Merci beaucoup pour les reviews, même si elles sont peu nombreuses elles me font plaisir. Et pou Bunny Anoushka Kalika Arwen qui disait : « Accepte les review anonymes comme ça t'en auras vien plus »Comment fait ton pour les accepter ? désolé chuis une pas douée lol !

Bon bah voila la suite

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Curieuse de voir ce que l'on ressentait lorsque que l'on parlait le fourchelangue je demandai d'une voix tremblante d'enthousiasme :
« On fait un essai ?
- Si tu veux ! Serpensortia!!
Un magnifique cobra noir s'en échappa, je le regardais ses yeux jaunes, il était magnifique.
-Viens à moi… » un long sifflement s'échappa de mes lèvres. Et ce qui me surprit le plus fut que le serpent me répondit :
« Bien maîtresse…me dit il. »
Il vient ramper le long du bras que je lui présentais pour remontais le long de mon cou et s'y enrouler.
Je le caressais machinalement tout en adressant la parole à Tom :
« -A toi, pour faire exploser certains objets, concentre toi bien, il faut que tu le fixe. »
Il appliqua mes explications à la lettre, et un vase vola en éclats.
Il s'approcha lentement de moi, alors qu'il allait poser sa main sur mon épaule, le serpent découvrit ses dents et prêt à mordre siffla :
-Ne t'apprrochhhe passss »
A croire que ce dernier voulait me protéger de quelles conques menaces. Tom lui répondit dans la même langue :
-Calmes toi ! » Le cobra eu l'air surprit mais se laissa glisser le long de moi pour arriver au sol.
« -Tu es déjà l'amie des serpents, me complimenta le deuxième fourchelangue présent. »
Je lui fis un timide sourire avant de bailler à m'en décrocher la mâchoire.
« -Bon je crois que je vais aller dormir bonne nuit
- fait de beaux rêves »
Je m'assoupis, réellement exténuée.

Ce fut Tom qui me tira de mon sommeil, à 11heures, inquiet.
- Anouchka réveille toi !!Dumbledore veux te voir.
Qu'est ce que se simple professeur de métamorphose pouvait bien me vouloir.

J'y allais sans protester, cette nouvelle m'avait totalement réveillée. Et si il était au courant pour le rituel ? Non impossible, c'est tout bonnement impossible.Mais une petite vois dans ma tête me souffla qu'il en savait bien plus qu'il ne voulait le dire.

Arrivée devant une porte en bois massif, je frappai :
« -entrez
-Vous vouliez me voir ?
- Oui, je t'attendais.
-Pourquoi donc ?
- Ne sois pas si pressée, c'est bien la jeunesse ça. Tu prendras bien du thé ? »

Ayant horreur de cette substance je répondis par la négative.
-Allais droit au but m'impatientais-je
-Des petits gâteaux ? »

Je le foudroyais du regard.

« -Bien, bien, je voudrais aborder deux choses avec toi. La première étant ton duel avec des aurores. Monsieur Dippet, le directeur, est convaincue que cela est dur à l'excitation du moment, une surdose d'adrénaline.
Mais je n'en pense pas moins. Une telle démonstrations de tes pouvoirs quelques peu supérieurs à la normale pourrais t'attirer des ennuis. »

Je me sentis mal à l'aise, il savait plus de choses que je ne voulais me l'avouer. Mais, par précautions je préférais nier :
« Mes pouvoirs ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

-Et moi je crois plutôt, que nous savons tous deux de quoi je parle.

-Admettons que vous avez raison, et alors ?

-Sache que la prochaine fois que tu te sers de tes pouvoirs de la sorte en public, je m'arrangerai pour que tu sois expressément expulsée. Donc plus d'explosion, de sang, de chaises qui volent…

-…C'étaient Tom les chaises qui volent M'sieur, moi c'était les ciseaux, coupai-je.

-Tu as très bien compris, au prochain faux pas je serais intransigeant. »

Ses yeux avaient perdus leurs habituelle éclat malicieux pour faire place à un air sévère que je ne lui connaissait pas.Par conséquent je préférais obtempérer :
« -Oui monsieur.

-Je tenais aussi à te mettre en garde contre monsieur Jedusor. J'ai pu remarquer un rapprochement entre vous deux, et fais attention c'est un manipulateur. »

J'étais complètement outrée, de quel droit pouvait-il affirmer pareilles choses. Il ne le connaissait même pas. Je répondis froidement :

« -Je vous remercie mais je me passerai de vos conseils. Puis-je me retirer ?

-Oui mais n'oublie pas ce que je t'ai dis. «

Enervée, je claquai la porte le plus fort possible espérant que le vacarme causé me calmerait.

Ce vieux fou m'avait fait perdre une heure et mon estomac criait famine, je me rendis directement à la grande salle.
Tom étant déjà présent je m'assis à côté de lui. C'est alors que je remarquais que notre directeur entamait un discours.
« -Mes chers enfants, un bal sera organiser pour fêter la Saint Valentin.
Le bal ce déroulera le soir même de ce jour si spécial. Je comptes sur vous pour que tous se passe à merveilles.Amusez vous bien. »

Totalement lamentable, c'est une façon détournée de tenter de nous faire oublier les ravages que le puissant mage Grindelwald cause.
A en voir l'excitation présente je peux en déduire que tous sont tombés dans le panneau.

De plus cette fête étant d'en moins d'une semaine, on peux facilement penser que cette décision a été prise prématurément.

Les jours suivants, presque que toutes les serpentards ont proposés à tom d'être leur cavalier. Il a toujours refusé, sûrement pas assez bien pour elle.

Je devais l'avouer, je n'osais pas tenter ma chance, car depuis notre transfert de deux de nos pouvoirs, il m'ignore totalement.
Je lui suis inutile. Je n'étais sûrement qu'un jouet.

Après le cours de potion, où mon chaudron a faillit exploser, araminta meliflua, une superbe fille de mon âge, a demandé à Tom de l'accompagner pour ce maudit bal, cette fois-ci il a accepté.

Cela ne m'étonne guère, elle est grande, élancée, blonde et possède de magnifiques yeux bleus.

Bref, elle est tout ce que je ne suis pas. Elle ressemble à un ange, et moi je ressemble plus à un démon. Je dois l'avouer, je suis jalouse, dérisoire n'est ce pas ? Pour moi la déesse du chaos et des abîmes je ressentais un sentiment tout à fait primaire.

Quoi qu'il en soit quand j'ai entendu son accord, je me suis renfermée dans ce mutisme dont je croyais être sorti. Je ne parlais plus. J'avais raison depuis le début ma vie n'est que souffrance. Elle ne peut plus rien m'apportais.
Tandis que tom et Araminta se courtisaient, je m'exerçais enfermée dans ma chambre. J'essayais d'acquérir le plus de puissance possible, loin des yeux de Dumbledore.
Je ne voulais plus être moi, c'était tellement dur, je voulais juste que le pouvoir prenne le contrôle de mon corps comme lors du duel. Je voulais simplement oublier tout le mal qui m'a été fait.
Je m'agenouiller en face de ma table de chevet, ouvrit l'écrin en velours qui contenait ma dague. Je la pris dans mes mains et la serrai tellement que du sang coulait. J'amenais lentement ma main gauche à mes lèvres et goûtais à ce liquide écarlate, entre deux sanglots. Je fermais les yeux pour sombrer dans un sommeil agité.

Le jour de la saint Valentin venu rien n'avait changée.Toutes les filles, avaient revêtues des robes roses, blanches ou argentées.

Pour ma part j'avais optée pour une robe noire à corset. Cette robe d'un style presque médiévale m'allait, je dois l'avouer plutôt bien. Mon maquillage sombre, s'accordait très bien avec ma peau pâle.

Parmis toutes ces couleurs acidulées, je faisais exception.

C'est en plein cœur de la fête, à l'intérieur de la grande salle, que je trouvais Tom et Araminta, dansant un slow plutôt serré.

Je leurs lançai un regard dédaigneux. Mais à l'intérieur de moi je me sentais complètement décomposée.

Je vis le serdaigle, avec le quel j'avais précédemment eu une confrontation, se dirigeait vers moi.

Il m'attrapa le bras tout en disant :

« Alors comme ça ton cher ami, t'as laissé tomber ! Allez viens dans un coin tranquille avec moi, viens…

-lâche moi abruti !! »

Il resserra sa prise :
« Et tu vas me faire quoi ? On m'a dit que tu ne pouvais plus te servir de tes pouvoirs. Tu m'as bien ridiculisé l'autre jour. Je vais te faire payer… me dit-il tout en descendant sa main sur ma cuisse.

-je ne peux peut-être plus me servir de mes pouvoirs mais je peux toujours faire ça »
Je lui décochais un coup de poing dans le nez avant de m'enfuir en courant le plus loin possible.

Dans ma course, je réussis à prendre un couteau, qui devait servir originellement à découper un gâteau, pour me défendre.

J'arrivai dans le parc, blanchit par la neige. Le serdaigle avait abandonné sa poursuite.

Comme hypnotisée par ce manteau blanc, je me mis à penser qu'il devrait être des plus confortable pour m'endormir, sans jamais me réveiller…

Eclairée par le claire de lune je m'étendis sur le dos, ma robe se mouillant au contact de la neige.

Je me fis quelques coupures sur les avant-bras, juste assez profonde pour tâcher la neige.
Je voulais que se soit le froid qui ait raison de moi. Une de mes nombreuses lubies.

C'est ainsi qu'un couple en quête d'un endroit paisible me trouva. Ils s'égosillèrent et repartir en direction de la grande salle.

Je m'en moquais bien, j'avais perdue la notion du temps, mais une chose et sur je tremblais et grelottais de froid.

Je vis alors quelqu'un de plutôt grand s'avançait vers moi, ce satané couple avait du mettre tout le monde au courant.

Cette silhouette m'était familière, mais, impossible de réfléchir correctement. Bientôt, je pus distinguer le visage de mon « sauveur ». C'était Tom.Il me dit juste :
« Deux 6eme année, ont mis au courant la grande salle de ton état, viens sinon Dumbledore te trouvera et tu devra répondre à ses questions. »

Honteuse d'être vu ainsi j'essayais de me relever mais en vain. J'étais beaucoup trop gelée, à chaque tentative je retombais lourdement dans la neige.

Il enleva sa cape et m'emmitoufla à l'intérieur. Puis, il me porta jusqu'à notre calle commune. En chemin nous croisâmes ma rivale, dont je pus remarquer les yeux gonflés et rougis par des larmes. Tom ne lui accorda même pas un regard, que c'était-il donc passé ?

Après avoir passé la porte, éclairé par le feu crépitant, il essaya de me poser à terre convaincue que j'étais suffisamment réchauffé pour tenir debout sans aide.

Malgré tout je m'écroulais sur le sol emportant Tom dans ma chute par la même occasion. J'avais le dos contre le sol, et l'héritier de serpentard était couché sur moi.

Le feu ardent quitta la cheminée pour former un cercle autour de nous. Il déposa alors ses lèvres sur les miennes, nos langues se cherchant, s'entrecroisant.
Sans rompre le baiser il fit glisser ses mains sous ma robe.

C'est dans cette position plus que compromettante, le feu nous entourant toujours, symbole de cet ardent désire qui nous tiraillait, que quelqu'un entra.

Seul les professeurs avaient notre mot de passe. JE ne me trompais pas puisque je vis dumbledore, le visage inquiet dans l'embrasure :
« Est-ce que vous avez retrouvé Anouch… »

Il se stoppa net nous voyant ainsi.
Le feu s'éteignait tout de suite, et Tom se releva d'un bond. Complètement réchauffé, je fis de même, remettant les pans de ma robe en place.