Les morsures de l'aube

Titre : La mort

Avertissement: R pour la violence et un léger lime.

Synopsis: Harry et Arar s'envolent tranquillement vers Square Grimmuard quand…….

Disclaimer: Cette histoire est basée sur les personnages crée et appartenant à JK Rowling, de nombreux éditeurs incluant mais pas limité à Bloomsbury Books, Scholastic Books et Raincoast Books, et Warner Bros., Inc. Je ne retire aucun profit financier de cette histoire.

Genre: Mystère, suspense, drame, angst, lime.

Note: Merci beaucoup pour vos encouragements.

E-mail : elvira662001yahoo.fr

Ils volaient très haut dans le ciel.

Harry ne cherchait même pas à savoir si c'était Arar ou le fait de déchiqueter les nuages pendant leur vol qui lui glaçait le sang. Il choisit la première option tant l'homme le serrait contre sa poitrine.

'Il aurait quand même pu me laisser monter sur mon balai', pesta Harry.

'Accroche-toi petit, nous allons bientôt atterrir.'

Un léger regard en avant lui indiquant que les lueurs de l'aube allaient bientôt s'afficher, Harry se cramponna plus que jamais à l'homme.

'Ehhhhhh…euh…Arar…j'ai…une question' demanda Harry entre deux étreintes du vampire.

'Vas-y, petit.'

'Euhhh… si jamais le soleil se lève avant que l'on atterrisse je ne sais où …………'

'Et bien je vais griller et toi tu vas tomber et mourir dans d'atroces souffrances, voilà j'espère que t'es rassuré, maintenant' annonça t il dans un rire rauque et moqueur.

'J'ai une autre question ?'

'Tu veux vraiment que je te lâche ?'

Harry se tut.

'Tu apprends vite, petit'

'ARRÊTEZ de m'appeler………'

'Petit…c'est ça'

Harry n'eut pas le temps de répliquer qu'il ressentit une douleur fulgurante autour de sa cicatrice. Son corps se convulsa et il avait l'impression que sa tête allait se fendre en deux à cause de la douleur. Jamais il n'avait ressentit quelque chose d'aussi effroyable. Ses mains lâchèrent le buste d'Arar et il tomba.

Il tourbillonna dans le ciel pendant plusieurs secondes, ses mains crispées sur son front en attendant un quelconque apaisement. A cet instant, il aurait donné toute sa fortune pour s'écraser sur un immeuble plutôt que de supporter cette souffrance. C'est d'ailleurs ce qui allait se produire. Peu à peu la douleur s'effaça plongeant Harry dans un état de désespoir,

IL NE VOULAIT PAS MOURIR, pas maintenant.

Mais il se rapprochait dangereusement des grattes - ciel.

'C'est la fin, ainsi c'est comme ça que je devais mourir……en m'écrasant lamentablement sur un building…….'

Il pensa une dernière fois à ses amis Ron et Hermione……..

Le toit de l'immeuble de verre se présenta devant lui. Il lui restait une dernière chose à faire avant de s'éteindre définitivement…fermer les yeux.

Il attendit quelques instants mais rien ne se produisit. Puis il ouvrit les yeux, presque étouffé, non en fait, il étouffait vraiment, tant Arar agrippait le col de son t-shirt. Harry avait tellement eut peur qu'il ne s'était même pas aperçu que c'était Arar qui l'étranglait en voulant l'attraper et non son angoisse. Le blond le ramena jusqu'à l'immeuble le plus proche……en l'occurrence sur celui où il était supposé s'écraser. Une douceur bienveillante se répandit dans le cœur de Harry. Il était vivant. Même si un millier de détraqueurs s'étaient postés sur l'immeuble, il était certain de pouvoir produire un patronus suffisamment puissant pour les faire fuir.

Il atterrit bruyamment, son corps trempé de sueur. Arar tomba littéralement sur lui. L'homme étreignit ses mains, l'empêchant de bouger. Arar était à califourchon sur lui. La situation aurait pu paraître risible voire embarrassante si ce n'était le visage grave et cruel que le vampire arborait lorsqu'il plongea ses yeux dans les siens.

C'est alors que le survivant comprit.

SCHLACK………

La gifle évacua définitivement la sensation de légèreté qu'il avait pu ressentir quelques instants plus tôt.

'Espèce de petit salopard……tu aurais pu te faire oses-tu après tout ce que Dumbledore a fait pour toi………'

SCHLACK

Cette fois-ci, Harry pleura. Il aurait pu se défendre et expliquer au vampire sa connexion avec Voldemort à travers sa cicatrice ou même lui lancer un sort. Mais il ne pouvait pas, il ne voulait pas. Comment est ce qu'un vampire pouvait comprendre que sa vie entière serait vouée à tuer son ennemi ou être tué ! Que le simple fait qu'il vive assurait un semblant de calme au monde des sorciers !

Soudain, une ombre furtive capta son attention. Bien que ses yeux étaient englués de larmes, Harry était sûr qu'un mangemort venait de voler vers eux puis disparaître.

Arar était aussi tendu qu'un arc. Il arrêta de débiter son chapelet de jurons sur Harry et se tut.

Son visage riant et impassible s'était convulsé en celui d'un homme rageur, prêt à tuer. Etait ce parce que le soleil allait se pointer d'un instant à l'autre ? Mais Harry avait la nette impression que lui aussi avait sentit la présence du supposé mangemort.

Alors qu'il scrutait Arar, des ombres s'étaient massées en cercle sur le toit du bâtiment.

'Arar, mais qu'est ce c'est que ça…'

'Harry, s'il arrive quoi que ce soit, ne te retourne pas. Prends ton balai et pars à Square Grimmaurd. Quand tu arriveras près de Londres, envoies une étincelle rouge dans le ciel. Rogue ou Remus viendront à ton secours. Promets-le.'

Harry avait un peu de mal à accumuler toutes ces informations. Arar connaissait la cachette de l'Ordre du Phœnix, Rogue et Lupin. Comment ? Et puis, pourquoi est ce qu'il leur arriverait quelque chose ? Les ombres se rapprochaient d'eux.

'Mais Arar…pourquoi ? Qui sont ces gens ?

'Promets le Harry, nous n'avons pas le temps de discuter.'

Des hommes les regardaient. Mais qui étaient-ils. Comment avaient-il transplané jusqu'ici ?

Un homme s'approcha.

'Arar…mais c'est…c'est…' parvint à articuler Harry.

'Un vampire…' termina l'homme.

Il ressemblait un peu à Arar mais il avait un air malfaisant et cruel. Ses cheveux blonds platine masquaient son visage fin et son nez aquilin qui lui donnait un air supérieur. Harry su aussitôt qu'il le détestait.

'TIENS…TIENS…TIENS…Arar, tu t'es trouvé une petite amie, je ne savais pas que tu aimais autant la chair fraîche'

Ses condisciples rirent à gorge déployée.

Harry se souvint alors de leur posture indélicate. Ils étaient pratiquement l'un sur l'autre, comme deux amants enthousiastes.

'Mêles toi de ce qui te regarde, Armand.'

'Tu crois vraiment que tu me fais peur.'

'Allons-nous en, Harry.'

Soudain l'homme se figea. Ses yeux en amandes fixèrent le visage du jeune sorcier.

'Laisse-nous ton dîner…au moins 'fit l'homme en pointant le doigt vers Harry.

'Va te faire foutre, Armand.'

Armand resta impassible pendant quelques secondes puis répliqua.

'Mauvaise réponse Arar.'

'Allons-nous en, Harry.'

'Harry, quel prénom 'délicieux'…miam…miam….'

Les guignols qui l'accompagnaient pouffèrent de rire.

'Harry,' dit Arar dont les murmures étaient presque imperceptibles sous les rires gutturaux des vampires, 'compte jusqu'à quinze et pars, compris.'

Harry acquiesça.

Un…deux…trois……quatre…cinq…….

'Donne-nous le jeune garçon et tu pourras partir,' annonça Armand.

six……sept…huit… neuf…dix……onze……..

'Jamais'

Douze……treize……quatorze…………quinze……

'HARRY'

Le jeune sorcier se dépêcha d'enfourcher son balai et commença à prendre son envol quand la main puissante d'Armand l'attrapa par la cheville. Il tomba lourdement sur le sol, sa baguette à ses côtés. Il vit Arar se débattre courageusement avec la cohue de vampires quand il fut projeté dans le vide avec Armand qui lui prit violemment le bras...

Cette fois, c'était la fin. Arar serait certainement tué par ces horribles créatures et lui aussi. Des larmes s'écrasèrent sur ses joues. Il n'avait pas peur de mourir mais il ne voulait pas souffrir…ce serait insupportable d'attendre que la grande faucheuse vienne le prendre alors qu'Armand s'enfoncerait goulûment dans sa chair, lui suçant le sang. Ce serait une attente horrible.

Ils atterrirent dans une ruelle sombre et sale. Aussitôt, Armand l'immobilisa contre le mur, ses mains empoignant celles d'Harry qui regrettait amèrement d'avoir fait tomber sa baguette magique.

'Harry……tu es tellement……délicieux.'

'Allez vous faire foutre.'

'Est-ce un compliment ?'

Il avait le même sarcasme qu'Arar dans sa voix.

'Arar……que va-t-il arriver à Arar ?'

'Tu t'inquiètes pour Arar……tu l'aimes ?'

La question était presque risible.

'Je vous déteste…… je vais vous tuer………SALOPARD…….'

'Quel langage indécent……il n'y donc pas de subtilité chez vous les Gryffondors ?'

Harry fut presque choqué. Ce traître savait.

'Comment savez vous que je……'

'Je suis un vampire……'

Depuis quelques instants, une idée avait jailli dans l'esprit du sorcier. Les contours du ciel viraient au bleu maintenant et se soleil se lèverait d'une seconde à l'autre. Si seulement il pouvait éterniser cette conversation avec le vampire, peut être qu'il ne s'apercevrait pas qu'il faisait jour et Harry espérait que les premiers rayons du soleil le tueraient.

'Et je vais te tuer…mais avant je vais te faire une faveur car tu es exceptionnel…je le sens.'

Armand pencha sa main froide sur son cou et puis déchira sa chemise.

Harry était extrêmement surpris. Qu'allait-il faire ? Lui arracher le cœur ? Lui ouvrir l'estomac? Son petit cœur bondissait dans sa poitrine et des gouttes de sueurs perlaient sur son front malgré les caresses froides d'Armand sur son torse.

Le vampire mit sa main sur son pantalon.

Allait-il le dénuder avant de le tuer ?

'Voici donc ta faveur, Harry.'

Il plaqua sa bouche contre celle du survivant. Harry fut stupéfait par la chaleur buccale qui contrastait avec le corps terriblement froid qui se pressait contre son torse nu. Il sentit les deux dents pointues qui allaient déchirer sa peau d'un instant à l'autre dans sa bouche. Armand enfonça orgueilleusement sa langue entre ses lèvres.

Ils s'embrassèrent longuement, Harry se surprit à l'avouer mais il avait aimé. Il y avait quelque chose d'enivrant dans ses baisers. Chaque baiser était aussi épuisant qu'un acte d'amour.

Armand plongea ses yeux bleus dans les siens. Il y avait du sang sur ses lèvres. Celui de Harry.

'Adieu Harry.'

Avant que Harry ne put répondre, son cou fut transpercé. Il vit son sang gicler sur la joue d'Armand alors que celui-ci le vidait précieusement.

Il n'avait presque rien sentit. Etait ce l'ultime faveur qu'Armand lui accordait : Une mort sans souffrance ?

Il n'aurait jamais la réponse. Armand, qui en avait fini, le déposa sur le sol et l'embrassa. Il entendit les murmures du vampire lui demandant de fermer les yeux ……et puis rien…..

Harry était sur le point de mourir.

Note : Merci d'avoir lu. Laissez un commentaire s'il vous plaît avant de lire le 3ème chapitre.