Coucou tout le monde !

Je ne m'attendais pas à avoir autant de reviews pour un premier chapitre, je suis vraiment très contente !! Alors le moins que je puisse faire c'est d'y répondre :

Allima : merci pour ton soutien. J'espère que tu ne seras pas déçue par la suite.

Julie014 : merci beaucoup. J'espère que la suite te plaira toujours autant.

angel : merci beaucoup. Tu pourras toujours faire attention pour les prochains chapitres (ben oui on ne sait jamais !!!), je te fais confiance là-dessus.

ILiv inParis : J'ai été super honorée d'avoir une review de ta part, vu que je te considère comme une grande traductrice sur Je n'ai pas de correcteur, disons que je suis douée avec l'orthographe lol. Le plus dur dans une traduction, c'est la construction des phrases, mais ça t'as dû le remarquer. Merci énormément pour tout ! (Au fait je suis en terminale S spécialité physique-chimie et c'est pas la joie tous les jours) Bisous.

Valentina : merci. Eh oui vive Ron/Hermione, ils sont trop mimi (et puis pendant que j'y suis vive Rupert Grint lol)

Elea013 : Merci pour ton soutien. J'ai transmis tes félicitations à l'auter qui se dit très honoré que la fic plaise et qui te remercie beaucoup. En ce qui concerne la facilité de la réconciliation, t'inquiète pas il y aura d'autres disputes...

Benelie : Désolé pour les phrases que tu trouves bizarres. J'espère que je ne vais pas en faire trop souvent ! Merci.

LovelyHermione : merci beaucoup.

missanie : Merci pour ton soutien. J'ai transmis tes félicitations à l'auteur qui est très honoré que sa fic plaise et qui te remercie.

Ariane : merci.

rupertforever : merci beaucoup. J'espère que tu ne seras pas déçue par ce chapitre. Au fait, t'es fan de Rupert Grint ? (C'est vrai qu'il est à croquer lol)

Pfiou ! Enfin j'ai fini (ne vous inquiétez pas, j'adore ça). Bon je vais pas vous faire attendre plus longtemps...

Chapitre 2

Après avoir passé la soirée ensemble dans la salle commune, Harry, Ron et Hermione étaient allés au lit en riant comme cela ne leur était jamais arrivé auparavant. Cela avait été une soirée plaisante pour tous les trois et ils avaient tous été d'accord sur le fait qu'ils en avaient eu besoin. Même si Hermione s'était sentie coupable d'aller au lit sans avoir accompli de réel travail, elle se sentait à présent étrangement satisfaite.

Ron se jeta sur son baldaquin, replia ses bras sous sa tête, croisa les chevilles et sourit d'un air rêveur. Il ne pouvait pas croire qu'il l'avait réellement fait. Avec quelques paroles gentilles et de la culpabilité, il avait obtenu du rat-de-bibliothèque-qui-étudie-tout-le-temps qu'elle sorte de sa coquille et qu'elle passe du temps avec lui, pour une fois. C'était quelque chose qu'il essayait d'accomplir depuis presque 5 ans, et qu'il avait tenté d'exécuter encore plus après avoir réalisé qu'il voulait passer davantage de temps avec elle.

Sa conscience lui rappela ses excuses à Hermione. Après avoir tourné ça dans sa tête, il avait décidé que pour assurer la continuation de son amitié avec elle, il devait dire quelque chose le premier. C'était beaucoup trop risqué de la perdre à cause d'une question de fierté.

Sa fierté l'avait toujours arrêté avant, mais plus maintenant. Depuis qu'il était entré en sixième année, son caractère entêté dépérissait petit à petit quand il croisait ces yeux lumineux et ce magnifique sourire. Cela ne lui était jamais venu à l'esprit que quelqu'un aurait un jour autant d'effet sur lui.

Jusqu'à ce qu'il la voie après l'été. Tout avait semblé prendre un sens après ça.


Le jour suivant au petit déjeuner, Hermione et Ron se sentaient tous les deux complètement frais et dispos. Ils s'étaient souvenus d'apporter des gants et des écharpes pour l'Herbologie, et parlaient avec agitation à Harry de ce qu'ils pourraient bien faire dehors dans le froid.

« En fait, je pense que nous allons voir une Fidelis aujourd'hui » commenta Ron en jetant à la hâte un coup d'œil à Hermione, dont la bouche était grande ouverte.

« Tu as lu le chapitre ? »

« Je t'avais dit que je le ferais » dit-il d'un air magnanime.

Elle le dévisagea quelques secondes puis retourna à sa nourriture. « En fait je ne pensais pas que tu le ferais réellement ».

Ron haussa les épaules en prenant une grande bouchée de son petit pain. La bouche à moitié pleine, il dit « J'estimais que si on allait l'observer aujourd'hui, je ferais mieux de savoir ce que c'est. »

« Quand as-tu eu le temps de faire ça ? Nous n'avons rien fait hier soir » dit-elle tandis qu'une teinte rose envahissait rapidement ses joues.

Ron sourit d'un air satisfait. « En Divination, où veux-tu que ce soit ? »

Hermione gémit. « Je n'arrive pas à croire que tu suives encore cette matière. »

« C'est un bon moyen d'avoir deux heures pour se rattraper » mentionna Harry. « Passe-moi le jus de citrouille » ordonna-t-il à un camarade de sixième année, Seamus Finnigan.

« Alors, la Fidelis, aujourd'hui, hein ? » demanda Seamus. « J'ai entendu dire que ça allait être un cours atrocement ennuyeux. »

« Sauf si tu t'intéresses à ce genre de choses » marmonna Hermione, et seul Ron put l'entendre. Il devint aussi rouge qu'elle.

« Qu'est-ce que tu veux dire ? » demanda Harry, qui regarda Seamus en fronçant les sourcils.

« Tu t'es endormi, hein Potter ? » rit-il. « La Fidelis est... »

Il fut interrompu par un fort cri rauque. Un hibou avait jailli dans la Grande Salle, et Hermione reconnut aussitôt l'oiseau qu'elle avait utilisé la veille. Ses parents avaient été exceptionnellement rapides à lui répondre.

« Il est un peu tôt pour le courrier » dit Ron.

« Mes parents » Elle rit en roulant des yeux. Elle ouvrit la lettre et lut :

Hermione chérie,

Nous sommes peinés que tu ne veuilles pas venir à la maison pour Noël cette année, mais tu as notre permission pour rester à l'école. Nous t'enverrons nos cadeaux dans quelques jours. Joyeux Noël chérie !

Avec tout notre amour,

Papa et Maman.

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Ron en risquant un coup d'œil curieux par-dessus l'épaule d'Hermione.

Elle replia rapidement la lettre. « Une lettre de Maman et Papa. »

« Je sais ça » dit-il en lui lançant un regard bizarre. « Qu'est-ce qu'ils racontent ? »

« Est-ce que je suis obligée de tout te dire ? »


Le professeur Chourave se dirigea vers l'avant de sa « salle de classe » et attendit que les élèves se calment. Elle avait l'air très désireuse de commencer.

« Très bien, chers élèves » dit-elle en s'éclaircissant la gorge. « Devant vos tables se trouvent des boîtes en verre qui contiennent ce que nous appelons communément la plante Fidelis. A présent, est-ce que quelqu'un peut me parler de cette plante ? »

Hermione, comme elle l'avait toujours fait, agita frénétiquement sa main dans les airs. « Miss Granger ? »

« La plante Fidelis, se trouvant généralement dans les régions les plus au Nord de l'Europe, est assez rare. Elle fleurit seulement en hiver, mais quand la graine est plantée, cette plante vit éternellement. Les pétales des fleurs sont rose vif, couleur qui symbolise la signification de la fleur. »

« Très bien, dix points pour Gryffondor » offrit le professeur Chourave en se tournant vers les autres élèves. « Mais qui peut me dire la signification de cette fleur ? »

A nouveau, la main d'Hermione était dans les airs. « Miss Granger ? »

« Fidelis veut dire cœur fidèle, ce qui est ce pourquoi la graine a été initialement plantée. L'histoire nous dit que dans les temps anciens, les familles de sorciers Grison et Yurthen étaient des ennemies mortelles, mais deux de leurs enfants tombèrent amoureux l'un de l'autre. Afin d'exprimer son amour pour Amélie Yurthen, Gus Grison lança un sort sur une graine de fleur, la planta et, en grandissant, cette fleur symbolisait l'amour qu'il garderait toujours pour elle. Ainsi, cela signifie que chaque fois qu'une graine de Fidelis est semée, celui ou celle qui l'a plantée exprime son amour immortel pour une autre personne. »

« Prodigieux ! Merci également pour la leçon d'histoire, Miss Granger ! » clama le professeur Chourave avec joie. « Quand elle pousse en une plante comme celle que je vais vous montrer, la graine de Fidelis plantée est une merveilleuse expression de l'amour. Elle est considérée comme la seule chose qui signifie votre amour véritable envers une personne. » Les joues de Ron et d'Hermione devinrent roses à nouveau. « Il y a un autre moyen que la plantation de la graine pour manifester son amour, mais quelqu'un peut-il me dire pourquoi la cueillette d'une fleur de Fidelis n'est jamais utilisée ? »

La main d'Hermione jaillit de nouveau, mais dans une totale coïncidence qui n'arrive qu'une fois dans la vie, une autre main précéda la sienne.

Les yeux du professeur Chourave, comme ceux de toute la classe, s'écarquillèrent. « Mr Weasley ? »

Ron avala difficilement et répondit d'une voix cassée. « La Fidelis est tellement rare, que même si son immense beauté reste visible tout l'hiver, il est illégal d'en cueillir une pour la donner à la personne qu'on... » il toussota « ...aime. »

Harry était bouche bée, tout comme Hermione, mais le regard de cette dernière exprimait tout autre chose.

« Bravo, Mr Weasley ! Vingt points pour Gryffondor pour votre courage, et votre réponse » dit-elle, et Ron devint aussi rouge que ses cheveux. « Maintenant... » Elle battit des mains. « Le Ministère de la Magie m'a donné la permission d'en cueillir une ou deux pour vous montrer exactement comment faire. Mais vous DEVEZ vous rappeler que cet enchantement n'est légal que pour ceux qui ont choisi d'étudier l'Herbologie et de se servir de la Fidelis comme d'une base régulière pour étudier. » Elle ramassa sa baguette et sortit de la pièce ; quand elle resurgit, la classe entière eut un hoquet de surprise. La fleur qu'elle tenait dans un pot de verre était spectaculaire, ses pétales roses scintillaient et avaient l'air soyeux au toucher. Les élèves étaient en extase.

« Mr Londubat ! »

Neville sursauta au son de son nom.

« Pouvez-vous me dire pourquoi la Fidelis n'est pas maintenue dans un pot orange traditionnel ? »

Neville regarda autour de lui les visages qui le scrutaient avec curiosité. Le professeur Chourave avait déposé la fleur et le fixait également. « Par...Parce...Parce que c'est...euh...et bien...c'est rare...euh...et fragile au toucher, même attaché à la tige, en fait. »

« Splendide ! » cria le professeur alors qu'un sourire apparaissait sur son visage. « La raison pour laquelle je vous montre ces fleurs avant Noël c'est que non seulement elles seront le sujet des examens... » Elle s'arrêta pour laisser les gémissements et les plaintes s'éteindre. « ...mais aussi parce que ce sont de jeunes plants pour l'instant et qu'elles sont prêtes à s'épanouir à tout moment. Elles seront complètement fleuries jusqu'à la mi-février, et tant que vous ne saurez pas tous à quoi elles ressemblent, vous ne pourrez pas vous absenter. »

« Maintenant, s'il vous plaît, ouvrez vos boîtes. » Les élèves firent ce qu'elle disait, et quelques secondes après qu'ils les aient ouvertes, les tiges se trouvant à l'intérieur poussèrent à leur taille réelle et les élèves émirent des sons intimidés alors que les Fidelis fleurissaient devant leurs yeux.

« Merveilleux, n'est-ce pas ? » Le professeur Chourave sourit devant l'air enchanté que leurs visages arboraient. « Oui, moi-même je prends plaisir à les observer. Je veux que l'un d'entre vous nous montre comment en cueillir une. Mr Weasley ? »

Un autre silence traversa la classe. « Ou-Oui ? »

« Connaissez-vous le sort pour cueillir une Fidelis ? »

« Ou-Oui » répéta-t-il.

« Cela vous dérangerait-il de faire une démonstration ? »

Avalant encore une fois difficilement, Ron releva sa baguette et la pointa sur la fleur. « Puniceus florere » prononça-t-il, et un petit jet d'étincelles roses toucha la fleur. Elle tomba instantanément dans ses mains. La classe applaudit.

« Bravo ! » s'écria le professeur Chourave. « Très bien, je veux que vous vous souveniez de ce sort, car il sera dans le contrôle. A présent... »

Mais la voix du professeur Chourave n'atteignait plus les oreilles de Ron. Il n'entendait plus rien. Le vacarme des livres qui s'ouvraient ou les voix qui accompagnaient les élèves. Il était comme dans l'océan. Tout ce qu'il fut capable de faire, ce fut de lever les yeux et de voir le visage d'Hermione scruter le sien.

C'était comme si elle le remarquait pour la première fois. Cela avait été son moment à lui, il avait brillé, et elle le regardait sous un nouvel angle, avec respect. Il aimait ça.

L'heure de se rendre à leur prochain cours arriva trop vite et alors qu'il quittait la classe, Ron s'approcha du professeur Chourave en tortillant nerveusement la fleur dans ses mains.

« Euh...Professeur, que voulez-vous...que je fasse de ça ? » demanda-t-il en indiquant la Fidelis.

« Oh ! » s'écria-t-elle avec joie en se retournant. « En fait, je voulais vous donner quelque chose. » Ron resta debout devant elle, perplexe, mais attendit patiemment. Hermione et Harry l'attendaient un peu plus loin. (N/T : là l'auteur dit qu'ils l'attendent à « l'extérieur de la salle » mais vu qu'ils sont dehors...)

« Ah ! » s'écria-t-elle. « Nous y voilà ! » Elle lui donna un petit cœur doré qui tint aisément dans la paume de sa large main.

« Qu'est-ce que c'est ? »

« Pour quelle raison pensez-vous que je vous ai demandé d'exécuter le sort, Mr Weasley ? » demanda-t-elle, et les mots manquèrent à Ron. « Je ne suis peut-être qu'une vieille sorcière qui s'occupe des herbes et des plantes, mais je sais que mon intuition ne me trompe jamais. Vous donnerez ça et la fleur à cette personne spéciale pour vous qui le mérite comme cadeau de Noël de votre part. »

« De quoi parlez-vous ? » demanda-t-il calmement.

« Vous le savez » dit-elle. Elle se détourna de lui, comme une indication pour qu'il parte.

Sortant de la « classe », abasourdi, Ron s'approcha d'Harry et d'Hermione, perdu dans ses pensées. « Qu'est-ce que c'est ? » lui demanda Hermione.

« R-Rien » dit-il en fourrant rapidement le cœur dans sa poche.

« Qu'est-ce que c'était ? » demanda Harry avec curiosité.

« Elle t'a laissé garder la fleur ! » s'écria Hermione alors qu'elle réalisait subitement qu'il la tenait toujours. « Je n'arrive pas à y croire ! Elle n'autorise qu'un seul étudiant par an à la conserver...cela veut certainement dire... »

Et sans davantage de communication, Ron et Hermione rougirent pour ce qui sembla à Harry la centième fois de la journée. Il regarda autour de lui, frustré.

« Est-ce que c'est seulement moi ou tout le monde prend des couleurs anormales dernièrement ? » ragea-t-il.

Et voilà ! Franchement ce chapitre m'a l'air un peu embrouillé alors si jamais vous avez besoin d'explication je suis prête à y répondre dans la mesure de mes moyens. Sinon qu'est-ce que vous en pensez ? Je sais, je sais ça traîne un peu mais je vous promets que le prochain chapitre sera moins ennuyeux (ben oui, parce que ce chapitre c'est un cours, et un cours, c'est barbant lol) mais la description de la Fidelis était indispensable pour la suite... Vous savez ce qui vous reste à faire !