Réponse aux reviews :

L-Odie : Merci beaucoup !

Sparz313 : Meci à toi, et voila la suite !

kayasaora : Merci pour le compliment, ça me fait chaud au cœur (je vais verser une larme si ça continue snif snif). Voila la suite, j'espère que ça te plaira !

Shadox : Non non, je me vexe pas ! Au contraire, ça me flatte que tu fasses autant attention à mon récit. C'est vraiment gentil à toi ! J'ai modifié, j'espère que c'est mieux comme ça. Tu me diras ton avis ! Et n'hésite pas de me corrigé encore, comme tu l'as dit, ta review est constructive et j'apprécie. Voila la suite, j'espère que ça te plaira !

LovelyHermione : Merci beaucoup, et voila la suite.

Lunenoire : Merci à toi, Ron est mon personnage préféré et je le trouve vraiment intéressant, d'ailleurs ma fanfic c'est surtout sur lui que je vais écrire. C'est vrai que le titre est assez attirant, j'espère autant que la fanfic elle-même lol !


Chapitre 2. : Les pensées de Ron.

Ron était furieux. Après avoir fait semblant de dormir en attendant que Harry s'endorme enfin, il n'avait cessé de se passer rageusement la main dans les cheveux en se posant cent fois les mêmes questions : comment Hermione Granger, son amie depuis son entrée à l'école de Poudlard, si studieuse et intelligente, pouvait se faire avoir pareillement par un crétin grognon tel que Victor Krum ? Il croyait qu'elle verrait clairement son jeu, à cet espèce d'imbécile tout droit sortit d'une école réputée pour son admiration pour la magie noire, qu'il n'essayait que de l'éloignée de Poudlard !

« Et de moi, par la même occasion, murmura une petite voie au fond de lui-même. »

Ron se redressa dans son lit et, tirant rageusement le rideau de son lit à baldaquin, se dirigea silencieusement vers la fenêtre du dortoir. La nuit était profonde, sans lune, et les branches des arbres qui se balançaient silencieusement dans le parc avaient quelque chose d'inquiétant. Ron appuya son front contre la vitre glacée et poussa un profond soupir. Depuis que Voldemort était officiellement de retour, l'ambiance à l'école était arrivée au comble de son anxiété. Les élèves, à présent convaincus de la parole d'Harry, les traitaient tout les trois avec respect. Plus de méchancetés, ni de vannes idiotes n'arrivaient à présent aux oreilles de Harry, et les rares personnes qui le considérant encore comme dangereux passaient à présent pour de parfaits idiots. Même Percy était venu officiellement lui faire ses excuses après son retour au sein de sa famille. Mais toute cette humilité n'avait pas l'air de toucher Harry, qui, après le décès de son parrain, semblait se trouver constamment aux côtés d'un Détraqueur : il souriait rarement, riait encore moins, et Ron, à cette pensée, eu soudain honte de ses disputes constantes avec Hermione. Lui qui était si triste et désespéré avait encore à subir les interminables conflits de ses amis, au lieu de leur soutien ! Mais Ron ne pouvait s'en empêcher, c'était plus fort que lui. Hermione le rendait totalement fou, et il s'était maintes et maintes fois demandés pourquoi. Il savait parfaitement au fond de lui que Viktor n'était pas quelqu'un de mauvais, mais il ne voulait pas l'admettre. Il ne voulait pas qu'il vienne leur enlever Hermione, à lui et Harry, eux qui formaient un trio uni. Il avait peur qu'un jour, peut-être après ses études à Poudlard, que Hermione les quittent pour la Bulgarie.

« Pourquoi aie-je à ce point peur de la perdre ? » se demanda-t-il.

Depuis quelques mois, il s'était rendu compte que ses sentiments envers elle avaient changés, mais sans en comprendre le sens. Il n'avait toujours vu en elle que cette incroyable Miss Je-sais-tout, elle était son amie, une amie qui l'impressionnait quant elle envoyait une gifle à Malefoy, qui l'affligeait quant il la voyait entourée d'une énorme pile de livres, étudiant sans relâche jusqu'à une heure avancée de la soirée, une amie qui l'ennuyait avec sa stupide S.A.L.E, qui l'énervait quand elle leur faisait, à lui et à Harry, des discours interminables sur les règlements en tout genre… Mais à présent, son cœur se mettait à battre plus fort quand elle le regardait ou qu'elle le touchait, il passait parfois de longs moments à l'observer pendant les cours, griffonnant sa plume avec frénésie, le visage tendu par la concentration, ses mèches folles voletant autours d'elle… Hermione, quant elle s'énervait contre lui, avait à présent à ses yeux un indéfinissable je-ne-sais-quoi qui la rendait troublante.

Le soir du bal de Noël, il s'était rendu compte pour la première fois qu'elle était belle, et il se frappait encore aujourd'hui la tête contre les murs en se demandant pourquoi il avait été bête au point de ne pas le remarquer plus tôt. Ce soir-là, elle avait été une fille, une fille tellement spéciale à ses yeux que cela l'avait troublé au plus haut point. Il avait été submergé d'une rage qu'il n'aurait pas cru possible en la voyant au bras de Krum. Plus tard, quand il avait appris que l'attrapeur bulgare était amoureux d'Hermione et qu'il voulait qu'elle passe ses vacances chez lui, la colère avait à nouveau repris le dessus. C'était un sentiment de hargne tel qu'il n'en avait jamais connu auparavant. Puis la tristesse y avait fait place. Il avait été habitué de vivre dans l'ombre du Survivant et s'en était accommodé, mais voir Hermione avec un autre garçon, presque un homme d'ailleurs, l'avait empli d'un sentiment de mise à l'écart tel qu'il avait préféré s'en mettre en colère plutôt que de sentir son cœur se serrer à chaque fois qu'il y pensait.

A présent, Ron grelottait de froid. Il n'avait pas pris la peine d'enfiler une cape et son pyjama acheté par sa mère dans un magasin d'occasion était trop petit et rapiécé à plusieurs endroits, ce qui ne l'aidait pas à lui tenir chaud. Ron soupira une seconde fois. Depuis toujours, il avait hérité des anciens vêtements se ses frère aînés. Petit, il n'en voyait pas vraiment d'inconvénient, mais ce sentiment de frustration s'accentuait au fil des années. Il se souvenait de sa robe de soirée ridicule, lors de sa 4ème année, à laquelle il avait du découpé magiquement les affreuses dentelles moisies pour qu'elle soit à peu près convenable. Mais il avait bien vu le regard de Padma qui avait signifié clairement qu'elle aurait préféré être accompagnée de quelqu'un d'autre. Ron en avait assez. Il n'était rien d'autre qu'un grand benêt roux, trop long, trop maigre et trop pauvre, qui ne faisait que vivre dans l'ombre de ceux qu'il aimait : Harry, ses frères aînés, tous plus populaire les un que les autres. Bill, comme l'avait qualifié Harry lors de leur première rencontre, était tout ce qu'il y avait de plus « cool ». Charlie était un impressionnant dresseur de dragons. Percy, bien qu'ennuyeux, était intelligent et studieux et était source de fierté intarissable de sa mère (bien que ce sentiment se soit quelque peu atténuer chez Mme Weasley après ce qu'il s'était passé l'année précédente). Quant à Fred et George, il aurait était difficile de trouver plus populaire et apprécié qu'eux, surtout après cette impressionnante humiliation qu'ils avaient fait subir à Ombrage l'année dernière. Comment rivaliser avec les rois internationaux de la farce ? Ron avait le sentiment d'être celui qui n'a pas grand-chose de spécial, à part peut-être une certaine vocation pour les échecs. Il se souvenait que, lors de sa découverte avec Harry du Miroir du Risèd en première année, son souhait le plus cher était celui d'être le plus admiré, le plus adulé de la famille, et même de toute l'école entière.

Le Miroir du Risèd !

Ron se redressa brusquement à la pensée du miroir magique qui avait le pouvoir de révéler le souhait le plus cher que l'on a au plus profond de son cœur. Et si ce miroir pouvait lui montrer ce qu'Hermione signifiait exactement pour lui, et ce qu'il souhaitait réellement d'elle ?

Ron retourna près de son lit, enfila un gros pull en laine de couleur violette que sa mère lui tricotait chaque année, ses pantoufles et sa robe de chambre. Puis il se dirigea le plus silencieusement que possible vers la grosse malle de Harry et y fouilla quelques instants à l'intérieur pour y ressortir la vieille cape d'invisibilité de James Potter. Ron rougit en se disant qu'il la prenait sans l'autorisation de son ami, mais se rassura en pensant qu'il la lui aurait volontiers prêtée.

« -Et puis, marmonna-t-il doucement, si je le réveille pour lui demander son autorisation, il va à son tour me demander pourquoi j'en ai besoins, et je n'ai pas vraiment envie de lui mentir ! »


Voila, j'espère que ça vous a plu. Ce chapitre, c'est un peu ce que je pense de ce que pense Ron (heu vous suivez?!). Enfin voila, le prochain c'est Les pensées d'Hermione (je suis pas très douée pour les titres, mais bon le prochaine chapitre c'est ce que je pense de ce que pense Hemione... lol je déconne!).

Merci encore à ceux qui m'encourage. Bisous à tous!