percy porte la robe des mangemorts, mais d'une certaine façon je peux toujours voir son visage, voir qui il est en réalité. Je suis si en colère, je veux le frapper mais avant que je puisse il pointe sa baguette vers moi…Droit sur mon cœur. Et là il me regarde dans les yeux et pendant un moment je pense que mon propre frère va me tuer..."
Ses mots créèrent une image instantanée dans l'esprit d'Hermione et elle se retrouva sans souffle prise d'une peur irrationnelle.
« Ensuite que ce passe t-il? »
« Je me réveille. »dit Ron simplement et pendant un moment il resta silencieux, reposant sa tête contre son oreiller.
« De toute façon comme tu l'as dit…c'est probablement juste cet endroit qui me donne ces idées. »
« Et tu te sens apparemment trahi par la décision de Percy de partir et de prendre le partie du ministère. »
Ron renifla de dégoût.
« Ouais, un peu…le bâtard. »
Hermione soupira, se battant pour s'empêcher de le réprimander pour son langage. Elle savait que Percy était un point sensible pour lui, pour tout les Weasley... Juste la mension de son nom les rendaient tous pâle sous leur taches de rousseurs. Hermione se sentait très mal à propos de toute cette histoire et elle en voulait amérement à Percy elle aussi.
Perdus dans leur pensées, elle et Ron étaient tombé dans un silence embarrassé.Soudain elle prit conscience de leur situation. Son corps était si proche et il offrait une douce chaleur sous les couvertures, elle devait résister au désir ardent de se blottir encore plus près. Il sentait le savon et quelque chose d'autre, une chaude odeur terreuse extrêmement masculine.
Hermione sentait le désir maintenant familier grandir à nouveau en elle et elle essaya désespérément de l'apaiser. Avec eux deux si proche l'un de l'autre, entourés seulement par l'obscurité et les faibles rayons de la lune qui filtraient dans la chambre, la dernière chose à laquelle elle pouvait songer était à quel point Ron était viril. C'était mieux si il restait juste son ami.
Elle ferma les yeux, combattant silencieusement son corps. Mais malgré tous ses efforts, elle était toujours consciente d'un Ron très viril, très réel et très proche. La seule petite bénédiction était qu'il était habillé de son pyjama qui s'avérait être trop petit, mais c'était un spectacle bien plus sur que le court boxer qu'il portait la nuit d'avant.
Hermione se demandait si il s'était habillé de façon plus conservatrice pour elle quand elle nota que sa respiration, toujours chaude sur sa nuque, semblait inégale. Son bras drapé autour d'elle n'était plus relâché sur sa taille mais rigide et maintenant qu'elle y prenait garde la pièce entière était emplis de tension qui irradiait pour la plupart de Ron.
Elle n'avait pas mentionné le baiser qu'ils avaient échangé la nuit d'avant, Ron non plus n'en avait pas parlé. Elle avait supposé que c'était quelque chose qui s'était juste produit et qui était oublié mais elle eut l'impression distincte que Ron y pensait toujours. Des étincelles d'anticipations la traversèrent, elle retenait son souffle, priant pour qu'il fasse quelque chose et espèrant qu'il n'en face rien tout en même temps.
Partager un lit avec son meilleur ami pour se réconforter était une chose. Partager son lit et espérer qu'il t'embrasse passionnément en était une complètement différente et ce n'était pas une pensée très saine.
Hermione était toujours en train de se réprimander, faisant une liste des raisons pour lesquelles embrasser son meilleur ami n'était pas bien, quand Ron retira sa main de sa taille. La déception la balaya instantanément quand elle se sentit privé de son contact. La peine fut de courte de durée et rapidement remplacé par une sorte d'agonie, entièrement différente lorsqu'elle sentit ses longs doigts caresser sa nuque, repousser gentiment ses cheveux pour que la courbe de son cou soit exposé.
Cette fois si Hermione ne respirait absolument pas. L'attente la blessa si fortement dans sa poitrine qu'elle pensait que son cœur pouvait exploser. Juste au moment où elle pensa qu'elle pourrait mourrir sous l'attente, Ron se pencha et plaça un long baiser à la base de son cou. Le choc de plaisir-- blanc, chaud et perçant-- laissa un petit gémissement s'échapper de ses lèvres en dépit de ses meilleurs efforts pour le retenir.
Manifestement encouragé, sa respiration toujours lourde et irrégulière, Ron plaça un second baiser plus haut dans son cou, suçant légèrement la peau sensible jusqu'à ce qu'Hermione laissa échapper un autre gémissement. C'était une si simple caresse. Pourquoi cela devait-il être si bon? Désespérément bon. Cela lui faisait mal à un endroit où elle ne devrait pas se languir, pas encore, pas avant très long temps.
Se sentant plus audacieux, Ron brossa plus de cheveux loin de son cou, ses doigts marquèrent sa peau au fer chaud en l'effleurant et s'emmêlèrent aux boucles sauvages de ses cheveux. Le troisième baiser fut déposé juste derrière son oreille et les yeux d'Hermione se fermèrent alors qu'un plaisir liquide se déversait en elle. Son corps se tendit instinctivement vers lui, se lovant contre son torse jusqu'à ce que son derrière se reposa sur cette partie de lui qui ne laissait aucun doute dans son esprit sur la virilité de Ron.
« Oh putain, Hermione »
La voix de Ron était basse et lourde contre son oreille. Ce son l'affecta plus que n'importe quoi auparavant et même la vulgarité de sa déclaration était sexy. Toute sa raison la quitta lorqu'elle se retourna dans ses bras, emmêla ses doigts dans ses cheveux et attira sa bouche sur la sienne.
Leur nez se heurtèrent, leur dents claquèrent mais peu importait, alors qu'ils s'embrassaient à pleine bouche. La langue de Ron passa ses lèvres, réclamant hardiment sa bouche.
Ils s'embrassèrent désespérément, gémissant de plaisir alors que leur langue se caressaient. D'une façon ou d'un autre Ron termina sur Hermione, son poids la pressant sur le lit, et il se mit à bouger un peu, instinctivement. Ils étaient collé l'un à l'autre, poitrine contre torse, les jambes entrelacées, et ses mains…oh mon dieu…ses mains montaient et descendaient le long de son corps.
Elle pouvait sentir sa dureté pressé contre son sexe alors il se déplaçait contre elle. Elle ne pouvait pas penser, tout ce qu'elle pouvait faire était sentir…le poids délicieux de son corps la pressant contre le matelas…le bout de ses doigts effleurant son cou…et sa bouche qui la dévorait comme si il avait trouvé son bonbon favori et qu'il ne pouvait s'en rassasier.
Elle glissa ses mains de ses cheveux à ses épaules. Elle pouvait sentir ces muscles se contracter sous son touché et elle entendit son gémissement contre ses lèvres. Le pouvoir qu'elle possédait sur lui la stupéfia- et si elle bougeait ses hanches juste comme il le faisait de la plus délicieuse des façon... Ses doigts tracèrent une ligne de feu le long de son cou, suivit de près par ses lèvres. Sa langue remonta jusqu'à ce qu'il trouve l'endroit juste derrière son oreille et il suça la douce peau qui se trouvait là. Elle cria…sa voix se répercutant contre les murs et elle s'arqua contre lui.
Ses mains descendirent à nouveau sur ses flancs, planant au dessus du tissus de sa chemise de nuit et son corps entier frissonna. Ses lèvres réclamèrent à nouveaux les siennes, sa langue taquinant le contour de ses lèvres et cette fois ci elle pris l'initiative d'approfondir le baiser. Ses mains plongèrent dans ses cheveux et elle explora sa bouche avec sa langue. Il avait si bon goût, elle savait qu'elle pourrait facilement devenir accro à sa saveur.
Elle avait besoin de quelque chose, n'importe quoi pour supprimer cette douleur à l'intérieur d'elle. Elle remonta ces genoux, il s'enfonça entre ses jambes mais ce n'était pas encore assez. Il y avait trop de chose qui les séparait…trop de vétements… et son besoin devenait douloureux. Sa main glissait le long de sa cuisse puis elle sentit ses doigts relever l'ourlet de sa robe de chambre.
La réalité de la situation la frappa comme un train en pleine course, et la peur l'envahi. Ils étaient trop jeune, mais merlin, elle ne voulait pas s'arrêter. Elle voulait qu'il éteigne le feu qu'il avait allumé en elle, qu'ils finissent ce qu'ils avaient commencé. Elle détacha ses lèvres des siennes et chuchota.
« Arrête.. Nous devons arrêter... »
Il roula sur le côté avec un gémissement et resta allongé près d'elle. Son bras était posé sur ses yeux et sa respiration erratique retentit dans ses oreilles.
« Je suis désolé. » Chuchota t-elle. « Je vais partir. »
Il était silencieux, elle se releva pour sortir du lit. Sa main attrapa la sienne et la peau sous ses doigts frissonna. Il prit une profonde respiration, elle sentit ses doigts trembler.
« Ne part pas…donne moi juste une minute… »
« Je n'essayait pas d'être taquine. C'est juste que nous sommes trop jeune et que cela va si vite. J'ai eu peur. »
Il se tourna vers elle et la regarda. Ses yeux étaient toujours brillant de désir, il inspira profondément avant de parler.
« Nous ne sommes pas prêt. » Dit-il doucement, « Tu sentais juste si bon et ça m'a rendu fou. »
« Je ne veux pas de rendre inconfortable- Je pars »
Elle fut surprise lorsqu'il enroula son bras autour de sa taille et l'approcha de lui. Il entrelaça ses doigts au siens.
« Reste, s'il-te-plaît » chuchota t-il « Je dors mieux avec toi ici. » Elle rencontra à nouveau ses yeux et soupira. Il n'allait pas la repousser et elle savait que la seule façon pour elle de passer une bonne nuit était de rester ici avec lui. Il se sépara d'elle pour éteindre la bougie près du lit avant de la reprendre dans ses bras. Elle reposa son bras sur son torse et elle releva la tête pour déposer un doux baiser sur sa joue.
« Je dors mieux avec toi aussi. Je me sens en sécurité. »
« Ron la nuit dernière quand je t'ai réveillé » chuchota t-elle « où as tu appris à bouger si vite? »
Son rire vibra à travers son corps et elle put voir son sourire malgré la pénombre.
« Oh ça. Quand tu as des frères comme Fred et George » dit-il. « Tu apprends à bouger vite."
Leurs rires silencieux emplis la pièce, elle sentit sa main caresser ses cheveux. C'était apaisant, elle sentit ses yeux s'alourdir.
« Bonne nuit, Ron »
« Nuit » dit-il puis il pressa ses lèvres sur le sommet de sa tête.
Elle dériva vers le sommeil et avant de définitivement sombrer elle aurait jurer l'avoir entendu dire. « Bonne nuit mon amour. »
