Merci beaucoup à Bunny Anoushka Kalika Arwen et Ashlee77 pour leurs Reviews.
« -Nous vous cherchions Anouchka.
-Il ne fallait pas s'en faire, je l'avais retrouvée répondit le préfet en chef d'une voix méprisante.
-Et, peut-on savoir ce
que tu faisais allonger dans la neige et entourer de sang, comme le
disait
Si bien c'est deux poutsouffles ?
-Je me rafraîchissez ?tentais-je
-Anouchka n'à aucun compte à vous rendre de toute manière répliqua Tom.
-Je ne crois pas mettre adressez à toi.
-Et qu'étiez vous entrain de faire ? Tu me déçois, énormément, j'aurais cru que tu aurais pris note de mes conseils mais non.
-Mais on ne faisait rien… enfin rien de mal…. »Je murmurais la dernière partie de la phrase.
Pour toute réponse mon professeur de métamorphose m'envoya un regard glacé qui me donnait encore la chair de poule, et, il sortit expressément.
Mais après tout je n'avais rien à me reprocher, j'agis comme bon me semble. Puis, je regardais Tom et lui posait la question qui me hantait :
« -Pourquoi ?
-pourquoi quoi ?
-pourquoi tu as passé tout ton temps avec Araminta ? Pourquoi tu es allé au bal avec elle ? Pourquoi je ne comprends plus rien ? Pourquoi avec toi, tout fait si mal ? Pourquoi…. » Tout en gémissant, je tambourinais son torse de mes poings, mais ne possédant qu'une force physique plutôt restreinte, cela n'aurait pas pu le blesser.
Une fois calmée, je rencontrais son regard. Il sortit un mouchoir de sa poche et essuya mes joues.
«
Tout d'abord si j'étais avec Araminta, c'était
juste pour voir ce qu'elle valait. Rien de sérieux, et puis
tu ne m'avais rien demandé pour le bal... »
Je
baissais les yeux ,confuse j'ajoutais faiblement :
« -Je…je n'ai pas osée.Mais comment tu as su où j'étais avant les autres ?
- Tu oublies le rituel, j'ai tout de suite sentit que tu étais en danger.
- Ah…
- Oh fait très jolie robe.
- Merci,
tu sais, je comprends que tu es préféré Araminta
a moi, elle est tellement belle.
- Mais pas aussi puissante que
toi. » Il rajouta d'un ton malicieux : « Et puis, j'ai
toujours préféré les brunes. »
J'éclatais de rire. Puis, un long silence fit son apparition. Aucun de nous deux ne parlait, se contentant de regardait l'autre.
Je me sentais légèrement gênée d'être dévisagée ainsi, c'était comme si il essayait de lire au plus profond de mes pensées.
J'humectais légèrement mes lèvres avant de me perdre dans la contemplation des prunelles de Tom.
« Bon bah je vais y aller murmurais-je »
Il me retint solidement par le bras. Je regardais fixement le sol. Il me releva le menton, je croisais son regard, pendant un instant j'aurais cru pouvoir y percevoir une once de désir.
Il rapprocha son visage du mien avant d'ajouter :
« -je crois qu'on avait commencé quelque chose avant d'être interrompu. »
Je fis un sourire quelque peu crispé.
Il jouait avec une mèche de mes cheveux d'un noir profond.
Après avoir repoussé ma chevelure par dessus mon épaule, il parsema mon coup de furtifs baisers.
Il me porta jusqu'à sa chambre où il me déposa sur son lit. Les draps étaient d'un vert typique serpentard tous comme les murs d'ailleurs.
Il m'enlaça et, se rapprocha de moi.
Je pus constater qu'il était torse nu. C'était la
deuxième fois que je le voyais ainsi. Il m'embrassa très
lentement. Mes yeux se fermaient tous seuls, j'étais si
fatiguée. Je déposais ma tête sur son torse. Je
me sentais tellement bien dans ses bras, tellement vivante. Me voyant
exténuée il me murmurera à l'oreille un brin
espiègle :
« Je crois qu'on continuera ça
demain »
C'est dans cette chaleur réconfortante que
je m'endormis.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Un rayon de soleil me tira de mon sommeil. C'est en regardant avec attention autour de moi que je me souvenais où je m'étais endormie et avec qui.
Tom avait laissé son bras autour de ma taille. Il dormait encore, il avait l'air si calme, si serein. J'approchais ma main de ses cheveux mais toujours très lentement pour ne pas le réveiller. Sa main saisit subitement mon poignet et il ouvrit les yeux.
Surprise j'eus un mouvement de recul. Profitant de sa prise sur mon avant bras, il me ramena brusquement contre lui, réduisant ainsi l'espace entre nos deux corps à néant.
«- Bonjour… me dit-il, Bien dormit ?
-On ne peut mieux »
Il m'approcha encore plus de lui
Peu
habituée à ce genre de situation, je me mordillais
nerveusement la lèvre inférieure jusqu'au sang. Tom
essuya l'hémoglobine avec son pouce. Il amena ce dernier
jusqu'à sa bouche.
C'est alors que je remarquai que j'avais passé la nuit en robe de soirée.J'éclatais de rire.
« -Qu'est ce qui se passe ?
-Rien, rien je viens juste de me rendre compte que j'avais toujours ma robe…
-Si il n'y a que ça, ça peut s'arranger. »
Il se
pencha au dessus de moi et entreprit de défaire le lacet de
mon corset. Je le repoussais tout en riant :
« -C'est pas
ce que je voulais dire.
- Dommage…
- Bon je vais aller prendre ma douche et me changer»
J'allais me lever lorsqu'il se posta sur moi appuyé sur ces bras. Dominée, je ne pouvais plus faire grand-chose :
«- Allez laisse moi.
- Juste après ça »
Il posa ses mains de chaque côté de mes hanches, et, m'embrassa langoureusement. Puis il déposa une traînée de baiser le long de mon coup, m'arrachant un petit gémissement.
Satisfait, il se décala et déclara :
« -Maintenant tu peux y aller »
Mais actuellement, il venait de me retirer toute envie de partir. A contre cœur je pris la direction de la salle de bain.
Après mettre dévêtue je rentrais dans la douche. L'eau chaude qui glissait sur mon corps me fit le plus grand bien.
Lorsque j'en sortis, j'essorais
mes cheveux, et, enfilais mon habituel peignoir noir.
En passant
la porte, je sentis quelqu'un me plaquer contre le mur. L'héritier
de serpentard fit glisser sa jambe entre les miennes.
«
-Bouges Tom faut que j'ailles m'habiller et… »
Il me
coupa dans ma parole par un baiser d'une douceur que je ne lui
connaissais pas. Lorsqu'il le rompit je l'interrogeais
:
«-Pourquoi tu joues avec moi, tu sais je… »
Il
posa un doigt sur mes lèvres pour me faire taire.
Il
saisit mon visage entre ses mains et vint déposait ces lèvres
sur les miennes.Mon cœur battait à tout rompre. Les murs
tremblaient dangereusement.
Il s'arrêta:
« -Pour
ça… »Murmura-t-il tout en touchant le mur vibrant.
Sur ce il s'en alla.
Tout en m'habillant je repensais
à tout ce qui c'était passé.
Pour résumé,
si je ne serais pas la déesse du chaos et des abîmes, je
ne serais rien pour lui. Mais dans mon malheur je me songeais que
c'était mieux que de ne pas exister.
Je croyais être
victime d'un futile proverbe : l'amour rend aveugle.
Je
descendis dans le parc. Rien de telle qu'une promenade pour y voir
plus claire.C'est ainsi que, seule, je marchais dans la neige.
Je
sentis une main se serrai autour de mon coup, m'empêchant de
respirer.
« -Tu m'as échappé une fois mais
pas deux… »
C'est encore ce maudit serdaigle. Je me
débattais furieusement. Rien n'y faisait, j'étais
en suspension. Il me levait du sol rien que par la pression qu'il
exerçait sur ma gorge.
Je plantais mes ongles dans son
poigner espérant ainsi lui faire desserrer sa prise. Cela ne
changea rien.
Je revoyais Dumbledore me menacer d'exclusion si j'utilisais mes pouvoirs. Je ne devais pas prendre un tel risque, mais, parallèlement je risquais ma vie.
Je fis mon choix.
Ma colère augmentait de plus en plus, je ne
pouvais pas mourir comme cela. Le ciel se couvrait, on pouvait
entendre distinctement le tonnerre. La pluie tombait à fortes
averses, les flots du lac s'agitaient dangereusement.La foudre
tomba non loin de nous. Je m'élevais dans le ciel. A chaque
clignement de mes yeux entièrement noirs la tempête
redoublait.
J'ouvrais les bras en croix, mes cheveux se
soulevaient à chaque bourrasque de vent aussi nombreuse soit
elle.
Je sentais le pouvoir qui coulait dans mes veines, je me
délectais de cette sensation.
Des ronces poussèrent
de la terre pour venir se plantaient dans les jambes de mon
agresseur. Je le regardais avec amusement.Je l'entendais crier à
chaque piquant enfoncée dans sa chair.
« -PITIE,
ARETE !!
-Sache que la déesse du chaos n'a aucune pitié et encore moins pour les misérables dans ton genre ! »
Je claquais des mains, chaque écharde et épine explosèrent ce qui ne fit qu'augmenter sa douleur.
« - Ceci n'est
qu'un avertissement, parle de qui t'as fait ça et tu peux
dire adieu à la vie.Dumbledore ne me fait pas peur. »
L'un après l'autre mes pieds retrouvèrent la
terre ferme. Des lors que je fus sur le sol, le chaos dont j'étais
la cause cessa.
Tout redevint à peu prés normal. Les jambes ensanglantaient le serdaigle tituba, boita et rampa jusqu'à l'infirmerie.
En rentrant dans le château je vis l'héritier de serpentard applaudir. Il avait assisté à la scène depuis le début.
« -Bravo, tout a fait splendide. A toi seul tu représentes un fléau des plus importants pour l'humanité.
- Puis-je te rappeler que toi aussi…
- Soit. Quoi qu'il en soit c'était tout de même risqué avec le vieux fou dans les parages !
- Je te l'accorde mais je me suis tellement amusé que cela valait le coup. »
