Les morsures de l'aube

Titre : La mort

Avertissement: R pour la violence et une scène de sexe.

Synopsis: Rogue et Remus s'inquiètent de l'absence de Harry. Pendant ce temps, Armand se sent transformé.

Disclaimer: Cette histoire est basée sur les personnages crée et appartenant à JK Rowling, de nombreux éditeurs incluant mais pas limité à Bloomsbury Books, Scholastic Books et Raincoast Books, et Warner Bros., Inc. Je ne retire aucun profit financier de cette histoire.

Genre: suspense, drame, angst, violence, sexe.

Note: Merci beaucoup pour vos encouragements.

Question d'un lecteurQui est Arar?

--Arar était un sorcier avant sa transformation en vampire il y a quelques années. Il avait environ 22 ans et étudiait l'histoire de la magie avant d'avoir été mordu. Donc, il pouvait légalement utiliser de la magie et connaissait de nombreux sorts mais malheureusement sa baguette avait été confisquée lorsque le ministère a apprit ce qu'il était devenu. Il fut chassé du pays car les vampires ont très mauvaise réputation et notamment à cause de leur connexion avec la magie noire et, récemment, avec Voldemort. La première personne qu'il tenta de mordre fut Rogue alors que celui-ci avait été réquisitionné à Ste Mangouste pour administrer une potion à un patient en phase terminale. Arar, qui avait été mordu quelques mois plutôt, était à la recherche de la banque de sang de l'hôpital mais il s'était trompé d'étage. A la recherche de sang frais, il trébucha sur Rogue et essaya de mordre son cou tentateur. Mais celui-ci le stupéfixia et le l'amena à Dumbledore. Mais paradoxalement, Severus ne lui en tint pas rigueur et ils étaient devenus des amis intimes depuis. Dumbledore a été l'une des rares personnes à l'avoir aidé et Arar a une confiance absolue en lui.

E-mail : elvira662001yahoo.fr

A quelques mètres du quartier général de l'Ordre du Phénix, Lupin et Rogue observaient le ciel.

'Potter se fait désirer, Remus!'

'Arrêtez vos sarcasmes, Severus, ce n'est pas le moment.'

Ils scrutèrent le ciel pendant plusieurs minutes. Puis Remus rompit le silence pesant.

'Allons à sa recherche.'

'Enfin.'

'Que voulez vous dire, Severus ?'

Rogue le toisa de la tête au pied comme un vulgaire animal de foire.

'Je craignais que 'l'art de réfléchir' ne soit pas le point fort d'un Griffondor, ancien ou pas, mais heureusement je me suis trompé... toutes mes excuses, Remus.'

'Rogue, vous êtes méprisable.'

'Absolument. Mais contrairement à d'autres, je fais en sorte de cacher ma 'monstruosité' aux yeux du monde.'

Un poignard n'aurait pas eu plus d'effet que les paroles infectes de Rogue. Il évoquait clairement la lycanthropie de Lupin en utilisant ce mot.

Etait ce de sa faute s'il s'était fait mordre, accidentellement, par un loup-garou quand il était enfant ?

Non, pensa t il. Mais Rogue le pensait, lui. D'ailleurs, il le faisait savoir, surtout à l'approche de la pleine lune, quand il préparait sa potion 'tue loup' avec quelques phrases subtiles mais néanmoins assassines qui pouvaient paraître anodines à l'oreille d'une tierce personne. Qui contenaient, souvent, les mots : proie, animal, erreur de la nature.

'Vous venez Remus ou est ce que je dois attendre que vous ayez fini de méditer ?'

'Très bien, SERVILUS, je viens'

'Quoi ?'

'Rien.'

'Comment osez vous m'appeler ainsi ?'

Le ton était monté d'un cran.

'Quoi…ça te choque que je t'appelle Servilus... pourtant c'était ton surnom... tu ne t'en souviens pas...c'est James qui te l'avais donné.'

'Ne me parle pas de cet homme.'

'Je parie qu'il te hante dans tes cauchemars... allez avoues......'

'Non, au contraire... surtout quand je vois ce qui est arrivé à ta bande d'amis abjects... Potter... mort…..Sirius... mort...Peter......un lâche qui a rejoint tu sais qui.'

'Puisqu'on parle de lâche... après toutes ces années passées à lui lécher les bottes, tu n'arrives même pas à dire son nom. Allez dis-le... dis VOLDEMORT...... Servilus.'

Un coup de poing s'écrasa sur sa joue. Remus vacilla et tomba sur le sol crasseux. Heureusement, cette rue était très peu fréquentée à cette heure du jour. Il se releva et bondit sur Rogue, surprit.

Ses mains se refermèrent sur son cou.

'REMUS !!!'

Une voix tonitruante retentit de l'autre côté du trottoir. Redressant la tête, Remus aperçu Dumbledore qui était rouge de colère.

'Remus...... mais qu'est ce qui vous prend ? Cria le vieux magicien, visiblement choqué par la scène.

Lupin, à regret, retira ses mains autour du cou rougi du maître des potions qui avait blêmit.

Le directeur s'approcha à grand pas, perplexe.

'Professeur Dumbledore, c'est ce crétin qui a commencé...........'

'Espèce de monstre............' cracha le brun d'une voix étranglée, entre deux respirations saccadées.

'ASSEZ !'

Dumbledore les toisa du regard. Malgré l'animosité réciproque, tous les deux regrettaient de s'être emportés et du spectacle affligeant qu'ils offraient à l'un des plus grands sorciers du siècle.

'Où est Harry ?'

'Potter n'est pas encore arrivé.'

'Quoi ?'

Les deux trentenaires sursautèrent. Jamais, Dumbledore n'avait employé ce ton envers eux ou qui que ce soit, même lorsqu'ils étaient étudiants à Poudlard.

'Il est sûrement en danger,' annonça-t-il gravement, 'Nous devons partir à sa recherche.'

Remus sortit rapidement un balai miniature de sa poche sur lequel il lança un sortilège d'agrandissement.

'Severus, j'ai besoin de votre aide pour.......'

'Oui, professeur... je vais le faire tout de suite..'

Remus, qui tendait l'oreille tout en enfourchant son balai, se demanda pour quelle raison particulière Rogue avait coupé la parole à Dumbledore. Aussi, il fut vite très surpris lorsqu'il vit son visage se convulser douloureusement lorsqu'il ferma les yeux, essayant apparemment de se concentrer.

Rogue médita pendant quelques secondes.

Puis, soudain il rouvrit les yeux, comme s'il avait été ramené à la réalité après avoir été transporté dans une autre dimension. Une lueur maléfique étincelait dans ses yeux, d'ordinaires si noirs et si froids.

Dumbledore demanda, 'Alors ?'

'Partez, tout de suite... avant qu'il ne soit trop tard. Toutefois, je dois aller à Poudlard, dans mes cachots.'

Dumbledore s'agenouilla et prit un morceau de papier crasseux sur le sol, murmura une incantation sur celle-ci.

'Severus, qu'est ce que vous faîtes ? Où allez-vous ?' demanda Lupin

'Essayer de sauver Potter ou...... ce qu'il en reste.' Sur ce, il disparut en touchant le papier- portoloin.

A peine arrivé dans son manoir à Wiltshire, il monta directement dans sa chambre. La maison était vide, comme à l'accoutumée. Les serviteurs venaient faire le ménage le soir, pendant qu'il était en chasse.

Il regarda prudemment à travers la porte en bois au cas où l'une des servantes aurait accidentellement relevé les rideaux mais fut rassuré car seul une bougie illuminait la grande pièce, alors que les aiguilles de l'horloge familiale indiquaient huit heures dix. Refermant la porte avec délicatesse, il préféra la douceur de son grand lit à baldaquin à son cercueil au bois d'ébène, enfoncé dans la dalle sous son lit.

Il plongea tel un nageur olympique sous la couette et fut agréablement surpris de pouvoir encore ressentir les éléments, plus d'une heure après avoir dîné. Cette douce béatitude durait généralement quelques secondes, voire une ou deux minutes tous au plus, après avoir bu le sang d'une victime. Mais cette fois, c'était différent. La chaleur de la pièce en cet été caniculaire enveloppait chaque recoin de son corps, enflammant notamment son torse, sa nuque et son intimité.

Il entreprit de se toucher car la sensation pouvait se dissiper d'un moment à l'autre. Il caressa ses joues très lentement puis plongea un doigt dans sa bouche. Sa respiration chaude et saccadée souffla sur son index. Il fit un mouvement de va et vient, lui rappelant ses virées nocturnes avec de jeunes filles virginales du temps où il était encore vivant. Des intimités qui s'unissaient, des corps en sueurs, des baisers interminables, des mains amoureuses et veloutées qui s'immisçaient dans les profondeurs des chairs moites et étroites.

Rien qu'à ces pensées sensuelles, sa main s'était inconsciemment posée sur son sexe.

Armand déboutonna rapidement son pantalon qui glissait le long de ses cuisses fermes et puissantes, quelques instants plus tard. D'autres vêtements le rattrapèrent. Il se releva et se mit à genoux sur le lit grinçant.. Remettant son index dans sa bouche pulpeuse, il simula des gémissements érotiques tout en laissant ses doigts parcourir son corps fiévreux. Ainsi son torse, ses reins, ses fesses furent explorées longuement et très lentement, il poussa même des cris voraces en se pinçant les mamelons jusqu'au sang.

Des gouttelettes de sueur descendirent jusqu'à la fente de ses fesses rebondies et rosées.

D'autres doigts vinrent se mouiller dans sa bouche pendant qu'il pressait fermement sa verge gorgée entre ses doigts longilignes, son pouce tentant d'approcher délicatement son gland douloureusement sensible. Un peu de liquide blanchâtre se répandit le long de son sexe. Très excité à cette vue, Armand se pencha pour recueillir quelques gouttes et la porta à ses lèvres, avalant sa propre semence.

Les cuisses écartées, il enfonça son doigt humide dans son anneau de chair, inexploré depuis des lustres. Chaque millimètre de pénétration lui procurait des sensations inavouées.

Le bout de son majeur s'empala brutalement et complètement en lui. Armand poussait un cri rauque, pressant fermement sa main sur son sexe, mouvant rapidement la peau qui la recouvrait.

Il hasarda son index dans le fourreau de chair et cria de plus belle quand celle-ci titilla sauvagement sa prostate.

Il tomba sur le lit, au bord de l'orgasme.

Le contact de son gland avec sa couette lui fournit quelques nouvelles sensations. Bougeant frénétiquement sur le lit grinçant, il enfouit, une seconde fois, plusieurs doigts en lui. Douloureusement, ils fendirent la cavité douce- amère de ses fesses et tous se rejoignirent à l'intérieur de sa chair étroite et brûlante, bougeant au gré des gémissements du vampire.

Il co-ordonna ses mouvements pendant plusieurs minutes puis renonça à retenir son érection. La tête en arrière, sa chevelure blonde teintée de sueur, les lèvres rougis par le sang, la respiration haletante, il poussa un cri animal en parvenant à l'orgasme, éjectant, en partie, sa semence sur son ventre, déversant les jets blancs et onctueux sur la couette et l'oreiller.

Extenué, il s'affala sur le lit, respirant faiblement. Sous lui, son sperme mouillait son torse et son visage. Il enfouit sa tête dans son oreiller pour reprendre ses esprits et goûta amoureusement le fruit de son désir.

Les yeux mi-clos, il admira paisiblement la cire blanche des bougies recouvrir les chandeliers avant de s'endormir dans la sueur et la semence.

La bouche sèche, les yeux englués, Harry reprit peu à peu ses esprits.

Malgré une vilaine blessure à la tête, Arar, débarrassé de ses assaillants, s'était précipité pour lui porter secours.

Un frisson d'horreur l'avait parcouru lorsqu'il avait vu ce que Armand avait fait au garçon. Le corps juvénile gisait dans un entrepôt désaffecté qui se trouvait à quelques mètres de l'endroit où il s'était fait mordre.

Toutefois, il remercia intérieurement Armand d'avoir permit à Harry de vivre en l'amenant dans ce lieu, à l'abri du soleil. Ayant stoppé hémorragie grâce à la baguette magique du sorcier qui était sur le toit de l'immeuble, il emmena le survivant dans un coin sombre de l'une des pièces de l'entrepôt. Les yeux légèrement mi-clos, Harry berçait dans ses bras puissants. Le vampire s'en voulait amèrement de ne pas avoir remplit sa mission comme il le devait. Un simple trajet jusqu'à Square Grimmaurd s'était transformé en mare de sang. Il se pinçait les lèvres jusqu'au sang en pensant à la confiance bafouée, que le directeur de Poudlard avait en lui. Aux regards inquiets que lui lançaient Lupin et Severus quand il quitta de la maison des Black, quelques heures plus tôt. Les deux hommes ne pouvaient pas aller chercher le survivant à Privet Drive. Lupin était un loup-garou, ce qui lui vaudrait une mort certaine de ses ennemis héréditaires, les vampires, s'il les rencontrait. Quant à Severus, il ne savait pas pourquoi Dumbledore l'avait privé de cette mission.

Les images de cette nuit agitée tournaient en boucle dans la tête du survivant. Le sang irradiait son T-shirt et pourtant, il était encore vivant. Armand l'avait saigné à mort mais il était bel et bien là. Rien qu'à cette pensée, il frissonna et réfléchit pour la première fois qu'il était, peut être encore en vie (?) parce qu'il était devenu un vampire.

Note : Merci d'avoir lu. Laissez un commentaire s'il vous plaît avant de lire le 4ème chapitre