Kikoo tout le monde !! Chose promise, chose dûe, me revoilà avec un nouveau chapitre que je me suis dépêchée de vous taper pour respecter ma promesse !!! J'espère que ça vous plaira ! En attendant, place aux réponses aux reviews du chapitre précédent :

Allima : Noël ça vient, ça vient, petit à petit, mais, si mes souvenirs sont exacts, c'est pas avant le chapitre 7. Peut-être même le 8 (la flemme de vérifier lol). L'histoire a neuf chapitres. Tu as raison, pour ce qui est de douter de moi, je suis un cas désespéré ! Mais si tu me juges apte à donner des cours, c'est que c'est pas si nul que ça lol !!!! Tu remarqueras que dans ce chapitre, il me semble que je ne fais pas du tout allusion aux phrases pas claires : tu vois, je m'améliore ! Bisous.

Cyrano : Merci beaucoup beaucoup beaucoup. J'essaie de ne pas trop faire de fautes, alors je m'excuse pour celle que tu as remarqué. Je modifie parfois quelques trucs quand je relis ou que je tape le texte, mais je n'ai pas de correctrice, alors je fais de mon mieux ! En tout cas, je suis contente que le style te plaise. Merci encore pour tout. Gros bisous.

rupertforever : wow, 55 fois "la suite", je crois que j'ai compris lol ! Et en plus, deux reviews, tu me gâtes ! J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre...Moi aussi ça me fait rêver leur 'tite histoire...En tout cas, merci pour tout. Bisous.

Virginie Parker Evans : merci. Pour qu'ils s'avouent qu'ils s'aiment...encore un peu de patience. Mais ne t'inquiète pas, ça va venir !

LovelyHermione : ben me revoilà avec la suite...Merci beaucoup :)

Anywhere : merci :)

Solar : merci :)

virg05 : vu qu'on est dimanche, je crois que mes oreilles n'ont rien à craindre lol ! Ron, c'est un mec, c'est normal qu'il comprenne pas tout (allez, j'me défoule, là j'en profite lol) : ils sont toujours un peu lents à la détente ! Gros bisous.

ILiv in Paris : T'es folle ????!!!!!????? Plus de talent que toi ? Non mais ça va pas la tête ??? Pour moi tu es une des meilleures sur ce site, je t'arrive pas à la cheville ! En tout cas ça me fait énormément plaisir que tu pense ça, ça me flatte, venant de ta part c'est un très grand honneur ! Merci beaucoup pour tout et gros bisous.

Bon voilà, c'est déjà fini pour aujourd'hui...J'adore répondre aux reviews, en plus ça m'encourage vachement ! Mais bon, je me tais, et je vous laisse découvrir le nouveau chapitre...

Chapitre 5

En se réveillant trois heures plus tard, Ron découvrit à sa grande surprise qu'il était seul sur le canapé. Il vit même que la salle commune était vide, alors que le feu continuait à crépiter en face de lui. Il s'essuya le visage et se frotta les yeux, encore ensommeillés, et laissa son regard errer autour de lui, cherchant un quelconque signe de vie. Plus précisément, un signe de vie de la part d'Hermione.

Après s'être secoué quelques minutes pour se réveiller, il sortit de la salle commune puis arpenta un couloir vers l'endroit où il savait qu'il pourrait trouver Harry.

Et bien sûr, Harry était assis avec la sœur de Ron dans la bibliothèque, un grand tableau blanc devant lui. De toute évidence, ils débattaient des tactiques de Quidditch.

Ron bâilla et s'étira tout en s'approchant des deux. « Salut, vous deux » dit-il.

Harry leva la tête. Ses yeux verts pétillaient de curiosité derrière ses lunettes. « Salut toi »

Ginny se radossa à sa chaise et croisa les bras. « Je n'arrive toujours pas à comprendre ».

Harry la regarda, prit son marqueur rouge et le dirigea vers le tableau. « Quoi ? Tu ne comprends pas où tu es censée être sur le terrain ? »

« Non » Ginny soupira en levant les yeux vers Ron. « Et je ne comprends toujours pas pourquoi toi et Hermione vous étiez endormis ensemble sur ce canapé. »

Les yeux de Ron s'écarquillèrent alors qu'il fixait sa sœur. « Quoi ? »

Harry roula les yeux et, alors qu'il se penchait vers le tableau pour l'examiner, il commenta : « Vous vous disputiez et vous étiez mal à l'aise, et l'instant d'après vous étiez l'un sur l'autre. »

« Quoi ? On était pas l'un sur l'autre...Ça sonne comme quelque chose de vulgaire quand tu dis ça comme ça... »

Harry posa son marqueur. « Tu as probablement raison » admit-il. « Je suis entré pendant que vous étiez endormis, mais ça m'a paru vraiment étrange. Je suis parti parce que vous ne parliez pas et que ça me rendait nerveux...et puis...vous étiez tellement à l'aise après. C'était bizarre. »

Ron soupira bruyamment. Ginny prit rapidement la parole.

« Harry, tu les as vus ces derniers temps. Ils se disputent, ils se réconcilient, ils se disputent et ils se réconcilient. Peut-être que deux minutes après que tu sois parti ils ont mis les choses au clair et... »

« Tu vois ? Tu ne crois même pas ce que tu dis » dit Harry.

« Quel est problème Harry ? » dit une voix derrière Ron.

Celui-ci se retourna vivement pour voir Hermione. Elle avait l'air froide et indifférente, comme si elle débarquait dans une conversation d'étrangers. Ron lui sourit et elle ne lui jeta qu'un coup d'œil perçant. Il fronça les sourcils. Maintenant il était vraiment confus.

Harry leva les yeux, laissant tomber son marqueur. « Hermione...quoi... ? »

Les lèvres d'Hermione étaient tirées en une fine ligne. Ron se dit qu'elle était complètement différente de la fille chaleureuse qui l'avait enlacé et qui s'était allongée près de lui trois heures auparavant.

« Ça te dérange que Ron et moi, nous nous soyons endormis ensemble sur le canapé de la salle commune ? » demanda-t-elle, la voix si glaciale qu'il sembla à Harry que s'il donnait la mauvaise réponse, il serait dans de beaux draps.

« Et bien, non » dit Harry en évitant son regard brun perçant. « Mais ça me dérange que vous soyez constamment en train de vous chamailler... »

« Oui ? » demanda-t-elle, sachant qu'il n'avait pas tout dit.

Harry, cherchant un soutien, regarda Ginny, qui secoua la tête en retour. Elle ne voulait pas prendre part à la conversation.

« Vous vous battez tout le temps, mais deux secondes plus tard, vous vous entendez bien...Puis le jour suivant ça recommence encore, et ça me trouble » dit-il en réajustant nerveusement ses lunettes.

« Pourquoi ? » Le ton d'Hermione commençait à s'adoucir, comme si elle était un professeur parlant à un élève.

Il y eut un silence tendu pendant lequel Harry se tint à trois mètres d'Hermione, en tripotant nerveusement le marqueur qu'il avait ramassé. Il continua à jeter des coups d'œil à Ginny, assise sur le sol devant le tableau, les genoux contre la poitrine. Ron se tenait involontairement près d'Hermione, et tirait nerveusement sur le bas de son pull. Il regardait tour à tour le visage d'Hermione et le sol. Hermione se tenait en face d'eux, les mains serrées devant elle, dans une posture déterminée.

« Alors ? »

Un autre silence tendu emplit l'air et fut finalement rompu par Ginny Weasley. Elle bondit sur ses pieds et fixa Hermione droit dans les yeux.

« Ça trouble tout le monde, Hermione ! Réveille-toi ! »

Les yeux d'Hermione s'écarquillèrent, tout comme ceux de Ron. Il n'avait jamais vu Ginny si agressive.

« Ça me trouble, ça trouble Harry, et même Ron. Tu ne t'en rends pas compte ? »

Hermione fronça les sourcils. « Non »

Ginny soupira avec mépris. « Alors je ne vais pas perdre mon temps à te mettre les points sur les i. » Elle passa à grands pas devant Hermione avec colère. Les trois restants se regardèrent, et, rassemblant son tableau et ses marqueurs, Harry courut après elle en criant son nom.

Hermione et Ron restèrent ensemble, à se fixer intensément l'un l'autre. Ron n'arrivait pas à croire qu'elle pouvait passer du chaud au froid aussi facilement qu'un robinet. Il avait fait de gros efforts pour la comprendre, mais de toute évidence il ne pouvait pas entrer dans son cerveau aussi facilement qu'il l'avait pensé.

Elle était tellement entêtée avec lui. Une minute elle pouvait lui montrer ses émotions, ses pensées et ses sentiments pour lui, et la minute suivante, elle était froide et distante, comme si cela n'était jamais arrivé. Elle le fascinait profondément, et même si elle changeait constamment d'attitude envers lui, son esprit et son cœur valaient la peine de se battre pour les obtenir.

Mais combien de temps pourrait-il supporter ça ?

Pendant le reste de la journée, Hermione fut inhabituellement froide et fuyante chaque fois qu'elle s'approchait de lui. Il passa la plupart de son temps avec Harry et Ginny, à développer des plans pour le match de Quidditch imminent contre Serdaigle. Hermione passa la plus grande partie de sa journée dans la bibliothèque.

Ils ne se parlèrent pas de toute la journée.

Ron se réveilla le matin suivant avec un étalage inhabituel de pensées lui traversant la tête. Il avait eu un rêve troublant, dans lequel il courait vers Hermione, mais plus il courait vite, plus elle s'éloignait de lui. Il tendait la main vers elle, l'appelait, criait des choses qu'il n'arrivait même pas à comprendre, mais son image s'était subitement assombrie.

Il se cramponna à son oreiller en gardant les yeux fermés alors qu'il restait étendu sur son lit. Il était si confus, tout à coup, sans raison. Cela commençait à faire trop. Il avait l'impression qu'il pouvait exploser à tout moment.

Il allait franchement évoquer le problème avec Hermione. Il ne comprenait pas ses sentiments soudains pour elle, mais il savait qu'il détestait être traité de la manière dont elle le traitait si souvent. Elle l'avait fait se sentir inférieur durant les six années depuis qu'ils se connaissaient. Il se sentait toujours éclipsé par elle, comme s'il n'était jamais assez bien.

Bien sûr, Ron ne l'avait jamais admis devant quelqu'un de son entourage, mais en vérité, il avait remarqué Hermione dès le début. Même si elle avait semblé être une miss je-sais-tout autoritaire la première fois qu'ils s'étaient rencontrés, il avait été – et était toujours – intrigué. Il avait toujours voulu en savoir plus sur elle et en voir le plus possible, et peu importait le fait qu'elle le mettait toujours en colère.

Cependant, il y avait une limite. C'était une toute petite limite quand ça parlait d'elle, mais c'était tout de même une limite. Elle était sur le point de la franchir, et Ron ne voulait désespérément pas qu'elle le fasse.

Il ouvrit péniblement les yeux et fixa le cœur en or sur sa table de chevet, à côté de lui. Il était fidèlement resté dans sa poche la veille, lui donnant la force de continuer la journée sans crier sur Hermione. Il ne savait pas dans quel pétrin il s'était mis.

Il se redressa et baissa subitement les yeux vers la Fidelis, qu'il avait gardé en lieu sûr entre sa table de chevet et son lit. Elle était toujours d'une forme parfaite, en pleine éclosion de bourgeons roses, et semblait toujours douce au toucher.

Qu'est-ce que le professeur Chourave veut que je fasse avec ce truc ? pensa-t-il. Qu'est-ce que je pourrais bien faire d'une plante Fidelis en ma possession ?

L'idée d'avoir le cœur en or avec lui était un réconfort constant, mais même après avoir fixé la Fidelis chaque nuit depuis qu'il l'avait, il était toujours désorienté. Il savait à quel point cette fleur était rare, alors il ne pouvait pas simplement la jeter. Il ne pouvait pas non plus la donner à quelqu'un. Cela voudrait dire quelque chose.

Alors il continua à méditer.

Il entendit des bruits de pas monter les escaliers et il sut tout de suite que c'était Harry. Se tirant du lit, il saisit rapidement le cœur et se leva pour commencer à se changer. La porte s'ouvrit.

« Hé, je suis debout, laisse-moi juste le temps de me changer vite fait. »

Aucune réponse ne vint, mais Ron ne sembla pas s'en apercevoir. Il se tourna vers son lit en déboutonnant rapidement son pyjama et en lançant son t-shirt sur le lit. « Alors, qu'est-ce que vous avez fait avec Ginny ce matin ? »

De nouveau, aucune réponse ne vint et finalement, Ron se retourna pour dire quelque chose. « Ecoute... »

Il s'arrêta quand il vit que ce n'était pas Harry qui se tenait là, mais Hermione. Il vit subitement rouge.

« Qu'est-ce que tu fais ici ? Spécialement quand je me change ! » lui cria-t-il.

Elle ouvrit la bouche pour parler. « Je, et bien, je me demandais juste... »

« ÇA PEUT ATTENDRE ? »

« OUI ! » dit-elle en plissant soudainement les yeux vers lui. « J'étais inquiète, je pensais que tu étais malade, à dormir jusqu'à midi ! Je suis venue vérifier que tu allais bien ! »

Elle tourna les talons pour sortir, mais la compassion de Ron l'emporta. « Attends ! Hermione ! »

Hermione ne s'arrêta pas. « Si tu ne veux pas de moi ici, j'attendrai dans la salle commune » dit-elle alors qu'elle ouvrait la porte et s'échappait vers le bas des escaliers.

Ron poussa un grognement. « Merde alors » marmonna-t-il pour lui-même, oubliant ce qu'il faisait et se lançant à sa poursuite.

Elle s'était frayée un chemin vers la salle commune et était à présent assise sur le canapé. Elle ne savait que trop bien que Ron allait la suivre en bas, mais en vérité, elle ne voulait pas vraiment qu'il le fasse.

Elle avait énormément lutté la veille, et même cette nuit, contre le fait qu'elle entretenait à présent de profonds sentiments à l'égard de Ron. Cela n'était pas possible. Elle avait été tellement en colère contre lui quelques heures auparavant et tout à coup, elle était dans ses bras. C'était ridicule ! Cela n'avait aucun sens.

Cependant, elle était assez sûre que la raison pour laquelle elle était si épouvantée par cette idée, c'était que cela était très confortable d'être dans les bras de Ron.

Non, non et non ! Sors-le de ta tête ! Tu n'as pas de sentiments pour Ron ; il est ton ami. Il n'est RIEN de plus que ton ami.

« HERMIONE ! » rugit Ron dans l'escalier. Il surgit, ne portant toujours que son pantalon de pyjama et arborant une expression de colère. Hermione ne manqua pas de remarquer le fait qu'il avait oublié de remettre son t-shirt.

« Quoi ? » demanda-t-elle.

« Ne me fais pas tourner en bourrique comme ça ! C'est pas juste ! »

« De quoi tu parles , » »

Il se tint devant elle en se passant avec anxiété les doigts dans les cheveux. « D'abord, il y a de la tension, et la seule chose dont je me souvienne après, c'est qu'on se dit 'Ne nous disputons plus jamais' et tu jettes tes bras autour de moi- -»

Hermione ouvrit grand la bouche. « NE ME FAIS PAS PASSER POUR UNE PROSTITUÉE ! ! »

Ron s'arrêta au beau milieu de sa phrase. « Pourquoi je ferais ça ? »

« JETER MES BRAS AUTOUR DE TOI ? » Hermione se leva, les poings serrés, en regardant fixement le visage de Ron.

« C'est ce que tu as fait ! »

« Tu me fais passer pour une personne vulgaire. »

« Non ! C'est ce que tu as fait ! »

Hermione lui tourna le dos, croisa les bras et relava le menton. « Je l'ai peut-être fait. »

« Tu l'as fait. »

Hermione se tourna de nouveau vers Ron, les yeux flamboyants : « WEASLEY, TETE DE MULE ! Je te jure qu'un de ces jours, je ne serai plus capable de supporter ça plus longtemps ! »

« Je ne serai plus capable de supporter ton incertitude plus longtemps non plus. »

« Incertitude ? »

« Une minute, tu m'enlaces et tu t'allonges avec moi sur ce divan, et la minute qui suit, tu es aussi froide et distante que si on s'était croisés dans la rue ! Qu'est-ce qui ne va pas chez toi, Hermione ? Tu fais ça par plaisir ou tu veux nier que tu as des sentiments pour moi ? »

Les yeux bruns d'Hermione se voilèrent subitement de larmes. Elle ne pouvait plus voir le visage de Ron. Il voulait savoir. Nier que tu as des sentiments pour moi. Comment pouvait-elle lui dire qu'elle en avait ? Comment pouvait-elle lui dire qu'elle les avait depuis qu'elle l'avait vu pour la première fois dans ce train la première année ? Que la saleté sur son nez n'était pas la seule chose qu'elle avait remarqué sur cet adorable visage couvert de taches de rousseur ce jour-là ? Que la seule chose qu'elle ait jamais voulu faire, c'était de l'instruire et de le guider, en espérant qu'il devienne meilleur que ce qu'il pensait être ? Elle voulait lui dire qu'elle pensait qu'il venait peut-être d'une famille de sept enfants, mais que sans aucun doute, il était le Weasley le plus spécial de toute la famille.

Ron remarqua les yeux d'Hermione se remplir de larmes et il sut qu'il était responsable. La culpabilité le submergea, mais il ne voulait pas arrêter maintenant. Ils s'étaient peut-être disputés encore une fois, mais au moins cette fois c'était en quelque sorte productif.

« Non, je ne veux pas le nier » dit-elle en ravalant l'énorme nœud qui s'était formé au fond de sa gorge. « Mais je ne veux pas l'admettre non plus. »

Ron passa les mains dans ses cheveux roux en bataille et soupira lourdement. « Je ne sais pas quoi faire avec ça, Hermione. Je ne peux pas me rasseoir et prétendre que je suis d'accord avec le fait que nous nous battions toutes les deux secondes. Et je ne veux pas t'attendre toute ma vie. »

Les larmes d'Hermione coulèrent sur ses joues. Le cœur de Ron fit une embardée. Il voulait plus que tout sécher ces larmes. « Je suis désolée, Ron, mais je ne peux pas te donner ce que tu veux maintenant. J'ai trop de choses à penser. »

« Je comprends ça »

« Alors ouvre les yeux ! J'ai dû m'occuper de tant de choses ces derniers temps que je commence à croire que je ne peux pas en supporter beaucoup plus. Quand je suis comme ça, je ne sais pas quoi faire la moitié du temps, j'ai l'impression que je n'ai absolument plus personne à qui parler. Je ne sais pas pourquoi je me ressens ça parce que j'ai les meilleurs amis au monde. Je ne veux pas accabler Harry avec mes problèmes, et Ginny est occupée à cause des BUSES et toi...toi, Ron, tu es différent. »

« Pourquoi ? »

« La plupart de mes problèmes te concernent » confessa-t-elle enfin.

Ron baissa les yeux. Il avait encore tellement de questions. « Pourquoi étais-tu si distante hier ? »

Hermione soupira en se rasseyant. Ron l'imita. « Je me suis réveillée et j'ai réalisé ce qui s'était passé. J'avais laissé quelques émotions et quelques sentiments transparaître. Je continue à me sentir bizarre, comme si je perdais ma spécificité, mon 'côté Hermione', aussi fou que cela puisse paraître. Je ne veux pas admettre ne serait-ce qu'un sentiment. Je ne veux l'avouer à personne. Mais il y a des sentiments dans mon for intérieur Ron, des sentiments que je ne peux plus ignorer. »

Ron soupira. « Je sais ce que tu veux dire. »

« Ces sentiments...soit je les affronte, soit je me détourne complètement d'eux. Il n'y a pas de juste milieu. C'est contre ça que je lutte en ce moment. »

« Moi aussi. »

« Je ne veux pas perdre quelque chose de ma vie qui est important pour moi. »

Ron fronça les sourcils. « Je ne te suis pas... »

Les yeux d'Hermione débordèrent de larmes à nouveau. La main de Ron tressaillit mais il réussit à la garder sur ses genoux.

« Si je suis ces sentiments Ron, et que j'obtiens ce que je désire le plus...Que se passera-t-il si je le perds ? »

Hermione marquait un très bon point. « Je déteste me disputer avec toi »

« Mais on dirait qu'on ne peut pas l'arrêter » murmura-t-elle.

Hermione soupira, se leva et se fraya un chemin vers le portrait. Elle fut stoppée par un dernier « Hermione ! »

Elle s'arrêta en plaçant sa main sur le mur et en baissant la tête vers le sol. Elle ne leva pas les yeux.

« Si tu es tellement effrayée par ces sentiments...pourquoi es-tu montée dans mon dortoir ? »

Les yeux d'Hermione laissèrent couler une fois de plus plusieurs larmes salées, et sans répondre, elle sortit de la salle commune.

Ron se retrouva seul, la bouche sèche, la gorge nouée et la tête pleine de pensées lancinantes.

Alors ? C'est aussi un chapitre que j'apprécie. En clair, à partir de ce chapitre, je les aime tous jusqu'à la fin ! Bon pour ce qui est du prochain chapitre, je pense le mettre le week-end prochain. Je sais, ça fait long, mais j'ai plein de boulot. En tout cas, un p'tit encouragement est toujours le bienvenu ! !