_______________________________
Notes : Voilà enfin le dernier chapitre, le vrai. Comme je l'ai déjà dit, je ferais peut-être la suite un jour... Mais il faut que je prenne un peu de vacances, depuis le temps que ce Severus un peu étrange a investi ma tête, j'ai du mal à le faire sortir. Je deviens même sarcastique... Tsss tsss. Un auteur ne doit pas devenir accro à son personnage, c'est dangereux. Après je ne vivrais plus que pour Severus Snape... Peut-être me direz-vous qu'il y a pire? En tout cas, mon idée première ce n'était pas de faire la vie de Snape en journal, ce n'était qu'une année... et puis, il vaut mieux que je m'arrête avant que je perde mes idées et le goût de l'écrire! Comme ça au moins, on se quitte sur un bon souvenir. Du moins, je l'espère.
Remerciements : À Dark Jezebel pour avoir aimé la fin (allez lire sa fic!!!), à Phonzine pour avoir joué les cheerleaders, à Radiohead qui m'emplit la tête de merveilles à longueur de temps, à SALH, ma ptite sardine qui a failli mourir étouffée à cause du canard en plastique (désolée), à No qui me comprend si bien, à Opaluz, la source de mon inspiration, et puis (on finit par le gros morceau de reconnaissance éperdue) à tous les reviewers qui me font sautiller de joie devant mon ordinateur avec leurs mots (trop) gentils.
Désolée pour ces remerciements larmoyants (snnnirf!), mais c'est que ça fait quelque chose de déposer un dernier chapitre! Surtout pour moi, qui ne finis jamais rien... Même là, ce n'est pas sûr que ce soit fini, alors ^^!
Reviewers de mon cur : J'ai particulièrement aimé recevoir plus de reviews en quelques heures pour le 6e chapitre que je n'en avais reçu en une semaine pour le 5e!!! Ça m'a agréablement surprise.
Réponse à tous.
Ginny McGregor : Tu es toute excusée bien sûr, et je suis contente d'avoir de tes nouvelles, vu que tu t'étais classée sur le podium de mes 3 premières revieweuses ^____^. Eh oui, je suis fan de Forrest, Forest Guuump lol... On se refait pas ^^p.
pug : Gosh alors, je t'avais oublié la derniere fois :'( ... Bizarrement, g pas reçu ta reviews dans ma bal, d'où cet oubli... Rah la la, le jour où on pourra faire confiance à l'informatique!!!
Snape4ever : (avec un pseudo comme ça, au moins, on est fixé ^^) Ouah, deux reviews, ça c'est sympa ^^. Contente d t'avoir fait télécharger Yellow Submarine, bicoze les Beatles c'est de la very good music - et le premier qui dit que c'est démodé, il s'en tirera pas entier! Y'a des trucs qui se démodent jamais... Allez, tous en chur! In the town where I was born...
Gaeriel-Jedusor : Ouah, génial, j'ai créé une nouvelle forme de régime! Dommage, ça marche pas sur moi (impossible de me faire rire moi-même, je vois tout venir à l'avance ^^). Bon, personnellement, imaginer Snapichou en train de faire sa popote dans la cuvette des chiottes, c'est pas ce que je préfère, moi ce serait plutôt dans ses bras à regarder tomber la pluie, mais chacun son truc lol, faut dire que je suis une romantique confirmée et multi-récidiviste, alors ^^p... mdr... Oui, bon, d'accord, la chanson dans l'idée c'est très romantique. Mais une merde pareille, excusez le langage ^^... g dû me creuser la tête environ douze secondes pour écrire ça (eh oui, tant que ça, tout le monde n'a pas un talent naturel pour les bêtises)... Non, dans ce chapitre, il va y avoir une chanson avec le niveau un peu au-dessus, tout de même ^___^. Merci de m'accorder ton pardon pour le "rouillé" (mé-euh, c pas moi, c Pomfrey!), merci d'avoir dit que ct mignon (la y-sont-chou attitude, comme dit jezebel!). Par contre, faire les autres persos aussi atachants... je n'y arriverai jamais, puisque je n'y suis pas aussi atachée! Bon, à part Sirius peut-être, mais je le vois mal tenir un journal là où il est (mon pov'bébé). Ah, et Remus, mais Remus est trop gentil, jamais je n'oserais dénaturer ce louveteau d'amour ^^.
Blue one : Yeeeeeeeeeesssssssssss!!!!!!!!!!! Vive la Snape's fever, et bienvenue au club ^_____^!!!
Blacky : Eh voilà, la suite est là, juste là... Mais je continue mes ptits commentaires de reviews, juste pour vous faire poireauter... niak niak niak!!! Comment ça, vous n'avez qu'à descendre la page?! Je vous l'interdis!!! ^^...
Mystick : Comment ça, drôle?! Comment as-tu pu trouver ça drôle, voyons, c'est une véritable tragédie grecque, cette fic! Lol, qu'est-ce que je suis rigolote #^___^# Merci-merci encore... C terrible de relire toutes ces reviews d'un coup, ça me fait enfler les chevilles ^^!
did : Ah ben c clair, ce serait trop bête de me mentir... J'avais mal lu le 1er coup, j'avais cru que c'était "je te mentirais en disant que j'aime ta fic", alors j'étais un peu vexée, mais un réajustement des yeux en face des trous et j'étais de nouveau toute contente ^^!
Lna Rosemberg : Je suis douée, moi, je t'ai même envoyé les "nom de" qui figuraient dans ce chapitre que tu n'avais pas encore lu! Hum, les génies sont distraits, c'est bien connu ^-^! Mdr, tu vois quoi comme équivalent sorcier du Sunday? Un mix de la Gazette et de Sorcière Hebdo avec des tas de clones de Rita Skeeter à la rédaction ^^?
alana chantelune : *pivoine* Oh la la, me compare aux Monty Python, je n'en mérite pas tant! Ils sont géniaux O__O... Vive l'humour british ^^!
Mystina : Eh! Non! Pose ce marteau tou de suite! Tu te prends pour un elfe de maison ou quoi ^^?! En tout cas, il semble que tu ne sois pas la seule à te demander qui sera ma prochaine victime (niêk niêk!) - haha! (\°__°/) (pour ceux qui pigeraient pas, c un psychopate avec une faux dans chaque main) En effet, je me pose aussi la question! J'attends que l'envie me vienne, là je fais une pause! J'ai commencé 5 autres fics, alors ^-^...
Luthien : Eh voilà la fin du suspense... T'avais raison de t'inquiéter, bwahahahahahahahaha!!!!! ... Hem. Non, j'rigole (comme tu vois). Merci pour m'avoir toujours répondu malgré tes exams (j'espère que ça s'est bien passé jusque là ^^).
Arna : MERCI, j'aurais jamais cru qu'on m'écrirait un jour une aussi longue review (moi je suis jamais inspirée pour les reviews)... *Trop contente* Tu es la première à me dire que je prends Snape à contrepied, ce qui est tout de même étrange, nom d'une moustache de criquet, parce que c'était mon idée de départ! Ruiner la réputation de ce cher Sev en montrant sa """véritable""" nature... Mais malgré tous mes efforts, on a persisté à me dire que c'était tout à fait lui. Après avoir lu ta review, je me dis qu'en fait, il doit être possible de faire les 2 en même temps ^^... Oh, et, je n'ai pas la moindre idée du goût de la purée de rainette mexicaine, mais si tu veux demander à Sev', tu sais où envoyer le hibou ^^.
Marie-Po-Fine : les plus courtes sont les meilleures? lol ^^
TiteSevie : Chapeau, la première à avoir fait le lien entre le "and call of christmas!" d'Alan Rickman dans Robin des Bois Prince des Voleurs, et l'histoire d'annuler Noël dans le chapitre 3 ^^... Hé, c qu'il faut avoir des références lol! Hum, JJG ne fait pas partie de mes références, mais ça c'est pas grave (je comprendrai jamais pourquoi tout le monde aime Goldman). Ah, et frappe ta soeur de ma part pour avoir OSÉ t'interrompre dans la lecture de mon chef-d'oeuvre lol...
Et enfin...
Disclaimer : Alors là, on a : personnages et monde à JK Rowling, Miss Agaric à Jezebel, extraits du livre de Trelawney piqués dans Un prénom pour la vie de je-sais-plus-qui, chanson (un tout ptit peu bidouillée mais alors vraiment pas beaucoup) de Tracy Chapman (yééé Tracy, je t'aime toi aussi!) et, hum... les 2-3 trucs qui restent sont à moi T__T.
Septième partie : Juin
1er juin
Malgré toute l'affection que je peux porter au vieux cinglé et à sa copine la vieille pie, là, vraiment, j'ai envie de les étrangler. Et ne parlons même pas de Quirrell, qui ce matin au petit déjeuner a lancé la conversation sur les instruments de bain des uns et des autres...
« Parce que figurez-vous que le p... professeur Snape possède un ravissant coin-coin en caoutchouc pour lui te... tenir compagnie», n'a-t-il pas manqué de préciser avec un sourire fielleux.
Nous avons frôlé la catastrophe lorsque Flitwick a fait avec innocence : « Ah oui? Comment savez-vous cela, professeur Quirrell?»
L'autre a viré pivoine, mais je me suis tout de suite exclamé : « Il ne sais rien du tout! Il affabule!!»
« Vraiment, Severus? est intervenue Minerva. Parce que, pour ma part, je ne suis pas contre ce type d'amusements. Je possède moi-même une petite flotte de navires en plastique...»
Tout le monde l'a regardée avec des yeux grands comme l'Australie, comme si elle avait lâché une grossièreté. Cela a bien rabattu son caquet à Quirrell, en tout cas, et je dois dire que cela m'aurait plutôt réjoui si par la suite j'avais réussi à m'ôter de la tête l'image abominable de Minerva McGonagall dans son bain. Brr.
Et donc, à la suite de ce petit déjeuner des plus déplaisants que j'ai écourté, ayant perdu l'appétit, je me suis rendu au bureau du siphonné-en-chef, j'ai nommé Albus Dumbledore. Il m'a accueilli avec un sourire jusqu'aux oreilles, et un instant plus tard je me trouvais assis dans un fauteuil près de la cheminée, avec une tasse de chocolat chaud entre les mains (comment est-elle arrivée là?).
« Buvez, Severus, cela va vous détendre», a dit le barbu.
J'ai trempé mes lèvres dans le breuvage avec suspicion. Cela a semblé encourager Dumbledore.
« Minerva et moi... nous avons eu vent que vous avez eu quelques... contrariétés, dernièrement.»
Quoi? Était-il possible qu'il soit au courant pour l'incident d'hier avec Quirrell?
« Nous nous sommes rendu compte, a-t-il poursuivi, que vous aviez perdu l'appétit, que vous étiez redevenu d'humeur plus sombre... Nous en avons déduit que vous aviez eu quelque problème avec votre amie... Morgane, c'est cela?»
« Oh», j'ai juste dit. C'était donc cela. À vrai dire, j'avais réussi à ne plus trop y penser, merci de me le rappeler, voilà qui me remonte le moral... Surtout que je ne suis pas trop porté sur le déballage de vie privée à cette heure de la journée - pas plus qu'à aucune autre heure, d'ailleurs.
« Alors, continua Dumbledore, avec Minerva, nous avons songé qu'un peu de compagnie vous serait bénéfique.»
Là, il va m'annoncer qu'il m'a payé un abonnement dans un bordel, je me suis mis à penser, vaguement effrayé. Il faut s'attendre à tout avec cet homme.
Au lieu de cela, il m'a collé un machin noir dans les bras - et quand j'ai vu ce que c'était, j'ai presque eu un regret pour le bordel.
« Appelez-le comme vous voulez», qu'il a dit.
Moi, j'étais pétrifié, ne pouvant détacher mon regard des grands yeux verts en amande de la petite boule de poils. Incrédule - les hallucinations conscientes, ça existe, non? - j'ai balbutié : « Mais c'est... c'est un...»
« C'est un chaton, Severus», m'a dit le vieux bonhomme, apparemment très content de lui, avant de me faire lever et de me conduire à la sortie : « Je vais vous laisser faire connaissance, maintenant.»
Et voilà comment je me retrouve avec un chaton sur les bras.
Je ne sais pas quoi faire de cette boule de poil. Elle m'angoisse. Elle n'arrête pas de me fixer depuis le bord de la cheminée, où elle a élu domicile dès son arrivée dans les cachots. Je ne sais plus où me mettre, sous ces yeux verts (de la même couleur que ceux de Morgane...). Même quand je lui tourne le dos, je sens son regard sur ma nuque.
Mais qu'est-ce que ce truc me veut, à la fin?!
2 juin
Morgane m'a suggéré que le chat avait peut-être faim. Ce n'est pas idiot.
3 juin
Je n'ai pas précisé à Morgane pour quelle raison Dumbledore m'a filé cette bestiole. Ne remettons pas ça sur le tapis.
Et le premier qui me dit que je refuse de voir la vérité en face, je lui met un pain.
4 juin
Devant l'insistance de Morgane, j'ai donné un nom au chat. J'ai décidé de l'appeler Ankou*.
Morgane semble adorer ce chaton. Pas moi.
J'étais tranquillement assis dans mon fauteuil, en train de lire un roman très amusant (Le silence des agneaux), quand je sens quelque chose m'atterrir sur les genoux. De surprise, j'ai lâché mon livre, pour découvrir Ankou en train de ses griffes sur ma robe, avant de se rouler en boule contre mon ventre et de ne plus en bouger. Je suis tétanisé. Cela fait près d'une heure qu'il est là. Je ne sais pas quoi faire. Et il n'arrête pas de... de grogner.
Non, pour les chats, on dit ronronner.
Oh, c'est du pareil au même!
5 juin
Ankou est rentré dans mon armoire à ingrédients et a dévoré mes poumons de phacochère ! Comment une chose aussi minuscule peut-elle manger autant?
Vilain chat, vilain!
6 juin
Morgane m'a dit en riant qu'elle était jalouse d'Ankou parce qu'il se frotte sans arrêt contre mes jambes. « Ah, ce que j'aimerais être un chat!»
Pour ma part je préfère qu'elle soit une femme, mais ce n'est que mon avis personnel.
7 juin
Trelawney fait de la propagande!
« Sybille m'a prêté un livre, m'a dit Morgane d'un air amusé, tout à l'heure. Enfants des étoiles. Tu veux connaître ta personnalité en fonction des planètes sous lesquelles tu es né?»
« Oh, oui, j'en meurs d'envie», j'ai fait avec un chouia de sarcasme dans la voix.
Mais elle a commencé : « "Ce sont en apparence des gens réservés, observateurs, alors qu'en réalité ils sont passionnés et nerveux. Quand on ne les connaît pas, ils dégagent une certaine froideur, mais ce n'est que le feu sous la cendre"...»
« Arrête ça! je l'ai coupée, profondément agacé. Il n'y a aucun feu sous ma cendre!»
« "Il y a deux hommes chez eux", a continué Morgane, trouvant manifestement ces inepties du plus haut comique. "L'un semble venir d'un autre monde, tandis que l'autre est plus matérialiste, plus réaliste, voire acerbe"...»
« Donne-moi ce livre!»
Elle s'est exécutée docilement, et a esquissé un sourire en coin : « Tiens, je l'ai déjà lu, de toute façon. C'est... intéressant.»
Intéressant! Si elle a dit cela pour que je le lise, sa combine tombe totalement à plat.
Plus tard
Quoi?! "Coq de basse-cour, agressif, possessif et orgueilleux"!
Je prends cela pour une insulte personnelle!
8 juin
Qu'est-ce que ce bouquin peut raconter comme absurdités!
"Ils ne sont pas étouffés par leur foi, qui est légèrement opportuniste et un tantinet bourgeoise" - bourgeoise?! - "et pourtant, en bien des cas, ils auraient intérêt à se réchauffer le coeur à la flamme d'une croyance."
Alors là, désolé, mais quand on a un père juif, une mère catholique et qu'on vit dans un pays protestant, la foi n'apparaît pas comme quelque chose de très logique! Mais je crois... je crois...
Je crois en Dumbledore.
Ou du moins, c'était le cas avant qu'il ne me fasse "cadeau" de ce chat qui a encore une fois squatté mes genoux. Je déteste vraiment cette...
Oh, qu'il est trognon quand il dort avec sa papatte sur son nez!
9 juin
Potter a failli se faire attaquer lors de sa retenue dans la Forêt Interdite, hier soir. C'est déplorable... Il n'a pas une égratignure!
Ce gosse a vraiment une chance insolente.
Hum.
Cette histoire de licornes assassinées, cela me rappelle quelque chose... Quelque chose que j'aurais lu... Rien à faire, je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.
Bah, c'est sûrement sans importance.
10 juin
Ah, au moins, le livre idiot de Trelawney me reconnaît une qualité non négligeable : "Leur intelligence est remarquable, incisive, précise, rapide." Ravi de vous l'entendre dire! "C'est une intelligence analytique, un peu négative, et dans certains cas, même destructive." Euh... "Destructive", c'est un compliment, ou pas? "Ils sont capables d'une ironie blessante." Ha! Un peu, mon neveu! Et j'en suis fier!
11 juin
Comment ça? "Capable d'avoir de magnifiques élans de générosité et de tout reprendre quelques minutes plus tard"... C'est n'importe quoi! Je ne suis jamais généreux! Je suis méchant! MÉCHANT!
"Des refoulements nombreux qui risquent de les aigrir"... Alors là, pardon, je refoule que dalle!
Est-ce que j'ai l'air aigri?
...
Je vais de ce pas foutre ce bouquin à sa juste place : la poubelle.
12 juin
Aujourd'hui, Ankou s'est aventuré jusqu'à mon épaule gauche, et il ne veut plus en descendre. Il va pourtant bien falloir qu'il bouge de là, peu importe s'il embarque la moitié de ma robe entre ses griffes, parce que je ne peux quand même décemment pas faire cours avec une chose aussi... aussi... mignonne!
14 juin
Oh, mais j'y pense soudain, je ne sais même pas quand Morgane doit partir, exactement!
15 juin
Morgane ne veut pas me dire quel jour elle prendra son portoloin (« C'est plus économique») pour Paris. Elle m'a fait toute une argumentation comme quoi les adieux sont idiots, et les rendez-vous aussi.
« Tous les jours on se dit au revoir, pour se retrouver le lendemain, et mon départ ne demande rien de plus... Ensuite, qui sait ce qui adviendra? Mes voyages dureront quelques années. Peut-être rencontrerons-nous quelqu'un, alors il ne sert à rien de faire des projets. Ce qui arrivera arrivera, et si nos routes sont faites pour se recroiser un jour, il en sera ainsi. C'est tout.»
C'est tout.
J'ai dit que j'étais d'accord. Après, tout, c'est un raisonnement plein de bon sens.
Mais dès qu'elle a eu le dos tourné, j'ai soufflé à Bélial, son corbeau : « Ne la laisse pas partir sans me prévenir.»
16 juin
Dimanche merveilleux dans les bras de mon petit hamster.
« Et toi, tu as voyagé?» m'a demandé Morgane.
« Oh, oui, j'ai répondu en souriant. Dans toute la Grande-Bretagne!»
Elle a rit.
« Et quel est l'endroit que tu préfères?»
« À part mon lit, tu veux dire?» j'ai plaisanté. Puis j'ai baillé paresseusement, avant de dire d'une voix douce : « Tes bras, bien sûr.»
Et aussitôt je me suis dit que, nom d'un crotale édenté, ça, ce n'était pas une réplique à la Severus Snape! Ce genre de choses tartignoles, je les pense, mais je ne les dis jamais!
Morgane n'a pas paru s'en offusquer outre mesure, cependant...
Et dire que les examens des première année (les plus déprimants) commencent demain. Oh la la, comme si j'avais la tête à me préoccuper de cela!
17 juin
J'ai vu Ankou traîner avec Mrs Norris, cette chatte vulgaire qui appartient à Filch.
Hum. Je n'aime pas trop qu'il ait ce genre de fréquentations.
19 juin
Ankou n'est pas revenu, aujourd'hui. Ce n'est pas que je m'inquiète, mais... Voilà, quoi.
20 juin
AAAAAAAH!
Filch est venu me voir tout à l'heure pour me prévenir que...
C'est Ankou... il... Mrs Norris l'a...
Gasp! Respire, Severus, respire!
La carpette qui sert de chat à Filch a bouffé mon chaton!!!
21 juin
Beuh... Ça me rappelle mon Gaspard... quand j'avais onze ans... Il était moche, et bête, mais je m'y étais attaché, moi, à cette mygale! Même une mygale ne mérite pas de mourir écrasée sous le derrière de Lucius Malfoy...
La prochaine fois que je vois Mrs Norris, je jure que mon coup de pied va lui faire faire trois fois le tour de la planète! Jusqu'ici, j'ai juste réussi à l'envoyer valser à l'autre bout de couloir...
C'est marrant, mais depuis elle m'évite.
22 juin
Alors ça, ça, c'est la meilleure!
J'ai surpris une conversation de Potter, le cadet Weasley et Granger! À mon sujet! Ils s'imaginent que j'ai l'intention de voler la Pierre philosophale! Rien que ça! J'étais trop ébahi pour les punir, je les ai juste vaguement menacés de renvois s'il ressortaient de leurs dortoirs en pleine nuit... Quand je suis sorti de la salle des professeurs, un peu plus tard, Granger était à la porte. Elle a prétendu vouloir parler à Flitwick, mais je suis sûr qu'elle mentait.
C'est vraiment injuste! Pourquoi est-ce qu'on me colle toujours les mauvais coups sur le dos?
Celui qui est le plus louche ici, c'est quand même Quirrell, non?
23 juin
Nom d'un cafard écrasé sous le sabot d'un centaure galopant à la pleine lune! Eh bien, pour une histoire, c'en est une! Je ne sais même pas par quoi commencer.
On pourrait résumer en disant qu'encore une fois, Potter a trouvé le moyen d'être le centre d'intérêt. Et comment? En bafouant quelques dizaines de règlements, entre autres! Je lui avais pourtant bien dit que s'il rôdait de nouveau dans les couloirs après le couvre-feu, je m'occuperais de son renvoi! Et là il a fait pire : il s'est introduit, avec ses deux lèche-bottes, Granger et le cadet Weasley, dans la cachette de la Pierre philosophale!
Mais je crains malgré tout que ce ne soit pas encore pour cette fois que Potter disparaîtra de ma vie.
En effet, par un étrange hasard de circonstances, après avoir franchi toutes les protections de la Pierre et avoir trouvé le moyen de laisser les deux autres en arrière pour ne pas qu'ils lui fassent de l'ombre, Potter s'est trouvé nez à nez avec le voleur de la Pierre... qui n'était autre que Quirrell.
Eh merde! Je le savais, je le savais, c'est pas juste! Je l'avais découvert le premier!
Bon, alors sous prétexte que Potter a réussi à faucher la Pierre avant l'autre et qu'il a failli y laisser sa peau (pourquoi toujours "failli"?!) quand Quirrell a voulu la lui prendre, monsieur est un héros. C'est un peu facile, ça, alors il suffit d'être au bon endroit au bon moment pour être un héros?
Apparemment, oui.
Ce qui est tordant dans cette histoire, c'est la révélation du mystère "pourquoi Quirrell porte-t-il en permanence un turban aussi ridicule?". La raison, c'est que dessous il planquait le Seigneur des Ténèbres en personne! Le Lord a fait une croix sur sa dignité, on dirait! Hihi...
Dumbledore ne trouve pas ça drôle; il est horrifié qu'on soit passé si près d'un tel désastre : la Pierre entre les mains du Seigneur des Ténèbres, un élève assassiné, tout ça... Faut pas voir tout en noir! Il y a un point positif dans cette histoire : Quirrell, que j'avais autrefois placé dans ma liste des personnes que je souhaite voir mourir dans d'atroces souffrances, est mort dans d'atroces souffrances. Ha! Bien fait! Nananananèreuh!
24 juin
Oh, ben non!
Dumbledore et Flamel ont détruit la Pierre philosophale! S'ils n'en voulaient plus, ils n'avaient qu'à me la donner, je la voulais bien!
Quel gâchis!
25 juin
Tout à l'heure, Dumbledore a surgi derrière moi et m'a fait une grande tape dans le dos qui m'a fait avaler de travers. Quand mes suffocations se sont calmées, il m'a dit : « Harry s'est réveillé, Severus! N'est-ce pas fantastique?»
Oh, oui, comme vous voyez, je danse de joie.
26 juin
QUOI?!
Ah, non, ah, non!
C'est Slytherin qui a gagné cette fichue Coupe! Dumbledore n'a pas le droit de rajouter des points de dernière minute à Gryffindor! Si?
Argh, j'en ai marre!
Et non, je ne pleure pas de dépis, j'ai juste une poussière dans l'oeil!
29 juin
Mazette, quel soulagement! Tous les élèves sont partis il y a quelques minutes. Ce fut une année mouvementée, je ne suis pas mécontent que tout soit fini.
Ah, je retrouve mon petit hamster cet après-midi! Je n'ai pas pu beaucoup la voir ces derniers jours, avec tous les examens que j'avais à corriger...
Plus tard
Je ne croyais pas si bien dire en écrivant que tout était fini.
J'étais sur le point d'aller déjeuner quand Bélial a surgi à ma fenêtre. Sur le moment, je n'ai pas compris ce qu'il faisait là, puis je me suis rappelé... Ne la laisse pas partir sans me prévenir.
J'ai foncé hors de Poudlard et ai transplané aussi vite que possible au Chaudron Baveur. À mon intense soulagement, j'ai trouvé Morgane penchée à sa fenêtre en train d'appeler : « Bélial! Mais où es-tu, bon sang! Tu vas me faire rater mon départ!»
« Il est ici, Morgane», j'ai alors dit doucement.
Elle s'est retournée si brusquement qu'elle a vacillé un instant. Ou bien était-ce la surprise de me voir sur le pas de sa porte. Son expression est passée si rapidement de la stupéfaction à la joie puis à la tristesse que je ne suis pas certain de ne pas avoir imaginé l'ébauche de sourire qui a un instant illuminé son visage.
Tous ses bagages étaient prêts, et Bélial est rentré de lui-même dans sa cage restée ouverte. D'un geste autoritaire, j'ai pris les deux grosses valises de Morgane et, en essayant de ne pas montrer qu'elles étaient beaucoup plus lourdes que ce à quoi je m'attendais, j'ai dit : «Allez, on y va.»
Quelques instant plus tard, nous nous trouvions dans une sombre ruelle crasseuse. Pas vraiment le genre d'endroit où j'aurais aimé faire mes adieux, en fait. Un drôle de type barbu avec une pipe à la bouche et un oeil torve a surgi de derrière une poubelle et s'est avancé vers nous.
« Départ pour Paris?» il a fait d'une voix rocailleuse.
Morgane a acquiescé et a tendu son billet à l'homme qui l'a fourré dans sa poche avec un grognement satisfait.
« Au fond de la ruelle, la roue de vélo. Ne tardez pas, tout le monde est déjà parti», a-t-il dit, puis il est retourné s'asseoir à côté de sa poubelle.
Nous avons marché silencieusement jusqu'à la roue en question. Arrivée là, Morgane a ouvert la bouche pour la première fois : « Je suppose que c'est ici qu'on se sépare. Tu n'aurais pas dû venir, tu sais.»
Je me suis forcé à sourire, ne sachant comment prendre cette phrase.
« Bah, je ne me lie pas facilement, mais ensuite je deviens un peu collant, comme garçon.»
Elle a passé sa main sur ma joue et j'ai senti une boule se former dans ma gorge.
Après une hésitation, je l'ai tout de même prise dans mes bras pour l'embrasser. Je me sentais si malheureux tout d'un coup que j'ai rassemblé toutes mes maigres connaissances de français et je lui ai glissé à l'oreille : « Je t'aime, Morgane.»**
Elle s'est écartée de moi en soupirant, et cela m'a donné l'impression bizarre que par ce geste elle m'arrachait le cur, comme s'il était resté soudé au sien. Elle a gardé les yeux baissés, a pris une valise sous chaque bras, la cage de Bélial dans sa main gauche, et s'est approchée de la roue de bicyclette. Mais sa main a eu un mouvement de recul.
Elle s'est retournée vers moi et elle m'a murmuré : « C'était suffisamment difficile de partir comme cela, Severus. Pourquoi faut-il que tu me dises cela maintenant?»
« Parce que je voulais que tu le saches. Même si...» Soudain, je ne trouvais plus mes mots et je me sentais incroyablement maladroit. « Même si ce n'est pas... la même chose pour toi.»
J'ai soutenu le regard incrédule de Morgane avec difficulté.
« Oh, Severus, pour toi il faut vraiment tout dire? Les mots ont un tel pouvoir pour toi que ce qu'on ne dit pas n'existe pas? Si j'avais su cela, je t'aurais...»
Mais à cet instant, sa main a touché par mégarde la roue de vélo derrière elle. Morgane a disparu et je me suis retrouvé seul dans la ruelle, seul avec un vieux fumeur à l'oeil en vrille qui jouait avec une vieille arrête de poisson.
30 juin
Eh voilà. Ce sont les vacances. Tout cela pour revenir à mon point de départ. Tout est exactement pareil qu'il y a un an, à une invasion de mille-pattes et un chagrin d'amour près.
Je ne vois pas ce que je pourrais raconter dans ce journal désormais. Je crois qu'il ne sert à rien de le continuer plus avant. Je tire un trait sur tout ça, et je me morfond jusqu'à la fin de mes jours.
- FIN -
1er juillet
Nom d'un sifflet à bulles!
J'étais en train d'aligner mes paires de chaussures en bas de mon armoire (je ressentais le besoin urgent de m'occuper) quand j'ai trouvé un bout de parchemin plié en quatre. Il m'a fallu quelques secondes pour me rappeler de quoi il s'agissait. Je n'avais plus repensé à ce fameux parchemin qui fut la cause de mon lumbago jusqu'à ce jour, et il ne m'est apparu qu'à ce moment que j'avais dû le ranger distraitement dans une poche - dont il sera tombé par la suite, sinon je ne l'aurais de toute évidence pas retrouvé parmi mes chaussures.
Je me suis demandé si j'avais le droit de le regarder pendant, oh, une bonne demi-seconde au moins, avant de l'ouvrir.
C'est visiblement un brouillon; il y a des tas de ratures et des taches d'encre. Sur un côté des dizaines de "Severus" sont écrits en diagonale, et en bas, dans un coin, a été dessiné le visage d'un homme qui me ressemble beaucoup. Et surtout, au milieu de tout cela, il y a une chanson.
"Some say you're crazy, say that you're no good
Say you're family's cursed with bad blood
I think you're cute and misunderstood
I wouldn't change you if I could
Let 'em talk you down, call you names
My mind's made up and it ain't gonna change
Sure in my heart, happy and free
You're the one you're the one you're the one for me
Some say you're bitter, think you're mean
Uncouth, untamed and unrestrained
But I think you're sensitive and sweet
Stay as you are don't change a thing
Let 'em talk you down, call you names
My mind's made up and it ain't gonna change
Sure in my heart, happy and free
You're the one you're the one you're the one for me
Some say you're scathing, wicked and wild
Heartless, perpetually cynical
But I think you're funny and I like your smile
Want to be with you, want you to stay awhile
Let 'em talk you down, call you names
My mind's made up and it ain't gonna change
Sure in my heart, happy and free
You're the one you're the one you're the one for me***"
Bon.
Quand, exactement, ai-je perdu ce qui me servait d'intelligence?
Ma place n'est pas ici! L'année scolaire est terminée, et la Pierre Philosophale est détruite : plus rien ne me retient à Poudlard! Je pourrais au moins passer ces vacances avec mon petit hamster...
Il paraît que la France est très agréable à cette période de l'année.
Par Merlin, je crois bien qu'il y a un départ en portoloin tout à l'heure! Le temps de rassembler quelques affaires...
Paris, me voilà!
______________________________
* Ankou : entité de la mort chez les Celtes. (Peut-être que Severus ferait un bon prof de divination, finalement ^^...) (NdlT)
** En français dans le texte ;). (NdlT)
*** Je n'ai pas cru bon de traduire cette chanson, elle n'aurait plus aucun intérêt en français.
On remarque que, dix ans plus tard, Tracy Chapman sortira dans son album Let It Rain une chanson aux paroles presque similaires, intitulée "You're The One". (NdlT)
______________________________
______________________________
Ainsi s'achève ce premier journal de HP&the Philosopher's Stone : The Secret Diaries.
Ce fut une grande joie pour moi de vous traduire ce texte... Je vais m'atteler à présent à la traduction du journal suivant! Quel sera-t-il? Ha ha, nan, faut garder un peu de mystère ^__^...
Adieu Sev'! Tagazok à toi, et que l'esprit de Salazar Slytherin veille sur toi (ne va pas te faire tuer, surtout, ou je te ressucite illico dans une fic).
______________________________
______________________________
______________________________
Voici, au cas où cela vous intéresserait (ce dont je doute fortement...) l'"analyse" complète de sa personnalité qu'a lue Severus - retrouvée en fouillant les poubelles du château (ce fut laborieux)...
[J'ai tout pompé dans Un prénom pour la vie, un livre un peu con mais marrant, enfin surtout marrant quand je trouve Sev dans une des personnalités décrites ^^... Je ne garantis pas que c'est toujours du mot-pour-mot ni que le texte est intégral, mais je peux vous assurer que je n'ai rien inventé.]
« Animal totem : albatros
Végétal totem : citron
Ce sont en apparence des gens réservés, observateurs, alors qu'en réalité ils sont passionnés et nerveux. Quand on ne les connaît pas, ils dégagent une certaine froideur, mais ce n'est que le feu sous la cendre. Il y a deux hommes chez eux : l'un semble venir d'un autre monde, tandis que l'autre est plus matérialiste, plus réaliste, voire acerbe. On pourrait dire que le premier c'est l'albatros, qui symbolise le grand et mystique voyage, et le second c'est le coq de basse-cour, agressif, possessif et orgueilleux. Sans oublier l'acidité du citron, son végétal totem.
Volonté
Chez eux, on a du mal à faire la différence entre la volonté et l'entêtement, qui l'un et l'autre sont d'ailleurs parfaitement efficace. Ils font souvent des enfants capricieux et parfois rageurs.
Émotivité
Elle existe mais n'est pas épidermique. Elle est en profondeur et déconcerte souvent par tout ce qu'elle cache de troubles profonds qui peuvent provoquer, s'ils sont toujours "écrasés", des remous pathologiques.
Réactivité
Elle est moyenne, mais elle présente des "crêtes" lorsque le sujet sort de ses gonds dans des "foucades" parfois redoutables. À d'autres moments, les plus nombreux, ils savent réfléchir avant d'agir.
Activité
Elle est bonne et il leur arrive même de compenser un certain manque de sociabilité, voire de dynamisme, par une persévérance dans le travail qui confine à l'obstination. Mais ce travail prend parfois les allures d'une provocation tant ils mettent d'agressivité dans leurs activités : on a souvent l'impression qu'ils n'y a qu'eux qui travaillent au monde!
Intuition
Intuitif, ils se servent de leur vision subtile des choses pour vous dérouter et vous faire sentir que vous n'appartenez pas à leur monde. On les dit un peu prétentieux, mais ce n'est souvent qu'un réflexe d'autodéfense. Ils sont séduisants, d'une manière sélective. Si vous ne leur plaisez pas...
Intelligence
Leur intelligence est remarquable, incisive, précise, rapide. C'est une intelligence analytique, un peu négative, et dans certains cas, même destructive. Ils sont capables d'une ironie blessante et ils s'installent souvent dans un système où l'attaque constitue l'essentiel de leur stratégie.
Affectivité
Nous retrouvons encore ici l'homme double, capable d'avoir de magnifiques élans de générosité et de tout reprendre quelques minutes plus tard. Ils veulent qu'on les aime, mais ils ne sont pas sûrs de savoir exprimer l'amour qu'ils vous portent. De ce tiraillement naîtront des refoulements et des contradictions. L'aveu d'un amour ne peut pas être fait n'importe quand. Selon l'heure et le jour, on parle soit au "coq", soit à l'"albatros". Leur amitié non plus ne se livre pas facilement. Ils attendent de nombreuses preuves de dévouement avant de répondre et encore avec une certaine réticence. Ils ont un sens profond de l'opposition, sont facilement découragés lorsque l'échec se présente et font des refoulements nombreux qui risquent de les aigrir.
Moralité
Elle est bonne, même si c'est un peu une moralité de façade, car il faut sauver les apparences. Ils ne sont pas étouffés par leur foi, qui est légèrement opportuniste et un tantinet bourgeoise, et pourtant, en bien des cas, ils auraient intérêt à se réchauffer le coeur à la flamme d'une croyance.
Vitalité
Elle est excellente. Leur régime est à surveiller car ils ont tendance à abuser d'excitants comme l'alcool, par exemple. Ils souffrent de maux de têtes relativement fréquents et lorsque leur nervosité passionnée se déchaîne, ils peuvent avoir des accidents de voiture assez graves.
Sensorialité
Leur sexualité est relativement compliquée, comme tout leur caractère, d'ailleurs. Elle est faite évidemment d'agressivité, de fuite, de neutralisation et d'ébauches de réalisation qui ne sont pas toujours concluantes.
Dynamisme
Il est inférieur à la volonté et l'activité. On a l'impression qu'ils agissent plus par devoir que par enthousiasme véritable. Ils sont tout à fait capables de poursuivre des études prolongées, faites sans passion mais avec beaucoup de conscience. Ils pourront devenir hauts fonctionnaires, industriels pointilleux, enseignants peu ostentatoires, pharmaciens, mais il y aura toujours en eux une certaine sécheresse d'expression.
Sociabilité
Elle est un peu bourgeoise : on reçoit parce qu'il faut recevoir. Leur manque de diplomatie et leur ton péremptoire sont susceptibles de créer des inimités. Ils n'aiment pas perdre leur temps avec des gens qui n'ont rien à faire ou rien à dire, et ils ne se privent pas de faire des remarques acerbes ou désobligeantes. Ce sont des êtres secrets, jaloux, durs. »
