Les morsures de l'aube

Titre: Arar

Avertissement : G pour ce chapitre et R pour l'histoire. Il y aura des slash et quelques scènes de violence et de sang mais pas dans ce chapitre, néanmoins vous êtes prévenu. Synopsis: En s'introduisant chez les Dursley, un vampire révèle au garçon qui a survécu l'existence de son monde; sanguinaire, tentatrice, sombre et sensuel. C'est l'histoire d'une nuit qui va changer la vie de Harry Potter, à jamais. Slash.

Disclaimer: Cette histoire est basée sur les personnages crée et appartenant à JK Rowling, de nombreux éditeurs incluant mais pas limité à Bloomsbury Books, Scholastic Books et Raincoast Books, et Warner Bros., Inc. Je ne retire aucun profit financier de cette histoire.

Genre: Mystère, action/aventure, suspense, drame, romance, angst, slash.

Note : Le Français n'est pas ma langue maternelle donc désolé pour les fautes, s'il y en a(je sais, ce n'est pas une excuse).

E-mail : elvira662001yahoo.fr . N'hésitez surtout pas. J'ADORE recevoir du courrier

Oncle Vernon et tante Petunia dormaient à poings fermés dans leur chambre. Dudley, qui s'était gavé de nourriture pendant le dîner, avait passé la majeure partie de la soirée à vomir. Les spasmes s'étaient finalement espacés et Dudley avait pu regagner son lit. Harry se jeta sur la mince couverture qui l'accommodait depuis plusieurs années. De part et d'autres, on pouvait apercevoir des déchirures sur le fin tissu. Harry n'osait même pas demander de nouveaux draps de peur de provoquer un scandale chez les Dursley. Bien sur, il avait de l'or à la banque des Gringotts, mais il ne pouvait s'y rendre sans enfreindre les lois contre l'utilisation de la magie en présence et dans lieux fréquentés par des moldus. De là, ses pensées revinrent à ses deux amis, Ron et Hermione.

Ron, Ginny, Georges et Fred passaient leurs vacances en Irlande chez une tante (celle de Monsieur. Weasley) dont Harry ne se souvenait plus du nom. Hermione avait souhaité accompagner ses parents dentistes à une conférence sur les soins dentaires dans des pays du tiers monde, à New York. Elle prévoyait, aussi, de visiter le Grand Canyon et d'y rencontrer des tribus indiennes « au cas où un professeur poserait une question sur eux. »Dans sa dernière lettre, elle racontait qu'elle avait du se défaire de sa valise pour une autre, plus ample, car elle ne pouvait y mettre «tous les livres dont j'aurais besoin pendant les vacances. » Il ne put réprimer un sourire en pensant aux grimaces que Ron ferait en entendant cette phrase. Décidément, Hermione ne changerait jamais. Harry soupira. Il se sentait las. Seul dans cette maison qui lui était hostile, il n'avait personne à qui se confier. Personne à qui il pouvait parler de Quidditch, de cours de métamorphoses ou de la haine grandissante de Rogue envers lui. Sur ce, il s'endormit.

Il somnolait sur l'herbe tout près d'une grande maison antique. Les arômes provenant de la cuisine lui effleuraient tendrement le nez. Les papilles en feu, Harry ne pouvait plus résister à la tentation d'une bonne soupe de poulet aux légumes ou d'un pudding à l'orange. Il se releva, ôta les herbes restantes de sa chevelure noire et se dirigea vers la maison. Il s'approchait des portes en bois de la maison quand……..

POP……POP….

Fred et Georges venaient de transplaner devant lui. Les deux rouquins farceurs, voyant la tête que faisait Harry, lui gratifièrent de leur plus beau sourire.

« Salut Harry » firent-ils, en chœur.

« Salut, comment ça va? »

« Tout va très bien dans le meilleur des mondes ou devrais-je dire…… des casseroles » répondit Georges en ricanant.

Fred fut prit d'un grand fou rire.

Harry était coutumier des plaisanteries et manigances des jumeaux.

« Mais que mijotez-vous donc cette fois ci, de nouvelles baguettes farceuses ? »

Sur ce, les deux frères se plièrent en quatre, les larmes aux yeux, à force de rire. Harry s'éloigna en se dirigeant vers la vieille maison mais il put entendre ces quelques mots sortant de la bouche de Fred, essoufflé, pendant que celui-ci s'essuyait les yeux :

« Il… a…dit ……mi-jo-tez ………hahaha……haha…… »

Harry entra dans la cuisine. Silence total.

Tout était parfaitement rangé. Aucune trace de sauce, de viande ou légumes ni de couteau. Harry resta perplexe.

POP…POP…..

Les frères Weasley firent une seconde apparition spectaculaire.

Georges s'exprima le premier « Harry mon petit, mais que cherches-tu ? »

Harry, affamé, répondit, « Je…heu… je……j'avais…faim. »

Georges, des yeux, fit le tour de la pièce. Il regardait Fred et ils se mirent à railler.

Harry n'en pouvait plus, sa faim lui tenaillait l'estomac et ces deux sots se moquaient de lui pour une raison qu'il ignorait encore.

Fred reprit la parole, parlant d'une façon énigmatique : « Harry tu es superbe, c'est absolument extraordinaire et……. »

Il jeta un coup d'œil à Harry et se ravisa d'en dire plus.

Les deux rouquins se concertèrent des yeux.

Georges s'éclaircit la gorge et parla:

«Euuuhhh…Harry…euuuhhh…nous…euh…….avons…… »

Fred l'interrompit.

« En fait Harry tu as eu l'immense HONNEUR d'avoir été choisi pour une petite démonstration de notre nouveau produit et….. »

« Mais de quoi est ce que tu parles ? »

Fred soupira puis mit sa main dans sa poche gauche: « Ceci est un flacon de parfum, Harry, mais pas n'importe lequel, c'est ce qui fait la différence. »

« Ouais » Georges acquiesça.

Fred continua : « Nous l'avions appelé l'Apetitus car il répand les odeurs des mets préférés des personnes qui les hument et tu as parfaitement joué le jeu, Harry. »

Harry ne pouvait pas leur en vouloir.

« Par la barbe de Merlin, j'avoue que vous m'avez bien eu »

« On n'y peut rien si nous sommes si exceptionnels » en insistant sur ses dernières paroles.

Harry se réveilla en sursaut, la main froide d'un inconnu couvrant sa bouche.

L'homme arriva à 4, Privet Drive vers 2 heures du matin. Il vola vers la fenêtre entrouverte. Il entra sans problème et vit le brun. Il s'approcha pour apercevoir la cicatrice. Oui…c'était bien lui……Harry Potter. Il inspecta la chambre. Si le garçon se mettait à crier, il ne lui restera qu'une issue, la fenêtre.

Le garçon commença à s'agiter. Par précaution, Arar lui mit une main sur la bouche.

Mmmmmmmmmmm……mmmmmmmmmmmmmmmmmm……….mmmmmmmmmm

Harry ne pouvait crier. L'homme pressait sa main robuste sur sa bouche. Il commençait à manquer d'air.

'Si tu promets de ne pas crier, j'enlève ma main, okay ?'

Harry ne pouvait qu'acquiescer. L'homme enleva sa main.

'MAIS QUI ETES……..

Mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Arar cloua sa main sur ses lèvres encore une fois.

'Du calme petit, sinon tu vas réveiller toute la maison.'

Soudain, une pensée frappa Harry. Que faisait cet homme dans sa chambre la nuit ? L'avait-il espionné pour confirmer qu'il y avait effectivement d'autres personnes dans cette maison ? Comment avait-il pu entrer alors que sa chambre était fermée à double tour ?

Harry jeta un rapide coup d'œil autour de la chambre obscure et ne vit qu'une possibilité :
La fenêtre.

Il n'avait entendu aucun bruit, de plus les Dursley ne possédaient pas d'échelle.

'Il n'y a qu'une possibilité,' pensa Harry, 'c'est sûrement un sorcier'

'Viens petit, on s'en va'

Harry pesa le pour et le contre : s'en aller ? Au beau milieu de la nuit ? De plus avec un inconnu qui viens d'entrer par effraction dans la maison ?

'PAS QUESTION,' il répondit, vivement.

'Shuuuuuuuuutttttttttttt' fit l'homme.

Il y avait quelque chose de juvénile dans sa voix qui apaisait quelque peu le cerveau effervescent du survivant. Harry ne pouvait voir son visage qu'à travers les jeux de lumières de la lune en cette nuit estivale. Il ne devait pas avoir plus de trente ans avec une chevelure qui inclinait vers le blond clair et une peau très blanche.

'Viens'

'Non'

'VIENS'

'J'ai dis NON.'

'Dumbledore sera très déçu'

Dumbledore…déçu…… l'homme connaissait-il vraiment le directeur de Poudlard ? Ou n'était ce qu'un vulgaire piège de la part de son ennemi juré…Voldemort ?

Si c'était le cas, pourquoi n'avait-il pas été blessé ou même happé par les nombreux sorts que Maugrey avait jeté sur la maison des Dursley pour éviter d'éventuels désagréments ?

'Qui êtes vous, bon sang ?

Arar ne répondit pas et se contenta de le scruter dans la pénombre.

'Arar'

'Arrrrrr quoi ?'

'Je m'appelle Arar.'

Harry ravala sa pomme d'adam.

'Très bien…euhhhhh…A-R-A-R pouvez vous m'expliquer qu'est ce que vous faites ici?'

'Dumbledore m'a averti que tu es plutôt du genre obstiné, petit.'

'Je suis certain que vous ne connaissez pas du tout Dumbledore et que c'est un vulgaire piège pour m'attirer hors d'ici et puis ARRÊTEZ de m'appeler petit, okay ?'

'Très bien PETIT (Harry grogna), tu es très perspicace mais comment, selon toi, aurais-je pu savoir que Dumbledore t'as envoyé Fumseck pour t'aider à vaincre Jedusor à la fin de ta deuxième année s'il ne me l'avait pas dit, EN PERSONNE ?'

Harry ne pouvait ignorer ces dernières paroles. Personne ne connaissait ses mésaventures avec Jedusor en 2ème année excepté ses amis proches et….. Dumbledore. Il rumina la question pendant une bonne minute.

' D'accord, je viens mais si jamais c'est un piège….'

'Ce n'est pas un piège Harry, tu ferais mieux d'arrêter de crier sinon tu vas réveiller les Dursley.'

Il connaissait son nom et sa famille.

'Mais qui êtes vous ?'

'Tu est sourd, je t'ai dit que je m'appelle …Arar'

'Vous savez très bien où je veux en venir'

'Et qu'est ce que tu crois que je vais te raconter ?'

'Des mensonges….'

'Très bien, je crois que tu as compris, petit'

'Je vous ai dit d'arrêter de m'appeler petit'

'Tais-toi, prends ta baguette, nous partons.'

'Où ça ?'

'Je t'ai dis de prendre ta baguette.'

'Pourquoi faire ?'

Arar lui lança un regard foudroyant.

'Viens'

Harry s'approcha de la fenêtre. Arar lui prit la main.

Harry sursauta. L'homme était aussi froid qu'une tombe.

'Vous êtes aussi froid qu'un……qu'un….

'Qu'un VAMPIRE, n'est ce pas Harry ?'

'Vous…vous…êtes…un…….. vam…… vampire'

'N'ai pas peur petit, je ne vais pas te manger' ajouta Arar, sans tact.

Harry virevoltait déjà vers la porte. Il sentit la main froide lui agripper l'épaule, puis en un instant, il fut soulevé de terre et volait vers la fenêtre.

'N'ai pas peur, je ne vais pas te faire de mal,' annonça Arar, alors que tous les deux tournoyaient maintenant dans le ciel en direction de Square Grimmaurd.

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Note : Merci d'avoir lu. Laissez un commentaire s'il vous plaît avant de lire le 2ème chapitre.